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Poutine de A à Z (Путин от А до Я)

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En 2016, je publiais un abécédaire intitulé Au rayon des disparus : Sarkozy de A à Z. Puis en 2020, un autre texte intitulé Actuellement en tête de gondole : Macron de A à Z. Eu égard à l’importance de son rôle dans la géopolitique planétaire, il m’a semblé utile de me livrer au même type d’exercice sur l’actuel président de la Fédération de Russie...

A) Amis  : Ceux de Poutine se nomment Al Assad, Khameneï, Kim Jon Un, Maduro, tous des grands démocrates attachés aux droits des opposants et à la liberté des médias. Les supporteurs du fauteur de guerre russe devraient méditer ce proverbe : « Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es » !

BBiélorussie : Pays voisin de l’Ukraine et vassal de la Russie, il est dirigé par un président fantoche élu avec le soutien du suzerain à l’issue d’un scrutin massivement frauduleux.

CCensure : Bien qu’elle n’existe pas en Russie si l’on en croit les autorités, Reporters sans Frontières classe le pays au 164e rang sur 180 en matière de liberté de la presse ! Et les médias ne sont pas les seuls concernés : nombre d’associations et l’industrie du cinéma en sont également victimes. Chiottes : Lieu d’aisance jusqu’où Poutine promettait d’aller « buter les Tchétchènes » lors du très sanglant conflit de 1999. Commission électorale centrale  : Elle est chargée de valider les candidatures à l’élection présidentielle. Ses 15 membres sont nommés : pour un tiers par Poutine, pour un tiers par la Douma (chambre des députés), et pour un tiers par le Conseil de la Fédération (sénat), ces deux assemblées étant totalement inféodées au Kremlin. Crimée : Annexée par la Russie en 2014 au vrai motif qu’elle était peuplée de 86 % de russophones, ce coup de force n’en a pas moins été un acte illégal, commis en violation du droit international. Cybercriminalité : Pratiquée un peu partout sur la planète, elle est devenue l’une des armes de la Russie pour tenter de déstabiliser les pays occidentaux.

DDatcha : Ce sont les Russes eux-mêmes qui, par dérision, nomment ainsi le modeste pied à terre de Poutine au bord de la mer Noire. Une « datcha » de 17 700 m², implantée sur un terrain de 7 000 ha. Pas mal pour un ancien employé du KGB sans fortune personnelle dont le salaire mensuel de président est d’environ 10 000 euros ! Donbass : Confrontée depuis 2014 à une guerre larvée entre le pouvoir de Kiev et les séparatistes russophones armés en sous-main par Moscou, cette région industrielle en déshérence a fourni à Poutine le prétexte pour lancer sa tentative d’invasion de l’Ukraine. Drogués : En l’occurrence, les Ukrainiens, si l’on en croit Poutine, lequel refuse de voir que les produits stupéfiants constituent un fléau majeur dans son propre pays où l’on compte des millions d’usagers et des dizaines de milliers de victimes chaque année. Une nouvelle illustration du proverbe « On voit la paille dans l’œil du voisin, mais pas la poutre dans le sien ! »

EEltsine  : Aussi méprisant soit Poutine pour ceux qui l’ont précédé à la tête de la Fédération de Russie, c’est bel et bien à Eltsine, père de la Constitution de 1993, qu’il doit de disposer de la majorité des pouvoirs qui sont les siens.

FFédération  : Celle de Russie compte 89 républiques et territoires dont 5 (en comptant la Crimée) illégalement annexés en Ukraine. Poutine a l’œil du faucon rivé sur quelques autres. Frontières : Concept à géométrie variable pour Poutine : celles de la Fédération de Russie ne peuvent être violées sous peine de riposte possiblement nucléaire ; celles des pays voisins peuvent en revanche être allègrement piétinées en violation du droit international par les Russes comme l’ont montré leurs actions en Géorgie (2008) et en Crimée (2014).

GGazprom : Ce géant de l’industrie gazière est également un outil stratégique majeur de la géopolitique russe. Gorbatchev : Cet ex-président russe a initié la Perestroïka, prélude à l’effondrement de l’URSS. Un évènement dont Poutine a dit qu’il avait été « la plus grande catastrophe géopolitique du 20e siècle ». Un avis que ne partagent évidemment pas les peuples des anciennes républiques soviétiques et des pays du Pacte de Varsovie qui ont pu s’émanciper de l’écrasante et étouffante tutelle russe.

H) Haine  : Celle de Poutine envers les Occidentaux, et notamment l’Union Européenne et l’Otan, n’a pas de limites. Cela peut se comprendre : 3 anciennes républiques soviétiques et (hors RDA) 5 anciens pays du Pacte de Varsovie ont résolument tourné le dos à la Russie et adhéré à ces deux entités. Comble de l’horreur : pas moins de 5 autres pays aspirent à suivre le même chemin ! Hécatombe : Babourova, Beketov, Estermirova, Litvinenko, Maganov, Magnitski, Markelov, Navalny, Nemtsov, Politikovskaïa, Prigojine, Skripal, et sans doute pas mal d’autres personnalités moins en vue, tous sont morts prématurément depuis 2006 pour avoir voulu s’opposer à Poutine ou enquêter sur ses affaires ! Humiliation : Celle que vient de subir Poutine avec le dramatique attentat de Moscou. Plus un pouvoir est autoritaire, moins il doit être perméable aux attaques venues de l’extérieur. Comble de cette humiliation : les Américains avaient prévenu les Russes début mars de l’imminence d’un attentat islamiste majeur.

IInstrumentalisation : Un exercice commun à la plupart des politiciens de la planète, mais que Poutine a porté à un très haut niveau. Nul doute à cet égard qu’il tentera une fois de plus d’imposer sa propre vérité sur l’odieux attentat terroriste commis le 22 mars près de Moscou par les djihadistes de Daesh. Irresponsable  : C’était l’un des qualificatifs favoris des Occidentaux lorsqu’était évoqué, avant le 24 février 2022, la possibilité d’une invasion militaire de l’Ukraine par les troupes russes. Poutine est passé outre...

J) Jeux Olympiques : La Russie et la Biélorussie en seront privées pour cause d’invasion illégale d’un pays souverain. Des athlètes de ces deux nations pourront toutefois y participer sous bannière neutre s’ils n’ont pas ouvertement soutenu les crimes de Poutine et de ses généraux.  

KKabaeva  : Prénommée Alina, cette ancienne championne de gymnastique est très probablement la maîtresse de Poutine (de 27 ans son aîné). Membre du parti présidentiel, elle est également députée à la Douma et l’une des plus zélées porte-paroles de son amant. Kaliningrad : Anciennement Königsberg, cette exclave russe située entre la Pologne et la Lituanie, offre un débouché stratégique sur la mer Baltique. Chassés en 1945, les Allemands y ont été remplacés massivement par des Russes. Hors de question pour quiconque de toucher à ce territoire sous peine de voir Poutine ne plus se contenter de faire rouler ses pectoraux. KGB : Devenu le FSB, cet organisme de renseignement, aux méthodes opaques et aux liens douteux avec la mafia russe, est un héritage de l’époque stalinienne. Il a fourni de nombreux oligarques et dirigeants politiques, le plus connu étant Poutine. Kyrill : Comme Poutine, le « patriarche de toutes les Russies » est un ancien du KGB – le renseignement mène à tout –, et comme lui il aime les montres de luxe, à l’image de sa Rolex à 30 000 dollars. Pour Kyrill, l’émergence des armes nucléaires est une « volonté de Dieu ». Ainsi soit-il ! Koursk : Ce sous-marin lanceur de missiles a été partiellement détruit en août 2000 par 2 explosions survenues à bord dans la mer de Barents. Sur les 118 membres d’équipage, 23 ont survécu au drame initial, réfugiés dans un secteur étanche où ils ont attendu les secours. Hélas ! en vain, bien que le sous-marin ait été posé seulement par 100 m de fond. 24 heures après le drame, Poutine, élu 3 mois plus tôt et muet jusque-là, est apparu en bras de chemise dans sa maison de la mer Noire où il partageait un barbecue avec des amis. Les 23 survivants sont décédés, victime de l’incurie des autorités navales russes.

L) LGBT  : Le ridicule ne tuant pas, le mouvement international a été ajouté sur la liste des organisations « terroristes ou extrémistes » par Poutine. Sans doute n’y a-t-il pas de lesbiennes, de gays, de bi et de trans dans la population russe. Et les activistes de Daesh sont sans nul doute des enfants de chœur comparés aux redoutables militants de la cause LGBT. Litvinenko  : Pas de Novitchok pour éliminer ce dangereux opposant, issu comme Poutine du FSB, et donc parfaitement au courant des pratiques du pouvoir russe, mais du Polonium-210. C’est tout aussi efficace ! Loukachenko : Président de la Biélorussie, il a été réélu en 2020 avec un score de 80 % acquis dans un pays où, comme en Russie, tous les opposants ont été écartés du scrutin comme ils l’avaient été lors des législatives de 2019. Son maintien au pouvoir n’a été assuré qu’avec le soutien de Poutine. Sans surprise, les amis de Loukachenko au plan international sont les mêmes que ceux de son suzerain russe.

MMedvedev : Supplétif de Poutine dont il était auparavant le Premier ministre, est resté durant 4 ans à la tête du pays quand la Constitution a interdit à Poutine d’être élu une 3e fois consécutive. Durant cet intérim, Medvedev a tenu avec beaucoup de zèle le rôle de marionnette. Mémorial International : Cette ONG dédiée aux recherches sur les répressions exercées durant l’époque soviétique, et notamment la terreur stalinienne, a été purement et simplement dissoute par Poutine en 2021. Moskva (Moscou) : Nom du navire-amiral russe coulé par les Ukrainiens en mer Noire le 14 avril 2022. 

NNavalny : Principal opposant de Poutine, il a été est arrêté dès son retour en Russie en janvier 2021. Condamné à de très lourdes peines d’emprisonnement sur la base d’accusations fallacieuses, il est décédé en février 2024 dans un centre pénitentiaire particulièrement dur où il était soumis quotidiennement à des tortures psychologiques. Néo-nazis : L’un des qualificatifs favoris de Poutine pour désigner les Ukrainiens. Ce qui ne manque pas de sel car c’est la Russie qui en compte le plus grand nombre sur la planète : plusieurs dizaines de milliers. Ces braves néo-nazis russes ayant, en 2022, mis un bémol à leurs obsessions suprémacistes raciales pour soutenir l’invasion de l’Ukraine et se mettre au service d’une idéologie nationaliste, Poutine se garde bien de cibler ses nouveaux alliés. Novitchok : L’un des poisons (un neurotoxique) préférés des services secrets russes pour éliminer les opposants ou les personnalités gênantes pour le pouvoir. Navalny y a survécu de justesse en 2020, contrairement à Skripal en 2018.

O) Ogives nucléaires  : La Russie en possède près de 6000 dont elle menace régulièrement l’Occident chaque fois qu’un nouveau pas de soutien logistique à l’Ukraine est franchi. Faut-il craindre les griffes de l’ours ? Opération militaire spéciale  : Euphémisme employé par Poutine pour désigner la guerre menée en Ukraine afin d’enfumer la population russe. Opposant : Statut qui vaut élimination physique, emprisonnement à vie ou, dans le meilleur des cas, exil forcé sous menace constance d’« accident ». Otan : Aux yeux de Poutine, un ramassis d’états voyous qui n’ont qu’un objectif : déstabiliser la Fédération de Russie. Mais pourquoi tant d’anciennes républiques soviétiques et pays membres du Pacte de Varsovie y ont-ils adhéré ?

PPerestroïka (reconstruction) : Mise en œuvre par Gorbatchev, elle a permis aux Russes de découvrir la démocratie et le concept de Glasnost (transparence). Des valeurs que Poutine s’est chargé progressivement de saper au profit d’un système de plus en plus autoritaire qui élimine toute forme de contestation du pouvoir en place. Politkovskaïa : Journaliste d’opposition du média Novaïa Gazeta, elle a été assassinée par balles alors qu’elle se rendait sur le site de la prise d’otages de Beslan en 2006. En 2022, Novaïa Gazeta a été interdite de parution en Russie. Prigojine : Surnommé le « cuisinier de Poutine », l’homme était à la tête des mercenaires du groupe Wagner. Son projet de raid vers Moscou après la prise de contrôle de Rostov-sur-le-Don a signé son arrêt de mort : deux mois plus tard, l’avion qui le transportait en compagnie d’autres cadres de Wagner était détruit en vol. Officiellement un accident !

Q) Quatre-vingt-sept  : Tel est le pourcentage de voix obtenu par Poutine lors du simulacre d’élection présidentielle qui l’a opposé à trois faire-valoir aussi insignifiants que complaisants à son égard. Kim Jong Un avait obtenu 99,91 % des voix : un petit-bras, ce Poutine !

RRaffineries : De plus en plus ciblées en territoire russe par les drones ukrainiens, au grand dam de Poutine dont le pays aurait d’ores et déjà perdu 18 % de ses réserves en carburants. Rouge : Comme la place où est érigé le Kremlin, siège du pouvoir de la dictature russe. Couleur du sang des centaines de milliers de victimes – tant ukrainiennes que russes – d’une guerre d’autant plus criminelle qu’elle est illégitime et viole sans vergogne les traités internationaux.

S) Six : Telle est la longueur en mètres de la table à laquelle Macron a été reçu en tête-à-tête par Poutine au mois de février 2022 à Moscou, chacun à une extrémité de ce meuble orné de feuilles d’or, fabriqué en Italie pour un prix de 100 000 euros. Crainte du Covid ou volonté d’humiliation ?

TThuriféraire : Est-il possible de ne pas l’être dans l’entourage d’un Poutine qui ne supporte pas la moindre critique de sa gouvernance ? Tribunal pénal international : Poutine sera-t-il un jour traduit devant cette cour pour les crimes de guerre dont il porte l’écrasante responsabilité ? Mieux vaut ne pas miser un kopeck sur cette éventualité. Transnistrie : République autoproclamée, mais non reconnue au plan international, de l’est de la Moldavie. Majoritairement peuplée de russophones, elle est un coin engagé entre l’Ukraine et la Moldavie, et possiblement une carte dans le jeu de Poutine en vue de reconstituer l’empire russe. Tsar : Bien qu’il ne soit doté ni du sceptre ni de l’orbe, tel se rêve pourtant Poutine.

U) Ukraine : Pays dont Poutine ne supporte pas qu’il puisse être autre chose qu’une république vassale de la Russie. URSS : L’empire disparu que rêve de reconstruire Poutine, en commençant par l’Ukraine puis, en cas de passivité des Européens, en faisant main basse sur les pays baltes, la Moldavie et la Géorgie, déjà amputée en 2008 de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Nord. Quoi que... pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?

VVodka : Elle aurait permis à Poutine de gagner beaucoup d’argent en sous-main grâce à la commercialisation de la Putinka, communément appelée « vodka du président ». 

W) Wagner  : Groupe paramilitaire, notamment chargé des basses œuvres de la géopolitique russe. Dirigé par Prigojine et le néo-nazi Outkine avant leur tentative de putsch et leur élimination en août 2023, il a été repris en main et sert désormais les intérêts du Kremlin au Sahel. 

XX (ex-Twitter) : Amusant et lucide, le message de félicitations envoyé sur ce réseau à Poutine pour sa réélection par le président du Conseil européen Charles Michel sitôt ouvert le scrutin en Russie.

YYume  : Avec ses congénères Buffy, Pacha et Verni, ce chien est l’un des animaux de compagnie auxquels Poutine est attaché. Cela démontre qu’il peut éprouver de l’empathie. Pour les bêtes, car massacrer des êtres humains (y compris des enfants, des femmes et des vieillards), le laisse de marbre.

Z) Z : Lettre de propagande pro-russe qui a progressivement été apposée sur tous les blindés et engins de transport de l’armée russe engagés en Ukraine. Zelensky  : Président d’un état gouverné par des « drogués » et des « nazis », l’ex-fantaisiste devenu chef d’état est, du fait de sa pugnacité et de sa résilience, une douloureuse épine dans le pied d’un Poutine qui, sur la foi des services de renseignements russes, croyait pouvoir soumettre l’Ukraine en quelques jours. On n’est jamais si mal servi que par les siens !

Nul ne sait ce qu’il adviendra du très mégalomane et très paranoïaque dictateur président russe, pas plus que de son peuple, revenu des décennies en arrière sur le plan des droits et des libertés. Puisse la raison être une bonne conseillère, tant pour un Poutine obnubilé par la restauration de l’Empire, que pour les dirigeants, trop souvent provocateurs, de l’Otan !


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328 réactions à cet article    


  • Gégène Gégène 25 mars 08:35

    En photo : Poutine s’apprêtant à souder l’Ukraine à la Russie smiley


    • Fergus Fergus 25 mars 08:58

      Bonjour, Gégène

      En dessoudant ses habitants, et les malheureux soldats russes engagés dans cette invasion criminelle.


    • charlyposte charlyposte 25 mars 11:11

      @Fergus
      Il est vrai que le soldat Ukrainien n’existe plus ou si peu... tellement peu smiley Question : pourquoi l’occident jette de l’huile sur ce conflit, dans lequel les morts n’ont pas la parole et pas davantage les morts à venir, sans oublier les veuves pas toutes joyeuses  !!!???


    • Fergus Fergus 25 mars 11:23

      Bonjour, charlyposte

      « pourquoi l’occident jette de l’huile sur ce conflit »

      Ce sont surtout les ex-républiques soviétiques et les ex-pays du Pacte de Varsovie qui sont en pointe pour soutenir massivement l’Ukraine.
      Le fait qu’elles aient connu et subi la domination russe n’y est sans doute pas étranger !


    • xana 26 mars 15:41

      @Fergus
      Moi je l’aime bien, Poutine.
      J’aime surtout voir souffrir les poutinophobes maladifs, comme vous.
      Je ne sais pas s’il a du sang sur les mains, mais je suis heureux de vous savoir ainsi tourmenté à son sujet.
      Pour moi il n’est que le président élu (et bien élu) des Russes, et je n’ai pas peur de lui. Si vous en avez peur, c’est que vous regardez trop BFMTV...


    • Fergus Fergus 26 mars 16:20

      Bonjour, xana

      Vous devez aimer également Al Assad, Kim Jong Un ou Khamenei : ce sont les meilleurs amis de Poutine !

      Pourquoi voulez-vous que j’aie « peur » de Poutine ? Je plains seulement les centaines de milliers d’Ukrainiens et de Russes victimes de sa guerre colonialiste criminelle.


    • SEPH SEPH 31 mars 11:15

      @Fergus
      Le nombre de civils ukrainiens morts est très inférieur aux 32000 civils palestiniens exterminés par l’État Juif dont 13000 enfants en 6 mois.

      Vous ne parlez jamais des 14 000 habitants du Donbass tués entre 2014 et 2022 par le régime nazi de Kiev :Olivier Berruyer, l’Europe et les néo-nazis   https://reseauinternational.net/olivier-berruyer-leurope-et-les-neo-nazis/. Car l’Est et le Sud de l’Ukraine se sont révoltés contre le coup d’État de la CIA à Kiev qui a installé les chefs des milices nazies au gouvernement.


    • SEPH SEPH 31 mars 11:42

      @Fergus

      Gaza : plus de 400 Palestiniens tués lors du siège de l’hôpital al-Shifa par l’armée israélienne

      Les autorités de Gaza affirment que plus de 400 Palestiniens ont perdu la vie lors du raid israélien contre l’hôpital al-Shifa de Gaza, où le siège est entré dans son 13e jour.

      Le bureau des médias de Gaza a annoncé dans un communiqué que les forces israéliennes avaient perpétré divers crimes lors de l’attaque en cours contre l’hôpital al-shifa, le plus grand établissement médical du territoire qui abrite des milliers de patients et de personnes déplacées. Les troupes israéliennes ont également détruit et incendié 1 050 maisons.

      Le communiqué ajoute que parmi les victimes figurent des patients, des déplacés de guerre et du personnel médical, notant que des centaines d’autres ont été arrêtés et soumis à la torture.

      Le bureau des médias de Gaza a ensuite fustigé le silence de la communauté internationale sur de telles atrocités, condamnant le gouvernement américain et la complicité de certains pays du monde avec le régime israélien dans la campagne militaire sanglante contre l’enclave côtière assiégée.


    • V_Parlier V_Parlier 31 mars 21:06

      @Fergus
      Quand je lis cet article et que je lis ensuite des affirmations selon lesquelles Poutine serait « déconnecté », je me dit que si Poutine est déconnecté, alors vous vous êtes carrément sur Mars.


    • Fergus Fergus 1er avril 08:56

      Bonjour, V_Parlier

      Peut-être. Mais à vous lire je crains que vous ne soyez hors de la galaxie.


    • Octave Lebel Octave Lebel 25 mars 08:40

      C’est de bonne guerre comme disent les adeptes de la propagande avant toute chose. Encore et toujours la énième invitation à la polémique sur les personnes et ce n’est pas près de s’arrêter. Afin de nous éloigner d’une réflexion d’ensemble sur la nécessité d’un accord de sécurité pour l’Europe, l’accumulation des raisons manquées et les conditions de souveraineté des nations européennes. Nous pourrions aussi rajouter les responsabilités des dirigeants successifs de ce qu’est devenue l’Union Européenne afin d’armer notre réflexion pour les prochains problèmes qui ne manqueront pas de s’exprimer.

      Dans notre bulle médiatique actuelle qui inclut aussi les réseaux sociaux bien sûr, nous savons que nous ne pouvons échapper à la présence ni à l’influence des propagandes, juste en observer les fonctionnements et voir quels intérêts elles servent. Pour  nous en distancier et préserver nos capacités de recul et d’autonomie . Réfléchir aussi à un autre type d’organisation des médias plus favorable à notre information de citoyen, une des conditions du fonctionnement d’une authentique démocratie qui ne manquera pas de s’imposer si nous le voulons vraiment et si nous y travaillons chacun comme et quand nous le pouvons. Nous sommes tous concernés. Et les adeptes de la propagande à tout va le savent. Transformons notre sentiment d’impuissance en détermination et persévérance.


      • Fergus Fergus 25 mars 09:01

        Bonjour, Octave Lebel

        En l’occurrence, il ne s’agit pas de « polémique sur les personnes », mais de regarder en face ce qu’il se passe en Russie où tout procède du seul Poutine ! 


      • chantecler chantecler 25 mars 09:09

        @Fergus
        Ben non justement .
        Je suis certain que V. Poutine n’est pas seul à discuter et prendre les décisions .
        Et qu’il est entouré de types de valeur ....
        Ce qui est rassurant .


      • Fergus Fergus 25 mars 09:32

        Bonjour, chantecler

        Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut voir !


      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 25 mars 09:43

        @Fergus
         
         ’’En l’occurrence, il ne s’agit pas de « polémique sur les personnes », mais de regarder en face ce qu’il se passe en Russie où tout procède du seul Poutine ! ’’
        >
        Ben voyons ! Puisque vous le dites !
        Pfff !
         
        @Octave Lebel

          >
        Ce n’est même pas un article polémique, c’est un pensum ad hominem à charge contre la personne de Poutine vu par un macroniste servile et honteux puisque non assumé.
         
        Aucun intérêt.


      • leypanou 25 mars 09:50

        @Octave Lebel 08:40
        Et les adeptes de la propagande à tout va le savent  : c’est quelqu’un qui promeut l’urgence climatique qui vous le dit smiley


      • Fergus Fergus 25 mars 09:57

        Bonjour, Francis, agnotologue

        Vous voyez que vous racontez n’importe quoi : je suis poutinophobe et macronophobe  ! smiley

        Pourquoi voudriez-vous que j’assume vos délires ?


      • bernard29 bernard29 25 mars 10:41

        @Fergus

        bonjour Fergus. c’est très bien de rentrer dans le lard du criminel Poutine et de ses sbires. c’est la meilleure façon de procéder pour répondre à ceux qui affirment que les antipoutines sont des anti-Slaves ou anti-Russes. 

        Félicitation pour ce passage en revue des insanités du régime Nazi de Poutine.

        Jules Seyes « Le recycleur de cadavres » a du prendre un deuxieme coup sur la coiffe . et Bonjour à Alinéa par la même occasion.


      • charlyposte charlyposte 25 mars 10:59

        @bernard29
        L’occident est un ange depuis environ 500 ans...........aucun doute possible smiley


      • mmbbb 25 mars 11:08

        @bernard29 tu n es pas sur le front macron a besoin de mercenaires .

        Il est vrai des mercenaires pas des tafioles ! 


      • charlyposte charlyposte 25 mars 11:22

        @bernard29
        Au front comme un hussard des temps modernes, tu aurais une fière allure... si si smiley


      • Fergus Fergus 25 mars 11:28

        Bonjour, bernard29

        Eh oui, n’en déplaise aux thuriféraires du criminel Poutine, « les antipoutines » ne sont pas, loin s’en faut, « des anti-Slaves ou anti-Russes », mais les adversaires d’un pouvoir de plus en plus hideux dont les Russes ne sont pas les derniers à souffrir.


      • Fanny 25 mars 14:36

        @Fergus
        « des anti-Slaves ou anti-Russes »

        J’ai connu deux frères jumeaux. L’un était passionné par la Russie et y retournait chaque année, l’autre était plus qu’indifférent à ce pays, hostile même.

        J’en ai conclu qu’il y a une part d’irrationnel dans les discours sur la Russie, de l’ordre de l’attirance ou de la répulsion entre deux êtres humains.

        Mais ce qui est faux, hypocrite dans les discours des anti-Poutine radicaux, c’est de prétendre qu’ils sont en même temps russophiles. C’est incompatible. Il n’y a pas plus « russe » que Poutine, avec ses énormes défauts et aussi son énorme paire de burnes.

        Je comprends qu’on n’aime pas ce style macho-sentimental-violent-extrême. C’est même complètement passé de mode en France : si votre femme est agressée dans le métro à Paris, sortez votre portable et appelez le Juge et votre assureur, en prenant l’agresseur en photo, mais surtout n’insultez pas l’agresseur et ne le touchez pas ! Dans la culture russe, c’est le poing dans la gueule direct, quitte à se prendre un coup de poignard en retour. Deux cultures : l’une juridique, complexe, raffinée, l’autre plus basique.


      • Fergus Fergus 25 mars 17:40

        @ Fanny

        « Il n’y a pas plus « russe » que Poutine »

        Vous plaisantez ! Ce type est complètement déconnecté des réalités de la vie de ses compatriotes depuis plus de 20 ans !
        Macron lui-même l’est très largement de la vie des Français. Or, il ne s’est pas coupé de leur vie au point atteint par Poutine, lequel  enfermé dans sa paranoïa n’a plus de vie sociale hors des palais ou de ses luxueuses résidences.


      • gnozd gnozd 25 mars 18:09

        @Fanny

        "J’ai connu deux frères jumeaux.

        "

        Les frères Bogdanoff ?


      • Fanny 25 mars 18:15

        @Fergus
        Ce type est complètement déconnecté 

        Poutine comme Macron sont bien représentatifs de leurs peuples respectifs, Macron en tant que coq fier, super actif/réactif, un peu arrogant, Poutine comme ours solitaire à ne pas défier, aux réactions brutales et inattendues.

        Cela n’a rien à voir avec leur « déconnexion » liée à leur fonction.


      • Fanny 25 mars 18:26

        @gnozd
        Les frères Bogdanoff ?

        Nonnon, pas ces deux-là, deux Français de vieille souche.

        Cela dit les Bogdanoff me manquent un peu dans le PAF, leur côté fantaisiste et prétendument sérieux, leur physique pas possible, leur côté extra-terrestres de bistro. Ils étaient marrants, et ça ne faisait pas de mal. J’en ai rencontré un à Paris, lui dans une Porsche 911, moi à pied. Où est-ce qu’ils font les clowns maintenant ? Sacrée question …. Si je savais.


      • Legestr glaz Legestr glaz 26 mars 07:12

        @Fergus

        Le livre « The grand chessboard », dont je vous ai parlé, Fergus, ne vous intéresse pas, vous faites comme s’il n’existait pas. Ce livre raconte par le détail la stratégie des Etats Unis au sein de « l’Eurasie ».

        Mais de ceci vous n’en avez rien à faire, vous préférez dérouler les « images d’Epinal », vous préférez faire valoir la « parole très officielle ». C’est un outrage à l’intelligence. Vous êtes simplement outrancier Fergus dans votre approche de cette affaire. Votre article est totalement biaisé. Je ne sais pas comment vous pouvez vous regarder dans un miroir ?

        Vous ne pouvez pas dire que vous ne le savez pas Fergus. Et pourtant, vous en arrivez à écrire un article débile du point de vue de la vérité historique, du point de vue des forces « géostratégiques » en présence. Pourquoi faites vous cela, c’est la question.

        ... 15 mars 2024

        Vous devriez, quand même, Fergus, étendre vos lectures pour ne pas rester sur vos idées grotesques d’images d’Epinal concernant la Russie. Par exemple, vous pourriez prendre connaissance de ce livre important « the grand chessboard » de Zbigniew Brzezinski.
        (Le Grand Échiquier : la primauté américaine et ses impératifs géostratégiques(1997) est l’une des œuvres majeures de Zbigniew Brzezinski. Brzezinski a obtenu un doctorat de l’Université Harvard en 1953 et est devenu professeur de politique étrangère américaine à l’Université Johns Hopkins. Il fut ensuite conseiller à la sécurité nationale des États-Unis de 1977 à 1981, sous l’administration du président Jimmy Carter)

        ... Considérant l’ Eurasie comme le centre du pouvoir mondial, Brzezinski entreprend de formuler une géostratégie eurasienne pour les États-Unis. Il écrit en particulier qu’aucun challenger eurasien ne devrait émerger qui puisse dominer l’Eurasie et ainsi défier la prééminence mondiale des États-Unis… 

        Vous pourriez aussi suivre les analyses de l’anthropologue et sociologue Emmanuel Todd pour « comprendre » pourquoi la Russie n’a pas les « capacités » d’attaquer ses voisins et n’en a, d’ailleurs, jamais eu l’intention.

        Vos commentaires sont le reflet de la désinformation constante au sujet de la politique « géo-stratégique » des USA en Eurasie. Vous ne semblez rien comprendre. A moins que vous ne le fassiez exprès. Vous venez ici nous commenter des images d’Epinal. C’est lamentable. 

        ... « ’Le Grand Échiquier présente la vision géostratégique audacieuse et provocatrice de Brzezinski pour la prééminence américaine au XXIe siècle. Au cœur de son analyse se trouve l’exercice du pouvoir sur la masse continentale eurasienne, qui abrite la plus grande partie de la population, des ressources naturelles et de l’activité économique de la planète. S’étendant du Portugal au détroit de Béring, de la Laponie à la Malaisie, l’Eurasie est le « grand échiquier » sur lequel la suprématie américaine sera ratifiée et contestée dans les années à venir. La tâche des États-Unis, affirme-t-il, est de gérer les conflits et les relations en Europe, en Asie et au Moyen-Orient de manière à ce qu’aucune superpuissance rivale ne surgisse pour menacer nos intérêts ou notre bien-être. »...


      • Fergus Fergus 26 mars 09:22

        @ Legestr glaz

        Commentaire consternant !
        Mon article est « biaisé », dites-vous. Mais vous n’apportez pas un seul élément positif concernant Poutine !

        Et vos références permanentes à Brzezinsky  très largement hors-sujet et qui résonnent comme un mantra ne servent qu’à noyer le poisson, à masquer la réalité de la nostalgie poutinienne de l’Empire russe et la dangereuse mégalomanie de cet homme qui dérive toujours plus vers la dictature et entend rétablir la suzeraineté de la Russie sur ses voisins, au prétexte d’une fallacieuse défense face aux forces de l’Otan.
        Un argument évidemment ridicule qui ne tient pas la route un instant, même si des forces de l’Otan devaient être positionnées tôt ou tard en Ukraine !


      • Samy Levrai Samy Levrai 26 mars 09:29

        @Fergus
        Le ridicule vient des imbéciles qui ne sont même pas capable de constater que les « libérateurs » américains occupent encore tous les pays soient disant libérés et qu’ils drang nach Osten sans discontinué occupant de nouveaux territoires et qu’ils sont aux frontières de la Russie.
        Tu n’as jamais vu les cartes avec les bases américaines autour de la Russie et de a Chine ? 
        https://t.me/trottasilvano/33156  rien de positif chez Poutine mais on aimerait une comparaison avec les résultats français pour la même période


      • Legestr glaz Legestr glaz 26 mars 09:30

        @Fergus

        Vous le faites exprès . C’est malhonnête de votre part.

        Le livre « the grand chessboard » explique par le détail la stratégie US en Eurasie. Et vous venez, la bouche en coeur, me dire que je n’apporte pas un seul élément positif concernant Poutine. C’est honteux Fergus. Poutine dirige la Russie et les USA ont une stratégie bien définie pour restreinte l’influence de la Russie en Eurasie. 

        Ne pas comprendre la stratégie US en Eurasie, et donc la réaction de Poutine, est d’une terrible médiocrité. Votre article est un article, même pas bas de gamme, mais propagandiste. 

        Vous ne tenez pas compte de la réalité « géostratégique ». Vous venez véhiculer des images d’Epinal. Je ne sais pas quel but vous poursuivez ? 


      • Fergus Fergus 26 mars 09:45

        Bonjour, Samy Levrai

        Des bases US, oui, et alors ?
        Croyez-vous sérieusement que les Etats-Unis attaqueraient militairement des pays dotés de l’arme nucléaire comme la Chine et la Russie sans que l’on soit venu leur chatouiller les narines ???


      • Fanny 26 mars 09:48

        @Legestr glaz
        Vos commentaires sont le reflet de la désinformation constante

        Fergus est un auteur particulièrement intéressant, une synthèse de la France d’aujourd’hui, d’une certaine France, celle qui s’expose en vitrine.

        La victimisation, très à la mode, est l’un de ses thèmes favoris. Il y a toujours une victime à défendre quelque part, plutôt à l’Est qu’à l’Ouest (la boussole borgne), ainsi que des animaux voire des plantes victimes de la méchanceté des hommes (de certains hommes). C’est « sus aux salauds ». Ça fait du clic.

        Avec cette « générosité » en étendard (générosité très française et très honorable, mais facile à pervertir, à détourner dans l’hypocrite, le néocolonial et le faux), il se prétend de gauche, voire de gauche extrême. Mais tout son discours est celui d’un occidentaliste extrême, parfaitement mainstream, son terrain de « chasse aux salauds » étant le reste du monde, ceux qui ne sont pas « démocrates », les autres en quelques sorte.

        C’est ce profil occidentaliste dont la Sud Global a par-dessus la tête. La balance entre carotte et bâton version occidentale était autrefois équilibrée. Le bâton était raide et douloureux, mais la carotte était l’accès à une civilisation extraordinaire. C’est ce dernier volet qui s’est détérioré : la carotte n’a plus de goût, ne reste plus que le bâton.

        Mais les Fergus continuent à courir en tête de manif. avec la pancarte « démocratie, démocratie » ! , ne comprenant pas pourquoi le reste du monde choisit souvent une autre voie. Et surtout, ne voyant pas que ces « démocraties » sont devenues des oligarchies/ploutocraties financières totalement pilotées par une super élite mondialiste. Super élite qui possède aujourd’hui l’argent et le gros bâton, et qui ne cconnaît que ses profits, se fichant complètement des peuples qu’elle cherche à faire disparaître et à fondre dans un grand tout sous son contrôle.

        Fergus, c’est la fausse gauche, le PS à Mitterrand et aujourd’hui Glücksman en quelque sorte. Le parti américain triomphant : c’est le passé, les années 80/90, c’est dépassé.


      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 26 mars 09:48

        @Fergus
         
         ’’(à Legestr glaz) Mon article est « biaisé », dites-vous. Mais vous n’apportez pas un seul élément positif concernant Poutine ! ’’
        >
        C’est quoi pour vous, un élément positif ? Si vous voulez dire que votre pamphlet est un enfilage d’éléments négatifs concernant Poutine, on ne peut qu’approuver. 
         
        Exemple : ’’ Kabaeva  : Prénommée Alina, cette ancienne championne de gymnastique est très probablement la maîtresse de Poutine (de 27 ans son aîné). ’’
         
        Probablement ? Vous avez trouvé ça dans les chiottes ?
         


      • Legestr glaz Legestr glaz 26 mars 09:49

        @Samy Levrai

        Merci pour ces chiffres.

        Un tableau qui ne ment pas. Le même, avec les résultats de la France, serait une catastrophe ou, plus exactement, une démonstration de notre suffisance.


      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 26 mars 09:55

        @Francis, agnotologue
         
         excellent film de Spielberg hier soir : « The Pentagon papers »
         
         Il y était dit que (selon Mc Namara ?) les buts de guerre au Vietnam étaient 10% pour le soutien au régime, 20% pour la lutte contre le communisme, et 70% pour sauver la face des États-Unis (comme gendarme du monde)..
         
         Rien n’a changé, on peut transposer ça aux guerres actuelles, hormis que ce ne sont plus les fils de l’Amérique qui s’y dont tuer, mais ceux des pays amis.


      • Samy Levrai Samy Levrai 26 mars 09:56

        @Fergus

        Ceux qui chatouillent les narines des Russes sont les américains et leurs satrapes qui n’ont rien à faire là...

        La liste des guerres de rapines du club de blancs sous domination est longue, très longue...

        Les Russes ont demandé aux ricains de dégager de leurs frontières qui se trouvent à des dizaines de milliers de km des USA, la boite à claque est ouverte et nous sommes dans le camp des agresseurs.


      • Legestr glaz Legestr glaz 26 mars 09:58

        @Fergus

        C’est donc ça le niveau de votre réflexion ? Est-ce que l’on « pense » que les USA attaqueraient militairement des pays dotés de l’arme nucléaire ? Quant à la « géo-stratégie » en Eurasie, cela vous importe peu, cela n’existe même pas pour vous. 

        Imaginez un seul instant, une collaboration économique active entre le savoir faire allemand, et donc « européen », et le potentiel en ressources de la Russie. Qu’adviendrait-il des USA ? C’est compliqué pour vous de l’imaginer ? 


      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 26 mars 10:00

        @Fanny
         
         ’’Fergus, c’est la fausse gauche’’
        >
        Typiquement un gauchiste au sens littéral, du verbe gauchir : fausser, détourner, pervertir.
         


      • Fergus Fergus 26 mars 10:09

        Bonjour, Fanny

        Belle analyse de ma personne. Mais ô combien erronée  ! smiley

        Je n’ai jamais rien eu à faire, de près ou de loin, avec le PS ou avec un type comme Glûcksman.
        Je ne me vois pas défilant avec une « pancarte « démocratie, démocratie » ». Je n’ai même pas été « Charlie » !!!

        « ces « démocraties » sont devenues des oligarchies/ploutocraties financières totalement pilotées par une super élite mondialiste. »
        J’en ai pleinement conscience, au contraire, ne vous en déplaise.
        Mais avez-vous conscience qu’un pays comme la Russie est d’essence mafieuse et ploutocratique ? Il semble que non.

        Un mot encore sur la « chasse aux salauds » : contrairement à ce que vous insinuez, j’en vois dans tous les camps, à des degrés divers et dans des domaines différents !

        Merci de ne pas caricaturer  !


      • Aristide Aristide 26 mars 10:29

        @Legestr glaz

         Poutine dirige la Russie et les USA ont une stratégie bien définie pour restreinte l’influence de la Russie en Eurasie. 

        Vous avez surement raison… mais est-ce que la Chine n’a pas le même plan dans son espace, est-ce que les Russes n’auraient pas le leur en Europe. Nous avions nos prébendes en Afrique, nous sommes « chassés » et remplacés par d’autres comme les Chinois et les Russes… Je n’aurai pas l’affront de vous rappeler toutes les guerres coloniales… les conflits territoriaux, ...

        Tout cela pour vous dire que ce que vous présentez comme une singularité des US n’est en fait que le cas de TOUS les pays qui ont des prétentions mondiales… Les états n’ont pas d’amis, ni de morale…, mais des intérêts.

        Sur cette affaire, il s’agit bien évidement d’une lutte sur ce même modèle des guerres pour des intérêts économiques, stratégiques, et même culturels ...


      • Aristide Aristide 26 mars 10:31

        @Fergus

        J’en ai pleinement conscience, au contraire, ne vous en déplaise.

        A force de vouloir être plus blanc que blanc, vous allez disparaitre…


      • Fanny 26 mars 11:57

        @Fergus
        Merci de ne pas caricaturer  !

        C’est pas moi, c’est chat GPT.

        L’intelligence artificielle a concocté un humanoïde hybride dénommé Fergus, combinaison du Reader’s Digest des années 50 (quand les USA avaient sur la table l’option de nucléariser l’URSS/Russie) et du Droitdelhommisme du XXIème siècle (dernière cartouche occidentale pour maintenir sa domination sur la planète).

        C’est assez réussi, faut bien le reconnaître.


      • Fergus Fergus 26 mars 12:03

        Bonjour, Aristide

        « est-ce que la Chine n’a pas le même plan dans son espace, est-ce que les Russes n’auraient pas le leur en Europe »

        Bien sûr que oui ! A cet égard, Poutine ferait bien de se méfier : insidieusement, les Chinois sont en train de pousser leurs pions pour attirer dans leur sphère d’influence les républiques asiatiques de la Fédération de Russie.

        « vous êtes en train disparaître »

        De quoi ? De toute manière, peu m’importe : comme j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire, je ne suis qu’un insignifiant moucheron qui ne prétend à rien, pas même à tenter de peser sur les opinions d’une poignée d’autres insignifiants moucherons ! smiley


      • charlyposte charlyposte 26 mars 12:13

        @Fergus
        Les veaux ont beaucoup à apprendre via LA RÉALPOLITIK smiley


      • Legestr glaz Legestr glaz 26 mars 15:22

        @Aristide

        Nous sommes d’accord, chaque pays souverain tente de faire au mieux dans le concert international. Certes il y a eu la colonisation et les Etats de la veille Europe se sont gavés sur le dos du continent africain, en débutant même avec le commerce triangulaire. Mais le monde a changé progressivement et les USA ont utilisé, bien plus que d’autres, le vecteur « militaire ». Il suffit d’examiner une carte du monde représentant la répartition des « bases militaires US ». La Chine et la Russie n’ont pas adopté cette stratégie militaire. D’ailleurs, le lobby militaro-industriel US est parfaitement performant.

        Il me semble, par conséquent, que la Chine n’a le même plan d’action géo-stratégique que les USA. Cela se voit et l’histoire nous renseigne.
        copié-collé : « mais est-ce que la Chine n’a pas le même plan dans son espace, est-ce que les Russes n’auraient pas le leur en Europe ».
        La question est : est-ce que l’Eurasie est plus proche de l’espace des Chinois ou de celui des USA ? La Chine est bien frontalière avec la Russie. 

        copié-collé : « Tout cela pour vous dire que ce que vous présentez comme une singularité des US n’est en fait que le cas de TOUS les pays qui ont des prétentions mondiales ».
        La réponse est non, catégoriquement non. Le nombre de guerres menées par les USA au cours du dernier siècle est incomparable avec celles menées par la Chine ou la Russie. Encore une fois, la carte des bases militaires des USA dans le monde nous montre « comment » les Etats Unis mènent leur barque.

        Je suis partiellement d’accord avec votre dernier constat :«  il s’agit bien évidement d’une lutte », mais pas sur le même modèle, absolument pas. La langue officielle de l’Union européenne est bien l’Anglais, et non le Chinois. Actuellement, dans l’UE à 27, depuis le départ du Royaume uni, il n’y a plus un seul pays dont la langue unique soit l’Anglais parce que l’Irlande possède 2 langues officielles. 

        https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/conflits-mdv37

        ... E
        n possession 
        d’une position hégémonique incontestée, les États-Unis ont mené quatre guerres inter-étatiques majeures depuis l’effondrement de l’Union Soviétique, les deux guerres contre l’Irak (celle de 1991 et celle de 2003), celle contre la Serbie (1999) et celle contre l’État taliban (2001-2002). En outre, ils ont recouru à la force en Somalie (1992-1993), en Bosnie (1995) et menacé d’intervenir en Haïti (1996). Contrairement à de nombreuses prophéties insistant sur l’existence d’interdépendances multiples conduisant à la disparition progressive des conflits armés classiques la guerre inter-étatique est donc loin d’être morte.
        Selon les interprétations les plus courantes, d’inspiration plus ou moins explicitement réaliste, ces guerres reflètent avant tout les intérêts sécuritaires, économiques ou hégémoniques d’une superpuissance. Dans cette perspective, les conflits armés traduisent la rationalité unique d’un acteur calculant consciemment les coûts et les bénéfices de ses interventions militaires."...


      • Eric F Eric F 27 mars 19:17

        @Francis, agnotologue
        Il est judicieux en effet de faire le parallèle avec le film ’’Pentagon Papers’’ (parfois un peu confus mais instructif), et notamment les 70% de but de guerre au Vietnam qui étaient de ne pas perdre la face -en sachant qu’à terme le cause est perdue-.
        Les gouvernants étasuniens successifs ont tous menti en affirmant que la victoire était à portée, et ont envoyé des milliers de combattants au casse pipe.

        C’est ainsi que je perçois l’escalade actuelle européenne d’aide à l’Ukraine (sur ce coup les Yankees se retirent avant la fin de la partie et nous refilent le mistigri).


      • Gérard Luçon Gérard Luçon 25 mars 08:56

        extrait de la page de présentation de Monsieur Fergus :

        « Je n’ai toutefois jamais appartenu à une quelconque chapelle politique ou syndicale » ...


        il va peut-être falloir actualiser même si nous n’avons pas en France officiellement de « National-Zionists » ...


        • Fergus Fergus 25 mars 09:07

          Bonjour, Gérard Luçon

          Commentaire délirant : je suis résolument antisioniste !
          Comprendre : favorable à l’existence de l’état d’Israël, mais fermement opposé à la politique d’annexion insidieuse des territoires palestriniens de Cisjordanie et de Gaza en vue de construire le Grand Israël.
          Et si j’ai dénoncé l’attentat terroriste commis par le Hamas, j’ai aussi dénoncé sans la moindre ambiguïté les massacres abominables à caractère génocidaire commis par l’armée israélienne à Gaza. 


        • Gorg Gorg 25 mars 10:11

          @Gérard Luçon

          Fergus est pour tout et contre tout à la foi... Cherchez l’erreur... smiley


        • charlyposte charlyposte 25 mars 10:54

          @Fergus
          T’as toujours pas compris que le Hamas est l’idiot utile de BIBI ALIAS LE TERMINATOR de dernière génération  !!!


        • tashrin 25 mars 10:56

          @Gérard Luçon

          « Je n’ai toutefois jamais appartenu à une quelconque chapelle politique ou syndicale » ...

          Vous êtes dur, c’est vrai ce qu’il dit, il est toujours du coté du manche !


        • Fergus Fergus 25 mars 11:29

          @ charlyposte

          Bien sûr que « le Hamas est l’idiot utile de BIBI », est-ce contradictoire avec ce que j’ai écrit ?


        • Fergus Fergus 25 mars 11:32

          Bonjour, tashrin

          Faux  ! Aucun des candidats  excepté Mitterrand en 81 pour lesquels j’ai voté n’a d’ailleurs été élu à la présidence française !!!


        • tashrin 25 mars 11:36

          @Fergus
          oui oui c’est bien


        • Fantômas Fantômas 25 mars 13:16

          @Fergus
          Un sioniste est quelqu’un qui est favorable à la construction, la consolidation et la défense de l’Etat d’Israël. Un antisioniste c’est l’antonyme.

          On ne peut pas être à la fois une chose et son exact contraire.


        • Fergus Fergus 25 mars 13:33

          Bonjour, Fantômas

          Non, il n’y a pas d’ambiguïté, la signification du sionisme a fortement évolué durant les dernières décennies : cette idéologie radicale vise, non pas à la défense de l’état d’Israël tel qu’il a été créé, mais à accaparer les terres palestiniennes de la Méditerranée au Jourdain pour permettre l’émergence du Grand Israël.

          C’est en cela que je suis « antisioniste », ce qui me met sur le même plan que des intellectuels israéliens  y compris des universitaires israéliens  et pas mal de mes amis juifs, défenseurs de l’état d’Israël mais farouchement opposés aux dangereux délires colonisateurs et suprémacistes d’allumés gouvernementaux comme Smotrich et Ben Gvir !


        • Fergus Fergus 25 mars 13:37

          @ Fantômas

          En fait, l’argument que vous employez est très exactement celui de Netanyahou et de ses alliés ultrareligieux.
          Il vise à tenter de disqualifier les adversaires de leur politique ségrégationniste et colonisatrice en amalgamant « antisioniste » et « antisémite », ce qui est parfaitement ridicule, eu égard au nombre croisant de Juifs antisionistes déclarés !


        • Aristide Aristide 25 mars 13:49

          @Fergus

          Le problème est que dans le camp de l’antisionisme, vous allez côtoyer les plus fervents défenseurs d’un seul état binational au mieux, et ceux qui veulent la disparition pure et simple de l’État d’Israël.

          De plus, vous ne laissez aucune place, et ils sont très nombreux juifs et israéliens à ne pas se reconnaitre dans la politique de colonisation de la Cisjordanie ...


        • Fergus Fergus 25 mars 17:16

          @ Aristide

          « ils sont très nombreux juifs et israéliens à ne pas se reconnaitre dans la politique de colonisation de la Cisjordanie »

          Précisément, c’est ce que j’ai écrit. Et parmi eux, certains s’affirment comme étant des « antisionistes ».


        • gnozd gnozd 25 mars 18:11

          @Fergus

          "Comprendre : favorable à l’existence de l’état d’Israël

          "

          Ben ouais, sioniste en définitive...


        • Fergus Fergus 25 mars 18:49

          Bonsoir, gnozd

          Soyons sérieux : l’existence de l’état d’Israël ne sera pas remise en question. Le problème est la restitution des territoires colonisés de Cisjordanie et la reconnaissance de la Palestine.


        • Michel DROUET Michel DROUET 26 mars 08:50

          @Fergus
          Bonjour Fergus
          Excellent article qui synthétise très bien ce qu’est le règne maffieux de l’habitant du kremlin.
          J’aurais toutefois aimé un développement sur les services secrets russes, vous savez, ceux qui sont incapables de prévenir les attentats (cactus, Kerch,...) mais vous livrent un scénario miteux et des coupables en 24 heures chrono, juste pour trouver un prétexte au renforcement de la guerre...


        • Fergus Fergus 26 mars 09:40

          Bonjour, Michel DROUET

          Merci à vous !

          « le règne maffieux de l’habitant du kremlin »
          Beaucoup d’observateurs spécialistes de la Russie dénoncent en effet la collusion entre la mafia et le pouvoir russe qui tient tout à la fois de la dictature en germes avancés et de la kleptocratie.

          Le « récit » poutinien sur les commanditaires de l’attentat de Moscou est aussi pitoyable que prévisible. Fort heureusement, cela ne trompera que les naïfs de son propre pays, nourris aux bobards du Kremlin depuis si longtemps.


        • Aristide Aristide 26 mars 10:38

          @Fergus

          Décidément, quand vous ne voulez pas comprendre, l’antisionisme est par définition une position qui nie la légitimité d’un État Israélien en Palestine…
          C’est totalement incohérent de se déclarer antisioniste et en même temps de reconnaitre le droit à l’existence d’un état israélien !!! 
          Le droit à l’existence d’un état israélien en Palestine est le sionisme !!!


        • Gorg Gorg 26 mars 11:11

          @Michel DROUET

          « ils vous livrent un scénario miteux et des coupables en 24 heures chrono »

          Vous voulez nous parler des amerloques avec la CIA... la petite fiole avant la guerre d’Irak en 2003... ??? smiley

          Mais j’ai peut-être mal compris... smiley

          C’est bonnet blanc et blanc bonnet...


        • Fergus Fergus 26 mars 13:13

          @ Aristide

          Désolé, mais c’est vous qui vous enferrez dans une définition dépassée !

          Comme je l’ai déjà écrit, une part significative des Juifs  y compris des citoyens juifs israéliens, et parmi eux des intellectuels !  affirment eux-mêmes être « antisionistes » !


        • Michel DROUET Michel DROUET 26 mars 22:46

          @Gorg
          On a largement commenté la saloperie de la petite fiole, alors pourquoi 20 ans après cela doit légitimer la saloperie la saloperie russe que rien ne peut excuser comme vous semblez le faire ?


        • Gorg Gorg 27 mars 00:14

          @Michel DROUET

          Je démontre par là que les amerloques sont aussi dégueulasses... et c’est pour cela que ça me débecte que certains ne le remarquent même pas... et que l’UE s’aplatisse devant eux...

          Je suis de l’avis d’Emmanuel TODD, l’Europe sera en paix lorsqu’ils auront foutu le camp...

          D’ailleurs Poutine et le FSB, en accusant l’Ukraine de l’attentat du Crocus, ne fait pas pire que G.W Bush et la CIA lorsqu’ils ont accusé l’Irak d’être un repaire d’Al Quaida et de posséder des armes de destruction massive comme prétexte pour lui faire la guerre...

          L’histoire bégaye......


        • Michel DROUET Michel DROUET 27 mars 07:52

          @Gorg
          C’est exactement ce que je dis en ajoutant que l’Europe sera en paix lorsque les russes auront foutu le camp d’ukraine : c’est cette seconde partie qui semble nous différencier...


        • Gorg Gorg 27 mars 09:40

          @Michel DROUET

          Décidément tu ne veux voir que ce qui t’intéresse et tu dis n’importe quoi… ou tu n’as rien dans le crâne…

          Ce sont les amerloques qui ont créé le chaos en voulant de toute force faire rentrer l’OTAN en Ukraine, et si on ne les avait pas suivi dans leur aventure, on n’en serait pas là.

          Pas d’OTAN (amerloques) en Ukraine, pas de guerre… donc la paix…

          Et ne vient pas me prétexter que l’Ukraine est un pays souverain, Cuba était également un pays souverain en 1962…

          Bons ou mauvais, les Russes n’ont jamais voulu de l’OTAN (organisation agressive) à leur frontière. C’est récurent, il faut toujours que les anglo-saxons viennent poser leurs étrons aux frontières des autres…

          Les amerloques et les rosbifs sont à l’origine de la révolution orange de 2004, mais comme ça a foiré (Ioutsenko s’est finalement fait viré) il ont remis ça de façon violente (en utilisant un groupe de cintrés) avec le coup d’état de Maidan…


        • Fergus Fergus 27 mars 10:09

          Bonjour, Gorg


          « tu n’as rien dans le crâne… »

          Moi non plus car je partage très largement les analyses de Michel Drouet, tant sur les Etats-Unis que sur la Russie, deux nations clairement impérialistes, avides d’imposer leur hégémonie sur des états satellites ou croupions.


          Pour ce qui est de « faire entrer l’OTAN en Ukraine », soyons sérieux : rien de tel n’aurait été mis en oeuvre avant de longues années, et les Russes auraient pu intervenir à tout moment si le début d’une implantation avait débuté !

          La réalité est que les Russes ont suivi leur propre calendrier en envahissant l’Ukraine à des fins de soumission du pouvoir de Kiev, et cela sous des motifs aussi ridicules que fallacieux, symbolisés par le mantra de Poutine sur les « drogués » et les « néo-nazis » alors que son propre pays en compte infiniment plus dans ces deux domaines.


          Un mot encore : si les « les Russes n’ont jamais voulu de l’OTAN (...) à leur frontière », c’est réussi avec l’entrée de la Finlande et de la Suède dans l’organisation ! Bravo, Poutine, une belle réussite stratégique !!! smiley


        • Gorg Gorg 27 mars 11:05

          @Fergus

          « je partage très largement les analyses de Michel Drouet »

          Non… sans blague… !!! smiley

           

          « rien de tel n’aurait été mis en oeuvre avant de longues années »

          Dans la tête des Russe c’était « mieux vaut prévenir que guérir »…

           

          « des motifs aussi ridicules que fallacieux, symbolisés par le mantra de Poutine sur les « drogués » et les « néo-nazis » 

          Les gens qui ont fait le coup d’état sont néanmoins des gangsters cruels et corrompus et ne représentaient pas la majorité en Ukraine…

           

          « Finlande et de la Suède dans l’organisation »

          Leur réaction n’est qu’une provocation infondée et puérile, ce qui dénote bien le faible niveau des politiques Européens à l’heure actuelle…

           Tu as oublié d’ajouter pour appuyer ton propos, que pour preuve, le minus qui nous sert de président veut aller guerroyer là bas...

          Mon pauvre Fergus, tu es toujours aussi léger et pitoyable... smiley


        • Gorg Gorg 27 mars 11:06

           
          Fergus et Drouet... Dupont et Dupond... smiley


        • Michel DROUET Michel DROUET 28 mars 07:29

          @Gorg
          Quelle réussite pour Poutine : la Suède et le Finlande ont adhéré à l’OTAN...
          Il devrait être démis de ses fonctions pour incompétence.


        • Michel DROUET Michel DROUET 28 mars 07:31

          @Gorg
          Quand on est à court d’arguments on en vient à essayer de dénigrer ceux qui vous renvoient dans les cordes avec votre propagande à deux balles


        • Michel DROUET Michel DROUET 28 mars 07:33

          @Gorg
          Vous avez bien fait de mettre un smile rieur car au premier abord difficile de voir la blague.


        • chantecler chantecler 28 mars 07:48

          @Michel DROUET
          La tienne de propagande ne vaut pas plus !
          Même pas une étoile !


        • Gorg Gorg 28 mars 10:05

          @Michel DROUET

          « Quand on est à court d’arguments »

          Ce qui me semble être ton cas smiley

          Tu m’as l’air tout chafouin mon p’tit bonhomme… smiley

          Il est vrai que la vérité n’est pas toujours bonne à entendre…

          Pour comprendre ce conflit il faut revenir aux fondamentaux, c’est-à-dire tout d’abord admettre que tout n’a pas commencé en 2022, mais en 2014… et non pas te focaliser sur les grigris agités sous ton nez par la propagande… (machines à laver, fusils rouillés, pelles…etc…).

          Non, bien sur, Poutine n’est pas un gentil, mais Pianobite et sa clique non plus…

          Ni la France ni l’UE n’ont d’intérêt dans cette histoire, c’est une erreur de le gober…

          Marcon aurait du faire comme Chirac avec l’Irak en 2003 c’est-à-dire rester à l’écart et laisser les amerloques et les rosbifs gérer tout seuls leur aventure Ukrainienne…

          Mais Marcon est atlantiste et soumis, voilà le problème… Et, de plus, il est complètement stupide, ce qui n’arrange rien…

          C’est juste du bon sens…

           


        • Gorg Gorg 28 mars 10:07

          Tu devrais faire un petit tour en barque avec Fergus, avec un peu de chance ça vous purgerait les neurones... smiley


        • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 28 mars 10:39

          @Gorg
           
          ’’ faire un petit tour en barque avec Fergus’’
          >
          Pas besoin d’un tour en barque pour se se faire mener en bateau : il suffit d’avoir les mêmes croyances que lui et de lire ses prodigieuses contributions citoyennes
           
           smiley


        • Eric F Eric F 28 mars 11:45

          @Gorg

          ’’Ni la France ni l’UE n’ont d’intérêt dans cette histoire, c’est une erreur de le gober…’’

          C’est en effet contraire aux intérêt des pays d’Europe occidentale, mais l’UE s’étant étendue à des pays d’Europe de l’Est, certains de ceux-ci ont apporté leur rancoeur historique contre la Russie, et se révèlent être des ’’faucons’’ au sein de l’UE/’OTAN (on l’avait vu lors de la guerre d’Irak où la Pologne avait fait du zèle).

          L’UE en tant qu’institution tend à vouloir s’étendre de plus en plus et englober absolument toute l’Europe, or cela s’est toujours effectué au détriment des pays précédemment dans l’Union. Et maintenant, les intérêts de l’Ukraine passent avant ceux des pays membres. En plus, les USA se retirent de l’affaire et nous refilent le mistigri !


        • Gorg Gorg 28 mars 14:04

          @Francis, agnotologue

          « Pas besoin d’un tour en barque pour se se faire mener en bateau »

          Si, avec Fergus il est sur de ne pas rentrer bredouille, il a une anguille au fond du bateau smiley


        • Tolzan Tolzan 25 mars 08:56

          Avec "Poutine de A à Z", vous n’avez pas sélectionné le titre idéal pour votre article. Il aurait dû être : « Lexique de propagande antirusse pour les cons » écrit bien sûr par l’un d’entre eux.


          • Fergus Fergus 25 mars 09:13

            Bonjour, Tolzan

            Ce sont pourtant des faits avérés pour l’écrasante majorité d’entre eux, ne vous en déplaise !
            Et je ne suis certainement pas « antirusse »  j’ai au contraire une grande admiration pour la culture de ce peuple —, mais antipoutine, assurément. 

            Pour ce qui est d’être l’« un d’entre eux » (un con), je l’ai revendiqué dans un article de 2021 : Tous des cons !  Vous y compris, car nous sommes tous le con de quelqu’un. smiley


          • Tolzan Tolzan 25 mars 09:56

            @Fergus

            Des faits avérés ? Parce que quand vous écrivez par exemple URSS (voir ci-dessous), ce serait des faits avérés ?

            « URSS : L’empire disparu que rêve de reconstruire Poutine, en commençant par l’Ukraine puis, en cas de passivité des Européens, en faisant main basse sur les pays baltes, la Moldavie et la Géorgie, déjà amputée en 2008 de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Nord. Quoi que... pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? »

            Donc, vous, Fergus, vous connaissez les rêves de Poutine ? Vous savez qu’il veut reconstruire l’URSS et que son armée va attaquer l’Europe occidentale ? Franchement, je persiste dans mon commentaire : un lexique de propagande antirusse primaire pour les cons… Aucune réflexion géopolitique. Vous êtes pitoyable de médiocrité ! Prenez de l’altitude. Est-ce que vous avez lu le livre de Zbigniew Brzezinski intitulé « Le grand échiquier » ? Cela vous aidera à comprendre ce qui se passe actuellement en Ukraine. En plus, le livre est gratuitement téléchargeable sur internet.


          • Fergus Fergus 25 mars 10:01

            @ Tolzan

            Je vous accorde que sur ce point, je le suis livré à une analyse prospective. Mais sur la base de ce que l’on sait de Poutine.
            N’a-t-il pas déclaré, à propos des pays Baltes  membres de l’UE et de l’Otan, et violemment opposés à leur ancien suzerain  qu’il les considère comme « faisant partie de la Fédération de Russie » ?


          • Gorg Gorg 25 mars 10:02

            @Tolzan

            Il est vrai qu’on ne voit pas bien l’intérêt de cet article… AV aurait pu en faire grandement l’économie…

            Mais Fergus se croit obligé de publier encore et encore, même des poncifs largement éculés…

            Encore un qui se croit instruit et qui considère ses interventions comme indispensables…

            Ah, arrogance quand tu nous tient… smiley

            Je crois que Fergus a pété un câble… smiley


          • Gorg Gorg 25 mars 10:05

            @Fergus

            « Tous des cons. Vous y compris »

            Surtout toi Fergus, c’est indéniable... smiley


          • Fergus Fergus 25 mars 10:12

            Bonjour, Gorg

            C’est bien pourquoi j’ai illustré l’article référencé par ma propre carte de Con. smiley


          • Tolzan Tolzan 25 mars 10:18

            @Fergus
            Franchement : prenez de l’altitude. Essayez d’avoir une approche, une compréhension géopolitique. Je vous conseille de lire un autre livre pour arriver à comprendre ce que se passe à l’Est de l’Europe : « la défaite de l’occident » d’Emmanuel Todd. Pour développer vos capacités d’analyse critique, je vous suggère aussi d’essayer de répondre à la question suivante : qui est responsable de la guerre de Cent Ans entre Français et Anglais ? Édouard III roi d’Angleterre ou Philippe VI de Valois, roi de France ?


          • mmbbb 25 mars 10:19

            @Tolzan  ce géopolitologue Zbigniew Brzezinski  voulait que cette euro asiatique reste faible , l Amerique ayant la main mise sur cette zone .

            Cette guerre contre la Russie ( en filigrane c est de cela qu il s agit ) a provoqué le renforcement de cette zone .

            Sapir , economiste qui étaye ses propos par des référence notamment de la banque mondiale a demontre que depuis cette guerre , le dollar avait perdu en valeur relative dans les échanges internationaux .

            L equivalent du systeme d echange « SWIFT » dans cette zone a été renforcé.

            Et les sanctions contre la Russie n ont eu aucun effet puisque le fameux droit international tellement invoqué par les occidentaux n est plus recevable par les pays du « sud »

            Le hiatus a ete la seconde guerre d Irak , dont le casus belli etait un mensonge . 

            Et a terme , il y a aura une création d une monnaie commune en unité de compte .

            Et l Europe aura tout a perdre .


          • Tolzan Tolzan 25 mars 10:34

            @mmbbb
            Je partage totalement votre analyse. Bonne journée.


          • MAUGISMICHEL MAUGISMICHEL 25 mars 13:46

            @Fergus

            Les faits avérés par Fergus sont.

            La Russie est un petit pays qui a soif de matières premières, raison por laquelle elle doit envahir l’Europe, avec ses 150.000.000 d´ habitants.


          • Fergus Fergus 25 mars 13:55

            Bonjour, MAUGISMICHEL

            « soif de matières premières », non, mais soif de restaurer l’Empire en ramenant vers elle les ex-RSS et autres pays du Pacte de Varsovie passés à l’ouest, certainement !


          • Samy Levrai Samy Levrai 25 mars 14:06

            @Fergus
            Oui Fergus tout le monde rêve de subventionner les pays mendiants de l’Europe de l’Est, ils nous apportent tellement sur tous les domaines ( démocratie, économie, diplomatie,...) et ils ont tant apporté à la Russie avant que nous ne les portions à bout de bras, que la Russie ne rêve que de les faire rentrer dans leur giron pour nous embêter et nous priver de leur formidables richesses !
            donne, argent donne...


          • MAUGISMICHEL MAUGISMICHEL 25 mars 14:11

            @Fergus

            Et pourquoi ?


          • Fergus Fergus 25 mars 17:19

            @ Samy Levrai

            Cela ne me gêne pas. Les fonds structurels baissent d’ailleurs au fur et à mesure de l’élévation du niveau de vie de ces pays !


          • Fergus Fergus 25 mars 17:21

            @ MAUGISMICHEL

            « pourquoi » ce rêve d’Empire ? A vous de nous le dire !


          • gnozd gnozd 25 mars 18:15

            @Fergus

            Je vous rappelle à tout zazard que la Rus de Kiev est à la base de l’Empire russe.


          • Fergus Fergus 25 mars 18:51

            @ gnozd

            Je le sais parfaitement. Mais depuis beaucoup de choses ont évolué, et les Ukrainiens ont obtenu leur indépendance. Mieux : ils y sont plus que jamais attachés depuis l’invasion de 2022.


          • Michel DROUET Michel DROUET 26 mars 08:56

            @Gorg
            Agovavox ne fait pas l’économie des commentaires des adorateurs de l’hôte du Kremlin qui se déchaînent à chaque fois qu’on dit du mal de lui, ces adorateurs que j’appelle les C.C.C.P. (Complotiste, Covidosceptique, Climatosceptique, Poutinophiles) adeptes de la propagande « officielle » russe.


          • Fergus Fergus 26 mars 09:42

            @ Michel DROUET

             smiley 
            Encore que je devrais plutôt rire jaune tant c’est consternant.


          • Fanny 26 mars 10:31

            @Fergus
            « faisant partie de la Fédération de Russie » ?

            Encore une fake news ?
            D’où sort cette info. ?
            J’ai des proches issus de cette région, je me suis promené à Tallin, et il est évident que c’est une ville germanique à 95%, qui n’a de russe qu’une ou deux églises orthodoxes.
            Donnez-moi la référence de cette supposée déclaration de Poutine comme quoi les Pays Baltes feraient partie ,de la Fédération de Russie, ou bien excusez-vous de répandre des conneries pour pousser à la guerre.


          • Fergus Fergus 26 mars 13:29

            Bonjour, Fanny

            Parole de Poutine rapportée en 2022 par Guillaume Ancel avant l’agression de l’Ukraine : « Si, je le veux, en deux jours, j’ai des troupes russes non seulement Kiev, mais aussi à Riga, Vilnius, Tallinn, Varsovie et Bucarest ».

            Journal de Montréal en janvier 2024 : « Si les mots (de Poutine) veulent encore dire quelque chose, il est assez clair que Poutine est en train de préparer la population russe à cette nouvelle guerre. »

            Le Figaro en février 2024 : « Pour Vladimir Poutine, l’Estonie n’est »pas vraiment un pays, mais une partie de l’Empire russe« , dénonce la Première ministre estonienne (Kaja Kallas) ».



          • Fanny 26 mars 14:51

            @Fergus
            rapportée en 2022 par Guillaume Ancel 

            Encore un bruit de chiottes colporté par un type qu’on peut voir sur nos écrans cracher sa haine de Poutine, complété par Kallas qui déménage la mémoire des soldats ayant vaincu les nazis et tolère sinon encourage les rassemblements de néonazis chez elle. 

            Pas sérieux, et assez sinistre quand on pense que c’est pour pousser à la guerre.

            Vous devez donc des excuses au forum, ou alors assumez votre bellicisme.


          • Fergus Fergus 26 mars 16:12

            @ Fanny

            Je ne suis pas du tout « belliciste », je reconnais simplement que les Ukrainiens sont fondés à se défendre contre l’agression russe.

            Pour ma part, je souhaiterais que la Russie s’engage à un retrait d’Ukraine en échange de l’organisation sous contrôle international de véritables référendums d’autodétermination dans les oblasts de Donetsk et Lougansk. 

            Si Poutine était sincère et non désireux de pousser plus avant ses conquêtes de territoires ou ses volontés de mettre en place des pouvoirs fantoches, c’est très exactement ce qu’il ferait. 

            Et Zelensky serait contraint d’accepter le deal, sous peine de perpétuer la boucherie et de perdre les soutiens occidentaux !


          • Gorg Gorg 26 mars 16:15

            @Michel DROUET 26 mars 08:56

            Ta morgue t’égare mon p’tit bonhomme. smiley

            Tes arguments sont ceux de ceux qui n’en ont pas… le fond du caniveau…

            Je l’ai déjà dit plusieurs fois sur ce site :

            Je ne suis ni pro-russe, ni pro-ukrainien ni atlantiste… et je refuse qu’on me mette arbitrairement dans une case à laquelle je n’appartiens pas… du style « Poutine il est méchant et Zelensky il est gentil »… c’est primaire… l’élément binaire 0 ou 1… C’est de la manipulation intellectuelle…

            Désolé de te l’apprendre, je ne suis ni un mouton ni un veau… smiley

            Je suis d’abord Français et je fus très pro-Européen jusqu’à l’ère Chirac et depuis…

            Je ne regarde pas le monde avec les œillères qu’on voudrait me faire porter …

            Mais libre à toi de suivre le troupeau bêlant… smiley


          • Gorg Gorg 26 mars 16:19

            Gugusse nous raconte ses fables, mais si on n’y adhère pas, pas de souci, il nous en inventera d’autres...


          • Samy Levrai Samy Levrai 26 mars 16:30

            @Fergus
            Je crois bien que Monsieur Tolstoï dirait :
            on s’en fout de ce que tu voudrais, on a vu les accords de Minsk et tellement d’autres accords avec l’Empire du mensonge que nous ferons ce que nous avons à faire tout seul et on s’en fout si vous voulez vous mettre au milieu, Monsieur Sarmat enverra des initiations à la réflexion personnalisées.


          • Gorg Gorg 26 mars 16:57

            @Michel DROUET

            J’ajouterais que dans cette affaire l’Europe est en train de se suicider économiquement et politiquement…

            Nono le neuneu nous avait annoncé que l’économie Russe allait être détruite par nos sanctions alors qu’on constate actuellement que c’est la notre et celle de l’Allemagne (entre autres) qui sont en train de sombrer. Les seuls bénéficiaires dans cette affaire sont les amerloques…

            Tu trouves ça bien… ? Si oui, il faut t’acheter des neurones…

            Nous avons déjà 3200 milliards d’Euros de dette et un déficit abyssal… et le crétin qui nous gouverne trouve le moyen de donner encore 5 milliards à l’Ukraine, sans parler du reste… Il les prend où… ?

            Nous sommes bientôt en banqueroute. Le gouvernement va te faire les poches sans tarder et j’espère que ça te plaira.

            Tout ça parce que les amerloques veulent implanter l’OTAN en Ukraine et que les Ukrainiens n’ont pas voulu accepter les accords de Minsk qu’ils avaient pourtant signé

            Je me demande dans quel monde tu vis… ???


          • Gorg Gorg 26 mars 17:02

            @Fanny

            « @Fergus
            rapportée en 2022 par Guillaume Ancel »

            C’est sur qu’avec une référence comme celle là on est sauvés... smiley

            De même qu’avec Lasserre, Vidal, Tenzer... etc...


          • Fergus Fergus 26 mars 17:17

            @ Gorg

            Manifestement, vous confondez l’ancien officier supérieur Guillaume Ancel  partisan d’une cession officielle de la Crimée en échange de l’arrêt des combats avec le politologue Frédéric Ancel, ancien chroniqueur de France Inter et ancien responsable du Betar !


          • Gorg Gorg 26 mars 17:35

            @Fergus

            Pas du tout, je parle bien de Guillaume Ancel

            dont les analyses sont stupides...

            Lors de la contre offensive qui n’avançait pas je l’ai entendu raconter que les Ukrainiens avançaient doucement pour assurer le résultat... enfin quelque chose d’approchant... On a vu... smiley


          • Fergus Fergus 26 mars 17:46

            @ Gorg

            Manifestement, il n’a pas été lucide sur cette contre-offensive.
            Mais pas aussi aveugle toutefois que Poutine, leurré par son renseignement militaire, qui escomptait mettre l’Ukraine à genoux en quelques jours. Un aveuglement qui a occasionné, côté russe, de lourdes pertes en blindés et en hommes du côté de Kiev.
            Cela donne raison à Pierre Dac lorsqu’il disait « La prévision est toujours difficile, surtout lorsqu’elle concerne l’avenir. » smiley


          • Fanny 26 mars 21:22

            @Fergus
            référendums d’autodétermination dans les oblasts de Donetsk et Lougansk. 


            Impossible, ce pays de 50 millions d’habitants en compte 30 aujourd’hui. Un référendum n’aurait aucun sens (alors que celui de Crimée donnait la réalité, mais les Yankees n’en ont pas voulu, et connaissant par avance le résultat d’un référendum ONU en Crimée, ils ne l’ont jamais proposé.
            Pour Macron, Scholz et Biden c’est à Zélinski de décider. Ce dernier, sous menace des nazes de Kiev (le 1er négociateur a été trucidé) n’ose pas revenir sur sa décision de ne pas négocier.
            Il n’y a pour le moment aucune perspective hors la poursuite de la guerre. L’élection américaine va peut-être débloquer la situation, que l’action de l’UE ne fait que dégrader jour après jour. L’UE est à l’origine de cette guerre (refus de négocier les relations UE-Ukraine-Russie) et poursuit dans son bellicisme.
            L’UE nous avait promis la paix, la prospérité, la pôle position dans les hautes technologies : elle a pour ainsi dire tout raté. Les Français s’appauvrissent sous l’UE, et risquent maintenant d’être entrainés dans une guerre qui ne les concerne pas. La totale. Seule la trouille de voir fondre ses économies (l’euro c’est le mark) maintient en France une majorité favorable à l’UE : une politique de vieux à courte vue, aussi courte que le temps qui sépare ces vieux de leur fin.


          • Gorg Gorg 27 mars 00:26

            @Fergus

            « Manifestement, il n’a pas été lucide sur cette contre-offensive »

            Je l’ai entendu plusieurs fois, il n’est JAMAIS lucide...

            « Mais pas aussi aveugle toutefois que Poutine, leurré par...etc... »

            On parle d’Ancel là... ce n’est pas la peine de buriner tes poncifs smiley C’était il y a 2 ans déjà smiley
            Tu es un vrai bourrin

            « Cela donne raison à Pierre Dac lorsqu’il disait « La prévision ...etc... »

            Non, j’en ai une autre « Au début d’une guerre la première victime, c’est le plan » smiley


          • Legestr glaz Legestr glaz 27 mars 12:03

            @Fergus

            Ce n’est pas de la « science fiction » mais une « stratégie géopolitique ». Comment se pourrait-il que ce qui a été écrit en 1997 se réalise aujourd’hui en 2024 ? La « théorie du complot » ne tient même plus la route ! 

            Je vous présente « the grand chessboard » autrement dit « le grand échiquier », livre écrit en 1997 par Zbigniew Brzezinski

            Le grand échiquier/ L’Amérique et le reste du monde


            Très proche de l’exécutif américain, ancien conseiller à la sécurité de la présidence des Etats-Unis, expert fort écouté du Center for Strategic and International Studies, membre du très influent Counsil on Foreign Relations, Zbigniew Brzezinski est loin d’être un personnage de second rang. Quelques années après le médiatique « Clash of civilisations » de Samuel P. Huntington, où développant le concept d’Occident cet auteur désignait les adversaires des Etats-Unis et l’importance du bloc islamo-confuséen, et où le paradigme de l’après guerre froide devenait le choc des civilisations, Brzezinski faisait paraître The grand chessboard. Cet ouvrage est un examen sérieux de géopolitique mondiale, et trace les objectifs stratégiques des Etats-Unis pour les prochaines décennies.

            Dès l’introduction, nous sommes renseignés sur la portée de l’ouvrage ; il ne s’agit pas d’un énième travail de géostratégie présentant les forces, les interactions, les évolutions, les constantes du monde contemporain, mais bien d’une vision de géostratégie s’inscrivant dans une eschatologie terrifiante. Le but est clair : asseoir et renforcer le rôle dominant des Etats-Unis comme première puissance mondiale ; pour cela, nous dit Brzezinski, il faut à tout prix empêcher l’émergence d’une puissance sur le continent eurasien capable de rivaliser avec les Etats-Unis. En effet, nous dit-il, celui qui tiendrait ce continent serait le maître du monde ; Hitler et Staline, qui l’avaient compris, s’y sont d’ailleurs essayés dans le passé mais sans succès. Les Etats-Unis doivent veiller au respect légitime de la primauté américaine sur cette Eurasie, car ses objectifs sont « généreux ». Ainsi, dans cette logique implacable, défier l’Amérique serait agir contre « les intérêts fondamentaux de l’humanité ». Tout est dit.

            Zbigniew Brzezinski, dit « Zbig »


            Dans le premier chapitre, nous est brossé le tableau de l’évolution de la puissance américaine depuis 1898 (guerre contre l’Espagne) jusqu’à son état actuel de première puissance mondiale. Nous y voyons cette attitude anti-européenne constitutive de la création des Etats-Unis : cette Europe aux « privilèges archaïques et aux hiérarchies sociales rigides ». La première irruption des Etats-Unis dans la géopolitique européenne n’est pas abordée du point de vue de ses portées réelles, meurtrières (les quatorze points de Wilson portant en germe les conflits européens à venir), mais sous l’angle du formidable idéalisme américain allié à une puissance militaire, économique sans précédent qui font que ses principes sont pris en compte dans la recherche de solutions aux problèmes européens ; le nouvel acteur de l’arène internationale fait valoir sa vision du monde.

            La fin de la seconde guerre mondiale fait émerger un monde bipolaire, et le temps de la guerre froide voit se mettre en place des enjeux géopolitiques clairement définis : les Etats-Unis contre l’Eurasie (URSS), avec le monde comme enjeu. Avec l’effondrement et l’éclatement de l’Union Soviétique, les Etats-Unis deviennent, nous dit Brzezinski, « la première puissance globale de l’histoire ». Le parallèle avec Rome est vite amené, et nous apprenons que Rome (empire simplement régional) est même dépassée.

            L’auteur établit ensuite la liste des empires ayant eu une aspiration à la domination mondiale ; il y en a eu trois : l’empire romain, la Chine impériale et l’empire mongol. Parmi ces trois, seul l’empire mongol approche la définition moderne de puissance mondiale, nous dit Brzezinski ; seul cet empire peut être comparé aux Etats-Unis d’aujourd’hui. Mais, après deux siècles d’existence (du XIIIème au XVème siècle), cet empire disparaissait sans laisser de traces ; ce qui devrait faire réfléchir d’avantage l’auteur.

            L’Europe devient ensuite le foyer de la puissance globale et le lieu où se déroule les luttes pour l’acquérir, sans toutefois être dominé par un Etat en particulier. Brzezinski note que la France en premier lieu (jusqu’en 1815), puis la Grande-Bretagne (jusqu’en 1914) ont eu leur période de prééminence. Mais, aucun de ces empires n’a vraiment été global. Le fait que les Etats-Unis se soient élevés au rang de puissance globale est, lit-on, unique dans l’histoire. Ce pays a un appareil militaire qui est le seul à avoir un rayon d’action global.

            Cette prééminence fait de l’ombre à la Russie et à la Chine ; néanmoins, le retard technologique de ces deux pays fait qu’ils n’ont pas de politique significative sur le plan mondial. Dans les quatre domaines clés (militaire, économique, technologique et culturel) les Etats-Unis sont dominants, et ceci lui confère la position de seule superpuissance globale.


          • Legestr glaz Legestr glaz 27 mars 12:05

            @Legestr glaz

            Suite....

            Couteau suisse du mondialisme


            Brzezinski développe ensuite ce « système global » propre aux Etats-Unis. La puissance globale des Etats-Unis viendrait d’une part du pluralisme de sa société et d’autre part de son système politique. Incidemment, nous apprenons que par le passé les Européens, dans leurs visées impériales, n’ont été que des « aventuriers ». Autre élément de ce système : les idéaux démocratiques sont aujourd’hui identifiés dans le monde comme issus de la tradition politique américaine ; les Etats-Unis sont devenus Le modèle incontournable. La doctrine américaine, « mélange actif » d’idéalisme et d’égoïsme, est le seul qui prévaut ; bien entendu ceci pour le plus grand profit de tous.

            Mais cette suprématie américaine repose également, apprend t-on, sur un système élaboré d’alliances couvrant la planète. L’OTAN, l’APEC, le FMI, l’OMC, etc. (dans lesquels les Etats-Unis ont un rôle prépondérant, sinon directif) constituent un réseau mondial actif et incontournable dans la constitution et la conservation de la puissance globale américaine.Et les Etats-Unis se doivent de conserver cette position d’hégémonie globale sans précédent ; il y aurait comme une « mission » confiée à ce pays. Il lui faut impérativement prévenir toute émergence de rivaux, maintenir le statu quo ; ceci au nom du bien être de l’humanité, bien entendu.

            De nouveau, dans le second chapitre, et avec la même logique utilisé par l’auteur dans l’introduction, on apprend que le maintien de la prééminence des Etats-Unis dans le monde va de pair avec la paix dans le monde. L’enjeu est l’Eurasie, nous dit Brzezinski ; C’est l’Eurasie qui est « l’échiquier », c’est là que se déroule le jeu pour la domination mondiale. Apparaît alors la phobie des Etats-Unis : une éventuelle unité politique de l’Eurasie. Et l’auteur d’établir l’univers des possibles, la recension des différents cas de figures qui feraient que les Etats-Unis seraient en position d’affaiblissement ; nous apprenons que l’hégémonie américaine est superficielle, et qu’elle ne passe pas par un contrôle direct sur le monde. C’est ce qui distinguerait l’Amérique des empires du passé. De plus, toujours dans les faiblesses du « géant », il y a le fait que le système de la démocratie « exclu toute mobilisation impériale » ; mais on peut en douter justement par ces moyens d’alliances et de coalitions très « incitatifs » mis en place. Nous sommes également surpris dans la vision que Brzezinski prête aux Américains face à leur statut de superpuissance mondiale sans rivale : ils ne considèreraient pas que ce statut leur confère des avantages particuliers. Les faits prouveraient plutôt autre chose.

            Si vous ne venez pas à la démocracie, la démocracie viendra à vous

            Nous abordons plus loin les thèmes de la géostratégie et de la géopolitique. Sans surprise, nous apprenons que la géographie prédestine les priorités immédiates des pays ; nous le savions depuis au moins Napoléon. Halford J. Mackinder au début du siècle avait tracé déjà ce que nous avions vu plus haut développé par Brzezinski, à savoir que « qui gouverne l’Europe de l’Est domine le heartland, qui gouverne le heartland domine l’île-monde, et qui gouverne l’île-monde domine le monde » (le heartland étant le cœur continental). L’Amérique suit donc cette voie pour parvenir au maintien de son rang.

            Suit une analyse des principaux acteurs et une reconnaissance appropriée du terrain. Les Etats eurasiens possédant une réelle dynamique géostratégique gênent les Etats-Unis, il s’agit donc pour ces derniers de formuler des politiques spécifiques pour contrebalancer cet état de fait. Ceci peut se faire par trois grands impératifs :

            -« éviter les collusions entre vassaux et les maintenir dans l’état de dépendance que justifie leur sécurité ;

            -cultiver la docilité des sujets protégés ;

            -empêcher les barbares de former des alliances offensives ».


            Tout le programme des Etats-Unis est là. Pour la poursuite de son analyse, Brzezinski distingue les « acteurs géostratégiques » (France, Allemagne, Russie, Chine et Inde) des « pivots géopolitiques » (Ukraine,Azerbaïdjan, Corée, Turquie et Iran). Les premiers sont en mesure de modifier les relations internationales, « au risque d’affecter les intérêts de l’Amérique » ; les seconds ont une position géographique leur donnant « un rôle clé pour accéder à certaines régions ou leur permet de couper un acteur de premier plan des ressources qui lui sont nécessaires ».

            La France et l’Allemagne sont deux acteurs géostratégiques clés qui, par « leur vision de l’Europe unie », (…) « projet ambitieux », (…) « s’efforcent de modifier le statu quo ». Ces acteurs sont l’objet « d’une attention toute particulière des Etats-Unis ». Cependant, on peut se poser la question de la « réelle volonté d’indépendance européenne » instiguée par ces deux pays.

            La Russie, joueur de premier plan malgré l’affaiblissement de son Etat, n’a pas tranché quant à son attitude vis à vis des Etats-Unis : partenaire ou adversaire ? La Chine, puissance régionale importante, a des ambitions élevées : la Grande Chine. Le Japon, puissance internationale de premier ordre mais qui ne souhaite pas s’impliquer dans la politique continentale en Asie. Maintenir les relations avec le Japon est un impératif pour les Etats-Unis, ne serait-ce que pour maintenir la stabilité régionale. L’Inde, qui se définit comme un rival de la Chine, est le seul pôle de pouvoir régional en Asie du Sud ; cependant ce pays n’est pas gênant pour l’Amérique car il ne contrarie pas les intérêts américains en Eurasie. L’Ukraine, l’Azerbaïdjan : le sort de ces deux pays dicteront ce que sera ou ne sera pas la Russie à l’avenir. La Turquie, facteur de stabilité dans la Mer Noire, sert de contrepoids à la Russie dans le Caucase, d’antidote au fondamentalisme islamique, et de point d’ancrage au Sud pour l’OTAN. Brzezinski nous fait là un chantage à l’islamisme pour que la Turquie intègre l’Union Européenne : « l’Amérique va profiter de son influence en Europe pour soutenir l’admission éventuelle de la Turquie dans l’UE, et mettre un point d’honneur à la traiter comme un état européen » afin qu’Ankara ne glisse vers les intégristes islamiques. Mais les motifs américains sont aussi plus prosaïques : les Etats-Unis soutiendront « avec force l’ambition qu’ont les Turcs de mettre en place un pipeline reliant Bakou à Ceyhan qui servirait de débouché à la majeure partie des ressources en énergie du bassin de la mer Caspienne ». L’Iran est, curieusement, un élément stabilisateur dans la redistribution du pouvoir en Asie Centrale ; il empêche la Russie de menacer les intérêts américains dans la région du golfe persique. « Il n’est pas dans l’intérêt des Etats-Unis de continuer à avoir des relations hostiles avec l’Iran », et ceci « malgré son sentiment religieux, à condition que celui-ci ne se traduise pas par un sentiment anti-occidental ». Mais les véritables raisons pointent quelques lignes plus bas, avec « la participation des Etats-Unis au financement de projets de pipelines entre l’Iran, l’Azerbaïdjan et le Turkménistan ».


          • Legestr glaz Legestr glaz 27 mars 12:06

            @Legestr glaz

            Suite ....

            Si vous ne venez pas au mondialisme, le mondialisme viendra à vous…


            Vis à vis de l’Europe, les USA sont, dans les principes tout au moins, pour la construction européenne ; cependant, leur souhait est une Europe vassale.L’OTAN est non seulement le support essentiel de l’influence américaine mais aussi le cadre de sa présence militaire en Europe de l’Ouest. Pour autant, c’est un réel partenariat que souhaite l’Amérique ; on peut se demander toutefois, à l’aune de ces points de vues contradictoires (une Europe à la fois vassale et partenaire), quelle est la marge de manœuvre laissée à l’Europe par les Etats-Unis, et dans quels domaines elle pourrait s’exercer.

            La problématique géostratégique européenne sera, lit-on, directement influencée par l’attitude de la Russie et de sa propre problématique. Et pour faire face à toute éventualité, les Etats-Unis doivent empêcher la Russie de « recouvrer un jour le statut de deuxième puissance mondiale » ; à terme, ce pays posera un problème lors de son rétablissement comme « empire ». L’Asie centrale, zone inflammable, pourrait devenir le champ de violents affrontements entre Etats-nations. Le Golfe persique est une chasse gardée des Etats-Unis ; « la sécurité dans cette zone est du ressort de l’Amérique ». On comprend mieux les enjeux de la guerre menée contre l’Irak. Le défi du fondamentalisme islamique quant à lui « n’est guère stratégique » ; ce qui expliquerait l’attitude ambiguë des USA à l’égard de celui-ci. L’Islam n’a pas d’ « Etat-phare » dirait Huntington. La Chine pour sa part évolue, mais l’incertitude demeure quant à sa démocratisation. Brzezinski note que dans le cas de l’émergence d’une « grande Chine », le Japon resterait passif ; cette neutralité cause quelques craintes aux Etats-Unis. De plus, les Etats-Unis doivent se prémunir contre l’éventualité d’un développement de l’axe sino-japonais. L’Amérique doit faire des concessions à la Chine si elle veut traiter avec elle ; « il faut en payer le prix » nous dit l’auteur. Toujours dans cette zone, la mesure impérative de la stratégie US est « le maintien de la présence américaine en Corée du Sud » ; elle est d’« une importance capitale ». Une autre crainte américaine serait la naissance d’une grande coalition entre la Chine, la Russie et peut-être l’Iran ; une coalition anti-hégémonique, « unie par des rancunes complémentaires ». Enfin, pour maintenir la primauté américaine, la solution adoptée et recommandée est « l’intégration de tous ces Etats dans des ensembles multilatéraux, reliés entre eux, et sous l’égide des Etats-Unis ».

            Le chapitre suivant aborde l’Europe, « tête de pont de la démocratie », où il faut entendre en fait, bien sûr, « tête de pont des Etats-Unis ». L’Union Européenne, union supranationale, dans le cas où elle réussirait deviendrait une puissance globale, apprend t-on ; ce qui veut dire qu’elle ne l’est pas aujourd’hui. La réussite de ce projet, permettrait à ces pays européens « de bénéficier d’un niveau de vie comparable à celui des Etats-Unis » ; mais est-ce vraiment la panacée, et a-t-on besoin de cette Europe-là pour y parvenir ? Par ailleurs, ce niveau de vie n’est-il pas déjà atteint ? Dans l’appréciation de cette idée de projet européen, on note toujours un « oui, mais » ; en effet, cette Europe est placée incidemment « sous l’égide américaine ». Nous pouvons à juste titre nous demander où est le réel « partenariat », « la réelle équité » tant vantée par l’auteur ?

            Brzezinski nous fait un tableau sans concession de l’Union Européenne : les Etats européens dépendent des Etats-Unis pour leur sécurité ; une « Europe vraiment européenne n’existe pas » ; et poursuit-il, « sans détour, l’Europe de l’Ouest reste un protectorat américain ».Tous ceci est un soufflet à ceux qui pensent que l’Europe, grâce à l’Union, est la structure permettant une indépendance vis à vis des Etats-Unis.Comme la situation de l’Union européenne est floue, indécise, « les Etats-Unis ne doivent pas hésiter à prendre des initiatives décisives ».

            Si vous ne venez pas aux Droits de l’homme, les Droits de l’homme viendront à vous…


            « Le problème central pour l’Amérique est de bâtir une Europe fondée sur les relations franco-allemandes, viable, liée aux Etats-Unis et qui élargisse le système international de coopération démocratique dont dépend l’exercice de l’hégémonie globale de l’Amérique ». Ainsi, comme partout ailleurs, les USA se moquent de leurs « alliés » du moment ; seuls comptent les intérêts finaux américains.Observant la politique européenne et son évolution récente, Brzezinski nous dit que la lutte contre la montée « de l’extrémisme politique et du nationalisme étriqué » doit se faire par la constitution « d’une Europe plus vaste que la somme de ses parties – c’est à dire capable de s’assigner un rôle mondial dans la promotion de la démocratie et dans la défense des droits de l’homme ». Le procédé est toujours le même ; pour asseoir ses fins, il faut « diluer » les entités dans des ensembles plus vastes.De plus, dans le processus de construction « européenne », l’UEO apparaît de fait comme l’antichambre de l’OTAN. Il est trop tôt, nous dit Brzezinski, pour fixer catégoriquement les limites orientales de l’Europe. Cependant, pour ce qui est du connu, « l’objectif géostratégique central de l’Amérique en Europe est de consolider sa tête de pont sur le continent eurasien » ; ceci pour constituer un tremplin dans le but « d’instaurer en Eurasie un ordre international fondé sur la démocratie et la coopération », en fait sur la domination américaine.

            Le rôle de l’Allemagne est celui du bon vassal, « bon citoyen de l’Europe, partisan déterminé des Etats-Unis » ; elle n’a jamais remis en cause « le rôle central des Etats-Unis dans la sécurité du continent ». C’est l’effondrement du bloc soviétique qui a fait que « pour l’Allemagne, la subordination à la France n’offrait aucun bénéfice particulier ». Elle a aujourd’hui un rôle entraînant ; « en entretenant des relations étroites avec la puissante Allemagne, ses voisins bénéficient de la protection rapprochée des Etats-Unis ». Avec le rapprochement germano-polonais, « l’Allemagne peut exercer son influence jusque dans les pays baltes, l’Ukraine, la Biélorussie ». La sphère d’influence allemande s’est déplacée vers l’Est, et « la réussite de ces initiatives confirme la position dominante de l’Allemagne en Europe centrale ». Sans l’élargissement de l’OTAN aux pays de l’Est, « l’Amérique essuierait une défaite d’une ampleur mondiale », note Brzezinski.Ainsi, la collaboration américano-germanique est-elle « nécessaire pour élargir l’Europe vers l’Est ». Par ailleurs, nous apprenons que « l’Europe ne se réalisera pas sous l’égide de Berlin » ; parions toutefois que, pour l’auteur, cela ne s’envisage bien plutôt « sous l‘égide de Washington ».

            Quant à la France, « puissance moyenne post-impériale », elle n’a pas les moyens de ses prétentions. Son rêve de grandeur pour une Europe sous conduite française correspondrait pour elle, nous dit l’auteur, à la « grandeur de la France ». Cependant, elle pourrait avoir des velléités pour traiter directement avec la Russie, et ainsi s’affranchir relativement des Etats-Unis ; nous voyons poindre là une légère inquiétude vis à vis de la France. Pour autant, la France est tout de même « un partenaire indispensable pour arrimer définitivement l’Allemagne à l’Europe ». N’étant pas assez forte pour faire obstacle aux objectifs géostratégiques américains en Europe, « la France avec ses particularismes et ses emportements peut être tolérée ». Quant au couple franco-allemand est primordial pour les intérêts américains ; une remise en cause de cette unité « marquerait un retour en arrière de l’Europe », et serait « une catastrophe pour la position américaine sur le continent ». Il est clair également que les Etats-Unis se servent de l’Allemagne (dominant économiquement en Europe) pour canaliser et « tenir » la France.



          • Legestr glaz Legestr glaz 27 mars 12:08

            @Legestr glaz

            suite...

            NSA à votre service partout dans le monde

            La chapitre suivant, intitulé « Le trou noir », traite de la Russie à l’aune des changements survenus depuis la fin de l’Union Soviétique et la naissance de la Communauté des Etats Indépendants. « Il est indispensable que l’Amérique contre toute tentative de restauration impériale au centre de l’Eurasie » qui ferait obstacle à ses objectifs géostratégiques premiers : « l’instauration d’un système euro-atlantique ». Après l’effondrement de l’Empire, qui a vu un vide politique (le « trou noir ») s’instaurer au cœur même de l’Eurasie, et qui a ramené la Russie « au niveau d’une puissance régionale du tiers monde », Brzezinski constate que cet état a très peu d’espaces « géopolitiquement sûrs ».

            Les frontières actuelles de la Russie ont reculé de plus de mille kilomètres vers le Nord après 1991, et les états qui l’entourent actuellement constituent une ceinture, un obstacle à son épanouissement, à son développement ; ceci tant vers l’Est que vers la Mer Noire et le Sud-Est de l’ancien Empire. L’auteur fournit une réponse américaine aux questions russes ; l’Amérique se préoccupe de savoir « ce qu’est la Russie, et ce que doivent être ses missions ainsi que son territoire légitime ». Mais la raison essentielle qui fait le regard critique, systématique américain vis à vis de la Russie est qu’elle a « une identité eurasienne », une « personnalité eurasienne », ce que les Etats-Unis n’ont pas par nature. Et si les Etats-Unis soutiennent l’Ukraine c’est que sans ce dernier, aucune restauration impériale n’est possible pour la Russie. C’est l’application de la technique du « roll back », celle du refoulement de la Russie vers l’Asie.

            Plus loin, Brzezinski note que les Etats de l’ex-URSS, pour échapper aux nouvelles visées « impériales » russes, « ont cherché à tisser leurs propres réseaux de relations internationales, avec l’Ouest pour l’essentiel, mais aussi avec la Chine ou les pays musulmans au Sud ». La seule solution honorable pour la Russie, nous dit l’auteur, est « une direction partagée avec l’Amérique » ; ce pays « devrait se résoudre à jouer un rôle de tampon entre l’expansionnisme chinois et l’Ouest », à choisir l’Europe, alliée des Etats-Unis, pour faire face à d’éventuelles visées expansionnistes chinoises. Reste donc pour Moscou le « choix européen, seule perspective géostratégique réaliste » ; et, par choix « européen » ont peut entendre, en fait, choix « occidentalo-américain ».


            Pour les Etats-Unis, « la Russie paraît vouée à devenir un problème », et d’autant plus si d’aventure une alliance avec la Chine et l’Iran se concrétisait. C’est la raison pour laquelle les Etats-Unis doivent « éviter de détourner la Russie de son meilleur choix géopolitique » à savoir, l’Europe atlantiste. La Russie doit s’intégrer à l’Europe, en suivant un processus graduel, commençant par sa « participation au Conseil de l’Europe », à l’instar de la Turquie Kémaliste qui « s’est engagée sur la voie de la modernisation, de l’européanisation et de la démocratisation » ; la deuxième étape de cet arrimage européen de la Russie serait la proposition d’une charte avec l’OTAN par l’Europe et l’Amérique. Enfin, ultime étape dans ce processus, l’intégration de la Russie dans l’Union Européenne. Cependant, précise l’auteur, le choix de l’Europe pour la Russie se fera plus facilement une fois l’Ukraine intégrée elle-même à l’OTAN et à l’Union Européenne.

            Les « Balkans eurasiens » sont l’objet du chapitre suivant. Ces nouveaux « Balkans » sont constitués de neufs pays : le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, l’Ouzbékistan, le Turkménistan, l’Azerbaïdjan, l’Arménie, la Géorgie et l’Afghanistan. Les facteurs d’instabilité des ces « Balkans eurasiens » sont nombreux : de graves difficultés nationales, des frontières contestées des voisins ou des minorités ethniques, peu d’homogénéité nationale, des luttes territoriales, ethniques ou religieuses. Toutes les options peuvent donc être envisagées quant à l’avenir de cette région, nous dit Brzezinski.

            Les voisins intéressés, nourrissant des visées politiques sur la région sont la Russie, la Turquie, l’Iran et la Chine. La Russie qui veut retrouver sa zone d’influence, renouer avec ses républiques d’hier, et dont les visées géopolitiques vont vers le Sud, en direction de l’Azerbaïdjan et du Kazakhstan. ; la Turquie qui se considère comme le leader potentiel d’une communauté turcophone aux frontières très floues ; l’Iran, dont le principal souci est le renouveau de l’islam en Asie centrale ; la Chine enfin, que les ressources énergétiques de la région attirent, et qui veut y avoir un accès direct hors contrôle de Moscou. Les motifs d’intérêts sont essentiellement économiques :« la région renferme une énorme concentration de réserve de gaz naturel, d’importantes ressources pétrolières, auxquelles viennent s’ajouter des gisements de minerais, notamment des mines d’or ».Mais il y a aussi des raisons plus profondes (et qu’il est curieux de voir soulever par un américain) des facteurs « relevant de l’histoire ».

            D’autres pays ont leurs regards tournés vers cette région : le Pakistan qui veut exercer une influence politique en Afghanistan et profiter à terme de la construction de pipelines reliant l’Asie centrale à la Mer d’Oman. L’Inde qui, pour faire face aux projets du Pakistan et à la montée de l’influence chinoise, est favorable au développement de l’influence iranienne en Afghanistan, ainsi qu’à une présence russe plus importante dans ses anciennes républiques. Les Etats-Unis enfin, qui « agissent en coulisse », cherchent à ménager le pluralisme géopolitique, et tentent « d’empêcher la Russie d’avoir la suprématie ». La dynamique russe et les « ambitions anachroniques » de Moscou dans cette région sont « nuisibles à la stabilité de celle-ci ». Et nous apprenons que « les objectifs géostratégiques américains recouvrent en fait les intérêts économiques de l’Europe et de l’Extrême-orient » ; nous sommes toujours dans cette logique « philanthropique » américaine. L’engagement des Etats-Unis dans cette région, nous dit Brzezinski, est considérée par les pays concernés comme « nécessaire à leur survie ». Les motifs généraux américains sont les pipelines et leurs tracés actuels ; le but des Etats-Unis étant de ne plus passer par des pipelines courant sur le territoire russe, non plus au Nord donc mais par le Sud et la médiane de cette région des Balkans eurasiens. « Si un pipeline traversait la Mer Caspienne pour atteindre l’Azerbaïdjan et, de là, rejoignait la Méditerranée en passant par la Turquie, tandis qu’un autre débouchait sur la Mer d’Oman en passant par l’Iran, aucune puissance unique ne détiendrait le monopole de l’accès à la région ». On comprend aisément à cette lumière les actions et les soutiens américains à tel ou tel pays ; on peut saisir ainsi la bienveillance des Etats-Unis pour les « étudiants en théologie », les Pachtouns de Kaboul, au détriment des Tadjiks d’Ahmed Shah Massoud concentrés dans les régions du Nord de l’Afghanistan.


          • Legestr glaz Legestr glaz 27 mars 12:11

            @Legestr glaz
            fin....

            Si vous ne venez pas au libéralisme, le libéralisme viendra à vous…


            Dans l’avenir, Brzezinski voit dans ses Balkans eurasiens une montée de l’islamisme, des conflits ethniques, un morcellement politique, et une guerre ouverte le long de la frontière méridionale de la Russie. Une zone donc qui fera sans doute parler d’elle bientôt.

            Quelle doit être la politique américaine en extrême orient ? C’est l’objet du chapitre suivant. Pour être efficace, elle doit avoir un point d’ancrage dans cette région, nous dit l’auteur. Il est essentiel, poursuit-il, que les Etats-Unis aient d’étroites relations avec le Japon, et qu’ils établissent une coopération avec la Chine. Si l’extrême orient connaît aujourd’hui un dynamisme économique extraordinaire, il va néanmoins de pair avec une incertitude politique croissante. C’est « un volcan politique en sommeil » ; il ne possède pas de « structures de coopération multilatérale » comme l’Union européenne et l’OTAN, et ce malgré l’ASEAN. Cette région est devenue, selon l’Institut International d’Etudes Stratégiques, « le plus gros importateur d’armes, dépassant l’Europe et le Moyen-Orient ».

            Il existe dans cette partie du monde de nombreux points de frictions : les relations entre la Chine et Taiwan ; les îles Paracels et Spratly, objets de multiples convoitises ; l’archipel Senkaku qui sont disputées par la Chine et le Japon ; la division de la Corée et l’instabilité inhérente à la Corée du Nord ; les îles Kouriles, sujets à controverses entre la Russie et le Japon ; enfin, des conflits territoriaux et / ou ethniques divers, le long de la frontière chinoise, également entre le japon et la Corée, enfin entre la Chine et l’Indonésie à propos des limites océaniques. La Chine est « la puissance militaire dominante de la région » ; et, dans l’absence d’équilibre entre les puissances, l’on a vu l’Australie et l’Indonésie se lancer dans une plus grande coopération militaire ; Singapour a également, avec ces deux pays, développé une coopération en matière de sécurité. La probabilité de voir se réaliser ces conflits dépendront « de la présence et du comportement américains ».


          • Brunehaut 25 mars 09:06

            Comment expliquez-vous alors la popularité de Poutine en Russie ? Car, quel que soit le contrôle de l’opposition, cette popularité est réelle et reste massive. A moins que vous ayez une vision très condescendante ou très négative du peuple russe, voire de la culture russe ( on a eu droit depuis 2 ans à toutes les formes d’essentialisation ), il faut bien admettre que ce pouvoir certes autoritaire continue aux yeux de sa population de défendre l’intérêt du pays ... 


            • Fergus Fergus 25 mars 09:21

              Bonjour, Brunehaut

              « Comment expliquez-vous alors la popularité de Poutine en Russie ? »
              Facile : comme le dit le proverbe ; « Qui n’entend qu’une cloche n’entend qu’un son ! »
              Or, depuis 2006 Poutine en entrepris d’éradiquer toute forme d’opposition politique et médiatique dans le pays.
              A cet égard, j’ai cité dans l’article, à la rubrique « hécatombe » une liste d’opposants éliminés physiquement par le pouvoir en place : Babourova, Beketov, Estermirova, Litvinenko, Maganov, Magnitski, Markelov, Navalny, Nemtsov, Politikovskaïa, Skripal. Encore ne s’agit-il là que des personnalités les plus connues !

              Avez-vous des exemples de même nature dans les pays de l’UE ???
              Non, évidemment, et c’est pourquoi les voix des opposants  politiciens et journalistes  s’y faisant entendre, le soutien populaire est nettement moindre car beaucoup plus dispersé !

              Un mot encore : je suis un fan de la culture russe ! Mais pas d’un pouvoir politique qui, d’année en année, devient toujours plus hideux !


            • Brunehaut 25 mars 09:34

              @Fergus
              Je ne suis pas pro-Poutine. Mais je considère, contrairement aux Occidentaux, que c’est aux peuples de décider de leur destin. Je me méfie, depuis l’exemple révolutionnaire, de la prétention qu’a l’Occident d’apporter partout une prétendue démocratie par la force. 
              L’opposition est combattue en Russie, c’est vrai. Mais, pour bien connaître le pays et parler sa langue, je me permets de vous dire que votre vision des Russes est condescendante. Ce ne sont pas de pauvres gens qu’on trompe en leur cachant la vérité. Une bonne partie des Russes porte depuis - historiquement - bien longtemps un regard à la fois critique et sans illusion sur le pouvoir dans l’Etat. Mais ils sont patriotes : leurs intérêts ne sont pas les nôtres dans la guerre contre l’Ukraine, c’est tout. 


            • Fergus Fergus 25 mars 10:04

              @ Brunehaut

              « c’est aux peuples de décider de leur destin »

              Nous sommes d’accord. Encore faut-il qu’ils aient accès à une pluralité de projets politiques, ce qui n’est pas le cas en Russie. A cet égard, les amitiés politiques de Poutine sont on ne peut plus édifiantes !


            • Gorg Gorg 25 mars 10:09

              @Fergus

              « je suis un fan de la culture russe »

              Tu es surtout fan de toi-même... smiley Arrête de nous enfumer... C’est insultant à la fin...


            • Brunehaut 25 mars 10:21

              @Fergus
              Les Russes auraient pu ne pas plébisciter Poutine. Navalnaïa les y avaient appelés, en vain. C’est donc « qu’ ils veulent encore d’un pouvoir qui peut encore ». Quand ce ne sera plus le cas, ils n’auront pas besoin de l’Occident intrusif ou tutélaire pour faire évoluer le cours de leur Histoire.
              Partout où les Occidentaux et surtout les US ont fourré leur nez sous couvert de liberté, de démocratie et de droits de l’homme, le prétendu remède a été bien pire que le mal ...


            • Fergus Fergus 25 mars 11:37

              @ Brunehaut

              « Les Russes auraient pu ne pas plébisciter Poutine »

              Oui, ils auraient pu. S’ils avaient eu accès à des projets alternatifs.
              Or, comme je vous l’ai déjà indiqué, depuis 2006, Poutine élimine systématiquement tous les opposants sérieux  !!! 
              Mais cela, vous refusez de le voir. 

              « Partout où les Occidentaux et surtout les US ont fourré leur nez sous couvert de liberté, de démocratie et de droits de l’homme, le prétendu remède a été bien pire que le mal »

              C’est vrai, hors Europe.


            • Brunehaut 25 mars 11:54

              @Fergus
              Je vois très bien que certains opposants sont combattus ( et je vous rappelle que les communistes et l’extrême-droite sont habituellement des opposants sérieux, même s’ils n’ont pas l’heur de plaire à l’Occident ). 
              Mais sur la guerre en Ukraine, il y avait consensus de la part des candidats. Cela n’empêchait pas une forme de boycott de la part des électeurs ; c’est à cela notamment qu’appelait Navalnaïa. Force est de reconnaître qu’il n’a pas eu lieu ... Et le message envoyé par les Russes n’est pas seulement, ni même majoritairement celui d’un peuple empêché ou opprimé. Il y a encore une forte adhésion. Je ne sais pour combien de temps mais cela aussi est un fait.


            • Fergus Fergus 25 mars 12:01

              @ Brunehaut

              Soyons sérieux, les candidats à la présidentielle contre Poutine n’étaient que des opposants bidon adoubés par la Commission électorale à la botte du Kremlin !
              Aucun n’a d’ailleurs développé de programme alternatif crédible et tous ont servi la soupe à Poutine lors de leur débat bidon !


            • Brunehaut 25 mars 12:17

              @Fergus
              Je ne vous dit pas le contraire. Mais seulement deux choses : jusqu’en 2022, Poutine occupait le centre de l’échiquier politique russe avec deux oppositions, l’une à sa droite, et l’autre à sa gauche. De cette configuration, il n’était jamais question ici car les médias se focalisent sur les opposants qui relaient l’idéologie occidentale. .. et qui, de ce fait, sont écartés, de manière souvent brutale.
              Quant aux dernières élections, les électeurs russes auraient pu être beaucoup plus nombreux à s’abstenir... de participer à un sacre annoncé. Or, ils sont allés voter en masse. Et ne prétendez pas qu’ils risquaient leur vie ou leur position en s’abstenant ; c’est faux. C’est tout mon constat. Ne pas l’admettre, c’est voler aux Russes quelque chose : la légitimité de leur point de vue. 


            • Maître Yoda Maître Yoda 25 mars 15:17

              @Fergus
              « l’accès à la pluralité de projets politiques »

              C’est pareil (voir pire) chez nous. Tous les candidats se couchent derrière les intérêts atlantistes. Ceux qui sont radicalement anti-OTAN, anti-UE, anti-Euro comme Asselineau n’ont tout simplement pas accès aux médias ou dans des proportions tellement faibles qu’ils ne pourront jamais percer.


            • Fergus Fergus 25 mars 17:55

              Bonjour, Maître Yoda

              Mettre sur le même pied les leaders de LFI, de LR, du RN, de Reconquête ou de Renaissance, il fallait oser !

              Qu’Asselineau fasse une percée électorale et on l’entendra dans les médias, c’est la règle du jeu. Et cela fonctionne dans tous les pays démocratiques à peu près de la même manière. Ce qui n’empêche pas certains partis de faire d’emblée des scores significatifs qui leur ouvrent les portes de la médiatisation.

              Asselineau est voué à rester à 1 %  tous types d’élections confondus !  car son discours, par trop ennuyeux, est beaucoup trop technocratique et suinte la haine d’une Europe à laquelle les Français restent majoritairement attachés, quoi qu’on en dise !


            • Maître Yoda Maître Yoda 25 mars 18:14

              @Fergus
              « Mettre sur le même pied les leaders de LFI, de LR, du RN, de Reconquête ou de Renaissance, il fallait oser ! »

              Pas besoin d’oser... on a compris le cirque. Le discours de nos « politiques » ne sont pas en phase avec ce qu’ils réalisent effectivement par leur votation. C’est factuel
              Enfin, pas mal de monde a compris qu’une politique à la Méloni en France revient à faire du Tsipras et donc à mentir aux électeurs. Les flux migratoires en provenances d’Afrique et du Moyen-Orient ne seront jamais remis en question tant que nous serons dans l’UE et que nous obéirons à l’OTAN.

              Concernant votre « discours » sur Asselineau, n’oubliez pas que Macron avait accès à tous les médias sans avoir gagné aucune élection. Vous voyez, c’est factuel que nous sommes dans une démocratie en carton-pâte et vous accusez la Russie de ne pas être un pays libre. C’est l’hôpital qui se fout de la charité.


            • gnozd gnozd 25 mars 18:19

              @Fergus

              "C’est vrai, hors Europe

              "

              Je vous rappelle à tout zazard qu’avec leur fameux plan Marshall, les US ont dézingué en 10 ans notre agriculture traditionnelle.


            • Maître Yoda Maître Yoda 25 mars 18:23

              @Maître Yoda

              « et suinte la haine d’une Europe à laquelle les Français restent majoritairement attachés, quoi qu’on en dise ! »

              Dans le cas où vous auriez des couilles, ce dont je doute, allez dire cela à nos agriculteurs qui vivent leur dernier instant de liberté. Vous allez voir comment vous allez être accueilli.


            • Fergus Fergus 25 mars 18:56

              @ gnozd

              Avec la complicité de la FNSEA, ce que vous oubliez de dire !


            • Fergus Fergus 25 mars 19:06

              @ Maître Yoda

               smiley
              D’origine paysanne moi-même, j’ai encore plusieurs cousins très proches qui sont exploitants agricoles et éleveurs dans le Cantal, la Lozère et le Puy-de-Dôme. Presque tous sont d’anciens de la FNSEA qui ont compris que l’on pouvait produire autrement qu’en restant accrochés au système productiviste mortifère. 


            • Maître Yoda Maître Yoda 25 mars 19:11

              @Fergus

              Oui, bien sûr, système productiviste mortifère... pourtant ce n’est pas en ouvrant le marché aux poulets ukrainiens qu’on fait vivre nos compatriotes. 
              Changer de système, quand on le pourra.


            • Fergus Fergus 25 mars 19:21

              @ Maître Yoda

              L’ouverture aux poulets ukrainiens est ponctuelle et directement liée à la guerre qui a fermé des voies d’exportation de ces poulets vers l’Afrique et l’Asie.
              l’Union européenne ne pouvait pas rester les bras croisés devant cette situation.
              Il est probable qu’une partie du manque à gagner sera compensée.


            • Maître Yoda Maître Yoda 25 mars 19:53

              @Fergus
              C’est bon pour notre déficit déjà record. Les banques rigolent. On devrait arrêter de croire et de penser que la France est un pays riche. L’UE et Macron en particulier nous a appauvrit et pour longtemps.


            • Michel DROUET Michel DROUET 26 mars 08:58

              @Brunehaut
              « Réelle et massive » vous parlez de la fraude électorale et de la sélection des candidats ?


            • Fanny 26 mars 10:59

              @Brunehaut

               quel que soit le contrôle de l’opposition, cette popularité est réelle et reste massive

               

              Une question intéressante n’est pas traitée sur Avox : le niveau des fraudes dans l’élection de Poutine à 87%.

              Qui peut juger de la fraude en Russie ? A priori question pas facile mais importante, aux USA aussi d’ailleurs, la moitié des citoyens américains étant convaincus que Biden a volé les dernières élections présidentielles.

              Je ne retiens pas l’avis des propagandistes russophobes pour qui la fraude en Russie fut massive. Ils ont leur rond de serviette dans nos médias où ils répandent leur médiocrité journalistique.

              Plus intéressant est l’avis de personnes ayant eu de vraies responsabilités aux plans politique et diplomatique. Mais le problème, c’est que leurs avis sont partagés.

              J’ai relevé l’avis de Lellouche (ancien ministre et VP de l’Assemblée de l’OTAN) et de Araud (ancien ambassadeur de France aux USA et en Israël). Ils pensent que la fraude fut importante. J’ai aussi relevé l’avis de Jean de Gliniasty (ancien ambassadeur de France à Moscou), celui des trois qui connaît le mieux la Russie, pour qui la fraude aux présidentielles russe est habituellement limitée (elle est importante aux législatives selon lui).

              Ce sujet mériterait plus de développements, avec de bons arguments, et de prises de position de nos responsables.

              Mon impression : personne ne sait vraiment dans quelle fourchette se situe la fraude aux présidentielles russes. Le fait que notre propagande ne se soit pas emparée de ce sujet me fait penser que cette fraude est plutôt limitée, en tout cas ne remettrait pas en cause le soutien massif des Russes à leur Président.

               

               


            • Eric F Eric F 27 mars 19:35

              @Fanny

              ’’personne ne sait vraiment dans quelle fourchette se situe la fraude aux présidentielles russes’’


              On a quand même en référence les sondages de popularités par l’institut indépendant Levada, Poutine était à 60% début 2020, à 69% début 2022, et son score est supérieur à 80% depuis le conflit en Ukraine ; Donc son score aux présidentielles est certes supérieur, mais du même ordre de grandeur.

            • Fanny 31 mars 11:45

              @Maître Yoda

              Ceux qui sont radicalement anti-OTAN, anti-UE, anti-Euro



              En réalité, nous sommes en présence de « systèmes » fermés et qui s’excluent.

              L’occidentaliste moyen ne reconnaît pas les formes d’opposition qui ne sont pas au format « atlantiste ». Pour lui, ça n’existe pas. Donc seul Navalny est un « vrai » opposant en Russie, les autres sont soit exclus (communistes) soit « méchants » (nationalistes).

              De même, les USA ne reconnaissent pas toute expression politique de tendance communiste. Ces « systèmes » sont éliminés a priori du cœur du monde atlantiste (ils l’ont été dans les années 50 aux USA, plus tard en Europe).

              On doit reconnaître une supériorité du monde atlantiste en matière de droits de l’homme. C’est historique et lié à la prospérité économique. Mais cela ne justifie pas le néocolonialisme qui est un mécanisme de puissance et domination pures qui n’a pas grand-chose à voir avec les droits de l’homme, d’où les échecs des « guerres de démocratisation ».

              Le problème des occidentalistes aujourd’hui est que l’idéologie occidentale est en pleine dérive, en pleine déroute que certains nomment décadence (Onfray). Reste la prospérité économique qui attire énormément de pays et de migrants, mai cela ne suffit pas à combler le vide nihiliste occidental : c’est pourquoi un autre monde concurrent, le Sud Gobal, est en train d’émerger, avec plein de contradictions, mais bien décidé à cornériser l’Occident décadent.

              L’UE fait partie de notre « système » fermé. Un anti-UE ne peut être qu’exclu. Le RN l’a compris et s’aligne sur tous les fondamentaux du « système » UE-OTAN. Le pauvre Asselineau brasse de l’air : c’est notre Navalny, sauf qu’on l’a pas encore tué.


            • Fergus Fergus 31 mars 13:17

              Bonjour, Fanny

              Le « Sud Gobal » est une vue de l’esprit : les différences idéologiques et les intérêts économiques y sont tellement prononcés que cette entité  très largement fantasmée, je le répète n’aura jamais de réalité. Pas même pour s’opposer à l’Occident, si ce n’est de manière ponctuelle sur un plan spécifique.

              « Le pauvre Asselineau brasse de l’air : c’est notre Navalny, sauf qu’on l’a pas encore tué »
              Contrairement à ce qu’il se passe dans la Russie poutinienne, éliminer physiquement les opposants n’a pas sa place dans l’UE.
              Et concernant Asselineau, cela aurait d’autant moins de sens que ses prestations aussi technocratiques qu’ennuyeuses le vouent à ne jamais dépasser 1 % des suffrages, tous types d’élections confondus.
              A cet égard, souvenez-vous du débat de 1er tour de 2017. Les militants UPR nous affirmaient qu’Asselineau allait casser la baraque. Il n’en a évidemment rien été, et les enquêtes réalisées sur la tenue de ce débat ont montré qu’Assselineau avait été considéré comme le plus mauvais candidat, pire encore que le pitre Lassalle !


            • Samy Levrai Samy Levrai 31 mars 13:30

              @Fanny
              L’avenir est dans la collaboration... c’est beau, c’est haut, bravo !
              Le Fergus lui t’explique la censure comme quelque chose de naturel en bon castor, vous vous êtes trouvés, ça aussi c’est beau.


            • Fergus Fergus 31 mars 13:55

              Bonjour, Samy Levrai

              Quelle « censure » ? La France n’est pas la Russie !
              Vous savez très bien que l’accès aux médias est dépendant d’un minimum de résultats électoraux, et c’est normal, sauf à donner la parole à pléthore de marginaux.
              Des partis émergents, quasiment sans soutien médiatique, parviennent à passer de l’ombre à la lumière en quelques années, voire quelques mois, chez nos voisins.

              La réalité est que cela fait de longues années qu’Asselineau endort les électeurs avec son discours soporifique et monomaniaque !


            • Samy Levrai Samy Levrai 31 mars 14:02

              @Fergus
              La censure de l’UPR bien sûr... La France censure aussi Russia Today et Spoutnik.

              Tu vas m’expliquer que Macron avait des résultats électoraux ? 
              L’UPR devrait avoir au moins 1% du temps de parole et il en a zero.
              La réalité est : tu es soit un idiot soit un escroc. 

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