Tel semble être le nouveau crédo de N. Sarkozy. Sur le dos des contribuables bien sûr. Décidément, quand le chef a des goûts de luxe, il contamine tout son entourage, gouvernement compris. Pourquoi faire différemment du chef, se disent-ils ? Il dépense sans compter. Pourquoi pas nous ?
La Cour des comptes s’est elle-même fait l’écho des dépenses somptuaires de la présidence Sarkozy, notamment :
- la présidence française de l’Europe : 171 millions d’euros pour 6 mois,
- le sommet méditerranéen au Grand palais de Paris : une baignoire-douche à 245 000 euros, pour son usage personnel, jamais utilisée ; des centaines de repas au coût unitaire, invraisemblable, de 5 000 euros. Du jamais vu dans l’histoire du prix d’un simple repas de travail.
Sans compter que, bientôt il y aura la livraison de son nouvel avion, un airbus A 330, auquel va s’ajouter le renouvellement de certains Falcons pour une enveloppe de 100 à 300 millions d’euros (source :
le Figaro).
Sans compter non plus, les quelques 30 000 euros par jour, pour financer ses sondages personnels. Mais, une commission d’enquête vient d’être rejetée par le président de l’Assemblée nationale. Un sarkozien bien sûr. Ainsi, l’utilisation réelle de ces 30 000 euros quotidiens restera un mystère !
L’homme dépense effectivement sans compter l’argent du pays.
Nous connaissions ses goûts de luxe : yachts, montres, grands restaurants, etc. Sans compter – oui encore une fois – le quasi triplement de son salaire, dès sa prise de fonction.
Nous connaissions beaucoup de choses de lui, mais pas sa propension à consommer l’argent du pays avec un tel appétit. Pas non plus celle à communiquer de tels goûts à son entourage gouvernemental.
Le député
René Dosière vient de passer au crible les fameuses dépenses des cabinets ministériels. Ils n’ont pas travaillé plus, et pourtant leurs dépenses ont augmenté de près de 57 %. Ils ont apparemment bien compris le nouveau message du chef : gagner plus sans travailler plus.
Le site du premier ministre ne cache d’ailleurs aucune des nouvelles dépenses des cabinets ministériels. Il les
liste en 87 pages.
Nous avons vérifié les chiffres de René Dosière, ils sont bien exacts. Tout au plus, il ne s’agit pas d’augmentations de salaires, qui ont été limitées à quelques 11%, mais de l’augmentation de la masse salariale des cabinets. Elle est passée de 24,6 millions d’euros, en 2008, à 38,7 millions, en 2009. Soit bien 57 % de plus.
Pourquoi toutes ces nouvelles dépenses, alors que le chef s’occupe de tout ?
La liste du premier ministre laisse apparaître de nombreux nouveaux conseillers ici ou là, mais aussi l’embauche de nouveaux cuisiniers, de nouveaux chauffeurs, par dizaines.
Pourtant, la présidence très managériale et omnisciente de Sarkozy, devrait savoir que, ce n’est pas en augmentant le nombre de collaborateurs que l’on sort efficacement d’un projet en crise. Elle devrait savoir aussi que, plus on met de collaborateurs sur un projet et plus ils tournent en rond, ralentissant de fait tout le projet.
Le projet de la France est, quant à lui, bien en crise. Son nombre de chômeurs continue d’augmenter… avec aussi son nombre de pauvres. Depuis mai 2007, notre pays s’est considérablement paupérisé.
Heureusement que notre modèle social a limité les dégâts. Quand on pense que N. Sarkozy voulait le casser… ! On peut remercier la crise de l’en avoir empêché. Sinon nous aurions aujourd’hui le modèle thatchérien des années 80 !
Malheureusement, tout ce que nous relatons ici n’est que parlote. Ne sert strictement à rien, sauf à nous défouler, car N. Sarkozy a été élu démocratiquement pour 5 ans et, durant ces 5 ans, il peut faire tout et n’importe quoi. Et surtout, dépenser sans compter et dépenser encore.
La présidence Sarkozy sait que le contribuable est là, lui, malgré la crise qu’il subit de plein fouet, pour remplir des caisses qui seront immédiatement vidées et transformées en tonneau des Danaïdes.