« Présidente » Wonder Leyen !
Ursula Von der Leyen[1] (Présidente de la Commission européenne), qui sans avoir été élue par quiconque, pilote la politique économique de l’UE, et s’est vue recevoir une augmentation de 2 500 euros venant s’ajouter à son traitement mensuel de 29 205 euros ; Soit 31 705 euros net et non imposable car bénéficiant du statut diplomatique. Hé oui, Ben oui ! L’organisation européenne et ses 30.000 employés/membres/affidés ont eu droit, à cause de l’inflation (causée en partie par eux) à 8,50 % d’augmentation afin de compenser leur perte de pouvoir d’achat…Et lorsqu’on sait combien touche cette armée de bras cassés, ce sont des envies de lancers de tomates en pleine poire qui se perdent, se perdent !
Ursula Von der Leyen dite Cruella Von der Lahaine, gagne donc aujourd’hui plus de 30 000 euros par mois mais ne cesse de demander l’austérité un peu partout en Europe et conseille une réduction de 15% de consommation d’énergie en prévision d’un hiver qui pourrait s’annoncer très rude, pour donner suite aux coupures d’alimentation du gaz en provenance de la Russie ; Coupures d’ailleurs dues à ses décisions de foldingue et sa clique de corrompus non élus ! Oserais-je mentionner sous peine de mauvais esprit ses courts voyages en jet, ses voitures avec chauffeurs, ses nuits dans des palaces, ses restaurants 5 étoiles et peut être même sa garde robe de chez LVMN, l’ami des multimilliardaires…Comme tous ses semblables, « faites ce que je dis, mais pas ce que je fais ».
Une tambouille entre amis (es)
Rappelons que la présidente de la Commission Européenne a été nommée par le parlement européen sur proposition du Conseil européen, institution qui réunit les chefs d’État ou chefs de gouvernement des 27 États membres de l’Union Européenne. Il en va de même pour les Commissaires qui sont intronisés (et donc non élus) à la Commission Européenne par les chefs d’État ou de gouvernement des États membres. Ces nomination relève en réalité du choix des actionnaires des multinationales et des banquiers qui ont financé les campagnes de ces chefs d’État ou de gouvernement, qui sont donc sous le contrôle de l’oligarchie, dans leurs pays respectifs. Ainsi, les « agents publics » sont choisis dès le départ, en fonction de leur aptitude à satisfaire la politique décidée par les principaux détenteurs de capitaux, soit les milliardaires finançant les cabinets de lobbyistes installés à Bruxelles.
Pour la France, 10 milliardaires qui dictent leurs 4 volontés à Macron & Co, ainsi qu’à tous les partis, oppositions incluses.
Ce qu’il faudrait savoir, mais dont tout le monde se contrebalance :
Les entreprises multinationales (et ses milliardaires) protégées par une « architecture d’impunité » se développent en toute légalité sous cette « architecture » bienveillante qui a été mise en place à travers la constitution européenne (rejetée par 55% des français en 2005, mais remis en selle par Nico/Sarko en 2008 avec l’aide des députés). Vient ensuite, la commission européenne/le parlement européen, les accords de libre-échange et d’investissement, l’organisation mondiale du commerce (OMC), les politiques d’ajustement structurel imposées par le fonds monétaire international (FMI), la banque mondiale, l’OMS, la banque européenne et à travers la promotion agressive des partenariats public-privé (PPP) et l’OTAN avec aujourd’hui Biden qui tire les ficelles.[2]
Pour bien comprendre il faut aller au cœur de cette « architecture » bien huilée et son bras armé qu’est le tristement célèbre système du « règlement des différends entre investisseurs et États » (RDIE)[3] : Un mécanisme d’arbitrage totalement privé qui autorise les multinationales à poursuivre des gouvernements lorsqu’elles estiment que leurs profits futurs sont menacés par de nouvelles mesures ou politiques renforçant les protections sociales et environnementales. Ce mécanisme neutralise ainsi les fonctions même des états, dont la responsabilité première serait de défendre l’intérêt public et de protéger le bien-être des citoyens contre la voracité privée. D’où une asymétrie de pouvoir fondamentale : D’un côté, des multinationales imposant leurs volontés via un droit international « dur » et contraignant, sanctionné par des traités et par un système d’arbitrage à leur main ; Et de l’autre côté, soumises elles-mêmes qu’à un droit « mou » à travers leurs politiques de responsabilité sociale d’entreprise (RSE) et autres démarches similaires non pénalisantes.
A la suite de ce qui vient d’être dit et en ce qui concerne le continent européen, ce sont donc les multinationales qui par le biais d’avocats et de lobbyistes tiennent la main de ceux qui écrivent le texte des lois allant dans le sens de leurs intérêts, puis sous différentes manières (cadeaux, corruption, pressions) les remettent dans les mains des parlementaires de Strasbourg, pour que ces « propositions » soient votées. Et ainsi, ces multinationales peuvent avancer à découvert en respectant la loi…Fabriquée par et pour elles mêmes.
Tous les « responsables » de haut rang de la commission européenne ont été nommés pour leur bonne volonté à se plier aux désidératas de ces « architectures ». L’exemple type de ces « fréquentations » de consanguinité est cette Von der Leyen, amie pour la vie avec le PDG de Pfizer, Albert Bourla, dit Mister Covid, et aussi son mari, Heiko Von der Leyen directeur médical d’une société de biotechnologie américaine Orgenesis qui dispose d'une plate-forme de vaccins cellulaires ciblant le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2), le virus qui cause le COVID-19... Pas surprenant qu’elle soit autant fanatique des piquouses/piquouses et promeut le vaccin à tout crin au bénéfice des labos de ses potes et proches…Si de telles rapprochements prenaient place en Afrique ou ailleurs on hurlerait à la république bananière, mais, comme cela vient de « la communauté internationale », alors là, pas touche à tous ces copains coquins et à la Von der Leyen ! Et en avant ! (davaï ! en russe) pour la guerre en Ukraine !!!
Georges Zeter/aout 2022
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