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Accueil du site > Tribune Libre > Présidentielles 2012 : le débat d’entre deux tours Sarkozy-Hollande (...)

Présidentielles 2012 : le débat d’entre deux tours Sarkozy-Hollande en 15 questions réponses

Leur dernier échange remonte à 2005 à la radio... et à 1999 à la télé. Ce soir, Nicolas Sarkozy et François Hollande débattrons à nouveau, à partir de 21 heures et durant 2 heures, en direct sur TF1, France 2, BFMTV & i>TÉLÉ. EN 15 questions réponses, petit tour d'horizon d'un exercice de style où le premier objectif des candidats consiste moins à vaincre qu'à ne pas être vaincu.

Un candidat peut-il refuser de débattre ?

Oui et non. Le débat n’est pas une obligation mais une tradition. Institué en Suède dès les années 50 et aux Etats-Unis dans les années 60, le premier débat télévisé oppose François Mitterrand et Valery Giscard d’Estaing en 1974. François Mitterrand a failli refuser de renouveler l’expérience en 1981 alors que la tradition n’était pas encore établie. Aujourd’hui, un refus est devenu beaucoup plus difficile. Mais pas impossible dans des circonstances exceptionnelles. Jacques Chirac n’a pas eu grand mal à le faire en 2002 quand il s’est retrouvé face au candidat du FN au second tour.

Pouvait-on envisager deux ou trois débats au lieu d'un ?

A priori, oui. Dans les faits, non. Nicolas Sarkozy n’est pas le premier à avoir voulu multiplier les face-à-face télévisés. En 1981, Valéry Giscard d’Estaing en avait proposé deux à François Mitterrand : un sur la politique économique et sociale, l’autre sur la politique internationale. Une stratégie de challenger ? Pas seulement. Comme aujourd’hui, les sondages étaient défavorables au président sortant. Mais le président d’alors estimait aussi comme celui d’aujourd’hui que la télévision était sa meilleure arme pour rattraper son retard. Son objectif : réclamer deux débats pour en obtenir au moins un de son adversaire. Aujourd’hui, comme hier, une demande portant sur plusieurs débats a peu de chances d’aboutir dans la mesure où ce n’est évidemment pas l’intérêt du favori.

La réalisation est-elle encadrée ?

Oui, et plutôt deux fois qu’une. Dès 1974, certaines précautions sont prises pour assurer l’égalité de traitement à l’image : caméras fixes (l’unique plan large proposant une vue de profil des candidats) ; forme de la table dûment négociée comme celle des chaises ; distances et couleurs choisies au préalable. Ce cahier des charges se précise et se renforce en 1981. François Mitterrand s’étant jugé mauvais lors de son premier débat, il souhaite encadrer très fortement la réalisation. Aux dires de Serge Moatti, l’équipe de François Mitterrand propose « 21 règles » (dont le détail reste aujourd’hui un mystère) que l’équipe de VGE accepte en bloc. Toujours selon Serge Moatti, la principale règle concerne l’interdiction des « plans de coupe » pendant que l’adversaire parle (encore une leçon tirée par F. Mitterrand de son pemier débat) : le réalisateur doit filmer à tout instant la personne qui a la parole. Depuis 1988, chaque face-à-face présidentiel donne lieu à un check up complet des options de réalisation, qui se déroule désormais sous la houlette du CSA, arbitre en cas de conflit.

La durée est-elle formatée ?

En grande partie, oui. En 1974, le premier débat dure 102 minutes. Les suivants tournent autour de 130 minutes, sachant qu’une rallonge de 30 minutes a semble-t-il été négocié avec les équipes des candidats dans certains cas.

Le réalisateur est-il contrôlé ?

Oui. D’abord, comme les journalistes, le réalisateur est proposé par les deux grandes chaines nationales et fait logiquement l’objet d’un choix conjoint. Roger Benamou est retenu en 1974, Gérard Herzog en 1981, Jean-Luc Leridon en 1988 et 1995, Jérôme Revon en 2007 et 2012. A chaque fois, le réalisateur est encadré par le réalisateur-conseils de chaque candidat. En 2012, les deux “scrutateurs” en régie sont les mêmes réalisateurs qui orchestrent la communication audiovisuelle des candidats depuis le début de la campagne : Tristan Cané pour François Hollande et Yves Barbara de la cellule “image” de l’Elysée depuis 1984.

L’aménagement du studio est-il laissé à la libre appréciation des chaînes ?

Non. Le souci du détail concerne également l’aménagement, l’éclairage du studio, la table ou encore, en 2012, la ventilation. Une histoire, vraie ou fausse, raconte même qu’en 1988, face à Jacques Chirac, François Mitterrand avait imposé une table reprenant la distance exacte qui le séparait de son premier ministre à l’Elysée.

Les journalistes sont-ils choisis par les candidats ?

Non. Ils sont proposés par les chaînes et acceptés – ou non – par les candidats. En 1981, le choix des journalistes devient du reste un sujet de polémique. Parce qu’il soupçonne les journalistes télé d’être acquis au président sortant, François Mitterrand demande que les animateurs soient recrutés dans les rangs de la presse radio et écrite. Les deux adversaires se mettent d’accord sur Michèle Cotta, chef du service politique de RTL, et Jean Boissonnat, rédacteur en chef du magazine économique L’Expansion. Il semble que depuis les choses se passent mieux. Un signe qui ne trompe pas, néanmoins : certains journalistes sont autorisés à revenir… et d’autres, non. En 1988, Michèle Cotta anime une nouvelle fois le débat avec Elie Vannier. En 1995, c’est le retour d’Alain Duhamel qui co-anime avec Guillaume Durand. En 2007, aurait-il été de nouveau choisi ? Le fait est que le journaliste se voit interdit d’antenne pour avoir lors d’une réunion organisée à Sciences-Po en novembre 2006, qu’il soutiendrait François Bayrou. Patrick Poivre d’Arvor et Arlette Chabot prennent la relève. En 2012, le choix se porte logiquement sur les deux présentateurs vedettes des deux grandes chaînes de télé, Laurence Ferrari et David Pujadas.

Les journalistes peuvent-ils interroger les candidats ?

Non. En 1974, les journalistes, Jacqueline Baudrier, alors directrice de la première chaîne, et Alain Duhamel, présentateur de “A armes égales”, sont simplement chargés de faire respecter les temps de parole. Ils ne sont pas autorisés pas interroger les candidats. C’est depuis une règle.

Qui veille au respect des règles ?

Dès 1974, chaque candidat mandate ses conseillers pour fixer les règles du jeu. En 1981, François Mitterrand mandate un spécialiste de la télévision, le réalisateur Serge Moati et un avocat Robert Badinter tandis que VGE est représenté par un autre réalisateur, Gérard Herzog, et un de ses ex-ministres de la Culture Jean-Philippe Lecat.

Quels ont été les grands favoris et, au final, les grands vainqueurs ?

Lors des deux premiers débats, VGE est donné gagnant. En 1981, c’est même ce qui explique que son équipe ait accepté en bloc les conditions posées par les conseillers de François Mitterrand. Mais si en 1974, le ministre de l’économie et des finances étrille son adversaire de l’avis général en l’assommant de chiffres et en lui déniant « le monopole du cœur », il ne réitère pas son exploit en 1981. En fait, à l’exception (elle-même discutable) de 1974, le duel présidentiel ne s’est jamais soldé par une défaite cinglante. Ce qui n’empêche pas N. Sarkozy en 2012 de prédire au sujet de son adversaire : ”Je vais l’exploser”. L’avis de la presse compte évidemment mais il est inévitablement partisan et doit être relativisé. En 1981, après un débat Giscard-Mitterrand souvent considéré comme un match nul, Le Figaro voit le président sortant vainqueur « assez nettement », tandis que Le Monde, dans un éditorial intitulé “Le renversement des rôles”, pointe que “le tenant du titre […] se comportait en challenger tandis que le représentant de l’opposition s’expliquait sur ce qu’il ferait à l’Elysée”. En 2007, le même Figaro retient une Royal “virulente” face à un Sarkozy « maîtrisé », tandis que Libération affirme que “Nicolas Sarkozy n’a pas perdu, mais Ségolène Royal a gagné”. Mais même le rôle de la presse décroît dès la parution des premiers sondages annonçant le vainqueur du débat, un vainqueur qui de l’avis des instituts était N. Sarkozy en 2007 (même si la formulation de la question se rèvèle ici, comme souvent, particulièrement importante).

Les débats ont-ils une influence sur le résultat du deuxième tour ?

A priori, non Même le débat de 1974, pourtant présenté comme une victoire du président sortant, n’aurait eu en réalité qu’une influence mineure. Au lendemain du premier tour, le total des voix de droite dépassait les 51,5%, tandis que Mitterrand, qui espérait atteindre les 45%, plafonnait à 43%. Lors des élections suivantes, aucun mouvement significatif dans les intentions de vote n’a été constaté entre le débat et le second tour, et le candidat en tête dans les sondages a systématiquement été donné vainqueur par les téléspectateurs sondés. Ce constat semble d’autant plus évident, et difficilement contestable, qu’un écart significatif sépare les deux adversaires à la veille du second tour ce qui, en 2012, semble être le cas.

Le débat télévisé est-il le temps fort de la campagne présidentielle ?

Oui, quoi que moins que par le passé. Le premier débat avait été suivi par 25 millions de téléspectateurs (sur 29 millions d’électeurs inscrits). En 1981 et 1988, l’audience monte à 30 millions de spectateurs. Mais en 1995, l’exercice n’attire que 16,7 millions de Français. En 2007, l’audience remonte mais dépasse péniblement les 20 millions de téléspectateurs.

Les candidats se préparent-ils ?

Oui, et là encore, plutôt deux fois qu’une. En 1981, Serge Moatti organise un “entraînement” où Fabius tient le rôle de Giscard. Il le tient d’ailleurs si bien que « ça se passe très mal. Mitterrand quitte le studio furieux. » En 2007, Ségolène Royal s’entraîne avec son amie Nathalie Rastoin, directrice de l’agence de pub Ogilvy et Mather France quand Nicolas Sarkozy écoute les conseils de l’ancien socialiste Eric Besson. En 2012, N. Sarkozy tient à souligner son expérience et son assurance : « J’irai à ce débat avec ma sérénité, ma détermination, sans coach puisqu’il semble que M. Hollande en ait un. J’irai sans avoir préparé des formules parce que les Français ont droit à autre chose qu’à des phrases toutes faites, mais sans contenu » tandis que son rival précise : « pour préparer [ce débat], j’ai travaillé sur mes propositions – pour leur donner la plus grande force possible – et j’ai étudié les contradictions ou les incohérences du projet du candidat sortant ».

A chaque fois les thèmes abordés sont-ils les mêmes ?

Sous réserve d’un changement en 2012, oui. En 1988, les candidats s’expriment sur quatre thèmes : la politique intérieure et les institutions, l’Europe et les problèmes économiques et sociaux, les problèmes de société, et pour finir, la politique étrangère et la défense. Ces grands thèmes sont quasiment repris à l’identique en 2007 : la conception du pouvoir et les institutions, les problèmes économiques et sociaux, les problèmes dits de société (type éducation, famille, recherche, culture, environnement) et, enfin, les relations internationales avec l’Europe comprise.

La préparation du débat François Hollande-Nicolas Sarkozy a-t-elle donné lieu à débat ?

Les noms des intervieweurs (Laurence Ferrari et David Pujadas), du décorateur ou encore de l’éclairagiste n’ont suscité aucune contestation. Ni la durée de l’émission : “Environ 2h30, comme en 2007″. Ni la distance séparant les candidats : 2,75 mètres, un brin plus large qu’en 2007. En revanche, le choix du réalisateur n’a pas fait l’unanimité. L’équipe UMP était pour, la socialiste contre. Argument : ce réalisateur était déjà aux manettes du débat Royal-Sarkozy en 2007 ; un face-à-face qui “s’était parfaitement déroulé” pour Franck Louvrier, conseiller en communication du président-candidat, et qui lui valu d’ailleurs d’être décoré la même année Chevalier des Arts et des Lettres. Mais qui n’a pas laissé un souvenir impérissable aux socialistes. Seule nouveauté soulignée par les médias : En 2012, des climatiseurs individuels ont été mis à disposition des candidats. En 2007, Nicolas Sarkozy, qui a tendance à transpirer, aurait demandé pour sa part d’abaisser la température du studio à 19°C. Refus de Ségolène Royal. Le thermostat a finalement été réglé à 20,5°C… Trop chaud pour Nicolas Sarkozy.

Franck Gintrand 

> Sur le même sujet Les formules marquantes des débats télévisés d’entre deux tours des présidentielles depuis 1974


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21 réactions à cet article    


  • agent orange agent orange 2 mai 2012 16:47

    Merci à l’auteur pour toutes ces précisions.
    Dommage que la question « dopage » ne soit pas abordée. Dans toute compétition les participants sont contrôlés. Pourquoi en serait il autrement pour cette joute ?
    En tout cas bon nombre de téléspectateurs seront sans doute attentifs aux moindres tics et autre agressivité des deux débatteurs...


    • Claude Courty Claudec 2 mai 2012 17:07

      Une des raisons, dont personne ne parle, pour lesquelles je vais voter Sarkozy : Débarrassé du souci de sa réélection, puisque constitutionnellement non rééligible, il va pouvoir prendre certaines mesures aussi déplaisantes que nécessaires, sans avoir à trop se soucier de l’avis des « pour » et des « contre ». Pas réjouissant, mais les gens raisonnables savent bien qu’il faut payer ses dettes un jour.


      • Valeska 2 mai 2012 17:32

        Le mafieux-facho vs Babar l’éléphant, round one go !!

        NS - mensonge, mensonge, mensonge...
        FH - parle pour ne rien dire.
        NS - mensonge, mensonge, mensonge...
        FH - parle pour ne rien dire.

        Si seulement il y avait eu Mélenchon ... smiley


        • Maître Yoda Castel 3 mai 2012 10:02

          Mélenchon dit que Sarko a été écrasé... Tu parles ! Sarko est un spécialiste de la mauvaise foi, mais dans la forme, il domine parfaitement les discussions. Mélenchon est quelqu’un d’ultra-partisan, il ne peut faire preuve que d’arrogance et de mépris.


        • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 3 mai 2012 01:00

          Le débat d’entre deux tours Sarkozy-Hollande en une réponse : « Sarko K.O. »

          Et ça fait plaisir.

           smiley smiley


          • lloreen 3 mai 2012 10:22

            Le jeu du punching ball ou comment parler pour ne rien dire...


          • lloreen 3 mai 2012 10:21

            Ont-ils débattu de l’ ESSENTIEL ?

            http://www.dailymotion.com/video/xlen9m_comprendre-la-dette-publique-en-10-minutes_news

            NON.

            La conclusion s’impose d’elle-même.....

            Diffusez autour de vous !!!!!Pour tous ceux qui ignorent l’arnaque fondamentale de la dette...qu’aucun des deux candidats en lice (...et pour cause !) ne remet en question....

            Les banquiers privés peuvent continuer de dormir tranquilles...

            http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=wrC_ySk1vb4


            • JACKTURF JACKTURF 3 mai 2012 10:48

              HOLLANDE A T-IL FAIT UN MALAISE ?

              Bizarre ?

              Sarkosy est sorti du débat hier en sifflotant, donnant même une interview, mais 15 minutes après Hollande n’était toujours pas sorti !

              Alors que c’est t-il passé ? d’autant qu’après, personne ne semble l’avoir revu dans son camp, étant rentré directement chez lui...

              C’est vrai qu’il transpirait pas mal pendant le débat, limite rouge, frisant l’apoplexie....

              Inquiétant pour un futur Président qui ne devra pas compter ses heures...


              • Tiaphael Tiaphael 3 mai 2012 11:36

                c’est l’argument massue de la semaine ça ! Pourquoi vous l’attaquez pas sur sa calvitie naissante ?


              • lsga lsga 3 mai 2012 11:25

                Au final, Nicolas Sarkozy s’est pris une raclée monumentale


                (x_x)Q_(’_’ )

                L’écart entre les deux avant le débat était de plus de 6pt. Cet écart a encore été creusé. Et malgré tout, il continue à dire :

                ’ça se jouera dans un mouchoir de poche’, ’préparez-vous à une surprise’

                j’ai envie de dire : préparez vous à une fraude électorale basée sur l’utilisation du vote électronique. Préparez vous à la réélection surprise de Nicolas Sarkozy de 50,3%.



                • Maître Yoda Castel 3 mai 2012 11:32

                  « Au final, Nicolas Sarkozy s’est pris une raclée monumentale »

                  Avec toutes les critiques qu’hollande s’est prises dans la tronche, je trouve que vous y allez un peu fort. Sarkozy a très bien fait croire qu’il était beaucoup plus compétent qu’Hollande, même si ce n’est au final qu’un écran de fumée.


                • lloreen 3 mai 2012 11:37

                  C’est une hypothèse à envisager, en effet, dénoncée en son temps par l’association SOS-JUSTICE & DROITS DE L’ HOMME.

                  La même association qui a PORTE PLAINTE CONTRE SARKOZY DEVANT LE TRIBUNAL DE NICE LE 9 FEVRIER 2012.

                  Dossier de la plainte :

                  http://www.dossiers-sos-justice.com/media/02/00/2391453975.pdf

                  Pétition en ligne :

                  http://www.mesopinions.com/Plainte-contre-Nicolas-SARK%C3%96ZY-de-NAGY-BOCSA-dit-Nicolas-SARKOZY---Opposition-a-sa-reelection-presidentielle-petition-petitions-a5f83f4556e1e17deeb28d468cd6f37c.html

                  Interview :

                  http://www.dailymotion.com/sos-justice

                  Action citoyenne le 6 mai 2012 : la révolution du clavier.

                  http://www.dossiers-sos-justice.com/media/01/00/1824987261.pdf

                  Diffusez autour de vous !

                  Après le temps de l’indignation vient celui de l’action .


                • Tiaphael Tiaphael 3 mai 2012 12:31

                  « j’ai envie de dire : préparez vous à une fraude électorale basée sur l’utilisation du vote électronique. Préparez vous à la réélection surprise de Nicolas Sarkozy de 50,3%. »


                  …l’angoisse !… :(

                • lloreen 3 mai 2012 11:30

                  La question ESSENTIELLE porte sur l’arnaque de l’argent dette, comme résumé dans les grandes lignes en dix minutes.

                  http://www.dailymotion.com/video/xlen9m_comprendre-la-dette-publique-en-10-minutes_news

                  Sarkozy et Hollande sont les deux revers d’une même médaille et le cartel financier a déjà pris ses dispositions...

                  http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=wrC_ySk1vb4


                  • lsga lsga 3 mai 2012 11:58

                    Mais vous êtes stupide ou quoi ?


                    François Hollande en a parlé Hier : 50 Milliards d’Euro par an pour les intérêts de la dette, ce n’est plus acceptable. 

                    Il a proposé une solution très proche de celle demandée par le Front de Gauche ou par le Front National. François Hollande propose que la BCE prête directement aux États :



                    alors maintenant arrêtez la mauvaise fois !

                    Sarkozy a baissé les impôts sur les plus riches, augmenté la TVA, et attaqué Police, justice et Education nationale en même temps qu’il augmentait l’immigration. 

                    François Hollande va taxer l’oligarchie financière, et utiliser cet argent pour relancer les services publiques qui en ont le plus besoin. 

                    Il est d’ores et déjà en train de négocier avec Merkel et Draghui, et a déjà obtenu une taxation des marchés financiers. 

                  • lloreen 3 mai 2012 12:05

                    Taxer l’oligarchie financière....
                    Ah oui ? Comment ?
                    Ils n’en ont rien à faire des taxes, premièrement grâce à leurs montages financiers et deuxièmement par le fait des milliards escroqués par les intérêts.

                    Alors cessez soit d’être dupe ou pire COMPLICE.

                    Il s’agit NI PLUS NI MOINS de cesser cette arnaque de l’argent dette et PAS de l’accommoder à une ENIEME SAUCE.
                     


                  • lloreen 3 mai 2012 12:11

                    Il est en train de négocier avec Draghi....

                    Vous savez qui est Draghi ?

                    Il est un acteur de chez Goldman-Sachs.

                    Et vous savez ce que racontent en riant de la crétinerie des gens les gens bien placés pour le savoir ?

                    http://www.youtube.com/watch?v=HNe5txTA-UA

                    Alors votre commentaire aura eu un mérite : celui de me faire bien rire....


                  • lsga lsga 3 mai 2012 12:12

                    euh...


                    sincèrement, je suis pour la nationalisation du système bancaire européen, et j’aurais préféré que le FdG s’en occupe. 

                    les socialistes sont plus modérés, et préfèrent y aller petit à petit par étape. D’après moi, c’est une erreur, mais visiblement ce point de vue est majoritaire dans la gauche française. 


                    Quoi qu’il en soit, permettre à la BCE de prêter directement aux états à 1% (c’est à dire à un taux nul voir négatif étant donné l’inflation), c’est précisément sortir du mécanisme décrit dans l’argent dette. 

                    C’est la solution qui était défendu par le Front De Gauche, ainsi que par l’économiste du Front National Bruno Lemaire. 


                    Donc : votre mauvaise fois, ça suffit !

                    Négocier avec Draghui, c ce que prévoyait Mélenchon et Lepen. 

                  • lloreen 3 mai 2012 11:58

                    LA solution islandaise : la seule et véritable à établir en France aussi

                    http://www.dailymotion.com/video/xqfqlr_la-revolution-islandaise_news


                    • JACKTURF JACKTURF 3 mai 2012 12:26

                      Plus besoin de réserver vos vacances pour la Grèce, elle vient à vous et plus rapidement que vous le croyez !

                      Quand vous verrez vos salaires ou vos pensions baisser, quand vous verrez votre niveau de vie se dégrader comme jamais, quand vous verrez le feu et les émeutes dans vos rues, alors ne venez pas vous plaindre, car vous aurez suffisament été prévenu de l’incompétence de la Gauche à gérer un Pays !

                      NE RÉSERVEZ PAS VOS BILLETS, LA GRECE VIENT A VOUS, ELLE ARRIVE...

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