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Accueil du site > Tribune Libre > Pressions et protections des salariés français

Pressions et protections des salariés français

Il y a quelques mois, les actualités faisaient de nombreux suicides chez les employés de Renault et Peugeot, depuis quelques temps, ce sont les suicides chez France Télécom qui font la Une des journaux. Or, si certains sont effectivement survenus sur le lieu de travail, ou ne pouvait sans conteste être attribués à l’employeur, ce n’est pas le cas de tous. Néanmoins, on les comptabilise quand même pour servir la cause des employés surmenés sujets à de multiples pressions.

Les pressions exercées sur les employés sont de nos jours fortes –voire très fortes selon le domaine et le statut de l’employé– étant donné le principe de rentabilité dans le privé, la crise bien présente, le taux de chômage que chaque employeur ne manque pas de rappeler par des "si vous n’êtes pas content, y en a mille qui seraient ravis de faire ce que vous faites dans les conditions dont vous vous plaignez" ou autres phrases du même type.

Seulement de tous les travailleurs du monde, le salarié français reste un des plus protégés : un salaire minimum établi, cinq semaines de congés payés, une semaine à 35, 37 ou 39 h, la couverture sociale, l’assurance chômage, le congé parental et j’en oublie. Ce n’est pas le cas de tous les européens et encore moins des autres salariés mondiaux. Si les français ont tous ces avantages c’est grâce aux anciennes générations qui se sont battues contre des conditions de travail réellement dures à l’époque. A croire que les générations suivantes se sont habituées à ce confort régi par des lois (sanctionnant les employeurs si elles ne sont pas suivies par l’intermédiaire des prud’hommes). En France, que penser des conditions de travail de ceux indépendants qui subissent les pressions de l’Etat mais ne bénéficient pas de toutes ces protections. Et si certains en ont la possibilité ce n’est certainement pas au même coût, notamment pour la couverture sociale.

Dans le monde, que penser de ceux salariés qui travaillent douze voire quatorze heures par jour -dans des conditions que pas un européen n’accepterait- seulement pour pouvoir subvenir aux besoins (logement et nourriture) de leur famille et non pas les couvrir de superflu comme c’est le cas dans nos sociétés de consommation.

S’il est vrai que les temps sont durs partout dans le monde, il est d’autant plus vrai que le salarié français est plus à envier qu’à plaindre.


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3 réactions à cet article    


  • ASINUS 14 octobre 2009 11:21

    yep si quelqu un avait encore des doutes sur la capacité d une femme à etre ... HEU
    comme un homme , merci de nous avoir oté ce doute pfff


    • Bibi 14 octobre 2009 12:38

      D’accord, il y a certainement pire qu’ici.
      Il y a effectivement, en Europe et ailleurs, des salariés qui travaillent 12, 14 ou 16 heures par jour pour une paye bien inférieure.
      Mais il y a pire : Il y a le travail forcé des enfants. Des petits bouts qui, dès qu’ils tiennent sur leurs jambes, sont « embauchés » pour effectuer des tâches à leur mesure.
      Mais il y a encore bien pire : Les populations des bidonvilles, de Rio ou d’ailleurs, qui survivent en glanant leur pitance dans les décharges.
      Pourtant, il y a encore pire que tout cela : Les esclaves sexuels - de tous âges - qui ne profitent même pas du peu d’argent que rapporte le commerce de leur corps, et qui s’évadent de leur cauchemar quotidien dans les vapeurs de colle ou d’essence.
      Et il y a certainement pire encore que je n’ose même pas imaginer.
      Pour autant, ces terribles réalités amoindrissent-elles la souffrance de ces salariés « privilégiés », que le désespoir pousse à mettre fin à leur jour ?
      Y a-t-il une souffrance plus grande que celle qui conduit à l’autodestruction ? Et, plus simplement, peut-on concevoir une échelle des souffrances humaines ?


      • jkw 15 octobre 2009 14:26

        effectivement, vu comme çà !!

        les salariés qui se suicident chez eux ce n’est sans doute pas à cause de leur conditions de travail mais surement à cause de pbs personnels !!!
        comme si ces salariés pouvaient en rentrant chez eux se déconnecter de ce qu’ils viennent de vivre pendanr des heures !! justement non c’est bien parcque’il ne peuvent plus trouver d’échappatoire qu’ils en arrivent là...

        le salarié français est il enviable ???
        quand on dit cela c’est qu’on se garde comme objectif de vouloir prendre comme modèle les salariés des pays sous développés...ça arrange le MEDEF !!! brûlons vite ce code du travail qui emp^che les bons patrons de faire n’importe quoi ! certes aujourd’hui, les diplômes sons de moins en moins reconnus...on licencie des femmes en retour de congés maternité (2 cas dans mon entourage...)
        bref, on pratique une politique de gestion des ressources humaines de vieux cons revanchards ...ceux qui ont une revanche à prendre sur mai 68 qui leur a ôté toute autorité !! (vous vous souvenez qui voulait ré-écrire mai 68 ?)
        on re-crée depuis le retour de la droite au pouvoir une lutte des classes mortelle pour notre pays. Regardez la presse autour de vous...voyez le moral des cadres !!!
        Cela aura un effet très négatif sur notre économie dans les années à venir !!!
        Le but de dirigeants c’est de faire travailler les gens « ensemble » pas les uns contre les autres ! Mais cela mérite un investissement humain fort...beaucoup plus difficile que de passer des messages permanents sur la justice qui ne fait pas son boulot, les focntionnaires paresseux, la SNCF....et les autres...même ses ministres qu’il fait passer pour des cons et des incompétents si j’en crois les articles du Canard Enchaîné !!
        il oublie que c’est lui le chef !

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