Principe de précaution et refus du risque : la décadence
Lorsqu’il arrivait une crasse à ma grand-mère, elle avait l’habitude de dire « c’est la volonté de Dieu ». Bien que non-croyant et pas très fan de cette explication irrationnelle, je dois reconnaître qu’elle était toujours préférable au comportement qui monte actuellement : le refus du risque et le principe de précaution. Voici pourquoi.
La société occidentale accepte de moins en moins le risque. Depuis que nous ne croyons plus en Dieu, les gens se sont mis à croire qu’ils pouvaient tout expliquer, tout faire et que derrière chaque malheur, il y a un coupable. L’obsession de notre société n’est plus de créer de nouvelles choses ou d’aller plus loin, mais de diminuer les risques. Les preuves en sont nombreuses, des plus anodines aux plus graves :
- on ne doit pas fumer ou boire parce que cela tue. Pourtant, l’homme consomme des drogues diverses depuis la nuit des temps ;
- on ne doit plus rouler vite parce que l’on peut tuer. Heureusement que nos ancêtres n’y ont pas pensé en 1929, on roulerait encore à 30 km/h ;
- lorsque il y a un désastre causant des morts, il faut un responsable à mettre en prison. Il ne vient à l’idée de personne qu’un désastre technique puisse être simplement dû à notre maîtrise imparfaite de la nature ;
- le principe même de mettre des gens en prison pour homicide "involontaire" montre bien que l’on cherche un responsable à punir pour tout événement alors que si la mort est involontaire, le fait d’avoir tué est pour tout être humain déjà sûrement difficile à vivre ;
- et enfin, le principe de précaution, vaste fumisterie que Chirac a porté à la constitution vise à décourager les gens d’agir, à institutionaliser le statu quo.
Parallèlement à cette grippe immobiliste qui frappe la société occidentale, on s’étonne de voir émerger des pays qui n’appliquent pas ces principes. Eh oui, ni la Chine ni l’Inde ne sont paralysés par la peur de mal faire. Et à force, notre belle société occidentale pourrait bien être occupée à chercher un coupable pour son déclin ! Accusera-t-on les Chinois ou accusera-t-on tous nos politiques qui par simplicité ont poussé les gens à n’avoir envie de rien et à ne pas tenter de réussir ? Malheureusement, je suis prêt à parier que nos amis chinois risquent d’être accusés à notre place.
Car le problème peut se résumer en quelques questions :
- serions-nous allés sur la Lune si on avait appliqué le principe de précaution ? La réponse est non. Tout le monde savait que les astronautes pouvaient mourir et c’est justement pour cela qu’ils sont revenus en héros ;
- aurait-on découvert l’Amérique avec ce même principe ? Sûrement pas ! Pourquoi prendre la mer ? On peut y mourir ! ;
- aurait-on des transports modernes ? Non, les transports, ça va vite et ça peut tuer.
Et pourra-t-on imposer au monde entier le principe de précaution ? Bien sûr que non ! Alors la conclusion est claire. Les sociétés qui sont curieuses vont avancer et découvrir de nouvelles choses. Les autres vont sombrer dans une torpeur absolue. Car les échecs successifs accumulés pour faute d’immobilisme vont entraîner la société à se fermer plus encore. Regardez les délocalisations, on accuse les politiques, les Chinois, les capitalistes... Et on ne s’est jamais dit qu’on en était peut-être les premiers responsables !
Il faut sortir de cette culture de la médiocrité ou le seul horizon que se donne certains est une petite vie pépère et sans saveur. Dans la société actuelle, il faut au contraire valoriser ceux qui prennent des risques et ne pas considérer que tout accident a forcément un coupable à mettre en prison. Tout au contraire, c’est l’inactivité qui devrait être fortement découragée car quelqu’un qui cherche juste à mener une vie tranquille et sans risque est souvent plus un poids qu’une chance pour la société.
Plus que toutes les réformes gouvernementales, c’est en redonnant aux Français l’envie de créer sans la peur de l’échec que l’on sortira la France de la sinistrose.
43 réactions à cet article
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« Twenty years from now, you will be more disappointed by the things you didn’t do than by the ones you did do. Throw away the bowlines, sail away from the safe habor, catch up the trade winds, explore, dream, discover » Mark Twain.
J’adore cette citation qui donne envie de pendre des risques plutôt que des précautions...
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L’homme est devenu au fil du temps tellement fort et puissant... Il invente des espèces végétales dont personne ne connait pas l’impact sur la nature (la vraie).
Est-ce que la décadence c’est prendre ces espèces et tuer la vraie nature ?
Est-ce que la décadence c’est attendre d’être sûr que ces végétaux ne sont pas dangereux ?
Est-ce que la décadence c’est attendre pendant que d’autres pourrissent notre terre ?
Qu’est-ce que la décadence ?
Est-que ce n’est pas plutôt par exemple le retour de maladie qu’on croyais oublié ? Peste à paris, malaria, famine en France ?
La décadence tout le monde la voit, mais pas tous au même endroit ... « En politique, rien n’arrive par hasard. Chaque fois qu’un évènement survient, on peut être certain qu’il avait été prévu pour se dérouler ainsi. »
Franklin D. Roosevelt Président des Etats Unis de 1932 à 1945
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aurelien 9 août 2007 13:00Non, il n’invente pas des espèces végétales : c’est faux.
Sur la question :
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aurelien 9 août 2007 12:59Le principe de précaution n’est pas un problème, c’est son utilisation qui pose problème.
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aurelien 9 août 2007 13:03Un exemple de principe de précaution aberrant :
L’annulation des courses taurinnes ces derniers jours, pour cause de fièvre aphteuse en Angleterre.
(On peut être compte ces courses pour d’autres raisons, mais ce n’est pas la question)
et un exemple de non principe de précaution aberrant :
la dissémination volontaire d’OGM dans l’environnement
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Vous ne semblez pas faire la difference entre la liberte de prendre des risques pour soi et le fait de faire prendre des risques aux autres.
Jusqu’a preuve du contraire, fumer des cigarettes, escalader l’everest pied nus, se battre avec un alligator, traverser l’atlantique a la nage, jouer toutes ses economies au PMU, ne sont pas interdits, a vos risques et perils.
Ce qui pose probleme c’est quand, dans la prise de risque, on risque aussi d’impliquer des gens qui n’ont rien demander (la vitesse sur la route, fumer dans le nez des gens, produire des OGMs a grande echelle) : ca s’appelle l’ irrespect.
Chacun fait donc le choix de vouloir vivre en harmonie avec ses névroses, les paresseux, les paisibles et les excités. Bien que ces derniers font, a mon sens, davantage ch... leur monde.
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Note d’humeur, n’apportant pas d’info, et argumentant sur un débat déjà bien consommé. J’ai défendu sur AV l’argumentation inverse :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=15996
Oui, il y a une part de vrai dans le fait que les sociétés occidentales n’acceptent plus le risque et la mort. Mais ce constat sociologique réel n’épuise absolument pas l’ensemble du débat.
Il n’en reste pas moins que de nombreuses fois dans notre histoire des gens ont pris pour leurs intérêts privés des décisions qui engageaient l’avenir de tous et l’ont parfois singulièrement compromis. Un des plus représentatifs est l’histoire du plomb dans l’essence.
L’Etat est l’assureur in fine des risques industriels, et il est normal qu’il rationalise en ce sens ses relations avec l’industrie, en lui interdisant de faire des bêtises qu’il devra payer.
Le point particulier où le principe de précaution s’impose aujourd’hui, c’est en ce qui concerne les manipulations génétiques, dont nous n’avons pas encore vu tous les vices prévisibles, bien qu’il y en ait déjà plein d’apparents.
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Vous apportez ici la preuve que l’on peut être « ingénieur et passionné de politique » tout en se montrant d’une désolante superficialité !
Pour vous « Principe de précaution (= refus du risque) => la décadence ».
Mais d’où nous est venu ce « Principe de précaution » sinon du constat que nous avons été la source de nombreuses dégradations dangereuses pour notre survie ?
Vous n’avez jamais entendu parler du fait que nous sommes dans la sixième période d’extinction massive d’espèces, que ces extinctions nous sont imputables et que nous devons changer nos comportements si nous ne voulons pas faire partie du lot d’espèces en cours de déclin ?
Certes on ne constate pas AUJOURD’HUI de déclin des populations humaines mais regardez du côté de demain...
« Refus du risque » : là vous êtes global et c’est un refus de TOUT risque que vous désignez.
Alors que le « principe de précaution » voudrait probablement que l’on se montrât capable d’évaluer au cas par cas l’ampleur du risque encouru par rapport au bénéfice escompté, afin d’en déduire la meilleure ligne à tenir.
Très binaire, votre article !
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Je trouve aussi que l’article est assez manichéen. Oui, le principe de précaution peut être complètement stupide. Je suis atterré de voir qu’on ne peut presque plus faire d’activité de plein air avec les enfants sans être dans l’illégalité.
Mais oui aussi, on a aussi besoin parfois du principe de précaution. L’homme peut désormais créer de telles catastrophes qu’il faut rester prudent et prendre son temps. Ca ne sert à rien de vouloir aller trop vite si on ne va pas dans la bonne direction.
Demandons aux victimes de l’amiante, du sang contaminé... ce qu’elles pensent du principe de précaution !
Le but n’est pas de revenir à la bougie ou à l’âge de pierre. Seulement de faire preuve d’humilité, d’un peu de patience et de raison. Mais ces préoccupations sont bien loin de notre société et des valeurs des grandes entreprises...
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Cher JMC,
Qu’est-ce qui à fait des USA la première puissance mondiale ? - C’est justement ce goût du risque, d’abord pour des immigrants partant pour une aventure incertaine qui a forgé leur caractère à la volonté d’entreprendre sans aucune certitude de réussir.
Demandez donc à Claude Alègre ce qu’il pense du principe de précaution concernant les OGM. Effectivement il y a un risque et nous devons, justement en France, travailler sur les OGM et laisser travailler les chercheurs dans ce domaine pour ne pas être un jour dépendant d’autre pays, qui eux, auront eu le courage de le faire. Il est fort probable que les OGM seront la clé de la faim dans le monde, une nouvelle façon de faire des médicaments, sans doute une des clés de la production de bio-carburants dans un futur proche.
Dès notre naissance nous vivons le risque de mourir, ce qui est de plus une certitude, mais que la vie est belle du fait même de ce risque.
Merci en tout cas à l’auteur d’avoir osé cet article.
Cordialement.
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Je suis d’accord sur le refus de prise de risque, non nous serions pas allé sur la lune, non nous n’aurions pas monté d’expéditions lointaines, etc ...
Il me semble qu’il est lié au vieillissement de nos sociétés. En vieillissant on aime de moins en moins prendre de risques.
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Parler de « prendre des risques » sans parler de ce qu’il y a y gagner derriere, c’est parler dans le vent, il me semble. Le gain peut etre la survie, valoriser son ego, la competition (avec l’URSS pour ce qui est d’aller sur la lune), la decouverte de nouvelles richesses, la curiosite, aider quelqu’un en difficulte etc...
Il faudrait plutot discuter de ce qui motive le risque (gain possible pour soi et la societe > cout possible pour soi et la societe) plutot que le fait, en soi, de prendre ou non des risques. Non ?
Cordialement
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Tout à fait d’accord avec Yoda le risque s’évalue au regard du gain (ou coût) potentiel à courrir ou non le risque.
Le principe de précaution vise à prémunir la société de choix effectués par des individus ou des entreprises en les obligeant à estimer avec plus d’attention le risque et pas seulement le bénéfice qu’il y aurait à ne pas couvrir un risque.
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Cher Yoda,
Je suppose que vous travaillez, et pourquoi travaillez-vous si ce n’est pour y gagner quelque chose et UNIQUEMENT pour vous. Vous n’y voyez là rien de choquant et moi non-plus, mais dès lors que ce n’est pas pour vous ou simplement pour le bien commun cela devient immoral !
Le profit, les gains à court et moyens termes, c’est ce qui à fait de notre monde ce qu’il est, il n’est pas parfait je sais, mais regardez ce que sont devenus les pays qui ont fait le pari du non-profit, les uns sont devenu des pays du tiers-monde, et quelques autre sont revenus à l’économie de marché avec une certaine réussite.
Mais bon, allez donc profiter de vos vacances.
Cordialement.
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Cher bateleur, vous pagaillez trop vite et n’avez pas compris le sens de la remarque de Yoda. Il expliquait que le risque pour le risque ne vaut rien mais qu’il faut juger un risque à l’aulne du profit que l’on espère tirer de ce risque.
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Si je suis d’accord avec vous sur le fait que notre société cherche en permanence un coupable dès qu’il se passe quelque chose.
Le reste de l’article me semble plutôt binaire. Principe de précaution pas bien, risque bien. Un peu de nauance n’aurais pas été un mal ici. De même l’amalgame entre les risques individuels et les risques collectifs est source d’incohérence.
Chacun doit être libre de prendre les risques qu’il souhaite pour lui mais sans impacter le risque des autres. Je veux bien rouler à 220km/h mais le risque induit pour les autres rends illégitime cette envie.
Mettre quelqu’un en prison pour homicide involontaire est tout à fait normal si la personne en question a pris une décision qui a augmenté le risque pris par le mort sans que celui-ci ait eu le choix de prendre ce risque. Exemple récent pour les 2 morts à la fête des loges. Ils sont monté sur le manège en pensant ne pas prendre de risque. Le choix de l’industriel de prendre tel ou tel matériau, de faire construire à tel endroit, d’effectuer ou non tels ou tels tests sont des choix faits en toute conscience et qui prenait également en compte un aspect économique. Peut être qu’avec 15 000 € de plus le problème technique n’aurai pas eu lieu. Ici la responsabilité de l’industriel est en cause.
Oui, nous sommes aller sur la lune et qui plus est avec le principe de précaution. Car ce dernier n’implique pas d’éliminer tous les risques, mais de les évaluer, de les analyser, d’effectuer des choix en fonction du risque, de sa probabilité de survenance et des options possibles pour contourner le risque. Si les hommes ont réussi à aller sur la lune c’est en vertue du principe de précaution car ils ont au préalable analyser les risques et ont mis au point des stratégies de contournement lorsque c’était possible et enfin ils ont accepter les risques résiduels.
Donc oui, le principe de précaution est une bonne chose car il peremt justement de pouvoir prendre des risques en toute conscience. Que les chionois et les indous (ou autres) ne mettent pas en place ces principes est plus lié à une moindre valeur accordée à la vie (au propre et au figuré) que ce que nous lui accordont dans nos sociétés occidentales.
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« Exemple récent pour les 2 morts à la fête des loges. Ils sont monté sur le manège en pensant ne pas prendre de risque. Le choix de l’industriel de prendre tel ou tel matériau, de faire construire à tel endroit, d’effectuer ou non tels ou tels tests sont des choix faits en toute conscience et qui prenait également en compte un aspect économique. Peut être qu’avec 15 000 € de plus le problème technique n’aurai pas eu lieu. Ici la responsabilité de l’industriel est en cause. »
Ah et bien parlons en de cet exemple récent. Il y a des millions de gens tous les ans qui utilisent des manéges a sensation forte. Subitement, il y a un accident. La cause de l’accident est trouvée. Et la, on enmerde tout le monde au JT en faisant pleurer dans les chaumiéres, on convoque une réunion avec les ministres et tout le bordel qui va avec. Et bien excusez moi mais c’est de la démesure. Le défaut technique est maintenant connu, il faut le fixer sur les autres manéges, et les arréter en attendant. Point !
Et il faut ne jamais avoir fait un travail d’ingénierie pour croire que tous les risques et les défauts peuvent être prévus a l’avance. Des fois, on fait des conneries alors qu’on a tout fait pour les éviter et on ne s’en appercoit qu’aprés. Vous vous souvenez de l’explosion d’Ariane 5 ? Et bien elle était due a une erreur de programmation bien stupide. Et pourtant je peux vous assurer que chez Arianeespace ils ont tout fait pour ne pas que la fusée explose.
Comme disent les anglo-saxons « shit happens ! ». Et après et bien on corrige le probléme et on recommence. Les conneries imprévues ca arrive tous les jours dans l’industrie et ca coute des fortunes. Souvent ca fait juste perdre de l’argent, parfois on évite la catastrophe de peu. Et plus rarement (heureusement) c’est la cata. C’est la vie !
« Donc oui, le principe de précaution est une bonne chose car il peremt justement de pouvoir prendre des risques en toute conscience. Que les chionois et les indous (ou autres) ne mettent pas en place ces principes est plus lié à une moindre valeur accordée à la vie (au propre et au figuré) que ce que nous lui accordont dans nos sociétés occidentales. »
Ah ! Ah ! Vous irez expliquer a une mère chinoise ou hindoue qu’elle tient moins a ses enfants qu’une mère française ! Elle appréciera votre humanisme. Ne vous êtes plutot pas posé la question de savoir si ceux qui n’ont rien n’ont pas encore le luxe de pouvoir se poser la question du « principe de précaution » ? C’est sur que quand on vient d’une société qui nous fait tout un patakés pour un ours buté sur le bord d’une route, cela peut sembler incompréhensible...
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Confondons pas la mère chinoise et le sympathique état chinois, et le sympatique parti communiste et les sympathiques industriels chinois...
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La technique est suffisament avancée pour que ce type de défauts de conceptions ou de construction n’est pas lieu d’être. Certes le battage médiatique avec la fausse réunion au ministère de l’intérieur est exagéré mais il ne s’agit pas ici de principe de précaution mais de communication.
Pour en revenir à la mère chinoise, je ne parlais pas au niveau individuelle, ni de la douleur des proches face à la mort mais de la valeur qui est accordée à la vie dans la société en général. Par ailleurs, dans de nombreux pays d’Asie, le corps n’étant qu’une enveloppe temporelle et l’âme se réincarnant, la mort n’est effectivment pas vue de façon aussi dramatique que dans nos pays.
Je suis d’accord avec vous sur le « shit happens ». Le risque est inhérent à la vie et nous ne pouvons tout contrôler mais il est légitime de réclamer que lorsque le contrôle est possible ce contrôle soit effectif.
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« Je suis d’accord avec vous sur le »shit happens« . Le risque est inhérent à la vie et nous ne pouvons tout contrôler mais il est légitime de réclamer que lorsque le contrôle est possible ce contrôle soit effectif. »
Oui sauf que le principe de précaution porte justement sur lorsque le controle n’est pas possible. Dans le cas des OGM, il n’y a aucun moyen de savoir si ce n’est d’essayer prudemment. Et certains comme le Bové essayent de nous empécher de le faire.
Le même genre de parasites ont tenté d’empécher la France de se doter d’une industrie nucléaire. Si on les avait écoutés, on aurait encore la majorité de notre électricité d’origine thermique. Ca serait top pour la pollution.
Et n’allez pas me parler d’éoliennes ici. Car meme si c’est une énergie très intéressante, on sait que le Danemark (leader mondial dans ce domaine) est parvenu a seulement 20% d’énergie éolienne. On sait aussi qu’ils n’en construisent plus de nouvelles car la production d’énergie est trop variable et que le réseau ne peut pas supporter plus d’éolien.
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Avez vous pensé que le principe de précaution n’est ni plus ni moins que l’application de la maturité dans les activités humaines ?
A chaque activité nouvelle, sa jeunesse, son risque. C’est par exemple vrai pour les plantes transgeniques, mais cela ne l’est plus pour la circulation routière.
La maturité veut que lorsqu’on a cerné et maitrisé les problèmes et que les choix (limitation de vitesse, ceinture) ont été asumé par les « autorités » et les « usagers ».
Maintenant, on peut toujours se poser la question sur la valeur de la limite, 130, 90 etc... ou sur la manière dont on fait respecter la règle mais plus sur le principe.
Que vous nous expliquiez maintenant qu’il y a un exces de règlementation, c’est possible, mais la substitution des valeurs morales (auto-contrôle) par des règles ecrites est concommitant a la perte de ces valeurs morales, au mélange des cultures et a la perte de responsabilité largement soutenue par une école dévalorisée et des exemples quotidiens indignes.
Soulignons également que le risque que les activités humaines font courir « aux autres » est de plus en plus important. Rien a voir entre la pollution de son jardin d’un paysan d’avant et la contamination d’un continent ou de la planète par des plantes transgèniques. Ce changement de dimension nous oblige a recourir a des règles nouvelles evidement plus contraignantes
Si nous devons effectivement condamner le « principe de précaution » au nom du principe de liberté il faut se rappeller que nous devons limiter nos ambitions libertaires là où commence la liberté d’autrui... et cette limite a tendance a être fortement oubliée de nous jours
Point de décadence donc, mais la maturité de notre société et la mesure de notre pouvoir de nuisance... la responsabilité en somme, mot que beaucoup ne savent plus rattacher a un concept.
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J’aurai bien voulu le dire comme ça !
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...ne dit-on pas que dans le regard d’un jeune brille le feu et dans celui d’un vieillard la sagesse !
Mais c’est la jeunesse qui fait avancer le monde par sa fougue, son impertinence, son inconscience parfois. Heureusement que nos ancêtres ont acceptés ce risque au détriment du principe de précaution, mais il n’empêche aussi comme disait Montesquieu : « qu’entre la liberté et la loi c’est la loi qui libère... ».
Cordialement.
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C’est bien ce que je disais plus haut : La montée de l’envie de précaution est -du moins en partie - due au vieillissement de nos population.
- C’est ce principe de précaution qui fait qu’on ne vous loue pas de logement si vous n’avez pas une situation stable et bien payée avec des garants en or massif.
- C’est ce principe de précaution qui fait que les banques ne prêtent que si vous n’en n’avez pas réellement besoins.
Si ce principe avait été appliqué depuis longtemps, nous ne saurions pas qu’il y a un continent américain, ce qu’est une automobile, et tant d’autres choses ...
Moi je propose d’élever une statue au premier à avoir mangé une amanite phalloïde et découvert que c’était un poison mortel.
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Qu’est-ce que la décadence ?
La décadence c’est bien des choses. Par exemple, le manque de risque calculé. Le refus d’essayer. Le refus d’évoluer. Le refus d’utiliser sa liberté, de choisir individuellement et donc le refus de vivre en tant qu’identité.
Il y aurait moins de dépressions si les hommes n’étaient pas constamment téléguidés par des leaders et des organisations sociales et politiques,qui « leur veulent du bien » et étaient capables de s’assumer et d’être eux-mêmes.
Pour MagicBuster : Franklin D. Roosevelt n’était pas très aventureux politiquement.
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Le principe de précaution est le parapluie que le sage et responsable ouvre au dessus de la tête des autres, et le parapluie que le politique ouvre au dessus de la sienne.
JPR
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on peut très bien avancer et créer tout en étant précautionneux ... d’ailleurs c’est même préférable
puisque vous parlez de la lune, je crois que les créateur des missions appollo ont pris toutes les précaution nécessaires pour que leurs astronautes rentrent sain et sauf ...
l’exemple de l’homicide involontaire n’est pas non plus très pertinent, vu que dedans entre en compte par exemple les « coups et blessures ayant entrainé la mort sans intention de la donner », qui mérite bien une peine de prison non ? ...
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On exagère sur les dangers des plantes transgéniques-------------ça fait des dizaines d’années que les américains,les brésiliens et même les chinois cultivent à grande échelle les plantes transgéniques,où sont les problèmes.----------------Le problème vient j’en ai peur de l’obscurantisme qui envahit l’Europe.
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Avons nous suffisament de recul pour dire que les OGM n’ont pas d’impact sur la bio diversité ?
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Notre perception des risques n’est pas en rapport avec la probalité d’un accident. Sont considérés dangereux les événements dans lesquels plusieurs personnes décèdent, comme l’avion. Les médias s’en font alors largement l’écho. NON, les souffrances des personnes blessées, des personnes décédées, des familles en deuil, cette souffrance n’est pas une fatalité. On ne doit pas l’accepter pour éluder des questions fondamentales qui remettent en cause le comportement et l’engagement de chacun.
Le terme de fatalité est ainsi défini ( Larousse) : du latin fatalitas : .1. Force surnaturelle qui semble déterminer d’avance le cours des événements.2. Suite de coïncidences inexplicables, cause de malheurs continuels.
1.Il s’avère que la force surnaturelle a bon dos. 2.L’accident a toujours des causes, qui sont un ensemble de facteurs.
Pour changer la perception naïve des gens, seule une éducation pertinente sera à la hauteur des effets attendus. Ce sont des mères, des pères, des frères, des soeurs, des enfants, des amis que l’on nomme « personnes victimes par ricochet » et qui souffrent de traumatismes et de blessures, qui bien que non apparents ont des conséquences lourdes.
- Conséquences psychologiques :
Perdre un être cher, parfois en pleine jeunesse, ou assumer de le voir gravement et définitivement handicapé, est une souffrance indicible. C’est toute une vie bouleversée, réduite à un point de douleur, parfois à la colère, souvent au désespoir.
L’assistance de psychologues peut permettre de ne pas sombrer dans l’immédiat, la participation à des groupes de parole peut aider à se reconstruire.
Il est également regrettable de constater les conséquences psychologiques créées par l’entourage et parfois la famille : éloignement, indifférence, voire agacement et même rupture, comme si le malheur était indécent et contagieux.
- Conséquences physiologiques :
L’extrême douleur, si elle bouleverse l’âme, n’épargne pas le corps : longues nuits d’insomnie, cauchemars, anorexie ou boulimie, prise de tranquilisants et autres médicaments, angoisses répétées, inattention, pertes de mémoire...Jusqu’à parfois rendre impossible l’exercice de sa profession.
On a constaté que les personnes victimes par ricochet, avaient souvent un potentiel de vie réduit, et développaient plus de pathologies ( coeur, estomac, intestins ...)
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Merci pour vos réponses.
Beaucoup de critiques, je vais essayer d’y répondre. Sur l’aspect « binaire » de l’article d’abord. Oui c’est vrai, il a été écrit comme tel tout simplement car il est difficile de poser arbitrairement ou juridiquement une limite. Et que dans l’état actuel on a effectivement l’impression d’un probléme binaire. Je vais revenir la dessus lors des réponses a certaines critiques.
« Oui pour le risque individuel, Non pour le risque causé a autrui »
On cause tous les jours des risques a autrui, même sans le vouloir. Dés que l’on interagi avec d’autres êtres humains même pacifiquement on prend le risque de causer du tord (qui peut être financier ou physique). Avez vous déja organisé un événement accueillant du public par exemple ? Et bien la législation est telle que vous savez d’avance qu’elle n’est jamais intégralement respecté. Mais vous savez aussi d’avance que si ca merde, il va falloir soit effacer les preuves si possible, soit prendre la fuite. La seconde solution étant préférable vu que vous ne savez jamais quelle loi vous n’avez pas respecté. (Et ne me parlez pas de la comission de sécurité qui passe avant le début, c’est juste du flan administratif pour ennuyer les organisateurs débutants et créer une barriére a l’entrée dans le métier).
Et parfois le risque percu comme tant innacceptable est en réalité très faible.
Prenons un exemple volontairement provocateur. On parle souvent des enlévements d’enfants ce qui est bien entendu une pratique innacceptable. Mais la principale cause de mort des enfants cela reste les accidents domestiques. Pourtant comparez le nombre de fois ou le JT de TF1 fantasme sur les pédophilles et le nombre de fois ou il fantasme sur la bouteille d’eau de Javel que bobonne aura laissé a portée des gosses.
Et pensez également que le risque même individuel est en réalité souvent collectif. Je pratique la spéléo. Comme vous avez vu récemment c’est un sport qui peut parfois être dangereux. Je suis en régle et assuré auprès de ma fédération, donc je n’ai rien a me reprocher. (Sachez d’ailleurs que votre niveau tel que mesuré aux examens détermine les cavités auquelles vous avez accès ou non. (Ou plus exactement les cavités pour lesquelles votre assurance vous couvrira)). Cela dit si il doit m’arriver un accident, des sauveteurs risqueront effectivement leur vie pour venir me chercher. Et bien même sur ce genre de choses, on a trouvé dans le cas de l’accident récent (qui est arrivé a des spéléologues duement assurés par leur fédé) on a trouvé des crétins venus sur TF1 dire que c’était scandaleux que le public allait payer et tout ca. C’est sur que eux, a se lobotomiser devant TF1 ne risque pas de s’abimer grand chose, si ce n’est le cerveau.
« Avez vous pensé que le principe de précaution n’est ni plus ni moins que l’application de la maturité dans les activités humaines ? »
Je dirai plutot que c’est une conséquence du veillissement de la population.
La maturité va avec l’autonomie. Or quelqu’un qui a même oublié qu’il pouvait prendre des risques n’est plus autonome. C’est devenu un légume qui fait la ou l’autorité lui dit de faire et ne sort plus des clous parce que c’est risqué. C’est un peu si vous voulez comme quand on met un vieux sous tutelle parce qu’il n’a pas toute sa tete. Sauf que la des fois le vieux sous tutelle est bien jeune pour être sous tutelle.
Et le pire dans tous ca c’est que les jérémiades de ces gens ne servent pas a grand chose dans un monde mondialisé.
« La prison pour les homicides involontaires c’est justifié »
Oui c’est d’ailleurs ce qui justifie diverses destructions de preuves et qui fait que la personne qui pourrait souvent le plus aider a réparer un dommage (un industriel par exemple) a tout intérêt a détruire les preuves. Un exemple similaires c’est les crimes contre l’humanité commis il y a longtemps mais qu’un état ne veut surtout pas reconnaitre de peur d’être condamné à payer des réparations.
D’ailleurs puisque vous citez les accidents de la route savez vous que depuis la Sarkozerie sur les délits routiers les délits de fuites ont très fortement augmentés. Et savez vous qu’un nombre important de ces fuyards n’est pas retrouvé ? Bref, on met la personne qui a commis l’homicide en situation d’avoir intérêt a prendre la fuite plutot que de faire son devoir : Appeler les pompiers, porter secours aux victimes si il le peut. Alors que justement le seul cas qui devrait valoir de la prison c’est quand on ne porte pas assistance aux victimes et qu’on fuit.
« Si nous devons effectivement condamner le »principe de précaution« au nom du principe de liberté il faut se rappeller que nous devons limiter nos ambitions libertaires là où commence la liberté d’autrui... et cette limite a tendance a être fortement oubliée de nous jours »
Je citerai Mr Franklin qui a dit un jour « Celui qui est prêt a troquer sa liberté contre un peu plus de sécurité ne mérite ni la liberté ni la sécurité et va perdre les deux ». Tout est dit. Les gens qui nous ennuient a longueure d’année avec la sécurité par si et l’autre par la vont finir par perdre a la fois leur liberté et la sécurité qu’ils souhaitaient tant. C’est un peu comme la drogue si vous préférez. Au début vous prenez deux ou trois produits pour rechercher le bonheur et a la fin, vous n’aurez pas le bonheur car vous serez dépendents. Et vous serez tellement devenu un légume que vous n’aurez ni le bonheur ni la drogue (car vous ne pourrez plus vous la payer).
Mais avant d’en terminer avec ca, une petite démonstration pratique ?
Avez vous aujourd’hui plus peur d’avoir un accident sur la route ou avez vous plus peur de perdre votre permis a cause d’un Sarkomaton ?
Et vous êtes vous posés les conséquences de la perte du permis ? Si vous habitez en province pourrez vous encore travailler ? Si non, qui va nourir vos gosses ? Et une fois que vous avez saisi ces conséquences, demandez vous pourquoi une grande partie de ceux qui perdent leur permis doivent alors conduire sans permis ? Et quelle est la sécurité de quelqu’un qui doit conduire sans permis ? Aucune puisqu’il peut être arrété a tout moment par la police. Ce jour la, tentera t’il un délit de fuite sachant que la conduite sans permis est réprimée très sévérement ? Et si il décide de commettre un délit de fuite n’y aura t’il pas un drame comme cela s’est malheureusement déja produit ?
« Vous n’avez jamais entendu parler du fait que nous sommes dans la sixième période d’extinction massive d’espèces, que ces extinctions nous sont imputables et que nous devons changer nos comportements si nous ne voulons pas faire partie du lot d’espèces en cours de déclin ? »
Celle ci je n’y résistes pas et je l’attendais. Et bien cher Monsieur, justement ne faisons rien. Ne développons pas de nucléaires car c’est dangereux, ne développons pas d’industrie nouvelle car c’est dangereux. Attendons juste sagement sur la voix de la décroissance technologique promue par José Bovin ! Arrétons engrais, pesticides, le transport avec du CO2. Arrétons tout. Et a la fin contemplons les quelques milliards de morts que cela va générer sur terre car il y aura une famine.
Et prenez garde : La décomposition d’un million de cadavre pourrait être porteuse d’une sinistre pollution pour la planéte.
Mais au final, votre remarque n’est pas pertinente car la terre entiére ne changera pas en même temps. Que l’occident continue sur cette voie et d’autres ne le suivront pas. Pour ce qui est du reste, j’ai des propositions d’embauches loin dans le monde et je peux apprendre le mandarin si nécéssaire, alors bon même si la culture francaise me manquera ce ne sera pas un drame. Cela sera juste triste de savoir que mes enfants entendront parler de la France comme un pays du tiers monde. (Mefiez vous cela vient plus vite que l’on ne le croie).
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Vous mélangez tout.
Quel est le rapport entre principe de précaution et choix éditorial de TF1 ?
En quoi la liberté est elle remis en cause si dans les activités humaines le principe de précaution est appliqué ? Par ex emple lorsque vous faites de la spélao, vous vérifiez votre matériel et le niveau de difficulté du parcours sur lequel vous vous engagé. Vous appliquez ici le principe de précaution qui ne nuie en rien à votre liberté, voir vous permet d’acquérir cette liberté puis que vous pouvez ainsi pratiquer votre activité en toute conscience et en mesurant les risques que vous prenez. Mais vous avez également la liberté de ne pas effectuer les contrôles.
Personne n’a indiqué vouloir troquer sa liberté contre la sécurité. Vous opposez ces deux notions alors que seul l’abus de l’un permet de l’opposé à l’autre. Et c’est bien parce que vous êtes en sécurité que vous avez la liberté de pouvoir vous déplacer et choisir vos activités.
Pour votre remarque sur le permis, vous qui pronez la responsabilité individuelle, celui qui n’a plus de point sur son permis ne peut s’en prendre qu’à lui même. Quand à celui qui roule sans permis, bourré et trop vite, et qui en plus commet un délit de fuite, veuillez ne pas chercher à l’excuser, sa place est derrière les barreaux et nulle part ailleurs. Vous n’allez quand même pas dire que ce n’est pas de sa faute mais celle des radars et des gendarmes. Vous faites preuve dans cette démonstration d’un mauvaise foi sans borne.
Pour la remarque sur l’environnement votre procédé est également obtu. il ne s’agit pas de tout arrêter comme vous le suggérer (encore une fois vous êtes binaire et sans nuance) mais de modifier, d’améliorer.
Et puisque nous sommes bientôt le tiers monde, allez donc travailler en Chine comme vous le suggérez, au moins vous n’aurze ni liberté ni sécurité !
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Oui et quand je fais un excés de vitesse aussi j’applique le principe de précaution alors. Je fais gaffe justement a ne pas me planter. (Traduire pneu vérifiés, bagnole en bon état, zero alcool et bien sur précaution indispensable gps avec carte des radars). Mais je ne suis pas sur que ce soit la définition originale du principe de précaution. En général, personne absolument personne ne prend un risque stupide. Ca n’empéche pas que de temps en temps ca merde.
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Je voudrai répondre à Helios en lui demandant si l’excès de réglementation ne conduit pas à une abnégation des valeurs morales. Le fait de gravir une montagne, de fumer, boire en soi n’a pas d’implications sociales, sauf que maintenant on connaît le coût d’un hélicoptère de sauvetage, d’un cancer d’un poumon ou d’une cirrhose. L’application du principe de précaution serait tellement louable si ses motifs l’étaient. J’ai du mal à assumer mes contradictions, mais je regrette de vivre dans un monde peuplé de clones, tous aussi raisonnables les uns que les autres, qui veulent sauver la planète, les phoques, les orchidées et j’en passe. Et ne faîtes pas d’erreur, j’en fais partie, mais pourquoi suis-je attirée par des « misfits » genre Gainsbourg, Buchoski (je suis sure que l’orthographe n’y ait pas), pourquoi mon admiration va-t-elle vers ceux qui ne se laissent pas séduire par ce que je pense être la facilité ? Pourquoi admirer ceux qui ont poussé leur corps ou leur esprit vers l’extrême quand nous aspirons tous à la conformité ?
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Merci :) Je ne l’aurais pas mieux dit !
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Eh oui !
On ne fume pas, on boit pas de canons non plus, on ne bouffe que du légume bouilli, on baise pas à cause des MST, on va lentement, on sort un minimum de chez soi, ou alors, à pied, et chouette ! on mourra après cent ans !
Mais qu’est-ce qu’on se sera fait chier avant !
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Il ne faut pas confondre principe de précaution, refus du risque et uniformisation.
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Afin de parvenir à une vie totalement prévisible sans risques, les éléments des classes inférieures de la société doivent être amenées à un contrôle total, c’est à dire doivent être mises à la rue, placés sous un joug, et assignées à un devoir social à long-terme depuis le plus jeune âge, avant qu’ils aient une opportunité de se poser des questions sur la propriété de la matière. Afin de parvenir à une telle conformité, la cellule familiale des classes inférieures doit être désintégrée au moyen d’un processus d’augmentation des préoccupations des parents. La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être de la plus pauvre sorte, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Avec un tel handicap initial, même de brillants éléments des classes inférieures n’ont que peu d’espoir de s’extirper du lot qui leur a été assigné dans la vie. Cette forme d’esclavage est essentielle pour maintenir un certain niveau d’ordre social, de paix, et de tranquillité pour les classes supérieures dirigeantes.
Toute science est essentiellement un moyen vers un but. Le moyen est la connaissance. Le but est le contrôle. Au delà de ceci demeure une seule question : Qui sera le bénéficiaire ?
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Captain Cap 10 août 2007 01:53yoda : « Ce qui pose probleme c’est quand, dans la prise de risque, on risque aussi d’impliquer des gens qui n’ont rien demander. »
Voilà qui est bien dit, et dit, et dit ! (comme le chantent les moines d’un monastère pas loin de chez moi)
Voyez l’exemple de Madame Landru. A-t-elle pesé, cette irresponsable, les risques à pondre son petit Henri-Désiré ?
J’en doute.
Elle a donc bien failli au principe de précaution, et dans les grandes largeurs, encore.
Et il n’y a pas que Madame Landru, hélas ! et de loin.
Tenez, Madame Eve, par exemple.
Et le Père Bon Dieu, vous croyez vraiment qu’Il s’est occupé du principe de précaution ?
Tous irresponsables ; c’est affligeant en effet, mon pauvre Yoda.
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Bien vu captain cap ! Enfin presque... Puisque lorsque madame Eve pond les petits cain et abel, je ne vois pas trop les risques qu’elle prend ou qu’elle fait prendre. C’est plutot en ne pondant pas qu’elle risque de faire s’eteindre l’humanité avec elle.
La vie sans le principe de precaution n’existerait simplement pas, et si pas de vie, pas de captain cap !
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« ll faut sortir de cette culture de la médiocrité ou le seul horizon que se donne certains est une petite vie pépère et sans saveur. »
Je serais d’accord avec cette formule à condition que vous précisiez qu’elle ne vaut que pour vous et que vous n’avez aucun droit à faire courir un danger prouvé à la vie des autres...
Donc je complète : "ll me faut sortir de cette culture de la médiocrité où le seul horizon que se donne, , certains est, selon moi, une petite vie pépère et sans saveur .
Le seul problème est de savoir si je dois payer en tant que cotisant à la SS pour les risques que vous prenez et si je dois obligatoirement me sentir solidaire de votre éventuelle inconscience ou de votre témérité.
De plus vous amalgamez des cas aux effets très dissemblables.
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On est bien d’accord, il n’y a ici qu’une suite d’amalgames qui n’ont pas lieu d’être.
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Je suis assez d’accord qu’il faut éviter de balancer le « principe de précaution » à toute les sauces.
Cependant, le principe de précaution à la française est assez bien fait : « l’absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles [...] à un coût économiquement acceptable ».
Vous voyez qu’on parle de « proportion », de « risques graves et irréversibles » et de « coût économiquement acceptable ».
L’article ne se pose pas les bonnes questions : du quand ? du coût ? de ce qui est grave ou non ? de la proportion ?
Et je le trouve étonnamment alarmiste, un peu plus vous invoqueriez le principe de précaution à l’utilisation du principe de précaution :D
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