Procédure enclenchée ! Autodestruction de la nation dans 8 jours, 7, 6 …
Beaucoup de lecteurs vont trouver le titre exagéré, et certes le pays ne va pas exploser brutalement surmonté d'un nuage en forme de champignon, mais il risque fortement de disparaître en tant qu'entité distincte des autres à l'issue de cette élection. Laissez-moi l'expliquer.
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Le naufrage des partis du front républicain
Les partis qui se partagent le pouvoir depuis plus de soixante ans, qu'ils s'appellent socialiste, LR ou radicaux battent de l'aile, changent de nom et s'évaporent comme neige au soleil. Cette une même tendance qui les attire comme un aimant, celle de l'intégration européenne de plus en plus poussée. Cette plate forme d'accord implicite est devenue au fil du temps un tabou qui n'a plus le droit d'être remis en question par d'autres opinions politiques sous peine d'excommunication des médias.
Jusqu'à l'avènement de la monnaie unique, personne ne contestait cette orientation qui contribuait au resserrement des liens et à la paix entre les nations européennes. Chaque pays avait sa propre gestion et utilisait sa monnaie pour ajuster ses comptes ou augmenter un peu sa compétitivité. Il n'est plus possible de faire des politiques différentes avec l'euro, c'est automatiquement le ou les pays qui réussissent le mieux qui donnent le la et qui imposent aux autres la marche à suivre.
Autrement dit, à travers des semblants de discussion bruxelloises, c'est en réalité l'Allemagne qui impose ses vues, un déficit budgétaire inférieur à 3%, les règles du commerce extérieur, les quotas de migrants, etc. C'est d'ailleurs normal puisqu'elle paie en grande partie les défauts de paiements des pays du sud, et c'est toujours celui qui paie qui commande.
Tout le monde est conscient que cette situation n'est pas tenable à long terme, car les écarts se creusent entre les différentes économies et la solidarité entre pays a des limites qui seront vite atteintes. La seule solution possible est de contraindre les différents états à avoir la même fiscalité et les mêmes règles du travail. Il n'y aurait donc besoin que d'un seul gouvernement, les états actuels auront la même autonomie que les régions de notre territoire. En clair, il s'agit d'une fédération européenne.
Ce but signifierait la fin de nos partis européistes qui n'auraient plus aucune utilité à l'échelle européenne, puisque tout se jouerait au parlement européen. Naturellement, cette évolution ne peut se faire que par l'anéantissement du sentiment national, ce que Hollande confirme en disant qu'il faut rejeter le nationalisme qui se révèle être un obstacle à ce projet de fédération, qualifié par le même de « grand large ». Ce qui entraîne aussi la fin de notre culture spécifique, ce que voulait dire Macron en affirmant qu'il n'existe pas de culture française.
L'abandon de la souveraineté aux lobbies financiers
L'exemple de la fédération des USA nous montre de manière éloquente comment sera dirigé ce super état. Le pouvoir ne se partage pas et la loi des grands nombres fait que chaque citoyen a un poids presque insignifiant dans les choix déterminants. A contrario, les grands groupes d'influence qui tiennent dans leurs mains des milliers d'emplois et contrôlent les moyens d'information ont un poids considérable auprès des élus qu'ils côtoient quotidiennement. Ce sont eux qui impulsent les choix politiques qui vont modeler la vie des générations futures.
Tous les banquiers, absolument tous, ont plébiscité Macron qui est clairement le candidat de la finance et des lobbies qui dépossèdent le peuple de son droit à choisir son destin. Il est également le candidat des patrons avec Parisot qui aspire à un poste dans son gouvernement. Le monde médiatique et celui du show-biz l'ont également choisi, la coalition se met très vite en place.
Leur agenda n'est pas encore connu, et d'ailleurs ils ne le dévoileront que lorsqu'il sera impossible de faire machine arrière, mais on peut imaginer quelles en seront les grandes lignes, les réformes imposées en Grèce étant le laboratoire d'essai de ce qui est à venir.
Augmentation des impôts directs
Des mesures destinées augmenter la soutenabilité à long terme du système des retraites, c'est-à-dire allongement de la durée et diminution des pensions
Des coupes budgétaires automatiques si les finances s'écartent trop de ce qui est demandé.
Il est probable que notre sécurité sociale serait progressivement alignée sur ce qui se fait dans les autres pays de l'UE.
En bref, les états européens verraient leur gestion progressivement alignée sur celle du meilleur élève, c'est-à-dire de l'Allemagne. A gestion unique, gouvernement unique, l'Europe serait de facto une fédération.
Le multiculturalisme, étape vers un pays sans visage et sans âme
Pour les tenants du fédéralisme, l'immigration d'une masse de travailleurs sans formation pointue et pouvant donc être rémunérée à bas prix est une aubaine. Elle bouleverse profondément le paysage urbain en le saupoudrant de communautés avec des coutumes très différentes, annihilant le sentiment d'appartenir à une même nation qui partage le même héritage et codes culturels dont elle est fière. La fracture est encore plus grave lorsqu'il s'agit de groupes qui ont été humiliés par le fait de ne pas avoir su évoluer et ont une revanche à prendre sur nous. Toute intégration dans ces conditions est vouée à l'échec.
Ces conséquences profondes sont du pain béni pour les élites qui rêvent d'une fédération européenne, car ils remplissent parfaitement une double fonction, celle de diminuer le sentiment d'identité national, d'une part, et d'autre part de casser le modèle dans lequel les travailleurs bénéficient de salaires plus élevés que dans la plupart des autre pays, ainsi que de bonnes protections sociales.
Dans cette optique, les attentats qui se sont produits sur notre territoire ne sont considérés que comme des dégâts collatéraux. Ceux qui n'auront pas été évités par l'action des services de renseignements seront interprétés comme des actes de déséquilibrés sans motivation politique. Le déni continuera de plus belle.
P.S. Pour ceux qui seraient intéressés, il existe un bouton pour arrêter la procédure, il s'agit juste de mettre dans une boîte un bout de papier portant un nom : Marine Le Pen.
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