Prolétariat, sous-prolétariat et pouvoir

Les différents mouvements sociaux donnent lieu à des interprétations fantaisistes faute d'une analyse de classe et de la composition sociale des manifestants. Il faut y mettre de la clarté si l'on veut comprendre de quoi il s'agit et comment les identifier scientifiquement.
Nous avons vu récemment les « gilets jaunes », mouvement revendicatif de citoyens descendus spontanément dans la rue, non coordonnés au début ni concertés ni organisés. C'est le type de mouvement social spontané qui n'est mis en branle par aucun parti. Ceux qui les ont accompagnés ont noté que ces citoyens appartenaient à la classe des salariés modestes qui n'avaient plus les moyens d 'aller travailler en raison du prix soudain du carburant et de faire face aux dépenses ordinaires incompressibles. C'étaient des actifs qui désiraient ardemment le rester et non se retrouver exclus du monde du travail.
Prenant prétexte de la présence de quelques groupes de casseurs, opportunément présents (à qui profite le crime ?) dans la foule des manifestants et qui se sont livrés à de minimes affrontement avec la police, présente en grand nombre, le ministre de l'Intérieur a lancé ses hordes de flics et parmi eux, des chiens assoiffés de crimes (fracassez-les ! a-t-on entendu sur les ondes policières, je n'exagère pas !), afin de briser ce mouvement qui affola la bourgeoisie, à tel point qu'un ancien ministre de l'Éducation hurla : "mais qu'on leur tire dessus !" ( à la mitrailleuse lourde ?) Sur une foule, d'hommes, de emmes et d'enfants ? Comme en 1871, au mur des Fédérés, quand l'armée de Thiers (ce nabot, souteneur de sa femme "Marx") constituée de paysans arriérés qu'on avait fait boire, assassinat les Communards : des travailleurs, affamés, mais en luttte eux !
Notez la différence de traitement entre les ouvriers et les masses de voyous, organisés, concertés au niveau national, obéissant à un signal d 'assaut contre les services publics (oubliant les ministères, comme c'est curieux n'est ce pas ?) et ouvrant la voie aux pillages des commerces de proximité (innombrables) et de luxe (en passant !). La police a arrêté un grand nombre de voyous professionnels et de pillards opportunistes, mais on ne déplora aucune main arrachée, aucun œil crevé ni pléthore de crânes esquintés comme lors des manifs des gilets jaunes ! (comme c est étrange n'est-ce pas ?), Dans un cas le pouvoir tremble et dans l'autre c'est la population qui frémit !!!
N'aurait-on pas eu les moyens de prévenir et de contenir un mouvement qu'on savait probable voire inévitable ? N'est-ce pas le travail des services des renseignements territoriaux ? Mais en avait-on envie en haut lieu ? Pour un pouvoir en grande difficulté (faire payer la dette abyssale par les citoyens appauvris par l'inflation) quoi de mieux de lui faire accepter le sacrifice de son niveau de vie au profit d'une sécurité renforcée ?
Enzo a été assassiné comme des milliers d'autres Français dans la rue par des criminels TOUS issus de l'immigration, par haine du Français, blanc de préférence, qu'il soit jeune comme Enzo, ou très âgée comme cette vieille dame de 90 ans ! Pas d'amalgame Messieurs ! Les criminels ne sont pas des travailleurs immigrés. Ils font partie de la racaille (lumpen prolétariat, cf. Marx, "Les luttes de classes en France"), un sous-prolétariat en herbe, élevé dans la haine de la France par des parents revanchards ou haineux de nos mœurs humanistes qu'ils abhorrent !
Ils ne sont pas seuls : la petite bourgeoisie Kollabobos, c'est-à-dire immigrationiste, anti-communiste, anti-ouvriers et pleine de compassion pour l'étranger docile et reconnaissant qui dit : « merci bwana », leur fait la courte échelle !
Cette plèbe qui a traité les gilets jaunes de fascistes et notamment leur alliée, l'égérie des lumpens, Traoré, qui pose en chaussures de luxe (symbole pour millionnaires encanaillées), poing levé !
Cette petite bourgeoise qui lance ses hordes de lumpens afro-maghrébines dans la rue, à l'occasion de la moindre bavure policière, n'a pas eu un mot pour Enzo. En France il y a toujours eu une bourgeoisie kollabo qui pactise avec l'ennemi de classe. Et le sous-prolétariat, cette racaille qui se vend au plus offrant (Marx) est l'ennemi du peuple qu'elle terrorise au quotidien, et que le pouvoir épargne dans certaines limites compatibles avec l'onction de ses ouailles, ses flics du pouvoir profond et la relative indulgence d'une partie de la magistrature macronienne qui a compris le scenario ! Comparez : le boxeur que l'ex-ministre appelait à mettre à mort pour quelques coups de poings sur un casque, qui a pris des mois de prison fermes, et certains voyous « condamnés » à de simples rappels à la loi !
Le sous-prolétariat est constitué de chômeurs professionnels, de traîne-savates, de petits voleurs ou dealers, qui ne combattent pas pour une société plus juste, plus humaine, mais vivent de mendicité, de rapines et en parasite de la classe laborieuse, voire en la dépouillant à l'occasion, et in fine se fait indic de la police. Moi, je les ai vus faire en 68 de mes propres yeux, aux ordres d'un commissaire ou inspecteur de police, dans le 10e arrondissement où j'habitais ! Qu'on ne vienne pas me dire que c'est du « complotisme » car j'ai vu les comploteurs en action ! Un coup en conversation avec la police, un coup du côté des manifestants, appelant à casser le pavé ! Macron ; Mélenchon ; Traoré même combat ! Il faut mettre à genou la classe laborieuse !
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