Propagande pro-vaxx COVID 19 : un cas d’école dans le Canadian Medial Association Journal
On sent depuis la réélection d'Emmanuel Macron un net coup de pression pour faire remonter le COVID dans l'actualité anxiogène et en profiter pour préparer le terrain à une nouvelle campagne de vaccination forcée, voire obligatoire, y compris pour les plus jeunes enfants... Le problème étant qu'aucune donnée sérieuse ne permet d'appuyer scientifiquement de tels projets... Il faut donc recourir à l'escroquerie et à la désinformation, et un exemple flagrant vient de nous en être donné par le Canadian Medial Association Journal avec cet article, largement repris par la presse mainstream, supposé "démontrer" que "les non-vaccinés augmentent le risque d'attraper le virus des personnes vaccinées" (comme le résume par exemple le Midi Libre)...
La fameuse étude "Impact of population mixing between vaccinated and unvaccinated subpopulations on infectious disease dynamics : implication for SARS-CoV-2 transmission" : https://www.cmaj.ca/content/194/16/E573
Sa reprise par le Midi Libre sous le titre pute-à-clique "Covid : les non-vaccinés mettent en danger... les vaccinés, et voici pourquoi" : https://www.midilibre.fr/2022/04/29/covid-les-non-vaccines-mettent-en-danger-les-vaccines-voici-pourquoi-10266643.php
Comme l'explique le Midi Libre, à la base de cette affirmation étonnante, une « étude » canadienne (basée en fait sur des modélisations informatiques) qui montrerait que « les non-vaccinés augmentent le risque d’attraper le virus des personnes vaccinées ». Ce qui signifierait alors que « le refus du vaccin a un impact non négligeable sur la santé publique et la santé individuelle d’autrui ». Avec comme conséquence qu’ « on ne peut donc pas avancer l’argument du choix individuel sans impact autre que sur soi »… L’article s’empressant alors de rappeler, tel un publireportage du Ministère de la Santé, qu’ « en France, la vaccination contre la Covid-19 est recommandée pour tous à partir de 5 ans avec 2 doses. Un rappel vaccinal est ensuite recommandé pour toutes les personnes de 12 ans et plus »… Bref, si le vaccin ne marche pas, ce n’est pas à cause du vaccin, c’est à cause… des non-vaccinés ! Et donc, surtout, il faut les forcer à se vacciner au nom de l’ « intérêt général », dès 5 ans !
Or, une rapide lecture de l’étude en question suffit en effet à conclure qu’il s’agit d’une escroquerie scientifique (ou alors d'un gag, mais ce n’était pas sur Gorafi).
Ainsi :
- La première phrase du résumé commence par : « La vitesse de développement du vaccin a été une réussite spectaculaire durant la pandémie ». Le décors est planté… On lit à nouveau quelques lignes plus bas : « la vitesse remarquable de développement, de production et d’inoculation du vaccin durant la pandémie de COVID-19 a été une spectaculaire réussite humaine ». Ceci étant suivi de : « malheureusement, le sentiment antivaccin, alimenté en partie par des efforts de désinformation organisé, a résulté dans de nombreux pays en une utilisation sous-optimale des vaccins disponibles, avec des conséquences négatives sur la santé et l’économie ». Suivi bien entendu d’un appel à « la régulation de la santé publique », c’est-à-dire en gros à la vaccination forcée des individus pour « protéger le groupe »… On est déjà dans la plus parfaite manipulation, puisque bon nombre de ceux qui ont choisi de ne pas s’injecter ces produits à ARNm ne sont pas du tout anti-vaccin, et que ce choix repose sur des éléments parfaitement fondés qui n’ont rien à voir avec une quelconque « désinformation »… Comme on le sait, la véritable « désinformation », elle est du côté des fabricants de vaccins et des autorités sanitaires, qui n’ont pas hésité à vendre la camelote de Pfizer et cie. en trompant l’opinion publique sur leur efficacité et leur innocuité… Un bien bel exemple d’inversion accusatoire, quoi…
- Mais le pire est à venir… Venons-en à la « démonstration » scientifique du résultat proclamé, à savoir que les non-vaxx mettent en danger les vaxx. Comme déjà pointé, il ne s’agit absolument pas d’un résultat expérimental ou observationnel, mais d’une simulation reposant sur un « simple modèle mathématique » de propagation d’un virus au sein de 2 sous-populations, une vaccinée, une non-vaccinée. Bien entendu, le résultat d’une telle simulation dépend (i) des paramètres du virus (contagiosité, durée d’infection…), (ii) des paramètres de la population (taux et efficacité de l’immunité naturelle…), (iii) de la façon dont on modélise la propagation d’un virus au sein d’une population (en fonction de son comportement etc.), selon que cette population est vaccinée ou non, (iv) des paramètres du vaccin (taux de protection, durée d’efficacité…). Autant dire que les résultats dépendent à 100% de ces différents éléments, et il faut donc que ceux-ci soient parfaitement bétons pour se prévaloir des conclusions annoncées.
Or, comme l’ont du reste très rapidement pointé les commentateurs de l’article sur le site du CMAJ, les hypothèses prises dans cette simulation sont complètement farfelues, à commencer par celles relatives à l’efficacité du vaccin contre la transmission (80%, et sans perte d’efficacité dans le temps !! Alors qu’on sait que c’est beaucoup moins et que ça retombe rapidement à zéro depuis Delta et encore plus Omicron) et le taux d’immunisation naturelle de la population (20% seulement, alors qu’on sait que c’est beaucoup plus là aussi depuis les variants peu virulents mais très contagieux de type Delta ou Omicron – au Canada, on l’estime par exemple actuellement entre 85-90%). Tout ceci est totalement contredit par l’observation de terrain, qui montre que les vaccins sont très peu efficaces contre la transmission, et très peu longtemps, et qu’au contraire l’immunité naturelle est désormais largement répandue et plus efficace et durable que le vaccin !
https://drtrozzi.org/fr/2022/05/01/university-of-toronto-fuels-the-hatred-with-scientific-fraud/
Comme le rappelle certains de ces commentateurs, les laboratoires eux-mêmes n’ont du reste jamais testé l’efficacité du vaccin contre la transmission, mais seulement contre la déclaration d’une forme symptomatique… Et n’ont donc jamais prétendu que leur « vaccin » avait le moindre effet sur ce paramètre (ce qui, soit dit ne passant, confirme que dès le début l’appellation de « vaccin » était une supercherie, puisqu’il n’a JAMAIS été question que ce produit procure une immunité aux injectés, et que la communication autour d’une « efficacité de 95% » était une entourloupe marketing appuyée par les agences de régulation sanitaires et les médias). L’hypothèse de 80% d’efficacité contre la transmission est donc doublement frauduleuse, puisqu’elle ne repose ni sur des résultats d’essais des labos, ni sur les résultats observés in vivo lors des campagnes de vaccination…
- Bref, en prenant des hypothèses ad hoc parfaitement arbitraires et très certainement fausses, les auteurs de cet « article » arrivent bien entendu au résultat qu’ils veulent, à savoir un plaidoyer pro domo pour la vaccination forcée. Pour le dire plus simplement, en mettant en entrée de leur modèle que le vaccin est super efficace et l’immunité naturelle super pas efficace, ils obtiennent magiquement comme résultat que… il faut vacciner tout le monde ! Comme le résume un commentateur sur Twitter, « Cette étude prend en données que le vaccin est efficace et sert à dire que le vaccin est efficace. C’est une tautologie avec des maths » Dans la communauté de la modélisation (dont je fais partie), on dit plus laconiquement : « garbage in, garbage out »...
- Comme d’habitude, il faut lire les articles jusqu’au bout, et surprise surprise, que lit-on à la fin dans la « déclaration de liens d’intérêt » : l’auteur de l’étude, David Fisman, « a participé aux comités d’expert sur les vaccins contre la grippe et le SARS-CoV-2 pour Seqirus, Pfizer, AstraZeneca et Sanofi-Pasteur Vaccines » !!! Sachant que la participation à de tels comités est grassement rémunérée, voici donc un expert payé par l’industrie pharmaceutique pour le développement d’un nouveau produit, qui nous pond un article « démontrant » que ce produit doit être injecté, de force s’il le faut, à 100% de l’humanité ?? Un positionnement que l’auteur assume parfaitement en se proclamant « supporter enthousiaste de la vaccination »…
En définitive, nous ne sommes pas du tout ici dans la « science », mais dans la plus parfaite propagande pro-vaxx et pro-Big Pharma, ne reposant sur aucune méthodologie ni aucun fait sérieux, et même parfaitement contraire à ce qu’on a observé depuis 1 an en termes d’efficacité comparée de ces « vaccins » par rapport à l’immunité naturelle… Le pire, c’est que, comme l’a montré un chercheur taquin, si on reprend le propre modèle de l’étude en modifiant les données d’entrée (efficacité du vaccin contre la transmission et taux d’immunité naturelle dans la population) pour coller davantage à la réalité, on obtient le résultat inverse, à savoir que… ce sont les individus vaccinés qui exposent le plus les non-vaccinés au risque d’attraper le Covid !!! Et les commentateurs ne s’y sont pas trompés, qui ont descendu littéralement l’étude sur le site du Canadian Medial Association Journal, certains appelant même sa « rétractation immédiate avec excuse » (précisons au passage que l’article n’a pas été « peer-reviewed »).
Quant aux réactions sur Twitter, c’est un véritable festival dont voici un petit florilège sur les fils francophones :
- « Donc en fait il sert à quoi leur vaccin ? »
- « Des vaccinés en danger ? Donc le vaccin ne sert à rien ? Donc les non-vaccinés ont eu raison de ne pas faire le vaccin ? »
- « Si les vaccinés sont mis en danger par les non-vaccinés et pas l’inverse… Est-ce qu’il ne vaut pas mieux rester non-vacciné ? »
- « Pour la première fois au monde, l’inefficacité d’un produit pharmaceutique va être reproché à ceux qui ne l’ont pas pris »
- « Ce sont les vaccinés qui retombent malade mais ce sont les non-vaccinés qui ne tombent pas malade qui mettent en danger les autres. Le cerveau est installé à l’envers visiblement »
- « Les protégés veulent forcer les non-vaccinés à se faire injecter la protection qui ne les protège pas »
https://twitter.com/fromchaoss/status/1520717646349672448
Le fait que cette « étude » ait fait l’objet d’une telle couverture médiatique montre bien en tout cas qu’il y a un « agenda » partagé pour pousser à la vaccination forcée. Et que tous les moyens sont bons pour cela, y compris de recourir au mensonge scientifique. Espérons que, de même que la fraude publiée par le Lancet à propos du « danger » supposé de l’hydroxychloroquine, cette nouvelle manipulation des labos va faire pschitt (elle semble déjà l’avoir fait).
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