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Accueil du site > Tribune Libre > Protection présidentielle US : les temps forts du Secret Service

Protection présidentielle US : les temps forts du Secret Service

« Je veux remercier le Secret Service » chargé de la protection des présidents et ex-présidents, et toutes les forces de maintien de l’ordre, pour leur réaction rapide aux tirs qui viennent de se produire à Butler en Pennsylvanie. (...) Surtout, je souhaite présenter mes condoléances à la famille de la personne au meeting qui a été tuée » D. Trump.

Samedi 13 juillet 2024 le candidat républicain Donald Trump commence sa dernière allocution de campagne à Butler Farm Show Inc ( Pennsylvanie). A 18 h 08 il est atteint par un tir à l'oreille droite avant de se « tasser » au sol derrière le pupitre aussitôt rejoint par des agents du Secret Service. « On a vu beaucoup de gens se jeter à terre, l’air confus. J’ai entendu les coups de feu, ça sonnait comme quelque chose entre des pétards et un pistolet de petit calibre ». Après quelques secondes D. Trump se relève entouré par des agents, le poing levé, avant d'être escorté jusqu’à sa voiture sous les acclamations de ses partisans. Dix-sept secondes après les premiers tirs, une septième détonation retentit, l'assaillant vient d'être abattu par le tir d'un contre-snipeur. Les tirs ont tué un spectateur et en ont blessé deux grièvement. L’agresseur a « tiré à plusieurs reprises depuis une position élevée et se trouvait en dehors du périmètre de sécurité où se déroulait le rassemblement. Je ne sais pas comment il est arrivé à l’endroit où il se trouvait, mais il était à l’extérieur » déclaration du procureur du comté de Butler à CNN.

 

En 1894 l'United States Secret Service créé en juillet 1865 pour enrayer la contrefaçon du billet vert reçoit des informations laissant craindre à un attentat contre le président Grover Cleveland. Le chef du USSS prend l'initiative de détacher deux agents pour assurer la sécurité du président. Lors de la déclaration de guerre contre l’Espagne (21 avril 1898), quatre agents assurent la sécurité du président McKinley. Le 6 septembre 1901 le président est atteint par deux balles au thorax tirées par un homme la main dissimulée par un bandage. Le président décède le 14 et son assassin est exécuté sur la chaise électrique un mois plus tard. Le 14 octobre 1912 Théodore Roosevelt blessé par une balle au poumon décide de finir son discours avant d'être transporté à l'hôpital. Son agresseur sera déclaré irresponsable et interné à vie dans un hôpital psychiatrique. La guerre terminée, le président Roosevelt reçoit de nombreuses lettres de menaces de morts. L'USSS craint que des anarchistes n’attentent à sa vie. Les projets de la protection du président se heurtent à l’esprit de liberté et d’indépendance des Américains. La confier à l’armée ? c’est s'apparenter à une dictature, la confier à une garde présidentielle évoque la monarchie. L'USSS est le seul à rester en lice. Pour de nombreux parlementaires il s’agit d’une garde prétorienne et l’accès à la Maison Blanche doit prévaloir sur la sécurité présidentielle. Une loi est votée, toute menace contre le président constitue un crime, et le Congrés décide d’étendre la protection du président à sa femme et à ses enfants.

 

En 1922 la force de police de la Maison Blanche, récemment créée, est placée sous l'autorité du président lui-même. Le président Harding très soucieux de son intimité peut faire venir ses maîtresses dans son bureau... En 1930 un homme s’introduit dans The White House et parvient à atteindre la salle à manger privée du président Herbert Hoover qui s’en offusque et demande des explications à l'USSS, le directeur lui répond qu’il n’a pas en charge le contrôle d’accès ni autorité sur la police de la Maison Blanche. Le 1 juillet cette unité de police devient officiellement la Division en uniforme du Secret Service. Une cinquantaine d’hommes va veiller désormais sur la sécurité de la Maison Blanche, du président et de sa famille.

A l’entrée en guerre des États-Unis, la protection du président est renforcée, la Maison Blanche est protégée par des défenses périphériques et périmétriques. Des guérites sont échelonnées le long de la clôture, des mitrailleuses sont installées sur les toits, des itinéraires d’évacuation sont arrêtés, et les journaux ont interdiction de publier tout ce qui se rapporte aux déplacements présidentiels. Des mesures sont prises contre un sniper, un raid aérien ou un assaut aéroporté ! L’abri antiaérien est renforcé et transformé en abri anti-atomique.

Le 1 novembre 1950, le président Truman loge à Blair House en raison de travaux à la Maison Blanche. Deux portoricains ont décidé d'en forcer l'entrée et tuer le président. À peine sont-ils arrivés que l’un d’entre eux abat un policier en faction. Vingt-sept coups de feu sont échangés sans que les agresseurs ne parviennent à entamer la protection périphérique. Le 25 mai 1951 la chambre des Representatives vote à l’unanimité une résolution visant à confier au Secret Service la mission permanente de la protection du président et du vice-président.

Le 13 mai 1958 le vice-président Richard Nixon accompagné de sa femme arrive à Caracas pour une visite officielle. Le couple présidentiel y est accueilli par une foule hostile. La limousine blindée se retrouve immobilisée, des manifestants ont l’intention de la renverser puis d’y bouter le feu. Des cocktails Molotov ont été dissimulés à proximité. Les agents spéciaux font preuve d’un sang froid exemplaire et tentent de repousser, à mains nues, les assaillants. Un camion transportant des journalistes surgit et fonce sur la foule qui n’a que le temps de s’écarter, ouvrant la voie à la limousine. Les agents Spéciaux se voient décerner the Exceptional Civilian Award avec mention pour leur héroïsme.

Le 22 novembre 1963, Air Force One en provenance de Fort Worth se pose sur l'aérodrome de Dallas à 11 h 38. La procédure est toujours identique, avant le décollage ou après le décollage d'Air Force One, tout le trafic aérien est interdit pendant quinze minutes ; Air Force one décolle le premier suivi quinze minutes plus tard des avions composant la suite présidentielle qui le rattrapent et le dépassent en vol de manière à atterrir quinze minutes avant Air Force One afin que leurs occupants soient au pied de l’appareil pour accueillir le Président. Le cortège s'ébranle à 11 h 55, limousine présidentielle en tête du cortège suivie par le véhicule transportant huit agents spéciaux suivi des voitures du vice-président, de la presse, des parlementaires, des invités de marque et celle du médecin personnel du président. Le convoi est fermé par le véhicule des transmissions chargé des liaisons avec Air force One qui assure le relais avec la Maison Blanche. Dans ce dernier véhicule se trouve également plusieurs enveloppes scellées, il s’agit des procédures pour joindre les chefs d’États étrangers et le code de feu nucléaire.

L'itinéraire que doit emprunter la limousine comporte pas moins de 20.000 fenêtres, chaque bloc d’immeuble est placé sous la surveillance d’un policier en civil, et de nombreux policiers en uniforme jalonnent l'itinéraire. Il y a cependant un « trou ” dans la haie d’honneur et de protection. A la hauteur du virage en « S » la ligne de policiers est clairsemée car on y attend moins de spectateurs... A 12 h 34 les téléspectateurs du monde entier peuvent voir les images de l’assassinat de J.F. Kennedy. L’enquête relèvera : l'absence de hard top sur la limousine présidentielle, l'absence d’agents spéciaux sur les marchepieds, le choix d’un itinéraire obligeant à des ralentissements, de longs tronçons de lignes droites bordés de points hauts environnants, les motocyclistes faisant des allers et retours entre les véhicules du convoi au lieu d'encadrer le véhicule, la surcharge horaire des agents, la voiture suiveuse plus éloignée que les consignes le stipulent, et la communication de l'itinéraire à la presse...

De nouvelles mesures vont être adoptées à posteriori. Parmi celles-ci : amélioration de l’instruction, renforcement de la coopération avec les autres services de police et révision du renseignement. Le groupe renseignement recueille les informations des éléments précurseurs et celles des divers fichiers police, les vérifient, les recoupent, procèdent à leur évaluation et les transmettent au bureau des opérations. Le 5 juin 1968 le sénateur Robert Kennedy qui a remporté les primaires à la présidence quitte l’hôtel Ambassador (Los Angeles) entouré de gardes du corps privés et en passant par les cuisines pour éviter la foule agglutinée devant l’hôtel. Soudain, un homme surgit et le blesse gravement. La protection des candidats à la présidence sera désormais assurée par l'USSS.

Lors de la campagne présidentielle de 1972 du sénateur George Wallace d’Alabama, la sécurité est assurée par des agents spéciaux et des membres du parti. Le sénateur porte un gilet pare-balles, et son équipe transporte partout où il doit prononcer un discours, un pupitre blindé. Le 5 mai le temps est chaud et très humide, G. Wallace décide de ne pas porter de gilet pare-balles. Après avoir prononcé son discours dans un centre commercial, il ôte sa veste et se dirige vers la foule pour y serrer quelques mains. Un spectateur surgit et tire. Le sénateur est atteint de plusieurs projectiles, et deux agents spéciaux et un spectateur sont touchés. Les agents parviennent à maîtriser le tireur que la foule veut lyncher. Wallace transporté à l'hôpital sera sauvé. Si le groupe renseignement avait soigneusement examiné les films des apparitions publiques précédentes du sénateur, ils auraient eu leur attention attirée par le zèle outrancier de ce supporter filmé à plusieurs reprises et dans plusieurs États.

Août 1973, le Secret Service déconseille au président Richard Nixon d’accomplir le voyage prévu à la New-Orléans. L'USSS a été averti que des Black Panthers préparaient l’assassinat du président. Les informations se révèleront totalement fausses, il sera fait grief au Secret Service d’avoir annoncé à la presse l’imminence d’un complot. Force est de constater que les priorités des deux parties sont diamétralement opposées. Les politiciens apprécient une certaine visibilité alors que la protection préfère la discrétion.

Le 5 septembre 1975 le président Gerald Ford en visite à Sacramento (Californie) s’arrête pour serrer quelques mains, une jeune femme extirpe un Colt .45 de sous sa cape rouge. L’Officer in Charge (agent chargé de la protection immédiate) s’interpose et saisit l’arme à pleine main tandis que ses collègues entourent et évacuent le président. Aucun coup de feu n’a été tiré. Sur certaines armes, le fait de forcer le canon vers l’arrière a pour résultat de mettre l'arme en sécurité. Le 22, c’est à peu près le même scénario qui se reproduit. La foule est amassée le long d’une rue de San Francisco pour apercevoir le président quitter son l’hôtel. Une détonation retentit, l’agent spécial couche immédiatement le Président au sol avant de le placer entre les sièges de la limousine et de le couvrir de son corps. L’enquête établira que Sara Jon Moore avait appelé la police pour lui expliquer qu’elle allait procéder à un test destiné à évaluer la protection du président ! Entendu la veille, une arme et des munitions avaient été saisies, estimant qu’elles ne présentaient pas une menace sérieuse, elle avait été laissée en liberté. Aussitôt libre elle avait acheté une autre arme.

Le 30 mars 1981 le président Ronald Reagan doit prononcer un discours devant plusieurs milliers de personnes à l’hôtel Hilton de Washington. L’USSS a procédé à un travail considérable : réunions avec le personnel et les syndicats afin de définir les procédures de sûreté et sécurité, contrôle des accès, des couloirs, des halls, des ascenseurs, vérification des listes du personnel et clients présents, mesures d’identification des agents (badge et pin), reconnaissance de l'itinéraire pédestre et routier, vérifications auprès des responsables de la voie publique pour s’assurer qu’aucune manifestation, travaux, dérangements ne sont planifiés, reconnaissance du sous-sol et des égouts, coordination avec la police locale et une équipe cynophile a exploré la zone. Le président n’aura que quelques mètres à parcourir entre la limousine et l’entrée de l’hôtel, les journalistes seront sur une zone réservée et les badauds maintenus à distance par des cordes. Son discours terminé, le président s’apprête à monter dans la limousine et adresse un salut à destination de la foule. Six coups de feu claquent, un agent spécial s’interpose entre Reagan et le tireur situé à environ sept mètres, tandis que deux de ses collègues encadrent et poussent le président dans la limousine blindée. La scène n’a duré que quelques secondes. Le chauffeur quitte la zone sur les chapeaux de roues, de la spume sanguinolente sort de la bouche du président. L'agent crie au chauffeur de rejoindre l'hôpital de la ville. Le président atteint au côté gauche par une balle qui a ricoché sur le véhicule est immédiatement transporté en salle d’opération.

Mercredi 14 juin 2017 une rencontre de baseball entre des élus du Congrès se déroule au Eugene Simpson Stadium Park à Alexandria (Virginie). Une fusillade fait cinq blessés dont le député Steve Scalise, représentant à la Chambre pour la Louisiane et chef de file du Parti républicain est transporté à l'hôpital dans un état critique. L’auteur des tirs, originaire d'Illinois, abattu par les policiers du Capitol, était un supporter démocrate de Bernie Sanders ancien candidat à la Maison-Blanche. Selon le frère du tireur « Trump a détruit notre démocratie. L’heure est venue de détruire Trump et compagnie ». Le président Trump accompagné de sa femme Melania se rend au chevet de Steve Scalise et salue l’intervention de la police du Capitol : « De nombreuses vies auraient été perdues sans les actes héroïques des deux policiers qui ont mis le tireur hors d’état de nuire  ».

L'United States Capitol Police créée en 1828 a en charge la protection du Congrès à Washington et celle de ses représentants. Ironie « politi-chienne », le 6 janvier 2021 plusieurs centaines de Républicains se ruaient à l'intérieur du Capitol pour tenter d'invalider la victoire de Joe Biden. Cet épisode a fait cinq morts dont un agent de l'USCP décédé de crise cardiaque, d'autres se suicideront dans les mois suivants...

Après la tentative d’assassinat contre Donald Trump, la sécurité du candidat Indépendant Robert F. Kennedy a été confiée à l'USSS. L’enquête sur les circonstances de l’attentat contre Donald Trump vont devoir prendre en considération des paramètres sociologiques, techniques (cercles de protection éloignée et très éloignée, « bulle aérienne ») et procéduraux (absence du dossier médical du candidat, etc.). « On a dit aux gens que c’était acceptable de haïr Trump, acceptable d’assassiner Trump » Newt Gingrich, ancien porte-parole de la Chambre à Fox News, et de pointer la pièce new-yorkaise Jules César de Shakespeare « dans laquelle le dictateur assassiné ressemble au président américain  ». J.D. Vance, sénateur républicain de l'Ohio et colistier à la vice-présicence, incrimine le climat délétère : «  Il ne s’agit pas aujourd’hui d’un simple événement isolé. Le postulat central de la campagne de Biden est de dire que le président Trump est un fasciste autoritaire qu’il faut arrêter à tout prix. Cette rhétorique a directement conduit à la tentative d’assassinat du président Trump  ».

La Chambre des représentants : « mènera une enquête approfondie sur la tentative d’assassinat de l’ancien président américain Donald Trump. (...) Comment Thomas Matthew Crooks, 20 ans, a réussi à déjouer les mesures de sécurité pour monter sur un toit et de nombreux témoins ont déclaré avoir vu le tireur avant la fusillade et avoir alerté la police de Butler. (...) Le peuple américain mérite de connaître la vérité. Une correction, une précision, une remarque ?

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19 réactions à cet article    


  • Montdragon Montdragon 17 juillet 2024 14:28

    Les temps forts MASCULINS du SS depuis la DEI.

    Les réseaux sont saturés de parodies contre les dames en armes..


    • xenozoid Xenozoid 17 juillet 2024 15:00

      @Montdragon

       
      Les réseaux sont saturés de parodies contre les dames en armes..

       et pourtant,qui eux cru que les femmes se batterait pour avoir les mêmes droit pour leur pays que les hommes,en plus d’être des machine a pondre,massada on tirera au sort pour tuer les survivants


    • xenozoid Xenozoid 17 juillet 2024 15:20

      @Xenozoid

       et pendant qu’on est tous sur l’oreille de trump. on ne s’indignent pas pour le 90 civils palestiniens mort au même moment... le pouvoir des médias est franchement notre cible, pour tout ceux qui en on marre de ce cirque


    • Montdragon Montdragon 17 juillet 2024 17:56

      @Xenozoid
      Tout cela est lié, l’horrible Agent Orange est un ange de la paix.
      Mais derrière c’est pas très social..


    • xenozoid Xenozoid 17 juillet 2024 18:03

      @Montdragon

       tu connais les zétas unis ? Mondragon


    • Rincevent Rincevent 17 juillet 2024 14:30

      Ce serait Oscar Wilde qui aurait dit : Les États-Unis d’Amérique forment un pays qui est passé directement de la barbarie à la décadence sans jamais avoir connu la civilisation. Ils y arrivent...


      • Lynwec 17 juillet 2024 14:36

        Il est gentil, le Donald, parce que là, les « services de sécurité » ont été en dessous de tout, certains parlant même de trou laissé volontairement dans le filet de protection (un toit avec échelle laissé opportunément sans surveillance, et un tireur lambda trouvant « par hasard » cet emplacement de tir-le syndrome Lee Harvey Oswald) et une vitesse de réaction,avant les tirs, proche de celle d’un escargot paralytique (en dépit des signalements publics de la présence d’un homme armé sur le toit en question) mais ultra-rapide (pour couper court à toute question gênante ?) une fois les tirs effectués (et ratés)...

        Après, les « esprits éclairés » qui parlent de faux attentat organisé au profit de Trump oublient un peu (volontairement, ce qu’on appelle généralement la mauvaise foi) que les services d’état ont la priorité dans l’organisation de la sécurité et que l’équipe Biden n’aurait pas manqué d’apporter toutes les preuves d’un tel coup fourré s’il s’était effectivement produit...

        On perçoit plutôt une volonté évidente de diviser l’opinion publique US, avec les mêmes finalités de guerre civile, celle-ci étant objectivement recherchée, toujours par les mêmes, de chaque côté de l’Atlantique...


        • xenozoid Xenozoid 17 juillet 2024 17:58

          @Lynwec

           trop de parenthèses


        • ETTORE ETTORE 17 juillet 2024 22:07

          J’ai du mal à y croire, à cette histoire, vraiment .

          C’est pas que ce soit impossible,

          (après tout, ils en font tellement des films à bas budget ) !

          Mais les deux supputations ,mises en balance, fait pencher le plateau du côté

          * Bon, c’est pas mal monté, quand même pour des Ricains, même si cela ressemble à du déjà vu, ils ont juste revu le scénario à la marge ".

          Mais bon, vous tracassez pas, cela n’engage que moi.


          • Eric F Eric F 18 juillet 2024 10:08

            Remarque hors sujet : non seulement la pugnacité de Trump dans cet épisode est remarquable -même aux yeux ceux qui lui sont hostiles-, mais on peut aussi rendre hommage à la foule qui n’a pas paniqué, à part quelques cris, au moment des tirs ils se sont accroupis sans se piétiner les uns les autres, et se sont rapidement repris.

            Sur le fond, il y a un trou dans la raquette dans la coordination entre services de sécurité et services locaux.
            S’il y avait eu un attentat délibéré anti-Trump de l’« état profond », ils aurait prévu un second tireur ...ou plutôt ils l’auraient discrètement empoisonné.
            L’hypothèse d’un vrai-faux attentat trumpiste est impossible, la balle est passée tellement près que le risque de l’atteindre était énorme.
            Cela rappelle plutôt l’attentat manqué contre Reagan.



              • christophe nicolas christophe nicolas 18 juillet 2024 14:07

                Je pense que cette puissance politique conspirationniste ne s’en remettra pas tant leur iniquité est révélée...

                Et il en sera de même des puissances franc-maçonnes de l’occident qui conspirent et gangrènent toutes ses institutions 

                • la puissance religieuse qui exclut les Saints jusqu’au Saint-Pape
                • la puissance militaire qui fomente des coups d’état avec des fascistes au nom de la démocratie contre des démocrates
                • De la puissance médicale qui empoisonne en prétendant protéger
                • De la puissance académique qui ment pour se donner raison tel le CERN, le Fermilab et l’IN2P3, le 8 juin 2012 à Kyoto

                Et sur ce dernier point, je vais ajouter ma note personnelle pour que le châtiment soit bien plus douloureux, profond et généralisé que s’ils s’étaient simplement remis en question !!!


              • Gollum Gollum 18 juillet 2024 14:32

                @christophe nicolas

                Et sur ce dernier point, je vais ajouter ma note personnelle pour que le châtiment soit bien plus douloureux

                Sans blague ? Vous fomentez un attentat ? smiley

                Chouette.. comme vous êtes une cruche vous irez en tôle et on sera débarrassé de vos posts tous aussi débiles les uns que les autres..

                Bon débarras. smiley


              • Eric F Eric F 18 juillet 2024 17:33

                @Gollum
                ’’Le châtiment’’, ça rappelle Philippulus le prophète dans Tintin et l’étoile mystérieuse. Il retourne d’où il est venu


              • alanhorus alanhorus 18 juillet 2024 13:55

                Il y a la carte Illuminati de 1994 qui interroge :

                https://www.reddit.com/r/interestingasfuck/comments/1e36t03/illuminati_new_w orld_order_card_game_released_in/?rdt=54279

                Un certain Tim Truth fait parler de lui :

                https://reseauinternational.net/attentat-contre-trump-une-histoire-de-deux-theories-du-complot/

                Il y tout de même une polémique autour de l’histoire.

                L’une que j’ai vue sur odyssée est la théorie de Tim Truth, selon lui c’est une psy-op.
                https://odysee.com/@TimTruth:b/Trump-fake-shooting-exposed:8
                Chaine de Jason Goodman :
                https://odysee.com/@Crowdsourcethetruth:d/DonaldTrumpAssassinationAttemptSpecialBroadcastwithJohnCullen:c?t=510
                https://odysee.com/@TimTruth:b/trump-shot-new-angles:d

                Il y a sans doute de nombreux points supplémentaires a questionner : quel est l’angle tir qui a atteint le Pompier et pourquoi entend on un bruit de balles diffèrent dans son cas ?


                • Montdragon Montdragon 18 juillet 2024 14:42

                  Collin Rugg :

                  Les services secrets étaient au courant de la menace potentielle 10 minutes avant que Donald Trump ne monte sur scène en Pennsylvanie, mais l’ont laissé sortir malgré tout.

                  La révélation a été faite lors d’une séance d’information au Sénat aujourd’hui.

                  La sénatrice Marsha Blackburn s’est dite « consternée d’apprendre que les services secrets étaient au courant d’une menace avant que le président Trump ne monte sur scène ».

                  « Je n’ai aucune confiance dans le leadership de la directrice Cheatle et je pense qu’il est dans le meilleur intérêt de notre nation qu’elle se retire de son poste. »

                  La thèse du tireur isolé ne tient plus la route.

                  Le bâtiment d’où a tiré Matthew Crooks était en fait occupé par une équipe de snipers de la police. Elle aurait dû s’installer sur le toit, mais pour une raison inconnue elle s’est installée à l’intérieur.

                  Crooks avait été repéré bien avant qu’il ne monte sur le toit et n’ouvre le feu.

                  La question est de savoir si un deuxième tireur n’était situé tout près de sa position, Crooks servant de leurre à abattre immédiatement.

                  Le tir était parfait, mais Trump a eu plus de chance.

                  Le dernier élément qui signe le crime est que deux jours avant la tentative d’assassinat, un fond spéculatif a vendu 12 millions d’actions du réseau social de Donald Trump, « Truth Social ».

                  X :

                  Des entités bientôt démasquées ont parié que l’action du président Trump ($DJT) chuterait UN JOUR avant la tentative d’assassinat.

                  Les positions courtes sur l’action Truth Social ont plus que doublé entre le 1er et le 12 juillet, ce qui signifie que des personnes ou de grandes organisations prédisaient que l’action s’effondrerait lundi, ce qui se serait sans aucun doute produit si le président Trump était décédé en Pennsylvanie.

                  Cela pourrait signifier que certains avaient connaissance du complot contre la vie du président Trump et ont essayé de tirer profit de la calamité à venir.

                  Cela s’est également produit le 11 septembre, lorsque des paris ont été faits sur les actions des grandes compagnies aériennes American et United un jour avant l’attentat. Une enquête a montré que, dans les deux cas, une entité unique et une lettre d’information d’initiés bien placée ont incité les investisseurs à parier miraculeusement contre les deux principales compagnies aériennes des États-Unis, qui ont subi un coup dur après les détournements.

                  La société qui a pris le pari suspect et énorme contre l’action Truth Social du président Trump ($DJT) UN JOUR avant la tentative d’assassinat est Austin Private Wealth LLC, détenue majoritairement par Vanguard et BlackRock de George Soros.

                  Par coïncidence, BlackRock, la partie qui aurait grandement profité de la mort du président Trump, a inclus le tireur, Thomas Matthew Crooks, dans une vidéo promotionnelle de 2022.

                  Alex Soros a tristement partagé l’image d’une couverture du magazine Atlantic qui montrait un trou de balle dans une vitre, suivi d’une image d’argent liquide qui s’ajoutait au nombre 47, un message que certains ont interprété comme une menace de mort cryptique contre le président Trump.

                  Austin Private Wealth LLC est également liée à feu le président George H.W. Bush, qui en était client, et à son fils, le président George W. Bush, qui a participé à des événements et s’est impliqué dans les initiatives caritatives de la société.

                  James A. Baker III, proche de la famille Bush, ancien secrétaire d’État et chef de cabinet de H.W. Bush à la Maison Blanche, est le directeur politique principal de la société depuis sa création en 2006. Étant donné qu’il s’agit du pari le plus important jamais pris par la société, on peut supposer que M. Baker a joué un rôle dans sa réalisation.

                  Il est également important de se rappeler le moment où H.W. a fait un mouvement de mort à la sicilienne en direction d’une télévision montrant le président Trump en train de décimer son fils Jeb pendant les primaires présidentielles de 2016.

                  Enfin, Austin Private Wealth LLC, selon son site web, soutient directement l’ACLU, l’ADL Austin, Shalom Austin, le Centre communautaire juif, le Camp Young Judaea, la Congrégation Beth Israel, l’Académie juive d’Austin et Hadassah.

                  Voilà qui nous rappelle le contrat d’assurance pour menace terroriste de Larry Sylverstein souscrit en juin 2001 pour les tours jumelles du Word Trade Center, sans parler des mouvements boursiers suspects relatifs aux compagnies aériennes américaines.

                  Quant à la tour n°7, qui abritait de nombreuses archives sur des enquêtes fédérales à caractère financier, elle a miraculeusement été détruite.


                  Les accusations formulées contre l’Iran par la presse américaine immédiatement après la tentative d’assassinat démontrent que certains ont cherché à exploiter jusqu’à l’échec du meurtre pour leurs buts géopolitiques.


                  • Eric F Eric F 18 juillet 2024 17:38

                    @Montdragon
                    La directrice des Services Secrets devrait être révoquée.
                    En plus, elle avait exigé un quorum de femmes parmi les gardes du corps, d’où la petite sur le célèbre photo, qui est supposée faire rempart à Trump, mais ne lui arrive pas à l’épaule (en plus elle est recroquevillée), heureusement qu’il n’y avait pas de second tireur !


                  • ETTORE ETTORE 18 juillet 2024 19:02

                    Eh bien voilà...

                    On commence à mieux comprendre, qui fait quoi, dans les dos de qui, et pourquoi !

                    On retrouve toujours les mêmes, accrochés à leur turpitudes existentielles, mais avant tout, tout doit rapporter !

                    C’est bien la trace de l’urine à pognon, qui signe tous ces actes foireux !


                    • placide21 21 juillet 2024 16:52

                      Un point de vue différent et intéressant sur cet attentat manqué :  « D’après Thierry Meyssan, nous sommes entièrement gouvernés par les USaméricains. En conséquence, ce qui nous débarrassera d’eux, c’est leur propre effondrement, et la mort de Trump sous les balles du tireur eut été un excellent signal de dislocation, car la guerre civile aurait immédiatement éclaté, et ce ne sont pas les trous de balles du parti démocrates qui l’aurait gagné. » À la fin de http://lachute.over-blog.com/2024/07/la-ballade-des-croupions.html

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