Psychopathe ou simple arriviste ?
Du lycée à l’Elysée
Emmanuel Macron a suivi une scolarité de bon élève sans plus. Ceux qui l’ont suivi dans les deux lycées qu'il a fréquentés puis à l'université témoignent qu’il avait une relation à l’autorité assez singulière. Nous observons cela dans le reportage du 21 novembre 2016 sur France 3, intitulé « Macron, la stratégie du météore ». Les citations qui suivent sont extraites de ce reportage qui se trouve sur YouTube. Il cherchait sans cesse à avoir une relation individuelle avec les profs et les autres adultes de l’établissement en commençant par les appariteurs. Il se comportait en lèche-botte par instinct cherchant à discuter seul à seul avec chacun d’eux. Cela lui a d’ailleurs valu d’avoir une relation amoureuse avec sa prof de théâtre qu’il épousera plus tard. Celle-ci dépeint son comportement avant leur rencontre amoureuse :
« Il discutait toujours avec les profs (…) Il avait un rapport à l’adulte, à tous les adultes, aux autres profs, au directeur... d’égal à égal ».
Aurélien Lechevallier qui l’a connu à Sciences-Po et qui deviendra son conseiller aux affaires internationales après avoir été le conseiller diplomatique d’Anne Hidalgo raconte :
« On allait saluer les appariteurs et là, Emmanuel, il passait cinq à dix minutes – c’est long. Hein ! – à discuter avec eux et sincèrement il avait développé des relations amicales. (…) Il s’adressait aux autres exactement de la même manière, avec la même gentillesse et la même bienveillance que ce soit notre grand professeur d’université très connu, l’appariteur (…) ».
Il a par la suite bluffé sur ses performances. Il n'a rien du génie que ses laudateurs ont voulu décrire. Il n'a jamais fait quoi que ce soit qui ressemble à une "thèse" de philosophie. Il a évoqué un travail sous la direction du professeur Etienne Balibar qui, pour sa part, n'en a gardé aucun souvenir. Bref ! il a menti pour se faire mousser ou a laissé courir, sans les démentir, des rumeurs qui lui étaient favorables. Cela n’est assurément pas une marque de grande intelligence.
Dès le lycée, il se plait à éblouir, à épater ses copains. Voici ce que raconte Jean-Baptiste Froment qui était avec lui en classe prépa à Henri IV.
« Macron donnait un peu le sentiment que sa vie, ou une partie de sa vie, était ailleurs ce qui, quand on est en classe prépa, notamment à Henri IV, est quelque chose de très baroque, enfin qui n’a pas beaucoup de sens parce qu’on est censé travailler à 100% du temps. Moi, il m’expliquait qu’il était en train d’écrire un grand roman. Donc, quand même, écrire un roman ça prend un peu du temps. (…) C’était un grand roman qui avait lieu en Amérique du Sud. C’était ce qu’on appelle un roman picaresque : l’époque du XVIIème siècle, la conquête espagnole. Il y avait des histoires d’indiens d’Amérique du Sud… Je ne sais pas des Mayas, des Incas. Voilà, on n’était pas dans un petit récit d’autofiction du quartier latin. C’était un truc avec un peu du souffle à l’ancienne. »
Evidemment, personne n’a vu le livre. Mais, apparemment Jean-Baptiste Froment s’est laissé bluffer puisqu’il raconte que seule Brigitte l’a lu et que, puisqu’ils n’étaient pas satisfaits, il en a écrit un autre.
Il était certainement beau parleur, hâbleur, un tantinet fabulateur voire même mythomane mais au moment venu de passer des concours, il a bien fallu qu’il laisse tomber ses oripeaux.
Il a tenté deux fois d’entrer à l’ENS. Mais, il a été recalé les deux fois. Comme quoi, il ne faut pas confondre ambition et prétention. Il avait dû suivre des filières littéraires car il ne brillait pas en mathématiques et cela restait un handicap. Jean-Baptiste de Froment raconte encore :
« A l’oral, il avait toujours de bonnes réactions. Même voilà… Il se trouve qu’on faisait des mathématiques dans cette prépa… et, en mathématiques, il avait… il était pas très très bon mais, à l’oral, il donnait le sentiment d’avoir un peu l’intuition de la façon dont il fallait résoudre le problème. Typiquement, en mathématiques, il n’y a pas 36 cas de figure : soit vous avez la solution, soit vous l’avez pas. Ben lui, il trouve la troisième voie entre celui qui n’a pas la solution et celui qui l’a qui est : celui qui a l’air d’avoir compris quelque chose et qui va vous emmener quelque part en vous embobinant alors que malgré tout, la solution n’est pas là. »
Vraiment, quel talent ce Macron qui n’est certes pas bon en mathématiques mais qui sans avoir la solution donne le sentiment d’avoir un peu l’intuition de la façon dont il faudrait s’y prendre et a, malgré tout, l’air d’avoir compris quelque chose ! Il est vraiment doué pour le baratin.
Seulement voilà, dans un concours, les mathématiques sont une épreuve écrite. Il n’est pas possible de bluffer et Emmanuel Macron n’avait pas le niveau pour ce concours. Il a dû se rabattre en 2002 sur l'ENA de Strasbourg. Il en sort en 2004 pour prendre un poste à l'inspection des finances où il rencontre Jean-Pierre Jouyet et comprend très vite l’intérêt qu’il peut y avoir à se placer dans son sillage. Bingo ! Il sait se faire remarquer et Jean-Pierre Jouyet va le cornaquer. Cet homme, assez peu connu du grand public, est en fait un des plus puissants hommes politiques français des dernières décennies. Il occupe des postes clefs auprès de tous les gouvernements de gauche et de droite où il s'assure et contrôle que la politique décidée par les commissaires européens est bien appliquée. Il a tout particulièrement œuvré à inhiber le résultat du référendum de 2005.
En 2007, Jean-Pierre Jouyet envoie son protégé dans la « commission Attali » mise en place à la demande de Nicolas Sarkosy. Dans cet organisme, qui est en fait au service des banquiers et des patrons du CAC40, le zèle qu'Emmanuel Macron déploiera le fera remarquer par Attali lui-même qui sera désormais son protecteur. Ces deux grands-kapos que sont Jean-Pierre Jouyet et Jacques Attali lui font rencontrer François Hollande dès cette époque c’est-à-dire avant même l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la république. A ce moment personne ne pense encore que François Hollande pourrait être Président de la République mais Emmanuel Macron entame néanmoins une stratégie de séduction envers lui. Il se fait également remarquer par les cadres de la banque Rothschild mais il pense aussi un moment se faire embaucher chez Morgan Stanley, la fameuse banque américaine. Il y rencontre un certain Bernard Mourad qui s’occupe notamment des affaires de Patrick Drahi. Bernard Mourad lui fait d’ailleurs passer un entretien d’embauche et les deux hommes sympathisent. Bernard Mourad lui conseille plutôt d’aller chez Rothschild ce qu’il fera. Emmanuel Macron restera très lié avec Bernard Mourad. S’agira-t-il vraiment d’une amitié où vise-t-il tout l’intérêt qu’il y aurait à entrer en relation avec Patrick Drahi si son nouvel « ami » lui en donnait l’occasion ? Emmanuel Macron s’intéresse en effet beaucoup aux milliardaires et fait tout ce qu’il peut pour se faire bien voir par eux. Toutes les pistes qui peuvent mener vers eux l’intéressent. D’ailleurs, à la même époque, précisément le 8 mai 2007, sa compagne Brigitte Trogneux entre comme prof de français au lycée privé jésuite Saint-Louis de Gonzague dans le XVIème arrondissement. Ce lycée est plus connu sous le nom de « lycée Franklin ». Il accueille bien évidemment les enfants de la bonne bourgeoisie. Brigitte Trogneux y a enseigné jusqu’en juin 2015. Elle a eu pour élèves les trois fils cadets de Bernard Arnault, la plus grosse fortune de France. De là à faire la connaissance du papa et de toute la famille il n’y a qu’un pas.
Le fait qu’Emmanuel Macron connaisse très bien Bernard Arnault est connu. Lors de l’entretien Macron-Bourdin-Plenel du dimanche 15 avril 2018 sur BFM-TV. (Voir sur YouTube la vidéo intitulée : « Macron, un an après : le grand entretien en intégralité ») le journaliste Bourdin a rappelé qu’ils sont « amis ». Nous lui laissons la responsabilité de cet adjectif car il n’est pas certain que les relations entre un lèche-botte et ses « appuis » relèvent réellement de l’amitié. On se souvient qu’Emmanuel Macron avait botté en touche en disant « Je n’ai pas d’amis… Je suis le Président ». Tout le monde a surtout compris qu’il n’a pas nié cette réalité.
Le fait qu’Emmanuel Macron connaisse Xavier Niel est également connu car cela a été publié plusieurs fois dans la presse. On trouve d’ailleurs facilement sur internet des photos du couple des Macrons avec Xavier Niel et sa compagne qui s’appelle Delphine Arnault. Eh oui ! Il s’agit tout simplement de la fille ainée de Bernard Arnault. Ils ont d’ailleurs eu ensemble la petite Elisa Arnault née le 17 août 2012 qui est l’unique petite-fille de Bernard Arnault. Cette naissance scelle donc un lien indissoluble entre Bernard Arnault et Xavier Niel. C’est dire qu’il n’est guère possible de fréquenter assidument l’un des deux sans connaître l’autre.
Nous avons la certitude que les deux couples ont sympathisé au moins à partir de l’été 2014 puisqu’ils ont déjeuné ensemble à Los Angeles à cette époque. En 2016 le couple dîne « chaque semaine ou presque » chez Bernard Arnault (« Les Macron », Fayard, 2017 de Caroline Derrien et Candice Nedelec). La presse people rapporte d’ailleurs largement que la garde-robe de Brigitte Macron est gérée par la maison « Louis Vuitton » dont la patronne, nous l’avons déjà mentionné, n’est autre que Delphine Arnault. Autant dire que Brigitte Macron est vêtue par LVMH. Nous savons aussi que Xavier Niel a fait visiter son école 42, créée en 2013, à Emmanuel Macron. Les deux couples ont aussi assisté ensemble à l’inauguration de « station F » qui veut être « le plus grand incubateur de start-up du monde ». Nous trouvons sur le web plusieurs photos prises à cette occasion. Xavier Niel a par ailleurs accompagné le Président de la République lors de son voyage officiel en Algérie puis en Tunisie. Les liens sont donc étroits entre les deux hommes et aussi entre les deux couples.
Mais reprenons l’ordre chronologique du parcours d’Emmanuel Macron. Nous en sommes au moment où il entre dans la banque Rothschild. Il rencontre dès 2009 François Henrot le directeur de cette banque qui le recrute. Emmanuel Macron sera ainsi pendant plus de trois ans banquier d’affaires. François Henrot explique avec un peu d’embarras et d’hésitations ce qu’Emmanuel Macron a appris dans cette banque : (voir sur YouTube la vidéo intitulée : « Quand Rothschild avoue avoir appris à Macron la manipulation de l’opinion »). C’est bien François Henrot qui apparaît sur la vidéo et non pas Rothschild comme le laisse entendre le titre.
« L’art de la négociation… On est amené aussi beaucoup…et ça c’est… j’allais dire heureusement ou malheureusement utile en politique… à communiquer. C’est-à-dire à raconter des hist… une histoire… donc on y apprend d’une certaine façon aussi des techniques de… comment… j’allais… euh… pas de manipulation de l’opinion… mais de… un petit peu ».
En effet cet apprentissage était d’un grand intérêt pour Emmanuel Macron. Nous en avons encore aujourd’hui la confirmation tous les jours. Il est par ailleurs certain qu’il avait déjà de bonnes dispositions pour réussir ce genre d’exercice. Nous avons vu en effet qu’il était capable de bluffer à l’oral pour compenser sa faiblesse en mathématiques. Dans la banque Rothschild, il n’a pris à ce sujet que des cours de perfectionnement et il nous gratifie maintenant de sa parfaite maîtrise dans cette discipline.
Au cours de son passage chez Rothschild, il exploitera au mieux toutes les occasions pour tisser la toile de son réseau de soutien auprès des grandes fortunes. Il sait que ce sont eux qui ont réellement les clefs du pouvoir et il entend bien faire la preuve de son talentueux dévouement à l’oligarchie financière. Il rencontre notamment Arnaud Lagardère en 2010, à un moment où celui-ci cherche à vendre quelques titres de presse pour faire face à des difficultés financières. Il le conseille pour la vente de ses magazines internationaux au groupe américain Hearst. C’est pour Emmanuel Macron un contact d’un grand intérêt car le « poids médiatique » du groupe Lagardère est considérable.
En décembre 2010, Emmanuel Macron devient associé-gérant de la banque Rothschild. Il aurait été d'ailleurs largement récompensé pour son dévouement puisqu'il aurait perçu 2,8 millions d'euros entre 2009 et mai 2012. On se demande alors comment il se fait que, plus tard, en tant que candidat à l'élection présidentielle, il déclarera l'un des plus petits patrimoines. On se demande surtout à quel moment il ment.
Il quitte la banque en 2012 pour entrer à l’Elysée au service de François Hollande toujours poussé sur le devant de la scène par Jacques Attali et Jean-Pierre Jouyet tout en bénéficiant aussi de l’appui de François Hollande lui-même. Nous avons vu qu’Emmanuel Macron le connaît depuis 2006.
« Il se met très vite au service de François Hollande. Il le croise une première fois en 2006 autour d’un verre chez l’ami de toujours, Jean-Pierre Jouyet. Immédiatement, le courant passe. Ils se revoient épisodiquement. Puis très régulièrement à partir de 2010. » (Article de Grégoire Biseau de 17 septembre 2012 dans Libération).
Sa démarche va payer puisqu’il rejoint l'Elysée en mai 2012 en tant que secrétaire général adjoint de la présidence, juste après l’élection de François Hollande. Il fait donc ses tout premiers pas en politique directement à l’Elysée sans pour autant être connu du public.
Cette ascension fulgurante est surtout due à sa capacité à se faire remarquer par les "bonnes personnes", sa capacité à servir les puissants et à se faire apprécier par eux. Nous ne voyons dans tout cela nulle trace de la manifestation d'une grande intelligence ni d'un quelconque mérite. Emmanuel Macron n'est qu'un lèche-botte ordinaire qui réussit un parcours d'arriviste.
Psychopathe
Comment caractériser la personnalité d’Emmanuel Macron à partir des faits que nous avons observés. Assurément, dès le lycée il apparaît comme ayant un comportement peu ordinaire. Il ne peut pas faire comme tout le monde. Il faut qu’il se fasse remarquer essentiellement par les personnes qui détiennent l’autorité. Il affabule. Il cherche à épater. Il se vante… Que conclure de tout cela ? Est-il mythomane voire psychopathe ou est-ce un simple arriviste ? Nous allons donner plusieurs avis sur cette question afin de laisser à chacun le soin de porter ses propres jugements.
Commençons par le point de vue du professeur Adriano Sagatori, psychiatre italien (Cf. La vidéo de YouTube intitulée : « Macron est un psychopathe : l’analyse d’un psychiatre italien ») qui s’est exprimé sur ce sujet entre les deux tours de l’élection présidentielle.
« L’analyse que j’ai faite sur Emmanuel Macron provient à la fois des images que j’ai en ma possession et de la biographie dont le candidat se revendique. Le jeune Emmanuel Macron, à l’âge de 15 ans, a subi une grave agression sexuelle de la part de son professeur de français (NDLR Brigitte Trogneux) qui à l’époque des faits avait 39 ans. Au lieu de la vision à l’eau de rose de cette union qu’on pourrait définir grotesquement comme un mariage réparateur (pour réparer le viol), j’y vois plutôt un blocage prématuré du développement d’Emmanuel Macron en pleine adolescence à cause d’une opération de séduction à la fois psychique et physique. Ce qui s’est passé c’est à la fois le dépassement d’un tabou et le dépassement d’une limite. La limite même que prescrit le tabou.
Il en est ressorti comme premier enseignement la conviction que tout est permis. Naturellement, ce sentiment de toute puissance a eu lieu au sein de la bonne bourgeoisie d’Amiens, dans le nord de la France. Si cette union s’était produite dans un milieu ouvrier — milieu qu’Emmanuel Macron méprise profondément — il aurait été détruit. Il aurait dès lors été suivi par les services sociaux tandis que Brigitte Trogneux serait allée en prison. C’est la triste vérité. Nous sommes confrontés à un problème de type pédophile.
Une fois le tabou brisé, l’idée d’omnipotence, propre à chaque enfant, s’est trouvée encouragée jusqu’à dépasser le propre chevauchement de sa personnalité. Cette dernière est renforcée par des avantages intellectuels indéniables qui lui font extrapoler ses limites personnelles. Le paradoxe veut qu’il semble pathologiquement normal mais nous sommes en plein narcissisme.
Depuis sa jeunesse, Macron nourrit une ambition hors-norme. Il a besoin du regard et de l’admiration des autres pour compenser un complexe d’infériorité. Nous sommes donc confrontés à trois paradigmes qui définissent un certain type de personnalité.
- L’idée qu’il n’existe pas de limite ;
- Un sentiment d’omnipotence qui s’est révélé dès l’enfance mais qui est encore plus présent à l’âge adulte ;
- Un narcissisme qui peut être défini comme malveillant.
Ces trois paradigmes structurent ce qu’on appelle une psychopathie. Nous sommes en effet confrontés à un individu qui, en ce qui concerne l’organisation psychique, est parfaitement définissable comme psychopathe.
Le mot psychopathe n’est pas une insulte. Une grande psychanalyste américaine comme Nancy Mac Williams explique textuellement qu’un psychopathe peut atteindre les plus hauts niveaux de l’Administration américaine. Un psychopathe est bien sûr un déviant mais s’il est bien organisé d’un point de vue social, culturel, etc. Il peut aussi atteindre les sommets dans les domaines de la politique, la finance… C’est le cas du profil d’Emmanuel Macron.
La personnalité du psychopathe est caractérisée par un nombre infini d’item — disons : des points de référence — Par exemple, Macron a :
- Une fascination pour le superficiel ;
- Une capacité d’attraction hors-norme ;
- Un malaise dans la confrontation que nous voyons bien dans ses crises d’hystérie au moment où l’admiration pâlissante souligne les faiblesses de son identité. Cette hystérie est caractérisée par son intérêt pour les mises en scène théâtrales qui ne manquent pas de rappeler coïncidence troublante — son histoire personnelle avec son enseignante séductrice qui lui a appris le théâtre.
Le psychopathe n’est pas digne de confiance mais il réussit à travers la fascination qu’il exerce à convaincre beaucoup d’interlocuteurs. Il n’a aucun remord. Lorsque Macron parle des pauvres ou qu’il insulte les prolétaires du Nord en les réduisant à des fumeurs ou à des alcooliques invétérés, lorsqu’il dénigre les femmes en les rabaissant au rang d’ignorantes, nous revenons dans le discours expliqué par Jacques Lacan.
Macron ne voulait pas le dire mais son inconscient a parlé pour lui car il croît à ce qu’il dit et il ne peut s’empêcher de l’exprimer. Il se défend en modifiant le sens de ses déclarations mais sans jamais exprimer de remord car il ne ressent jamais de culpabilité. Quel est le problème du point de vue psychiatrique ? Quelle est la dangerosité du personnage ?
Je réponds que cela ne fait aucun doute. Comme tous les psychopathes, Emmanuel Macron est particulièrement dangereux. Un intellectuel américain spécialisé dans ce que nous appelons dans notre jargon de psychiatre les « perturbations bien intégrées » chez les notables, a dit textuellement ceci : « les serial killers détruisent les familles alors que les psychopathes en poste au sommet de l’État détruisent les nations. »
Pourquoi Macron est-il dangereux ?
- Comme tous les psychopathes, il a une haute idée de lui-même.
- Il n’aime pas la France et il ne lutte pas pour le peuple de France.
- Il s’aime énormément et il lutte pour maintenir sa fragile identité.
La conflictualité face à Marine Le Pen n’est pas pour lui une conflictualité seulement de niveau politique. Il ne peut accepter qu’une femme apparaissant comme la Marianne, la représentante de la France, soit son antagoniste. Il a besoin d’une mère nourricière. Tout autre relation avec une femme devient difficile à assumer. Cette fragilité est très dangereuse. Comme tous les psychopathes qui travaillent uniquement pour eux-mêmes, il considère les autres comme des instruments pour sa propre grandeur. Cela souligne à quel point la France est confrontée aujourd’hui à un danger avec un candidat de ce genre. »
Bien évidemment cette analyse est contestée par tous ceux qui défendent le système Macron et ce psychiatre est alors étiqueté comme étant « d’extrême droite ». Certes, il semble bien prendre parti pour Marine Le Pen face à l’échéance du second tour des présidentielles. Mais nous nous méfions de cet étiquetage à « l’extrême droite » apposé sur tous ceux qui s’opposent au système, tous ceux qui sortent de la pensée unique, des dogmes obligatoires notamment les partisans du Brexit ou du Frexit… Il ne nous reste donc qu’à penser par nous même pour juger. Pour commencer nous allons comparer avec le point de vue d’un autre médecin, le docteur Louis Melennec, qui est intervenu dans la discussion faisant suite à la publication sur Agora Vox de l’analyse du professeur Adriano Sagaroti sous le titre : « Macron est un psychopathe : l’analyse d’un psychiatre italien ». Article de Sacha daté du mercredi 3 mai 2017
Il commence par porter un jugement sévère sur le professeur Adriano Sagatori : « Ce psychiatre italien est fou, en tous cas à moitié fou, comme beaucoup de « psy. » » Mais il poursuit en donnant sa propre analyse qui n’est guère plus flatteuse pour Emmanuel Macron :
« Ceci étant, nous savions, sans lui, et sans qu’il soit besoin de connaissances particulières en psychiatrie :
- que M. Macron est immature ; il n’y a aucun jugement moral à porter sur le choix de sa partenaire ; mais il n’est pas vraiment reconnu comme sain, dans notre civilisation, de faire l’amour avec sa maman, cette bonne madame Brigitte Trogneux étant de toute évidence un substitut maternel ;
- qu’il a un égo surdimensionné ;
- qu’il est incapable de remords ;
- qu’il trahit tous ceux qui l’ont aidé, à commencer par Hollande, si peu recommandable que soit ce personnage aujourd’hui déchu et jugé ;
- qu’il est incompétent ;
- qu’il manipule tous azimuts, avec d’ailleurs un talent peu commun de séducteur, qui l’a fait réussir partout, jusqu’à présent.
- Grave : qu’il ne travaille pas pour la France, son pays.
- Plus grave : qu’il travaille exclusivement pour lui-même.
- Enfin, qu’il n’a rien obtenu de positif par son « action » désastreuse, au sein du gouvernement, pendant ces trois dernières années. Il va continuer dans le même sens, et n’aura aucun regret de ce qu’il aura fait.
Ces trois derniers points sont d’une importance extrême dans le débat actuel. Le personnage, en effet, apparait à beaucoup comme pathologique. Il a manipulé tout le monde, et va continuer, selon sa propre logique. Ce n’est pas un homme adulte. C’est un enfant attardé.
Attali, Berger et autres ont été « roulés » comme tous les autres. Il les a manipulés. C’est tant mieux. Ils l’ont mérité.
J’ai moi-même une longue formation en psychiatrie et en psychanalyse, et ai effectué des milliers d’expertises psychiatriques au cours de ma longue carrière, en particulier au sein de la Cour nationale de l’incapacité (ex-CNT), dont je fus le principal rapporteur pendant six ans. Cependant, il n’est pas besoin d’être psychiatre pour faire ce bilan accablant. Les Français avaient déjà M. Hollande, pire du pire : M. Ayrault. Ils vont continuer à avoir ce qu’ils méritent. »
Précisons que le Docteur Louis Melennec est ex-consultant près le Médiateur de la République, expert honoraire près la Cour d’appel de Paris, docteur en médecine et en droit.
Pendant la campagne présidentielle, bien d’autres personnes se sont interrogées sur les aptitudes psychiques d’Emmanuel Macron. Notamment Rama Yade, l’ancienne secrétaire d'Etat de Nicolas Sarkozy. Interrogée sur I-Télé, elle avait estimé que les candidats à l'élection présidentielle devraient se soumettre à des tests psychologiques.
"Au-delà de la transparence financière demandée aux candidats à la présidentielle, au-delà des 500 parrainages requis, notre pays devrait ajouter un autre critère, l'équilibre psychologique. Exactement comme pour les pilotes d'avion".
La journaliste d’I-Télé qui n’en revenait pas, lui avait demandé de préciser si, pour elle, le candidat d’En Marche était fou. Elle avait alors précisé :
"On savait qu'il n'avait pas de programme. Mais on ne peut pas dire le matin que la colonisation est un crime contre l'humanité et s'en excuser le soir. On ne peut pas dire le matin que la Manif pour tous a été humiliée et le soir expliquer qu’on est pour la PMA (Procréation Médicalement Assistée) et la GPA (Gestation Pour Autrui). On ne peut pas dire le matin qu’il faut légaliser le cannabis et le soir dire : tolérance zéro".
Nous ne pouvons qu’approuver ces observations de Rama Yade mais, n’étant pas, pour notre part, spécialiste de psychologie ou de psychiatrie nous nous garderons de porter des jugements sur les deux points de vue exposés auparavant. Cependant, nous voyons, qu’à propos de la personnalité d’Emmanuel Macron, il y avait lieu de ne pas s’en tenir à la version édulcorée que les mille médias aux ordres nous ont abondamment servie : ce roman à l’eau de rose sur le jeune Macron qui doit surmonter la désapprobation familiale pour assumer un sublime amour avec sa prof…
Arriviste
Nous allons revenir à notre propre analyse. Nous avons vu que dès le lycée Emmanuel Macron avait une relation à l’autorité assez singulière. Il cherchait sans cesse à avoir une relation individuelle avec les profs et les autres adultes de l’établissement. Il se comportait en lèche-bottes par instinct cherchant à discuter seul à seul avec chaque adulte. C’est depuis sa première jeunesse un arriviste. Pour préciser notre pensée nous allons commencer par dépeindre le comportement d’un arriviste prototypique.
L’arriviste est prêt à n’importe quoi pour réussir. Il n’hésitera pas, s’il le faut, à ramper dans la fange. Il n’a aucune répugnance, aucun scrupule, aucun sens moral. Il ne recule devant rien. Il est prêt à toutes les compromissions. Personne ne pourra le dévier du cap qu’il s’est fixé. Il a une méthode simple mais néanmoins infaillible. Pour chaque échelon à gravir, il procède en deux étapes. Il va d’abord user de toute sa force de persuasion pour rejoindre les castes, les clans et les coteries qui donnent accès aux postes qu’il ambitionne. Ce sont ses terrains de chasse. A force d’expérience et surtout de concentration extrême sur ses objectifs, il s’est forgé une intelligence pratique étonnante pour repérer les groupes influents et au sein de ses groupes les personnes les plus importantes. Il ne s’intéresse qu’à ceux qui peuvent lui être utile. Il se sert d’eux : flatterie, hypocrisie, mensonge, tout lui est bon. Il s’attire leur sympathie mais, en fait, il n’a ni copain ni ami. Toute apparence de lien d’amitié n’est pour lui qu’un investissement dont il compte bien tirer profit. Ses relations sont uniquement des contacts pouvant servir son ascension. Il tisse les liens de son réseau de soutiens, de parrains et de protecteurs sur lequel il s’appuiera à chaque étape de sa progression. Il commence par choisir la personne qui pourra l’introduire dans les cercles réservés. C’est sa première proie. Il élabore les stratagèmes qui vont lui permettre de l’approcher puis de la séduire. Quand il a réussi à pénétrer dans la place forte, il passe à la deuxième étape. Il repère les vrais décideurs et il commence à se placer. Maintenant, il sélectionne sa seconde proie : celui qui va lui trouver un poste. Il use de son charme afin d’obtenir satisfaction. Il est expert et prodigue dans le cirage de pompes autant qu’il est économe de son travail. Il recherche sans arrêt le « bon coup » qui, sans lui demander trop d’effort, lui permettra de se faire remarquer. Au besoin, il s’approprie sans vergogne les idées ou le travail d’un de ses « amis ». Il repère aussi ses concurrents et essaie même d’entrer en relation avec eux pour connaître leurs intentions afin de leur couper l’herbe sous le pied. Il a un goût prononcé pour la manigance et l’intrigue. Il sait discréditer ceux qui lui font obstacle. La trahison n’a rien pour lui d’immoral : c’est plutôt un grand art qu’il pratique avec délectation. Il est particulièrement fier de tous les coups fourrés les plus sordides qui lui permettent de se hisser vers le pouvoir.
Au fil de ses succès, l’arriviste se transforme. On peut décrire la mutation qui s’opère en citant des passages de « Bel Ami » de Guy de Maupassant. Le changement se sent d’abord
« dans la parole plus hautaine (…) dans son geste plus insolent, dans ses affirmations plus hardies, dans sa confiance en lui complète. »
et il se termine en apothéose :
« Il était devenu, un des maîtres du monde, un de ces financiers omnipotents, plus forts que des rois, qui font courber les têtes, balbutier les bouches et sortir tout ce qu’il y a de bassesse, de lâcheté et d’envie au fond du cœur humain ».
A chaque nouvel échelon qu’il gravit, l’arriviste ne veut être redevable envers personne. Il veut donner l’impression, et sans doute se convaincre lui-même, qu’il a réussi par sa propre force, son mérite. Il se débarrasse donc de ceux qui l’ont aidé. Sa stratégie à leur égard est toujours la même : il les repère, il les approche, il les séduit, il les utilise puis il les jette.
L’arriviste qui réussit est assurément plus un pervers qu’un surdoué.
Nous avons vu que, pour réussir son parcours, il s’est tour à tour appuyé sur Jean-Pierre Jouyet, Jacques Attali et François Hollande. Gageons qu’il les a déjà tous jetés depuis un bon moment.
Cependant, il ne jettera pas de sitôt ceux qui l’intéressent vraiment. Ce sont les milliardaires... (à suivre)
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