Quand Areva veut vendre sa filiale Euriware
La nouvelle est tombée le 18 juin, Areva souhaite vendre sa filiale informatique Euriware. La rumeur qui circulait déjà depuis plusieurs mois semble aujourd’hui se confirmer. Monsieur Oursel l’actuel PDG d’Areva justifie cette décision en expliquant que « le développement d’Euriware est difficilement compatible avec celui de filiale du groupe ».
Selon certaines sources, monsieur Oursel installé aux commandes d’AREVA par Nicolas Sarkozy avait pour mission de vendre la filiale Euriware
Euriware qui emploie aujourd’hui 2200 salariés et 600 sous-traitants dans toute la France a été créé en 1991 et réalisé en 2012 un chiffre d’affaires de 288 ME. Environ 250 salariés sont affectés aux fonctions de contrôle-commande des usines de retraitement et pourraient donc être intégrés à la maison-mère. Pour les autres, l’avenir reste incertain.
La CGT s’inquiète également du risque de la sécurité et de la sureté du groupe Areva car Euriware est étroitement lié à l’exploitation des centrales nucléaires comme la conduite de l’usine de retraitement de la Hague et le suivi des activités nucléaire. De plus, la sécurité chez Euriware est maximale et la moindre information est "Secret défense", la sous-traitance de données sensibles n’est donc pas réellement appropriée.
Pour le moment, la direction soutient que plusieurs scénarios sont envisagés :
, une « réflexion stratégique » est entamée autour de trois scénarios : la cession des activités informatiques d'Euriware exercées hors Areva et le maintien chez Areva des activités informatiques liées à Areva (**) ; la définition d'une nouvelle stratégie pour qu'Euriware soit rentable sur son métier de SSII ; le rapprochement avec un autre acteur des SSII « qui soit un leader de ce secteur en France ».
Aujourd’hui 4 juillet, les salariés d’euriware, à l’appel des syndicats, se sont donnés rendez-vous devant le siège d’Areva pour manifester. Parmi les manifestant, les salariés du site d’d'Equeurdreville qui craignent que 370 postes sur 450 ne soient supprimés. Des élus de la communauté urbaine de Cherbourg ont apporté leur soutien aux salariés et demandés un moratoire au ministre Arnaud Montebourg.
L’état actionnaire à 87% du groupe Areva n’a toujours pas réagit à cette vente.
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