"Pour moi, croire en une religion est une maladie mentale", disait Dieudonné devant les caméras lorsqu’il était encore un simple humoriste, et qu’il se faisait le devoir de s’exprimer librement.
Et de fustiger, dans ses spectacles, ces croyants absurdes, mais réels, enfermés dans la prison mentale de leurs religions respectives.
C’est qu’en ces temps bénis son public venait pour rire, de tout, et que les fous de Dieu le fuyaient, naturellement et sans trop se préoccuper de lui.
On était alors soit fou de Dieu, soit fou de Dieudonné.
Hors aujourd’hui, on peut parfaitement être les deux.
En effet l’artiste, reconverti en politique, compte dans son groupe tant catholiques, fervents de ce Pape nommé avec humour "le Rotweiler de Dieu" par des journalistes anglais, que musulmans "au pied de la lettre", dont une femme ostensiblement voilée, volontairement soumise.
Où l’on apprend que Dieudonné, par opportunisme politique, a dû cesser de rire de tout.
Car en effet, si le travail de l’humoriste est de faire rire, celui du politique est de réunir des voix.
Nuance que son association avec Alain Soral, autre artiste brillant et sans concession reconverti en politique, semble lui avoir fait perdre de vue.
Soral, en effet, clamait dans ses interviews vouloir s’allier aux catholiques, et n’a de cesse de clamer actuellement son amour pour l’Islam, sur son site, même s’il est hors de question pour lui de se convertir.
Il accepte probablement avec joie la dhimmitude (condition de sous-homme), proposée par le Coran, pour les incroyants dans la société qu’il impose d’instaurer partout.
Et Soral ne s’est jamais caché agir par opportunisme politique.
Mettant alors un point final à cette liberté d’expression, que pourtant l’un et l’autre ne cessent de revendiquer.
Car en effet, si l’on voit ainsi catholiques et musulmans fraterniser, c’est que chacun ressent cette liberté d’expression, donc de blasphème, comme un danger pour la survie de son idéologie totalitaire.
Et si Tarik Ramadan, armé son sourire mielleux, se fait volontiers filmer avec eux, ce n’est sûrement pas pour édifier cette société libre que ceux qui les soutiennent espèrent encore les voir défendre.
Toutefois, intrigué par ces personnages dont j’admirais le franc-parler et l’imagination, et dont les spectacles (Dieudonné), livres et film (Soral) m’avaient enthousiasmé, j’ai visité leur site
www.listeantisioniste.com/, ai vu les vidéos sous la rubrique "sionisme", et me suis permis un commentaire pour leur signaler, respectueusement, qu’une liste se réclamant de la liberté d’expression perdait toute crédibilité en s’alliant avec des religieux.
Mon intervention a rapidement disparu, après s’être affichée quelques minutes.
Ainsi Dieudonné, ce héros de la liberté d’expression, ce nouveau "fou du roi", pratique, et donc cautionne, la censure !
Censure que pourtant il déclare ouvertement pratique "sioniste" !
Et donc, comme tout politicien qui se respecte, il ment à son public.
Après avoir su ébranler ce système honni par ses "conneries" répétées, il s’en fait maintenant l’un des alliés, s’associant à ses combats politiques, et se confondant dès lors avec tous les autres, ceux qui ne disent que ce qu’ils pensent que leurs électeurs aimeraient entendre.
"
Oui, nous le pouvons", traduction littérale du "
Yes we can !" d’Obama, candidat soutenu et financé aux USA par le lobby sioniste, est le slogan de son nouveau parti.
Incapable d’imposer une formule originale, incapable de s’affirmer différent (même si bien sûr il le dit, comme tous les politiciens), le voici qui recycle les mots de celui dont, lentement mais sûrement, le monde abasourdi réalise qu’il n’est pas celui qu’on a voulu voir, le sauveur tant espéré par ceux qui veulent encore y croire, mais une simplement un nouveau masque sur le même visage (voir le film "The Obama deception", gratuitement, par google videos).
Dieudonné a perdu son âme d’artiste original, et se prend pour Obama, comme Soral se prend d’ailleurs pour De Gaulle.
Dieudonné ne se moque plus, Dieudonné est devenu un homme sérieux.
Dieudonné s’est fait dépasser par son public, voir le site des ogres, islamisé depuis belle lurette, ou "la banlieue s’exprime", qui l’est depuis ses débuts.
Dieudonné est devenu politicien, Dieudonné va, comme ces millions de faux rebelles, servir d’idiot utile à ces propagandes religieuses totalitaires qui portent volontiers le masque de la probité, pour imposer chacune leur propre vision de ces Dieux "Adore-moi ou je te torturerai pour toujours", et "C’est mon Dieu le vrai et si tu ne me crois pas je dois te combattre", divisant ainsi l’humanité pour que, de plus haut, en Sionie, on règne.
Après avoir inventé Obama, ceux qui nous manipulent, nous divisent et font de nous des riveaux, ont récupéré Dieudo.
Dieudo n’est certes pas antisémite, mais Dieudonné est assurément devenu sioniste.