Quand la sécurité nous menace
Le discours "préventif" évoque compulsivement la sécurité comme si ça renforçait la sécurité... Mais qu'est-ce que "la sécurité" ?
Un sentiment, celui d'être éloigné de tout risque. Pour se sentir en sécurité, on a besoin d'un entourage et d'un environnement rassurant.
Quand on nous signale "Ce qui prime c'est votre sécurité" ou encore "La sécurité par tous et pour tous", la sécurité pourrait sembler synonyme de sûreté et d'apaisement, or il n'en est rien. Le sens du sentiment qu'est la sécurité a glissé vers et s'est amalgamé avec "le sécuritaire" et le sécuritaire n'a, pour le moins, rien de sécurisant et rien à faire des sentiments.
La sûreté, c'est l'absence de risque, de danger, le moment de baisser les armes et de se détendre.
Le sécuritaire au contraire, signe la présence d'un risque, d'un danger et use de différents procédés pour tenter de l'écarter, c'est un état de tension permanente.
L'évocation omniprésente visuelle par l'affichage de panneaux et affiches de rappels puis aurale via des messages qui tournent en boucle depuis des mois dans des lieux publiques ont tout pour être anxiogènes et entretenir un stress, lequel accroît l'oxydation qui rend fragile et vulnérable des individus amenés à suffoquer stoïquement dans leur masque au lieu de respirer. On peut se demander s'il y a une volonté de nuire ou si c'est le fruit d'un pas de bol à confier l'État à des abrutis ou des ordures ?
Alors que "la sécurité" est mise sur un piédestal, ce sentiment est piétiné, comme en témoignent les petits yeux appeurés de deux masqués qui risquent de se croiser à moins de deux mètres, sursautent, reculent et pivotent autour d'un virus invisible. Il n'y a plus de sécurité nulle-part pour ceux/celles qui vivent le délire paranoïaque orchestré en bons-élèves, rien qu'un mot imprimé à force d'être martelé dans les cerveaux.
Pire, ils/elles ont préférés hypothéquer leur sécurité jusqu'à l'arrivée du ou d'un vaccin déclaré "succès" par des autorités sanitaires en place goncées de conflits d'intérêts. Ce vaccin supposé restaurer la sécurité représente le plus gros risque d'effets inconnus sur un long terme auquel sont, à l'exception de celui-ci, soumis tout vaccin. Il va placer les population en live pour la dernière phase de test. Chaque annonce d'un succès a fini par se rétracter et actuellement, Pfizer qui partait à 99% de fiabilité sur simple conférence de presse (sans étude scientifique à l'appui) et a instantanément suscité un agenda à l'emporte pièce pour lancer la machine au plus vite, bien que son succès se mitige au fil des réactions qui se manifestent parmis les testés.
Ce potentiel futur vaccin sera également le vecteur d'une scission radicale de la société préfigurée par les sans-visage vs les non-masqués, la mise en ligne d'un passeport vaccinal/social à la clé. Il ne dispensera pas du masque ni de la nouvelle norme déshumanisante. Ce qu'on appelait sécurité en tant que sentiment aura cédé la place à un hygiénisme forcené où la maladie réussi toujours à se frayer passage vers des créatures transhumanisées à la vitalité de plus en plus faible.
Le sentiment auquel aspire l'humain est de pouvoir festoyer entre amis en toute sécurité, pour décompresser d'avoir rempli valeureusement ses journées. Ce n'était pas toujours évident auparavant, à présent c'est interdit ! Ce n'est heureusement pas parce que c'est interdit que ça n'existe plus, la majorité bafoue l'une ou l'autre règle pendant qu'une minorité continue à fréquenter autant de monde qu'elle veut, sans aucun respect pour ces règles, ni retombées en écatombes covidiennes. On vit une époque d'hypocrisie et d'inversion accusatoire éhontée sans précédent où les solutions sécuritaires en pleine dérive représentent un risque beaucoup plus important que le mal qu'elles sont supposées écarter !
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