Alcooliers et producteurs de tabac jouissent d’un grand
avantage sur les défenseurs de la santé publique : la syntaxe de
l’imagefavorise leur publicité.
L’image ne connaît pas la négation : on peut montrer en image quelqu’un
qui boit ou qui fume pour vanter un alcool ou un cigare, comme on l’a étudié
dans une publicité récemment (1). Mais il ne suffit pas d’exhiber quelqu’un qui
ne boit pas ou ne fume pas pour faire comprendre les dangers de l’alcool ou du
tabac.
C’est pourquoi la campagne anti-tabac que le Service Hygiène-Santé de la Ville de Besançon avait organisée en octobre 1995 relevait du coup de génie pour contourner la difficulté. Elle garde encore aujourd’hui toute sa force et mérite de ne pas être oubliée. Elle avait même réussi à s’emparer à son tour du leurre d’appel sexuel si souvent confisqué par l’alcool et le tabac, du moins en France avant la loi de 1991.
La stimulation du voyeurisme
L’affiche de cette campagne anti-tabac vise, en effet, à capter l’attention en stimulant, elle aussi, le réflexe de voyeurisme par l’exhibition du plaisir d’autrui ou de son simulacre. Un jeune couple est offert à proximité, de profil en plan moyen ; un fond de ciel bleu et de toits d’une ville surplombés créent une mise hors-contexte qui concentre le regard sur lui seul. Les contrastes sont fortement accentués : le survêtement de l’amant en blanc et vert tranche sur la robe noire de l’amante comme leur chevelure blonde et châtain, l’une sur l’autre. Tous deux ressortent magnifiés sur fond de ciel bleu clair et d’espaces verts urbains en dessous d’eux.
La stylisation de la scène invite au symbole. Blanc, vert et bleu ciel libèrent leur charge culturelle : ce sont les couleurs de la pureté de l’air et de la nature. Le noir de la robe est celle de l’érotisme. Associés, toutes ces couleurs emportent le couple qui s’embrasse, vers des paliers célestes qui peuvent les conduire bien au-delà de six.
L’infirmité de l’image corrigée par les mots du slogan
Seulement, la métonymie que représente ce baiser de deux amants, resterait incompréhensible si des mots ne venaient pas l’éclairer. On mesure ici comme l’image serait ambiguë sans le slogan « NON FUMEUR… C’EST MEILLEUR ! ». Il livre, en effet, la cause de l’effet qui est montré, un baiser exhibé comme savoureux en l’absence de la puanteur et des méfaits du tabac. On l’a dit plus haut : il serait impossible de dire ici « Nous ne fumons pas et jouissons plus » : ni le survêtement, comme symbole d’une hygiène de vie, ni la robe noire, comme celui de l’érotisme, ne suffiraient.
De plus, en éliminant tout mot inutile à la compréhension, l’ellipse donne à ce slogan un maximum de frappe ; le rythme ternaire de ses deux vers et leur rime en « eur » l’accroissent en la calibrant : ils établissent une équation de sens par celle des syllabes et des sons et facilitent la mémorisation.
Des métonymies dans la métonymie
En fait, la métonymie générale du baiser est constituée de plusieurs métonymies imbriquées comme des poupées gigognes. C’est l’amante qui est à la manoeuvre 1- On la voit d’abord prendre son amant par le cou pour le presser contre elle : elle ne saurait mieux exprimer la fringale qu’il éveille en elle ; 2- Ensuite, la bouche a beau être grande ouverte, un interstice n’en demeure pas moins entre les visages réunis : il indique une approche délicate et non goulue qui est celle de la dégustation. 3- Toute à son plaisir, cependant, l’amante ne s’en adresse pas moins au spectateur en dressant dans le dos de son amant un pouce levé sur poing fermé. Ce symbole gestuel est connu de tous les habitués des stades : c’est le signe par lequel un joueur de football salue l’exploit d’un de ses partenaires.
Si déplacé soit-il en un moment si intime, ce geste est cependant nécessaire. Selon le leurre de l’image en abyme, il simule une relation interpersonnelle avec le lecteur pour lui faire comprendre, puisque l’amante a la bouche pleine et n’entend surtout pas s’interrompre, les effets érotiques bénéfiques qu’on retire d’une abstinence tabagique. Seul l’humour, qui permet de parler légèrement de ce qui est grave, excuse pareil exhibitionnisme en mettant les rieurs de son côté.
Un échange mental pour adopter une stratégie de séduction
Comme tout leurre d’appel sexuel, celui-ci recours, cependant, au double jeu de l’exhibition et de la dissimulation pour ne pas distraire le lecteur de l’objet de l’affiche qui est de stimuler une pulsion d’adhésion.
Si proche , en effet, que soit le couple en activité, le lecteur en demeure éloigné : il ne perçoit du baiser que quelques indices extérieurs insuffisants pour assouvir la faim dévorante du voyeurisme : l’interstice entre les visages qui se dégustent reste un symbole. Le plaisir manifesté par les deux amants n’est qu’une métonymie. L’usage du pronom « C’ » dans le jugement « C’est meilleur » relève de l’ambiguïté volontaire en ne nommant pas clairement l’acte amoureux désigné.
C’est que le lecteur ne doit pas s’abîmer dans la contemplation de l’image : il est invité à un échange mental entre cet « objet du désir » suscité qui est sous ses yeux mais inaccessible - le baiser succulent d’une jeune femme à l’appétit sexuel dévorant - et « le désir de l’objet » associé qui, lui, est à portée - l’abstinence tabagique avivant cet appétit.
Au-delà de cette abstinence avec haleine fraîche et non fétide, c’est, en fait, toute une stratégie de séduction sexuelle qui l’accompagne. Elle doit être déduite par métonymie du ravissement de la jeune femme : c’est une blonde incendiaire brûlante de désir qui est promise au non-fumeur. Dans ce contexte, le pouce dressé de la jeune femme, passé préalablement par le gros bracelet qu’elle porte au poignet, tend, par intericonicité, à renvoyer au symbole d’une relation sexuelle effective. Du moins l’ambiguïté volontaire demeure-t-elle.
En somme, en déclenchant un conflit de réflexes entre le réflexe inné d’attirance sexuelle et le réflexe socioculturel tabagique, cette affiche mise sur l’énergie de la pulsion vitale et le plaisir de son accomplissement pour repousser une conduite culturelle qui à terme la détruit par l’usage de substances nocives. Cette stratégie inverse celle des producteurs de tabac, qui avaient réussi, dans une alliance contre-nature, à associer la séduction sexuelle et la consommation de tabac, comme l’ont montré longtemps les publicités du cow-boy de Marlboro, de la gitane de la Seita ou de la femme de trente ans de Winston qui savait « ce que le plaisir (voulait) dire ». Avoir repris à l’œuvre de mort l’érotisme qu’elle avait confisqué pour le rendre à sa destination première, le service de la vie, n’est pas un mince service que lui a rendu le Service Hygiène-Santé la Ville de Besançon. Paul Villach
(1) Paul Villach, « Un leurre d’appel sexuel un peu fumeux : le cigare », AgoraVox, 4 décembre 2009.
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Merci Paul, mais je suis choqué par celui ou celle qui vous a moinssé : on peut se demander au nom de quoi ? - soit vos qualité rédactionnelles ne lui conviennent pas - soit nous avons a faire à un fumeur(se) compulsif - soit quelqu’un de payé par l’industrie tabagière ou encore un débitant (délirant) de tabac - enfin par quelqu’un qui s’est trompé qui le regrette mais qui n’ose pas se dénoncer bien à vous
De suite les grands mots : où est ce sens de l’humour que vous déniez à tous ceux, grand prêtre d’AV, qui ne pensent pas comme vous, c’est-à-dire...tout le monde ?
idiot ! retournez à votre bac à sable ! Qu’avez-vous besoin de venir polluer ce fil. Est-ce que je viens pisser dans le vôtre ? Alors de grâce, dehors ! Paul villach
« une jeune femme à l’appétit sexuel dévorant » « c’est une blonde incendiaire brûlante de désir »
Bijouur m’ssiou Vilach, J’vous d’mande pardon dm’en exquiser mais le phantasme de la nymphomane, c’est y pas plutôt vers 15 ans que vous êtes censé l’avoir eu ?
C’la djit cé tré bô hein, ça ne vaut pas Orly mais bon, vous êtes loin de valoir Brel non plus, …, ça équilibre n’est-ce pas…
Ils sont plus de deux mille et je ne vois qu’eux deux… La pluie les à soudés semble t-il l’un à l’autre…
Comme personne ne vient les voir sur leur blog dont ils font pourtant la publicité, alors ils s’ennuient. Ils viennent donc faire un tout prendre l’air, là où il y a du monde.
Leur comportement ressemble tout à fait à ces pauvres bougres de collègues que, pendant si longtemps, j’ai vu sévir dans les établissements en faisant leur cour à l’administration et en débinant leurs collègues par derrière. Paul Villach
Léon, Faut-il être désespéré pour être sous-troll ! Un sous-troll qui plus est qui donne des leçons de politique éditoriale à AgoraVox, se drape dans la vertu, pour après envoyer des attaques personnelles sur les forums ! Pauvres élèves qui ont eu Léon comme prof !
Avant a mon boulot il y avait deux salles de pauses : une fumeurs et une non fumeurs.
C’est pas du racisme, mais je me suis toujours fait chier en salle non fumeurs et même en salle fumeurs il y avait des non fumeurs, car on s’y marait plus.
Je pense que les non fumeurs intolérants vis à vis des fumeurs sont des gens qui se font chier dans la vie.
Moi je me tape des gonzesses qui fument et y a pas de problemes entre nous. Le seul problème que j’ai c’est avec tous les non fumeurs fascisant qui ne supportent pas que nous existions, je ne sais pour quelle raison. dans la mesure ou on a plus le droit de fumer nulle part je vois pas pourquoi ils continuent à nous emmerder, et le premier trou de balle qui vient m’emmerder parce que je fume dans la rue se prendra une golden, non mais !!!!!
albatar, désolé, je pensais que vous aviez dit fumer dans un espace public confiné ! dans la rue, c’est votre problème ! attention, fumer peut nuire à l’intégrité du smoking par contre si à la plage vous enfoncez un mégot dans le sable vous méritez de faire des travaux d’intérêt général !
Je suis d’accord avec vous, néanmoins je pense que le megot à la plage, dnas le sable c’est plus une notion de civisme et de propreté que quelque chose de propre au fumeurs.
Avox c’est toi Blue light ?
J’ai ecris un message un peu plus bas en pensant que tu etait de ses non fumeurs qui ne tolere pas la moindre fumée ou qu’elle soit (et il en existe). Le message ne s’adresse donc pas à toi mais aux autres.
Pas de problème ! Tu préfères les explications saines que les sournoiseries des sous-trolls qui essaient de discréditer les articles de Villach ! Amicalement
Je te dois de présenter des excuses également ! Je t’ai pris pour un fumeur intégriste, j’ai fait erreur ! C’est pourquoi tu as cru que j’étais un anti-tabac intégriste !
Je livre des faits qui gênent . Sinon les commentaires ne seraient pas supprimés . J’ai contacté AgoraVox directement pour y mettre bon ordre . Je suis venu à bout d’une armée de trolls à la suite de l’article : L’imposture Coupat Ce n’est certainement pas pour accepter que quelques sous-trolls jouent à trouver l’adresse email et le pseudonyme d’email de bluelight Et que d’autres injurient librement, faisant modérer toute réponse aux injures ! Je comprends mieux pourquoi il y a autant de trolls . Ils sont tolérés par une modération infiltrée, sinon comment un de ces sous-trolls aurait trouvé l’adresse email de bluelight ?
Les trois raisons pour lesquelles je n’accepte pas l’archivage sur AgoraVox d’articles que j’ai écrits :
1. je ne souhaite pas que soit créé un catalogue de la vision du monde exprimée 2. je ne souhaite conserver que les meilleurs articles, or avec AgoraVox, il n’est pas possible de le faire 3. je ne souhaite pas que les meilleurs articles soient conservés avec la logorrhée de certains trolls en dessous
Si AgoraVox donnait aux rédacteurs la possibilité d’anonymiser leurs articles, tout en en gardant le contrôle, effectuait une modération stricte, alors bluelight serait toujours là !
@ Avox 13 et @ tous les non fumeurs qui s’estiment dans leur droit de faire chier le monde puisque l’etat les soutient dans cette demarche.
Sachez qu’en tant qu fumeur de 30 ans, je n’ai que très peu connu la période ou il était permis de fumer dans le metro, et dans d’autres espace public fermés.
Il se trouve qu’aujourdhui un fumeur dispose de deux endroit ou fumer : chez lui et dans la rue. Dans l’un comme dans l’autre de ces endroits, vous conviendrez aisément que cela ne fait chier personne.
De plus compte tenu du fait que sur un paquet de clopes à 5.60 je m’envoi 4 euros de taxe, à 5 paquets par semaine ca fait donc plus de 1000 euros d’impots par ans.
J’aimerai bien qu’on nous fasse plus chier pour le fait de consommer des choses qui sont vendu légalement, qui sont une source de revenus pour l’état et qui ne font plus chier personne, puisqu’elle ne sont plus imposé à autrui. Est ce que je viens vous emmerder parce que vous manger salé ?
Vous pouvez me considerer comme impoli, ca tombe bien si ce que j’ecris vous choque sachez que je vous considère comme un con ! j’en ai juste ras le cul d’être considéré comme un marginal par des gens qui se prennent pour des donneurs de leçons et qui n’ont rien d’autre à foutre de leur minable existence que d’emmerder leur concitoyens plutot que de s’occuper de leur propres défaults.
Je conseillerai donc aux personnes qui ont encore une dent contre les fumeurs, de baiser d’avantage leur femme, ca rend aimable !
J’ai ecris ce message en pensant que tu etais de ses non fumeurs qui ne tolere pas la moindre fumée ou qu’elle soit (et il en existe). Le message ne s’adresse donc pas à toi mais aux autres.
Je n’ai jamais prétendu imposer à un fumeur de ne pas fumer dans son espace privé ou dans un espace public non confiné et très aéré comme à l’extérieur
Ne soyez pas paranoïaque, ne voyez pas des hystériques anti-tabac partout
Malheureusement mon cher je ne peux pas faire autrement. Soyez assuré de la sincérité des propos les mois grossier.
Il se trouve hormis le fait de réfléchir à chaque chose qui m’interpelle, j’aime être d’un naturel provocateur et scandaleux, c’est plus que moi, parfois ça me fait défaut (comme vous le relever justement) mais cela permet surtout d’alimenter les débat et d’inciter à la véhémence.
Et puis c’est toujours un plaisir, parce que je me dis que celui qui est d’accord avec moi se dira que j’y vais un peu fort mais que j’ai raison, et celui qui pense que je suis con je l’accepte car il est fort probable que je penserai la même chose de lui.
auriez vous l’amabilité de nous décrire, dans un prochain article, Une chambre, un lit, ravagé, quelque part, Un plancher de bois clair des vêtements épars, une fenêtre ouverte sur un ciel outremer deux cigarettes fument dans un cendrier vert....
Il était joli mon poëme non ? bé dites le alors ! La clope quand même... ! Ferré dans « Ton style » « ...Ton styyle c’est ta loi quand je m’y plie salope ton style c’est ton droit, c’est mon feu à tes clopes... »...On imagines moins, je trouve : « ton style c’est ton chewingum, ton after shave, ton wonder bra, ton déo et ton string, ton brushing et tout ça... », vous oui ? moi non.
dépôt de plainte sous 3 jours si vous ne résolvez pas le problème
Un certain nombre de sous-trolls que j’ai combattus à la suite d’articles de Paul Villach ont trouvé le moyen de se faire communiquer par AgoraVox des détails sur un compte AgoraVox que j’avais, nom d’auteur bluelight .
Ce commentaire fait allusion au prénom de l’adresse email correspondant au nom d’auteur bluelight Ce ne peut être un hasard .
De plus, sur la même page, il est impossible de répliquer aux attaques personnelles envoyées par les sous-trolls suivants : Par l’homme pressé (xxx.xxx.xxx.56) 16 décembre 22:14 Par Salsabil (xxx.xxx.xxx.160) 16 décembre 23:25
Les commentaires qui y répondent sont systématiquement supprimés .
Si, le temps que vous consultiez cet email, ces commentaires disparaissent aussi, ce ne sera qu’une preuve de ce que ces sous-trolls cherchent à dissimuler .
Enfin, pendant que ces sous-trolls, qui usurpent la modération, laissent sévir les sous-trolls Renève, Léon, Philippe D, DESPERADO, french_car, le furtif ... ils suppriment les comptes AgoraVox des commentateurs qui répliquent aux sous-trolls pour dénoncer l’invasion de sous-trolls sur AgoraVox, par exemple le compte light a été supprimé car dénonçant les agissements de ces trolls .
Veuillez y mettre bon ordre et virer les sous-trolls infiltrés dans l’équipe de modération .
Le but de ces sous-trolls est de discréditer AgoraVox
Excellente analyse : j’ajouterai(s) le fait qu’il s’agit d’une rencontre fortuite entre un sportif dont on peut imaginer qu’il vient de courir dans le vent (un sportif ne fume pas et est physiquement au mieux de sa forme, sexualité comprise) et d’une simple passante ou promeneuse en robe légère prise d’une envie foudroyante de s’encastrer phalliquement en lui (doigt levé) et, vice et versa, d’être prise par cette piuissance détournée vers son plaisir propre.
C’est la sexualité et le désir féminin qui font la sélection entre les hommes vraiment, vraiment attirants, toute affaire cessante, et ceux qui jouent comme des minables aux cow-boys enfumés et potentiellement impuissants..Berk ! Le féminisme (affirmation du désir féminin) est ici revendiqué comme la vraie source de la sélection (sexuelle) naturelle, en vue de la bonne santé, par un retournement jouissif de la position pour le moins ambigüe de Nietzsche.
Léon, prévisible comme un troll, je l’avais prévu ! Continuez Sylvain, développez ... Et spéciale dédicace à Albatar, le smoking est plus qu’indiqué en cette période de l’année ! Comprenne qui pourra !
Léon, vous semblez ignorer que Freud est au programme de philo de terminale.
Vous devez sans tarder envoyer une lettre de protestation à Chatel pour faire censurer cet auteur pervers et organiser la protestation avec le FN et « Familles chrétiennes ». Mais surtout pas « La croix », vous risquez de tomber sur un « os très peu pénien et encore moins phallique. »
Les trolls chassent en meute. Qu’allez-vous leur parler de Freud ! Il vont vous demander si c’est un joueur de foot qui joue à la main et planque son fric dans un paradis fiscal. Paul Villach
Votre diagnostic est juste, parce qu’en plus ils ne connaissent pas Béa.
Il a suffi que je glisse trois courts et innocents paragraphes sur Venise pour qu’ils entrent en transe. C’est dire comme ils sont dangereux. C’est sans doute à cause de malades comme eux que la burqa a été inventée ! Paul Villach
Nous n’avons probablement pas la même définition de l’humour (en forme d’ironie), si vous pensez que les textos de Léon sont plus amusants que les miens, c’est votre droit, mais chacun fait ce qu’il peut : je ne suis pas Léon et n’est aucune envie de la copier, même pour vous faire plaisir.
Vous n’êtes pas très doué pour repérer le langage . J’ai inventé une technique anti-trolls après écriture de l’article : L’imposture Coupat . C’est de copier-coller trolls en adaptant les commentaires à la nature du troll . Je devais d’ailleurs écrire un nouvel article sur Coupat . Je reviendrai !
Vous auriez dû repérer que j’ai utilisé cette technique dernièrement . Il y a eu un moment d’anthologie dans les commentaires de l’article sur Coupat : un obsédé du national-socialisme est allé traduire blue light en allemand, et déduier que cela avait une symbolique nazie ... Alors que je ne connais pas l’allemand et que si j’utilise l’anglais c’est parce je suis intéressé par ce qui est anglo-saxon, dont l’anglais, même si la moitié du vocabulaire anglais est en fait français !
1. Vous avez dit avoir enseigné dans le lycée Descartes à Alger du temps où il était encore pleinement français. Reprenez moi si je me trompe mais outre les français et d’autres expatriés en Algérie, Descartes recevait aussi les rejetons de l’élite de la crème du gratin du dessus de panier local. Est-ce à dire que vous ne supportiez pas que vos élèves aient des chauffeurs et des gardes du corps ou alors que vous auriez préféré enseigner dans le 93, vu que là au moins votre génie aurait été reconnu ?
2. Comment se fait-il que le leurre d’appel sexuel pourtant très largement décrié dans vos articles comme étant une sorte d’arme aussi déloyale que non-conventionnelle, ait soudaincoup retrouvé à vos yeux des lettres de noblesse ? Est-ce à dire que vous n’avez rien contre la manipulation pour peu que le produit vendu vous convienne ?
3. Si votre réponse au 2° est oui, cela veut-il dire que vous avez déjà manipulé (enfin essayé de évidemment), parce que vous étiez convaincu que la cause le valait ?
4. Dernièrement vous avez été jusqu’à traiter Gazi Borat d’Islamiste, pensez-vous avec le recul que c’était une erreur ? Et dans l’affirmative, avez-vous l’intention de lui présenter vos excuses ?
A Furtif, Je n’ai relevé ni le Constant dans l’horreur ni un tas d’autres amabilités que vous m’avez servies surtout dans le dos et je savais ce que je faisais en ne pas relevant.
Si vous voulez tout savoir et à Gül près, je n’ai vraiment aucune raison de vous en vouloir particulièrement, alors si vous pouviez m’oublier un peu ce serait bien merci.
Si vous pensez que je suis en train de vous demander de me laisser tranquille, c’est que vous êtes encore plus mauvais profiler que moi.
Mais allez savoir pourquoi, mon petit doigt me dit, que vous savez très bien que ce n’est pas le cas et que vous continuez à faire dans l’ostentatoire, dans le théâtral… Ne vous gênez surtout pas. Je n’ai besoin d’aucun témoin moi, je suis…
Je tiens donc à vous rassurer, sur mon entière disponibilité à continuer à vous lire parler de moi très hardiment dans des fils sur lesquels je n’aurais en principe jamais mis les pieds… M’étonnerait que je réponde mais bon, je me réserve le droit de vous dire bonjour de temps à autre…
Et pour votre gouverne :
Et d’un : je ne suis le tenant d’aucune religion,
Et de deux, tout comme Villach je ne crois pas avoir voté pour que vous décidiez ce que j’aurais ou pas le droit d’écrire et surtout de lire sur ce site. Alors continuez votre croisade, mais de grâce ne prétendez pas que c’est pour le bien de tous que vous le faites. Je suis loin d’être brillant mais je ne suis pas con non plus !
Et de deux puisque vous me faites l’honneur de refuser mon droit à l’indifférence, j’aimerais préciser encore un ch’tit bout comment j’aurais commencé… Je persiste et signe, votre attitude en modé et sur qui a le droit de penser quoi, vaut largement les anasthasies (pas sûr de l’orho) les plus tue-l’amour. Et qu’en matière d’idées ne convenant pas à votre paroisse, vous êtes l’un des plus grands censeurs que j’aie jamais lu sur ce site.
PS : Ah oui au fait, c’est un peu triste parce que ça ne va pas vraiment dans le sens que j’avais voulu, mais vous êtes un … (désolé) … (aux vôtres pas à vous ne vous faites pas d’illusions)… un menteur. Sachez que dans mon monde, c’est la pire insulte qu’un … homme digne de ce nom puisse jamais entendre
Pas grave, dans quelques années vous devriez apprendre le français… Qui sait, avec un gros effort vous pourriez même finir par apprendre l’athée :
Tenant (en une pseudoscience) : personne plus ou moins informée sur le sujet considéré qui persiste, sans validation scientifique, à privilégier ses intuitions et inférences spontanées pour tenter d’expliquer certains de ces phénomènes. L’intervention d’un agent inconnu, ou non précisément défini, lui apparaît dans ces cas-là au moins aussi vraisemblable que toute explication prosaïque.
À l’inverse du sceptique, qui cherche réellement à savoir, le tenant a psychologiquement plus besoin d’un mystère persistant que d’une explication (qui ne correspond généralement pas à ses attentes). Le premier apparaît ainsi motivé par la réponse à ses questionnements, le second par la question en suspens, qui permet de produire indéfiniment des inférences riches de sens pour lui.
Sinon et puisque ma vie privée vous semble utile et même nécessaire au « débat », sachez que je n’ai voilé personne et que ma moitié l’était déjà chez Monsieur le maire. Pardon ? Oui comme vous dites, moi ou un autre…
PS : Snoopy… heu… non non rien. Ah oui au fait, merci pour le lien. Vous voyez quand vous voulez
TENANT (Subst. masc.) : Celui qui soutient une opinion, défend une doctrine, prend parti pour une personne, contre les adversaires de cette opinion, de cette doctrine, de cette personne. Synon. adepte, champion, défenseur, partisan. Il ne lui déplairait pas [à Barrès] que son œuvre portât contre l’héritage romantique, contre les suivants et les tenants du « musicien extravagant » (Thibaudet, Réflex. litt., 1936, p. 43)
A « Champion » près, je ne retire rien de la définition que vous donnez. Je suis effectivement tout ça en tant que simple musulman ne parlant qu’en son nom et en son nom seul et vous savez que j’y tiens.
En même temps, ce n’est pas à vous que j’apprendrai les règles de la communication en fonction du vis-à vis. ‘Tenant d’une religion’ a été utilisé par Furtif et disons qu’un certain nombre … d’indices tendraient à me laisser croire (décidément ) que le sens voulu était plutôt proche de celui que je donne moi plus haut, que de celui que vous-même donnez. Mais je vous concède volontiers que je n’ai aucune certitude là-dessus, juste des présomptions. Passez une bonne journée.
Je sais, je sais, Jojo… le langage est une arme et la manipulation des mots est notre quotidien de plus en plus patent depuis que la politique des actes est devenue une politique des discours. Chirac, « super-menteur » serait presque un enfant de coeur, avec le recul : il suffit désormais de « dire » pour que ce soit (merci Sarko qui est devenu l’archétype du menteur communicant et creux).
Je sais, je sais, il me faudrait me décider à n’utiliser les mots, moi aussi, que dans l’unique but d’avoir raison, de vaincre et d’humilier l’« adversaire », à l’aide de toutes les potions que la technique du propagandisme et du rapport de force met à la portée du premier crétin venu sur la Toile.
Mais… je ne m’y suis pas encore fait : le langage est un trop beau moyen pour rechercher et dire la Réalité pour que je consente à le torde au seul avantage de mon ego.
Colre, Vous aussi vous lisez dans les pensées ? Ou alors il suffit désormais de « dire » pour que ce soit ?
Face à des gens comme ça, ma méthode qui vaut ce qu’elle vaut, est de simplement leur signifier que je n’en ai rien à cirer de ce qu’ils peuvent penser de moi. Il y’en a qui comprennent d’autres pas, mais ça a le mérite d’être très clair.
Furtif et alors qu’est-ce que ça change à ce que je viens de dire. Je n’en ai strictement rien à cirer de ce que vous pouvez penser de moi et vous n’êtes pas le seul… Pour le reste et puisque vous continuez à faire semblant de n’avoir pas compris, je reprends pour la dernière fois.
Je vous ai donné l’occasion (une seule pas deux), de comprendre ce qui suit :
· J’ai bien lu ce que vous n’avez cessé de dire de moi en mon absence et volontairement j’ai choisi de ne pas y réagir. J’ai donc choisi de vous laisser soigner à satiété votre ego, après les piques toujours justifiées jamais personnelles jamais mensongères que je vous avais adressées.
· Au bout d’un moment j’ai estimé que vous aviez largement rendu trois coups pour un reçu et quelle que soit l’étendue de votre ego, ça devait aller à peu près. Alors je vous ai signifié qu’il était peut être grand temps de m’oublier un peu et poussant la politesse jusqu’à vous rassurer quant à l’avenir vous disant qu’a GUL près, je n’avais aucune raison particulière de vous en vouloir au point de revenir vous … Harceler de nouveau.
· Proposition que vous avez refusée et à laquelle vous avez choisi de répondre : Vous commencez et maintenant vous me demandez d’arrêter… comme si j’avais peur de vous ou comme si vos… coups faisaient mal et m’atteignaient, mais bien sûr.
· Bref, vous avez fait un choix et je l’ai accepté et dans mon acceptation, vous voyez une contradiction c’est de l’humour ?
Infantiliser la population, faire le rappel de l’ado en chacun, et ses « peurs » : la principale émotivité pour un ado est son affirmation et sa projection amoureuse.
Il me semble avoir vu une campagne au Etats-unis identique, « Smoking stink’s » (fumer pue) qui parlait des liens sociaux adolescents dans les années 90...
Bref, une pub ciblée - pourquoi - pas pour éviter que les jeunes fument mais....
Il faux respecter les jeunes moins naïfs que nous étions dans les années 75-80 ; et s’adapter plutôt à une psychologie actuelle braquée sur l’écologie, la santé, et la bio diversité... sans en appeller non plus à fumer du cannabis lol !
Oui, vous avez reconnu ! C’est entre nous, comme vous dites ! Mais voyez le nombre d’ignorants... qui n’ont pas eu votre chance ! N’ayons pas peur des mots ! Paul Villach