Quand les médecins deviennent des fonctionnaires...

Avez-vous fait ce constat, vous aussi ? Les médecins sont devenus des fonctionnaires...
Aussitôt que l'on entre dans leur cabinet, ils réclament à leur patient ce fameux sésame : la carte vitale...
D'ailleurs, dès que le patient commence à évoquer ses problèmes de santé, le médecin l'interrompt et exige de lui ce passeport indispensable pour la suite de la visite.
Une fois la carte vitale insérée dans l'ordinateur, voilà notre médecin rassuré, il sait qu'il pourra percevoir sa rémunération.
Dès lors, il a tout le loisir de vous écouter... encore le fait-il le plus souvent d'une oreille assez distraite.
N'ayez pas la prétention de lui faire savoir quelles sont les pathologies dont vous souffrez, car de toutes façons, vous n'y comprenez rien, vous n'avez pas fait d'études de médecine, vous êtes un Béotien stupide et ignare.
Et puis, de toutes façons, la carte vitale lui donne tous les renseignements dont il a besoin.
Vous êtes donc invité à vous taire...
Il consentira ensuite peut-être à vous examiner : peut-être vérifiera-t-il votre tension, votre rythme cardiaque ?
Mais ce n'est pas sûr... et s'il le fait, il peut arriver qu'il vous dise : "votre rythme cardiaque est rapide mais mon appareil n'est pas trop fiable..." De quoi décontenancer et déstabiliser complètement le patient...
Mais, ce n'est pas grave car le patient doit être dans tous les cas satisfait du service rendu. Le patient, comme l'indique son nom, est là pour supporter et subir toutes sortes de brimades.
N'ayez surtout pas l'audace d'émettre des hypothèses sur le mal dont vous souffrez : c'est inutile, et si vous énumérez les symptômes que vous ressentez, c'est ennuyeux, sans intérêt... C'est lassant, c'est trop long, il faut vraiment abréger la séance.
Le médecin refuse aussi d'évoquer les effets secondaires des médicaments, comme s'ils n'existaient pas. Il faut que le patient se débrouille avec ces "désagréments" et fasse en sorte de ne pas trop se plaindre et récriminer.
Dans tous les cas, le patient doit être content et satisfait du traitement qui lui est appliqué...
Qu'il n'ose surtout pas se plaindre des effets secondaires ! Ils n'existent pas !
Et même s'ils existent, le médicament soigne la pathologie dont souffre le patient, peu importe si d'autres pathologies surviennent !
Ainsi, le médecin ne prend plus le temps de dialoguer avec son patient, il devient un fonctionnaire froid, lointain, inaccessible.
Il perd tout sens du contact humain : il devient une machine à encaisser des émoluments...
Il devient une mécanique, un robot sans âme, sans conscience....
Triste simulacre de médecine qui ne tient plus compte de l'humain ! Triste médecine qui n'est plus à l'écoute du patient !
Le blog :
http://rosemar.over-blog.com/2018/01/quand-les-medecins-deviennent-des-fonctionnaires.html
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66 réactions à cet article
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RosemarQuelle clairvoyance dans le comportement des fonctionnaires !! On voit la connaisseuse...A part ça, c’est juste aujourd’hui que vous vous en rendez compte ? Les médecins sont comme vous, ils sont payés par l’état, donc par nous, sans avoir les avantages de la fonction publique ( plus d’obligation de résultats, pas de responsabilité, absences injustifiées etc...) dailleurs, la majorité des médecins rêvent de devenir fonctionnaires, car ils ne gagnent plus leur vie outrageusement comme leurs aînés, ce n’est pas moi qui le dit, mais mon medecin, que j’ai quitté depuis. Votre caricature pourrait s’appliquer aussi à votre corporation.-
@marmor
Les profs se retrouvent, eux, devant des classes surchargées, des élèves difficiles souvent, leur tâche est compliquée.... d’ailleurs qui veut encore entrer dans cette profession ? -
@marmor
Si seulement ils l’étaient...On aurait sans doute plus de désert médicaux dans notre pays.Et l’état aurait un peu d’autorité sur des personnes gavées d’argent public sans limites ni contraintes. -
@Robert Lavigue
Allez bientôt, un article sur la correction des copies et vous allez voir toutes les difficultés de l’exercice... -
@Robert Lavigue
Les insultes ne sont pas des arguments... tout de même ! -
@rosemar
D’habitude, je vous aime bien mais là, je vais aussi être méchant. Etant fils de profs, j’en ai côtoyé pas mal, et ils ont souvent en commun ce que l’on retrouve chez vous : le fait qu’il n’y a qu’eux qui ont un métier difficile, des classes surchargées, un public difficile, des parents chiants à mourir...Mais faut bien voir que le médecin, il se coltine aussi les parents chiants à mourir. Le gros con, il va aussi chez le toubib. Et on trouve des traces de médecins agressés parce qu’ils n’ont pas délivré ce que le patient attendait.
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@Buzzcocks
C’est certain : les médecins font aussi un métier difficile, mais il n’en est pas moins vrai qu’un certain nombre d’entre eux ne savent plus communiquer avec les patients et abusent de leur prestige et de leur autorité...
Voici un lien sur le sujet : -
@Robert Lavigue
Ca ne vous brule pas la verge de tout le temps pisser du vinaigre ?
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C’est de la oumfa-oumfa, donc ça passe . . .
Le but est de crouler Agoravox sous la médiocrité des auteurs autorisés.-
Ce sont des fonctionnaires puisqu’ils sont rémunérés non par l’État mais par la Sécurité Sociale et les mutuelles. Des fonctionnaires qui ont cependant droit à des indemnités abusives appelées dépassements d’honoraire.
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@waymel bernard
La Sécu, c’est du privé avec mission de service public. Les mutuelles, c’est du privé sans mission de service public. J’ose dire : du commercial.
http://securite-sociale.fr/L-organisation-de-la-Securite-sociale -
ça n’est pas comme les enseignants qui ne sont pas des enseignants, ne font pas ce métier pour percevoir un salaire et qui écoutent leurs patients ... euh... pardon... leurs élèves...
vous nous avez habitués aux clichés, aux poncifs, maintenant vous donnez carrément dans la démagogie réac !ça ne s’améliore pas !-
@diogène
J’ai quelques sujets pour vos prochains articles :
- Les Italiens ont un tempérament joyeux mais ils sont paresseux
- Pourquoi les garçons sont plus sales que les filles.
- Nos grands-parents avaient une vie plus saine que la-nôtre.
- Un bienfait est toujours récompensé.
- Il ne faut pas se moquer des pauvres, ce n’est pas de leur faute.
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@diogène
Les enseignants sont confrontés à des classes surchargées, ils sont de moins en moins respectés par les élèves, les parents, et même parfois par l’administration... -
@covadonga*722 je fus interne on n’est pas d une extreme a une autre
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@covadonga*722
Ah 1968 !
C’est tout ce que vous avez comme argument ?
Moi, j’étais en usine, où nous devions bosser au « rendement » et fermer nos gueules devant les petits chefs.
Cela a été changé du tout au tout..
Vous êtes encore au XiX eme siècle.
Bosse et ferme là -
@rosemar
et les médecins sont confrontés à des emmerdeurs c’est pareil -
Et comme tous les fonctionnaires, pas d’avenir...
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Il n’y a pas que les médecins qui sont devenus fonctionnaires, il suffit de voir combien certaines professions sont subventionnées :
- tous les paysans sont des fonctionnaires européens car ils touchent en moyenne 20.000 € / an de subventions de l’Europe,- tous les journalistes sont des fonctionnaires, les journaux ont été subventionnés à la hauteur de 5 milliards depuis 10 ans, et une nouvelle rallonge pour cette année,etc...sans parler des dizaines de milliards d’euros de cadeaux fiscaux faits aux CAC40 et multinationales !-
Une fonctionnaire qui se plaint de professionnels en les affublant du qualificatif dégradant de fonctionnaires, c’est splendide !
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@pipiou
Le terme « fonctionnaire » prend parfois, hélas, un sens péjoratif... et c’est ainsi... -
@rosemar
« Le terme « fonctionnaire » prend parfois, hélas, un sens péjoratif... et c’est ainsi... »
Et vous y contribuez hardiment à lui donner ce sens... Pathétique. -
Je rajoute ce lien intéressant :-
@Rosemar
« Une fois la carte vitale insérée dans l’ordinateur, voilà notre médecin rassuré, il sait qu’il pourra percevoir sa rémunération. »
Grosse erreur !
Les médecins préféraient être payés directement par le patient. Cela leur évitait un suivi ingrat des encaissements dans leur comptabilité.
D’ailleurs, rien ne vous oblige à produire votre carte vitale à votre médecin. Par contre, il vous faudra sortir, dans son cabinet, votre carte bancaire ou votre chéquier. Il vous délivrera, alors, une feuille de soins qu’il vous appartiendra de transmettre à la MGEN ou une autre caisse. Quelques temps après, vous serez, peut-être, remboursée.-
Les fonctionnaires : Une catégorie allant de l’infirmière, du prof, du douanier, à l’agent des impôts ; du pantouflage de certains, à des boulots exigeant un sacerdoce. Sans parler des salaires allant du smic à des sommets, sans qu’on puisse vraiment comprendre un tel abysse..
Il est vrai que dans le langage commun, le mot est une injure dans certaines situations. Et je l’ai moi même employé, moi qui en était un dans la santé, en mon fort intérieur, quand j’ai été reçu par une incapable à l’hôtel des impôts.. Elle cumulait tout, insolence, bêtise, incompétence...Il semble que dans certaines administrations ce soit une technique de mettre ce genre de chien de garde à l’entrée pour décourager le public de venir.-
Pour le fond de l’article, je suppose que vous interpellez plutôt l’aspect technocratique de certains médecins maintenant.. Vu leur nombre maintenant, ce sont les rois du pétrole, qu’ils soient bons, ou mauvais.. Même médiocres, on se les dispute. Certaines communes se mettent en quatre pour leur payer un cabinet,, et l’état parle maintenant de donner des petites fortunes à ceux qui iront dans certains zones grises. ..Un statut divin.....Ah ! Je vous le dis ma bonne dame. Il faudrait fonctionnariser la médecine. Alors l’état aurait compétence pour en former selon ses besoins et le droit de les nommer en des pays, comme on le fait des profs, justement, et de bien d’autres fonctionnaires.Un salaire décent et sans doute plus que cela leur permettrait de se libérer des labos, et de leur influence monnayée, afin d’influence leur prescription. Car derrière bien des médecins, l’ombre des labos est patente...Ne parlons pas des dépassements d’honoraires qui sont maintenant totalement décomplexés....C’est pour cela même que ce pays est le plus grand consommateur d’antibiotiques au monde ; De temps en temps, une curieuse campagne de pub demande aux consommateurs d’arrêter les antibiotiques, comme si ceux ci étaient en vente libre....Un exemple parmi d’autres....Nous sommes au pays des tartufes, et des pigeons. Sans doute n’existe t’il pas de prescription, au parlement, pour dresser une ordonnance de bon sens et de pertinence. Mais qui se trouve dans le dos des députés, et de nos gouvernants ? ...-
@velosolex
« Même médiocres, on se les dispute »... en effet et c’est bien là le problème...Dans certaines grandes villes, de nombreux médecins refusent de nouveaux patients... on en est réduit à aller se faire soigner ailleurs.L’ombre des labos, oui, c’est aussi une difficulté...Quant aux antibiotiques, ? certains prescrivent à la place de l’ibuprofène et ce n’est pas mieux... et l’ibuprofène est en vente libre !! -
@rosemar
L ’ibuprofene à la place d’un antibiotique ???N’IMPORTE QUOI ! ....c’est comme si on vous donne du paracetamol pour une plaie infectée ....votre texte est un cumul de stupidités ! -
@rosemar
Au sujet de campagne habituelle de publicité sur les ondes : « l’antibiotique, c’est pas automatique », je voulais signifier que l’on ne peut n’en consommer qu’en obtenant une ordonnance. Ce qui marque bien clairement la responsabilité du médecin en la matière, pas du patient. Et que cette curieuse campagne de pub est prodigieuse en signifiants- Celui évident que le médicament prescrit n’est pas anodin, quand il est utilisé à son véritable usage, qui doit être rare et ciblé.-Que les médecins le prescrivent à tour de bras- Qu’il est avoué aussi que le malade, ou encore qu’une marque de laboratoire puisse faire efficacement pression sur le médecin de façon assez habituelle, ( en clair que ce dernier est corruptible) pour que cela devienne à la fois une affaire de santé publique, et autant un gouffre économique.- Que le malade puisse, dans l’état où il se trouve, dans sa position de patient, remettre en cause une prescription, en ayant les éléments de langage et de critique, face à un professionnel.En bref, qu’il soit plus médecin que le médecin, ou encore médecin du médecin. Et encore, tout en étant malade, médecin de la santé...Plus ridicule tu meurs....M’enfin après avoir tout de même raqué...Ceci est le symptôme d’une santé malade, autant de la tête que du corps, dans un système incapable de se réformer, tant il veut protéger ses potentats. -
Un bon médecin en laisse a tuer plus qu’il n’en tue. En dépit des médecins nous vivrons jusqu’à notre mort. Je me souviens plus du troisième proverbes..
Rosemar vous aurez le temps d’aller écouter sur litteratureaudio Aurélien Scholl ( il serre la main a Bloy je lisais quelque part..réjouissant,prometteur je crois ) écoutez « un cas de névrose » de Aurélien. Un lanceur d’alerte,vétéran ? Je songe..cette fine fleur de la critique tout azimuts se seraient sans doute beaucoup plu a tenir un blog.
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le métier de médecin qui relève au moins pour beaucoup d’entre d’une forme de sacerdoce ne consiste pas à remplir des papiers et des papiers et encore des papiers, sauf les ordonnances !
Alors ce qui peut simplifier la vie des médecins est BIENVENUE, ne vous en déplaise, de même que la venue de l’ordinateur a simplifié l’écriture d’une suite d’inepties sur la simplification d’un travail ....
Son métier est de soigner ... pas de faire de l’administration à outrance ....
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@baldis30
Soigner, c’est aussi écouter, communiquer, faire preuve d’humanité... -
- Docteur, je viens vous voir car j’ai le bras qui me gratte... et puis, j’ai des palpitations qui me vont jusque sur le bout des doigts...
- Voyons voir...ça vous gratte..ou ça vous chatouille ?
- Un peu des deux monsieur le docteur...
- Alors ça vous chatouille ; je vous fais une ordonnance et vous prendrez cette potion à base de Dytrmylinimatozome pelliculé.
-Oh, merci monsieur le docteur !
-...-... et mes palpitations ? ... monsieur le docteur ?
Scrach scrach scrah... (le praticien se gratte la tête)
- voyez avec la secrétaire et on se revoie au plus tôt pour ça !
- Oh, mais... Merci monsieur le docteur.
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@SEDORRHOIDE
Pardon mais si on me fait ça je réponds « pardon mais je suis là alors regardons maintenant ».C’est une violation pure et simple de leur serment.
« Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire. » -
Histoire romancée mais véridique.
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« Aussitôt que l’on entre dans leur cabinet, ils réclament à leur patient ce fameux sésame : la carte vitale... »
Vous préférez peut-être la situation antérieure, où il fallait remplir une feuille de soins, et l’envoyer à vos frais pour vous faire rembourser plus tardivement ?-
Consternant !
Voila une enseignante qui passe son temps, sur AV, à pleurnicher de façon risible sur son pauvre sort, et qui se permet de démolir, de la façon la plus caricaturale qui soit, les membres d’une profession dont, certes, tous ne sont pas des anges, mais qui sont confrontés quotidiennement aux souffrances des gens. Lamentable !-
Je trouve que l’article est une grande généralité, j’ai l’impression que vous parlez de votre médecin traitant, comme madame Michu défendrait son bout de gras dans une assemblé de copropriétaires.
Changez de médecin n’est pas toujours facile mais essayez.Vous aimeriez vous que votre paye puisse varier en fonction de la solvabilité de vos clients ? Après avoir fait 8 année d’études ça ne me choque pas, Le médecin n’est pas payé par l’état, il est payé avec notre argent puisque les cotisations au régime de la sécurité sociale ne sont pas là pour faire joli.
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@Konyl« Vous aimeriez vous que votre paye puisse varier en fonction de la solvabilité de vos clients ? »Bah c’est la vraie vie... des gens qui ont fait plein d’études dépendent de la solvabilité ou même simplement du contentement de leurs clients.Je trouve incroyable que cela ne vous choque pas. -
@titi
Pour les professions libérales et les entrepreneurs oui, pas « Les gens ».
Moi ça ne me choque pas non, désolé. Il y a bien entendu des cas qui peuvent être choquant mais ce que raconte l’auteur est un fait personnel.
Les médecins qui me traitent ne font jamais ça par ailleurs. -
Le vrai problème des médecins et d’une grande partie de l’économie, c’est qu’avec l’informatique, il n’y a plus d’argent liquide.C’est pourtant simple.-
@Rosemar
En toute confidence, du côté des médecins, ils vous appellent les « ’MGEN » , c’est à dire des gens qui ont tout loisir de s’informer sur internet et qui avec arrogance vont expliquer au praticien la maladie qu’ils ont et réclamer tel ou tel médicament et surtout le nombre de semaines de congés maladie requis.-
@Arnes
Dans toutes les relations commerciales et une consultation en est une aussi, pour tout achat d’ un service, le mieux on est informé sur le métier de son fournisseur le mieux c’est pour le client, ça ne veut pas dire que le client puisse avoir la prétention d’en savoir plus mais on vous comprend bien, un patient ignare c’est plus confortable qu’un patient curieux
Il y a des gens a qui ont a prescrit du Viox et qui se sont méfié, il y a des gens a qui on a prescrit du Mediator et qui se sont méfiés, il y a des gens a qui ont prescrit encore des statines a tour de bras et qui devraient se méfier et j’en passe.
Vous pouvez toujours penser qu’ils sont ignares et imbeciles , oui les patients on très nettement intérêt a s’informer par tous les moyens.
Vos propos sont symptomatiques de tout ce que les patients peuvent detester chez de nombreux medecins -
@CORH
MERCI pour cette mise au point : « Il y a des gens a qui ont a prescrit du Viox et qui se sont méfié, il y a des gens a qui on a prescrit du Mediator et qui se sont méfiés, il y a des gens a qui ont prescrit encore des statines a tour de bras et qui devraient se méfier et j’en passe. »
Les scandales médicamenteux se sont multipliés : les patients ont le droit d’être informés. -
@Arnes
Comme si tout patient n’avait pas droit à une information ! -
"Il consentira ensuite peut-être à vous examiner : peut-être vérifiera-t-il votre tension, votre rythme cardiaque ?
Mais ce n’est pas sûr... et s’il le fait, il peut arriver qu’il vous dise : « votre rythme cardiaque est rapide mais mon appareil n’est pas trop fiable... » De quoi décontenancer et déstabiliser complètement le patient..."
un tensiomètre électronique coûte moins de 30€. si le manuel est trop long à lire, tu as un dessin sur le brassard. si tu veut un examen approfondi, ta CPAM a un centre d’examens de santé auquel tu as droit tous les cinq ans.
pourquoi consulter un médecin alors que tes machins verts soignent tout ?
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Moralité les défaut que nous trouvons chez les fonctionnaires se retrouves aussi dans le privé, l’obligation de service en moins.
Car le privé n’as aucune obligation de service d’où les zones sans médecin faute d’être rentable.
C’est le souci avec le privé si ce n’est pas rentable pas de service.
La solidarité n’existe pas non plus dans le privé.
Le privé c’est privatisons les bénéfice et forçons l’état a nationaliser les pertes ce qui plombe chaque jours un peut plus les impôts.
Mais c’est si rentable de rendre un patient (la nation) malade pour mieux le soigner et au passage le délester de tous ses biens (La privatisation des secteurs rentables et uniquement des secteurs rentables).-
@Ruut
Autrement dit : quand le patient devient une pompe à fric... -
Ben oui le sacerdoce médical tire à sa fin. Les centres municipaux de santé, toubids salariés, 35 heures, médecine de groupe, CMU, Tiers payant, pas de dépassement d’honoraire, sont en train de se généraliser. Et ceux que l’ancien système séduit encore peuvent tranquillement continuer et meme collaborer avec les précédents.
Les municipalités PC et ex PC sont toujours en pointe, mais désormais les autres, PS comme droite, sautent sans complexe le rubicon. Si bien que l’association nationale des centres de santé ne sait plus où donner de la tete.
http://www.lescentresdesante.com/-
voilà notre médecin rassuré, il sait qu’il pourra percevoir sa rémunération.
Pourquoi vous travaillez gratos ?-
ça vous dérange ?
vos députés ministres sénateurs qui gagent entre 6000 et 15000€ voire bien plus d’argent de poche mensuel ça ne vous dérange pas ? 600 000 élus de la république ça ne vous dérange pas ? 5 500 000 fonctionnaires ça ne vous dérange pas ?les médecins vous soignent les politiques eux vous rendent malade ....-
Bonjour Rosemar,
Les médecins seraient devenus désormais des fonctionnaires ? Peut-être bien.
Mais à qui la faute ? Ce serait trop long à expliquer ici, mais sachez que le corps médical a aussi sa part de responsabilité dans l’évolution actuelle.
Je crois savoir que vous habitez une ville pas très loin de Montpellier. Apprenez qu’en 1973-74, le numerus clausus pour passer de la première à la seconde année de médecine était de 390. Votre serviteur est sorti 317ème. Mais avec Nîmes, nous étions cette année-là presque deux mille étudiants.
Cette année, ils sont 1300 environ, et il y a 30 places au concours.
Il faut dix ans bien comptés pour former un médecin. Alors pourquoi le numerus clausus reste-t-il si bas ? Quand bien même on le ré-ouvrirait, les résultats ne se verraient pas avant ce délai de dix ans
J’ai l’intime conviction qu’il doit y avoir une directive européenne derrière tout ça. Mais je ne l’ai pas encore trouvée.
Alors, profitez-en, car quand vous serez une vieille dame, ces fonctionnaires médecins seront encore moins nombreux qu’aujourd’hui.
Sans ironie aucune de ma part, croyez-le bien.Cordialement.
Dr Thierry Saladin (tout jeune retraité)
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@Thierry SALADIN
Merci pour ce commentaire : une politique voulue par l’Europe ? -
Ce qui est incroyable dans cette crise financière c’est que personne ne vous dit vraiment qui provoque ces crises, qui sont les spéculateurs qui s’enrichissent sur le dos de toutes la planète.. : Il suffit de lire cet article pour comprendre comment Goldman & Sachs (et les autres banquiers véreux) s’enrichissent sur vôtre dos.PS. Je vous conseille de vite faire passer ces infos mes postes disparaissent très rapidement.Vous voulez savoir qui crée ces crises mondiales, regarder ce lien. :-
Les années ont passé et le serment d’hypocrite en a pris un sacré coup par la gueule !!
Je ne vous le fait pas dire.-
Après avoir dénoncé les hordes de bûches de Noël qui menacent la civilisation occidentale, la grotesque rosemar se livre à une de ces séances de caricature imbécile dont elle a le secret. Eh bien moi, c’est aux enseignants que j’en veux, ces paresseux qui bossent vingt heures par semaine et qui ont six mois de vacances par an.Mais les clichés de ce genre-là, dame rosemar, ça la fait monter aux rideaux.Un auteur intelligent se serait interrogé sur la place de la médecine de ville, en des temps où la progression exponentielle des connaissances rend quasi caduque la notion de « généraliste ». Doté de trois neurones, ce même auteur aurait pu mettre en question le « parcours médicalisé » en vigueur depuis quelques années, et peut-être totalement inadapté à l’évolution de la médecine.Mais non ! Sans doute parce qu’elle sortait de chez son toubib, pas d’humeur à l’écouter pleurnicher ce jour-là, la graphomane de service nous pond un texte bourré d’âneries et de généralisations à la truelle. Espérons que son boulanger, demain, sourira en lui vendant ses croissants, sinon, gare à son ire vengeresse !-
@Roubachoff
Parce que, selon vous, le contact humain, la confiance ne sont pas importants en médecine ?Parce que, selon vous, les scandales médicamenteux n’existent pas ?Parce que, selon vous, la médecine n’est pas en train de devenir une vaste entreprise commerciale ?Il faudrait ouvrir les yeux ! -
Ceux d’en haut doivent se tordre de rire à voir comment vous vous disputez, ils ont encore de beaux jours devant eux dans leur confort douillé..
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5 étoiles pour cet article. Merci Rosemar de soulever ce problème.
Voici quelques anecdotes non exhaustives.
1 - Un jour un médecin m’a reproché de venir avec trop de problèmes à la fois. Il m’a demandé de prendre un deuxième rendez-vous pour lui exposer la suite.
2 - Un autre m’a reproché vertement d’être venu sans mon ordonnance précédente. « Comment vais-je faire pour vous prescrire la même chose ? Vous croyez que je me souviens de ce que je prescris à chacun de mes patients ? me dit-il.
- Je suis désolé ; je ne savais pas. Mais, je ne vous demandais pas précisément de me prescrire la même chose. Je vous ai juste dit que je souffrais toujours malgré ce que vous m’aviez prescrit ... »3 - Il y a 2 ans et demi, je me suis senti très mal, comme si j’avais une grippe démesurée, d’une intensité bien plus forte que celles que j’avais connues. De très fortes courbatures rendaient douloureux la plupart de mes mouvements. Une fatigue énorme m’amenait à rester allongé une bonne partie de la journée, ce qui n’est pas du tout dans mes habitudes lorsque je suis malade. Je suis plutôt du style à chercher à marcher voire à sortir, dès la salle de réveil lors d’une opération. Je devais marcher à environ 2 km/h, alors que je marche habituellement à 6 km/h. J’avais des poussées de fièvre de plus de 39° C. J’eus des sensations de froid brutales et intenses m’amenant à me précipiter habillé dans mon lit et à appeler mon entourage afin qu’il me couvre le plus possible (au mois d’août). Je suis allé voir le « docteur », comme ils aiment être appelés. Il m’a demandé de faire une analyse sanguine, sans me donner de traitement. Conclusion du labo : pas d’anomalie, les résultats sont normaux. « Vous êtes en bonne santé ». Je téléphone au « docteur ». « Vous allez bien, me répète-il.
- Peut-être devrais-je subir des analyses complémentaires ? Prendre un traitement ...
- Je ne peux rien faire de plus pour vous. Je suis en consultation. Au revoir. » Clic.Résultat : J’ai perdu à l’époque environ 10kg. Les courbatures ont duré 2 mois. Et aujourd’hui, 2 ans et demi après les événements, même si elle est moins intense qu’à l’époque, je ressens toujours une grande fatigabilité m’ayant amené à réduire la voilure de mes activités professionnelles et associatives. J’ai cherché du côté de la maladie de Lyme. Le western blot, que j’ai eu du mal à obtenir, même en payant de ma poche, m’a répété : « Vous allez très bien » ...
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@Giordano Bruno
Fallait exiger docteur House .
Plus sérieusement vous avez été victime d’un contage avec une bestiole particulière : bactérie , parasite, virus ?
Théoriquement des analyses sanguines, biologiques , auraient du mettre sur la piste .
Mais les « médecins » sont très pressés .
Et souvent isolés .
Alors ordonnance, courrier à « cher confrère » et encore .
De là à dire qu’ils sont devenus « fonctionnaires » ,ce que vous ne dites pas , faut pas charrier .
Justement s’ils étaient fonctionnaires on ne leur demanderait pas tant de productivité .
Enfin c’est encore à prouver car dans les hôpitaux aujourd’hui , ça cravache sec .
Une ordonnance toutes les dix minutes ?
Pour une maladie chronique peut être mais pour du neuf , je n’y crois pas -
@Giordano Bruno
MERCI pour ce témoignage : la médecine doit s’accompagner d’une certaine chaleur humaine, c’est tout de même important et puis il y a eu tellement de scandales autour des médicaments : de quoi se méfier.Pourquoi met-on sur le marché des médicaments dangereux ? Voir la liste sur le magazine Prescrire. -
du serment d’Hippocrate au sermon d’hypocrite-
leurs jours sont comptés avec l’avènement de l’intelligence artificielle et la robotique qui n’auront aucun mal a les remplacer ce qui évitera bien des morts dus a des prescriptions douteuses .....
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Eh non, les médecins ne sont certes pas des fonctionnaires !
Les fonctionnaires, malgré la haine que la petite France réac leur voue, sont efficaces, obéissants et pas chers :
La sécu, par exemple, a des frais de gestion moitié moindres que le privé ou les mutuelles. Le service des impôts, malgré les visages constipés qu’on voit parfois aux guichets, fait un boulot énorme à coût réduit et les infirmières d’hôpital sont souvent admirables.
Tout ce petit monde est payé chichement et géré à coups de botte. Un prof certifié (catégorie A, indice début carrière 383, indice fin de carrière 664) commence sa carrière à 1500€ nets et la termine à 2600€. Les salaires de la fonction publique ont été gelés pendant 6 années consécutives avant le coup de pouce récent de 1,2%.On peut discuter à l’infini de l’efficacité des médecins libéraux mais une chose est sûre : ils coûtent cher. Leur revenus ridiculisent par leur supériorité ceux des fonctionnaires et ceux de la majorité des Français. L’étude trisannuelle de la DREES sur les revenus des médecins donne les chiffres de revenus annuels nets (charges déduites) moyens suivants :
Généralistes : 2008 : 76000€ 2011 : 83000 € 2014 : 86000€
Spécialistes (toutes spécialités confondues) 2008 : 121300€ 2011 : 133400€ 2014 : 141000€
Radiologues et anesthésistes : 2008 : 173000€ 2011 : 189000
Encore faut-il préciser que ces chiffres ne sont que des moyennes, « plombées » par des médecins qui travaillent peu. L’étude de 2011 relevait déjà pour le décile le plus « actif » des médecins 126000€ pour les généralistes et 282000 € pour les radiologues ... et nous n’avons pas les chiffres 2014 !On voudrait souvent justifier des revenus élevés par des mérites exceptionnels ou des études très longues. Dans le cas des médecins, on parle de 10 ou 12 ans d’études, semblant dire 10 ou 12 ans sans rien gagner. Ce n’est pas exact. Comme un enseignant ou un ingénieur, ils font 6 ans de fac sans salaire. Ensuite, ils sont internes et un interne 2ème année gagne 1800€ par mois. Autant qu’un prof en début de carrière.
Ce que disent, par contre, les revenus, c’est l’appartenance à un groupe sociologique. Manifestement, nombre de médecins appartiennent à la France qui gagne, à la France qui compte, qui est défendue en haut lieu, qui méprise les petites gens de façon de plus en plus cynique ... et qui compte bien conforter ses privilèges. Ainsi, les syndicats de médecins agissent-t-ils depuis des années (au mépris de la santé publique) pour que le numérus clausus en fin de première année entretienne la pénurie de médecins afin de doper le statut social et les revenus de la profession. En passant de 23€ à 25€ la consultation, ils obtiennent 8% d’augmentation pendant que les salariés font du sur-place. Et puis à partir du 1er novembre 2017, le généraliste (de secteur 1) peut facturer 46 ou 60€ un certain nombre de consultations « complexes » comme par exemple ... annoncer à un patient qu’il a un cancer !-
@JYL83
Il ne s’agit pas de stigmatiser les fonctionnaires dans leur ensemble, bien sûr.Mais le mot « fonctionnaire » a pu prendre parfois un sens péjoratif, c’est comme ça.
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