Quand les migrants et l’extrême-gauche violent une propriété privée...
La scène se passe à deux pas de la gare de l'est, à Paris 10ème arrondissement. Une caserne de pompiers désaffectée est prise d'assaut par des migrants africains avec l'aide de blondinets en t-shirt lacoste, des militants du "nouveau parti anticapitaliste" (NPA) managé par le dynamique facteur des beaux quartiers, Olivier Besancenot. En toute illégalité, comme il se doit, un bâtiment public est squatté par ces énergumènes sans que les pouvoirs publics ne bougent d'un pousse, au contraire. Les CRS arriveront plus tard sur les lieux pour... éviter des débordements ; entendez par là prévenir des affrontements avec d'éventuels contre-manifestants. Un risque par ailleurs très limité, dans ce quartier de Panam où bobos dépravés cohabitent avec les cas sociaux des multiples HLM qui ont germé dans le secteur. Il y a bien longtemps que les classes moyennes ont été chassées de cet arrondissement de la capitale, explosion de la délinquance et hausse du coût du logement obligent...
Pour nos rebelles "anticapitalos", la priorité n'est pas de loger les braves citoyens, honnêtes et travailleurs. D'ailleurs ces principes sont étrangers à ces gens-là. Seul compte leur combat nombriliste qui ne mobilise qu'eux-mêmes, à une époque où l'opinion publique s'inquiète de ces marées de pseudo-réfugiés qui débarquent pour profiter de nos systèmes sociaux et de la religion des droits de l'homme, qui implique que le délinquant a plus de droit qu'un citoyen banal. Rappelons que franchir illégalement une frontière est un délit, de même que l'appropriation d'un bien privé, une caserne comme un terrain de camping. La propriété privée est garantie par la constitution de la république. En théorie seulement, il est vrai.
Donc ces "migrants" qui ne sont pas des réfugiés politiques, pour une large majorité d'entre eux, n'ont rien à faire en Europe. On peut certes comprendre que la faim, la pauvreté et l'absence d'infrastructures poussent les africains à émigrer, mais les solutions sont à rechercher sur place, par l'aide humanitaire notamment. Nos millions de chômeurs et nos mal-logés n'ont pas à endurer cette concurrence supplémentaire. Des propos xénophobes ? Qui souhaiterait voir sa porte d'entrée fracturée par des squatteurs, et son logement occupé avec le soutien, en prime, d'une bande d'abrutis ?
Extrapolation ? La caserne Château-landon devait être reconvertie en logements sociaux. On voit mal où serait la mixité sociale dans un ensemble ne comprenant que des africains, qui resteraient entre eux. Et les règles d'attribution des logements sociaux ? Les militants du NPA s'en balancent. Ces bobos ne résident pas dans ces structures, de toutes les façons, et leurs enfants ne fréquentent pas les écoles des quartiers populaires. Le militantisme n'est qu'un loisir pour soigner une bonne conscience pour nos trotskystes de choc, aux 0,5 % de potentiel électoral.
Au passage chacun appréciera que cette misère quart-mondiste est installée depuis trente ans dans nos "quartiers" avec le soutien des mêmes irresponsables, qui gémiront par la suite devant le communautarisme et l'exode des citoyens lambda vers des cieux plus cléments que ceux des cages d'escalier livrées aux bandes de gamins sans règles, et des trafiquants en tout genre. On connait tous des gens qui ont fui ces endroits autrefois paisibles...
Ajoutons que ces actions du NPA sont une spécifité française, nulle part ailleurs on ne se préoccupe de ces clandestins. En Italie, quand ils peuvent dormir sous un pont, ils sont contents. En France, ils sont nourris et bénéficient des aides sociales, avec le soutien d'une partie de la population. On attendra longtemps que le maire du 10ème arrondissement, le dénommé Féraud, socialiste bon teint, vienne réclamer l'expulsion des squatteurs et des poursuites envers leurs complices... ce jour-là les poules auront des dents. L'auteur de l'article, qui a grandi dans le quartier populaire de la grange aux belles près du canal Saint-Martin, a constaté la plongée sociale du secteur et la ghéttoisation des quartiers HLM depuis que les socialistes ont pris la mairie, il y a vingt ans. Le maire précédent (qui résidait dans le VIIIème arrondissment) était opposé à la "répression" des trafics et avait fait décorer la façade de la mairie d'une banderole appelant au droit de vote des immigrés (!)... on comprendra mieux pourquoi nos gauchistes de choc ont choisi le Xè pour agir en faveur de leurs protégés...
Démagogique, irresponsable, en totale décalage avec la volonté de la majorité du peuple et provocatrice, telle est l'initiative du NPA. Ajoutons qu'elle ne peut qu'accroitre racisme, xénophobie et ressentiment. La preuve : certains soirs des soupes populaires étaient distribuées devant la caserne, en faveur des retraités pauvres bénéficiant du minimum vieillesse. Il y a quelques jours, la distribution a failli virer au pugilat, les petits vieux étant refoulés au profit de leurs rivaux (il faut bien les appeler ainsi). Injures racistes et invectives ont fusé, des militants du NPA se permettant en retour de menacer physiquement les retraités (!). Bref le monde à l'envers, ou plutôt l'inversion des valeurs à la française.
Dire qu'il y a vingt ans les sapeurs-pompiers occupaient cette caserne. Une de mes copines du lycée Colbert, situé à deux pas, y résidait. C'était un quartier tranquille. Les temps ont bien changé, les habitudes électorales des uns et des autres aussi. Si vous avez des doutes concernant ce point de vue mélancolique, adressez-vous au groupusculaire mais actif NPA qui vous expliquera les raisons de la montée du "fascisme", si ses militants parviennent par "autocritique" à comprendre qu'ils sont les meilleurs promoteurs de celui-ci. Vaste programme...
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