Quand Philippe Karsenty se prend pour le capitaine Dreyfus…
Encore ? Ce n’est donc pas fini, cette histoire Al Dura ? Hélas non, internautes et néanmoins amis, on nage en pleine actualité, là : M. Karsenty vient de découvrir* une preuve supplémentaire du grand complot politico-médiatique tramé contre lui.
Voilà huit ans que Philippe Karsenty passe sa vie à dénoncer la « pire imposture depuis les « Protocoles des Sages de Sion », à savoir le reportage du correspondant de France 2 sur la mort du petit Mohammed al Dura au début de la deuxième intifada (30/9/2000)
Las, en dépit du soutien enthousiaste que lui apportent des groupes ultra-sionistes de par le monde et spécialement en France, sa thèse, pourtant mille fois répétée, ne parvient pas à devenir LA vérité.
D’évidence, il y a des forces occultes là dessous. Tapies dans l’ombre, elles œuvrent depuis des années pour empêcher M. Karsenty de révéler cette nouvelle Affaire. Il en a encore obtenu confirmation lors du récent diner du CRIF (9 février 2011).
Dans son discours de bienvenue, le président de cette honorable institution avait demandé à Nicolas Sarkozy l’ouverture d’une commission d’enquête sur l’affaire al Dura. Or ; qu’a répondu le Président de la République ? Il a félicité France 2 pour « son travail de mémoire »…
Une réponse d’évidence dictée par son nouveau conseiller pour les médias, Camille Pascal. Un homme que M. Karsenty connaît bien : c’est, assure-t-il, lui qui depuis six ans « aide France 2 à couvrir son imposture médiatique ».
Et qui est prêt à tout pour y parvenir. M. Karsenty en détient la preuve. : Lors d’une conversation avec ce Camille Pascal (qu’il a fort élégamment enregistrée à l’insu de son interlocuteur), celui-ci l’a accusé d’appartenir au Mossad !
Conclusion sans appel de M. Karsenty : « Il y a un peu plus d’un siècle, on accusait le capitaine Dreyfus d’appartenir aux services secrets allemands, l’ennemi de l’époque. En France aujourd’hui, c’est l’appartenance aux services secrets israéliens qui est soupçonnée… ».
On trouvera peut-être la comparaison excessive et on aura tort. Le malheureux capitaine devait certes lutter contre les manœuvres odieuses de l’ensemble de l’Etat-major français, mais le nouveau Dreyfus affronte, lui, un ennemi bien plus dangereux : Charles Enderlin.
Car ce dernier n’est pas qu’un journaliste. Au fil du temps, M. Karsenty a pu établir que, sous une apparence débonnaire, Charles Enderlin était en fait un de ces maîtres du monde dont tous les gens sensés subodorent l’existence sans jamais pouvoir la prouver.
Mais là, M. Karsenty a su percer le voile de mystère et établir qu’Enderlin exerce un contrôle aussi discret qu’impitoyable sur non pas un mais deux pays ! Démonstration (pour ne pas lasser, les références sont en bas d’article) :
« Charles Enderlin est quelqu’un d’extrêmement puissant en Israël comme en France. Il dispose d’un réseau important et de nombreux soutiens, » Un exemple ? « L’ambassadeur d’Israël en France (en 2007) Dany Shek, est un ami de Charles Enderlin ».
S’il n’y avait que lui ! Mais « un journaliste français m’a rapporté que le jour où Dominique de Villepin, alors ministre des Affaires étrangères, s’était rendu à Jérusalem, il avait rassemblé tous les correspondants français à l’ambassade, et avant de prononcer son discours, il avait demandé : « Qu’en pense Charles ? ».
« Chirac a pris les Juifs français en otages »
Et la Justice française elle-même… « L’icône journalistique Charles Enderlin a été défendue par une lettre de Jacques Chirac qui a pu impressionner les juges ». Cela, c’était 2007, lorsque la Justice française avait condamné M. Karsenty. Quand ils ont reconnu en 2008 que c’était « de bonne foi » que ce dernier s’exprimait, les juges sont redevenus objectifs et indépendants…
Et puisqu’on évoque le Président Chirac, il faut savoir, toujours selon M. Karsenty, qu’il a joué un bien sinistre rôle dans l’Affaire al Dura : « Chirac a pris les Juifs français en otages. C’est comme s’il avait dit à l’Etat d’Israël : « J’ai six cent mille Juifs en France, et si vous ne vous conduisez pas comme il faut avec les Palestiniens, nous montrerons ces images et les Juifs de France se feront attaquer » ».
En Israël même, le journaliste de France 2 est bien plus puissant encore : « Si vous ajoutez à cela les amitiés anciennes dont bénéficie Charles Enderlin au sein des cercles de pouvoirs israéliens, médiatiques et politiques, on comprend qu’il a été difficile de faire poindre la vérité en Israël ».
En un mot comme en cent : « Charles Enderlin est comme un capo di tutti capi, une sorte de parrain : une autorité morale ». Ceci étant établi, il faudrait pas déduire de ce qui précède que M. Karsenty, comme ses ennemis l’insinuent, souffre de paranoïa.
Comme il ne cesse aussi de le répéter, il « ne s’intéresse qu’aux faits, et uniquement aux faits ». Et ce n’est tout de même pas de sa faute si le reste de l’univers en profite pour comploter contre lui…
Sources des citations
- www.debriefing.org/30345.html
- www.debriefing.org/26378.html
- www.revue-medias.com/philippe-karsenty-france-2-raconte,665.html
On peut aussi retrouver toutes ces perles (et quelques autres) sur le site de M. Karsenty : « Média Ratings » (www.m-r.fr)
Ouri Wesoly (www.cclj. be)
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