Que va devenir la Grèce ? Progressiste ou réformiste ?
A la lumière des événements relatifs à la Grèce, quelques interrogations posent questions.
*Syriza est de couleur rose ou de couleur rouge ?
Sur ce point il faut peut-être rester prudent. En effet faire alliance avec un parti nationaliste pour diriger le pays semble paradoxal pour un parti se réclamant d’une gauche radicale ?
*Quant à sa sensibilité à l’égard de la politique Russe, s’agit-il d’un stratagème pour combattre la politique européenne ou tout simplement d’une communion de pensée avec la politique de Moscou ?
Rappelons que la Russie est un état capitaliste qui lutte contre le capitalisme européen et l’impérialisme américain. En tout état de cause, les intérêts qui opposent ces puissances sont des intérêts économiques. Nous sommes loin des intérêts humains et d’une politique sociale pour les peuples.
Quoi qu’il en soit, le bras de fer qui s’engage entre la Grèce et l’Europe dépendra de la mobilisation du peuple. Aussi il devra se montrer vigilant pour ne pas laisser s’installer une sociale démocratie voire un réformisme capitaliste.
Après les premières mesures prises par Syriza, l’Europe des banques et des multinationales menace la Grèce. Bien évidemment si la Grèce parvenait, par l’intermédiaire de Syriza, à redresser l’économie et la situation sociale du pays cela pourrait servir d’exemple à d’autres pays comme la France, l’Espagne, l’Italie le Portugal ou l’Irlande. C’est ce qui pourrait inquiéter le capital et de ce fait ce dernier mettra tout en œuvre pour intégrer Syriza dans la politique européenne, afin de faire échec à toute réalisation progressiste, que ce soit par la diplomatie ou par la force. C’est pourquoi la mobilisation du peuple grec doit se montrer vigilante et ne rien concéder sur les promesses faites.
Le gouvernement français et tous les ténors de la politique de droite déclarent « La Grèce doit payer sa dette » autrement dit le peuple grec doit payer les spéculateurs bancaires et autres entreprises multinationales. La grande presse en relais encourage les français à raisonner en ce sens et de ce fait encourage la condamnation du choix du peuple grec.
Pourtant imposer le remboursement aux états ne rapportera rien aux travailleurs français et n’en sentiront même pas les effets.
Derrière ce déchainement médiatique il y a la meute de loups qui, conformément à sa politique, défend becs et ongles les intérêts du capitalisme européen.
Lors des dernières élections présidentielles et législatives en France, le peuple a cru à la gauche réformiste incarnée par le PS. Mais il n’en a rien été, aux promesses « du changement c’est maintenant » c’est substitué l’austérité et la récession économique. Tout comme le gouvernement précédent, la droite Sarkozienne, Hollande et son équipe au nom de la gauche a non seulement conforté le patronat, mais lui a fait des concessions sans précédent subissant les exigences de Gattaz et du MEDEF.
La solution pour sortir la France de la crise politique et économique qui la frappe réside dans l’unification des forces communistes et autres forces de la vraie gauche. Il faut élaborer ensemble un vrai programme politique prenant en compte les besoins du peuple français tant au niveau économique que social. Imposer le droit au travail pour tous et faire respecter le code du travail. Il faut refuser le diktat de l’Europe, le diktat de la spéculation financière, et le diktat des multinationales. Faire de ce programme un hymne soutenu par les masses populaires contre les forces réactionnaires du capital.
25 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON