Que va-t-il se passer ?
A l’échelle de l’univers, il ne devrait pas se passer grand-chose : la terre va continuer de tourner autour du soleil et sur elle-même, le jour va continuer de se lever ; la seule question qui a du sens est de savoir qui pourra continuer de contempler les magnifiques couchers de soleil que nous offrent ces mouvements de rotation cosmique. Aussi surprenant que cela puisse sembler pour des citoyens qui ont grandi dans l’illusion de la liberté depuis leur naissance, pour des couples qui se marient sous des frontons sur lesquels le mot liberté est inscrit en relief, l’observation des couchers de soleil est l'une de ces libertés qui peut être retirée à chacun d’entre nous à n’importe quel moment, comme on l’a vu ces dernières années. Les mécanismes et traits de caractère qui permettent ces privations de liberté sont immanents à l’espèce humaine et le fait de les connaitre permettra peut-être de sortir du danger qu’ils font peser sur l’humanité tout entière..
La prédiction du futur est l’une des obsessions des régimes totalitaires car seul un futur les intéresse : celui dans lequel ils continuent d’exister. Un régime totalitaire, c’est 1% de personnes qui paient 9% de la population pour en asservir 90%. Dans un tel système, la vraie difficulté est d’encadrer strictement la puissance potentielle des 90% et d’empêcher qu’elle puisse s’exprimer dans un sens qui pourrait remettre en cause le régime. Lorsque ce point est atteint, le mieux pour le régime est évidemment de trouver un exutoire pour endiguer cette force, c’est l’astuce du bouc émissaire, qui se traduit souvent par une guerre civile ou un conflit armé international, selon la gravité de la situation. Les régimes totalitaires maitrisent leur futur en réduisant la compréhension qu’ont les citoyens de leur situation et en encadrant scrupuleusement les actions qu’ils pourraient conduire s’ils devaient prendre conscience de la réalité de cette situation. L’exigence d’un accès limité à la connaissance s’appuie sur une double restriction, celle de l’accès à l’information et celle de la capacité à raisonner. En France, par exemple, cela se traduit par la confiscation, par un nombre très limité de personne, des canaux d’information dit « mainstream », par l’érosion progressive et constantes des savoirs qui permettraient aux élèves de raisonner, par leur distraction avec des activités qui neutralisent leur capacité à raisonner, tel que les jeux vidéo, le scrowling…, et par la volonté de restreindre autant que possible les moyens d’exprimer un mécontentement. La tentation de restreindre le droit de grève n’est jamais très loin mais cette contraction serait susceptible de briser l’illusion démocratique qui reste bien utile pour maintenir les 90% sous contrôle, surtout lorsque le discours qui alimente cette fable présente de plus en plus d’incohérence. Mais l’important, c’est que la majorité continue d’y croire (même après avoir été forcé de signer une auto attestation pour sortir de chez soi et après s’être fait injecter de force une substance inconnue produite par l’industrie la plus corrompue et la plus condamnée du monde, mais je m’égare).
Bref, l’homme est con, d’une stupidité confondante, et les régimes autoritaires utilisent ce trait de caractère pour enfermer leur population dans une histoire dont elle ne peut sortir sans une aide extérieure, celle d’une autorité reconnue qui leur dirait ce qu’ils doivent penser, voir, comprendre (voir l’expérience de Milgram), une personnalité qui devra rompre le charme entretenu par les médias mainstream dont le rôle est d’expliquer aux classes médiocres ce qu’elles doivent comprendre. Lorsque l’histoire commence à faillir, les médias disposent alors de deux outils : le sondage d’opinion qui permet de rassurer ceux qui croient dans l’histoire et de décourager ceux qui pensent autre chose et le recours à une autorité, une blouse blanche, lorsqu’il est nécessaire de ripoliner l’histoire en s’appuyant sur une autorité incontestable, celle que confère la science. Et lorsqu’une personne tente de briser l’enchantement, de sortir de la trame du récit écrit par les 1%, alors les 9% se déchainent pour ramener cette personne dans le droit chemin, ou l’éliminer socialement afin que sa parole n’ait pas davantage de valeur que celle d’un vulgum pecus. Le traitement réservé à l’éminent professeur Raoult durant l’épisode peu glorieux de la vente forcée de vaXin à l’ensemble de la population française est la parfaite illustration de ce mécanisme de défense. Il aura au moins permis de démasquer les 9% : ministres, journalistes, « fact-checker », influenceurs, personnalités médiatiques.
Et pour conclure, la majorité des hommes est craintive, ce qui l'amènera toujours à accepter l’inacceptable dès lors qu’elle perçoit l’imminence d’un danger. A ce titre, chacun peut constater que les hommes politiques et médiatiques se sont récemment transformés en devins ; ils semblent lancés dans un concours mondial de prédictions cataclysmiques, qui n'a de limite que celle de leur imagination. « il faut se préparer » est devenu le principal argument de politiques toutes plus délirantes les unes que les autres, qui n’ont souvent pour objectif que de restreindre l’accès des classes médiocres au confort, tout en les contraignant à produire davantage, avec en toile de fond l’acceptation que leur vie sur terre doit se limiter à la production et qu’il serait décent qu’elle meure dès lors qu’elles ne sont plus en mesure de produire. Et tout cela s’inscrit dans une trame parfaitement maitrisée par le 1%, imposée par le 9% à un 90% de moins en moins capable de comprendre la supercherie...
On imagine aisément la suite. A l'heure où certains pays envisagent le compost humain, voient l'euthanasie comme une solution généralisable à de plus en plus de situations, "Soleil Vert", le film réalisé par Richard Fleischer, n'est plus très loin. Il ne sera peut-être pas nécessaire de verser des retraites dans une trentaine d'années : si les 1% sont suffisamment habiles pour maintenir la cohérence de la trame qui tient lieu d'histoire à l'humanité, les classes médiocres sont sans doute parfaitement capables d'accepter d'être transformées en nourriture pour leur descendance, si cela permet de lutter contre le réchauffement climatique...
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