Quel est le réel bénéfice/risque du vaccin contre la grippe
En compulsant le Vidal des professionnels – élaboré par les laboratoires -, on découvre pour chacun des vaccins anti-grippe commercialisés en 2006, une liste importante de complications, dont certaines très graves.
- Chez 10 à 90% des sujets vaccinés, on observe ainsi des réactions locales, à type d’érythème, de douleurs, d’ecchymoses, mais aussi d’arthralgies.
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Peu fréquemment, dans 1 cas sur 100 à 1 cas sur 1 000 vaccinés, sont signalées des réactions cutanées, à type de prurit, d’urticaire, de rash :
- Soit quand même 10 000 à 100 000 cas chaque année en France, puisque 10 millions de personnes sont invitées à se faire vacciner par les assurances maladies en France.
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Dans un cas sur 1 000 à 1 cas sur 10 000, des névralgies, paresthésies, convulsions, thrombocytémies transitoires, ainsi que choc anaphylactique mortel sont à craindre :
- Soit globalement chaque année en France entre 1 000 à 10 000 personnes affectées par ce genre de complications qui nécessitent une hospitalisation.
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Plus rarement, moins d’un cas sur 10 000, encéphalomyélite, névrite, syndrome de Guillain-Barré ou encore vascularite avec insuffisance rénale :
- Soit quand même chaque année en France, près de 1 000 personnes qui devront également être hospitalisées...
Mais en dehors de ces complication signalées par le Vidal, il n’est, bien entendu, jamais fait état du VAERS, banque de données des effets adverses des vaccins, dépendant de la FDA américaine, où sont recensés chaque année les effets secondaires des vaccins.
Entre 1999 et 2002, avaient ainsi été signalés au VAERS, 419 effets secondaires dont 41 hospitalisations et 11 décès, uniquement chez les enfants de moins de six ans avec le vaccin contre la grippe.
Or, les autorités américaines s'accordent pour reconnaître que les données du VAERS ne représentent en vérité qu'un faible pourcentage des complications survenues. Une étude parue dans la revue Money de décembre 1996, montrait en effet que les complications déclarées représentaient à peine 1 % des cas de réactions graves. Elle confirmait totalement des études d'experts américains déjà parues dans le Journal American Medical Association (Jama) du 2 juin 1993 qui reconnaissaient une sous déclaration considérable des complications post-vaccinales : « Bien que la FDA reçoive de nombreux rapports d'effets secondaires, ceux-ci ne représentent vraisemblablement qu'une fraction des réactions graves qui se produisent. (...) seulement un pour cent des réactions graves sont rapportées à la FDA”.
Quel est donc le réel rapport bénéfice/risque ?
Les données du CepiDC (organisme dépendant de l’inserm) indiquent entre 2000 à 2008, un nombre de décès dus à la grippe « estimé » à 437 par an avec une moyenne d'âge à 82 ans (source BEH) alors qu’officieusement on avance le chiffre fantaisiste de 1 500 à 7 000 morts annuels.
Pour l'année de la grippe "pandémique", les décès s’élevaient à 349 avec une moyenne d'âge à 59 ans.
Dr Marc VERCOUTERE
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