Quelle ?
Voici ce que tout le monde qui pensait que leur existences en désintégration ne sont plus tenables (et qui semblent s'éverver sur leur personne, pourtant futile) et qui s'y reconnais pendant de périodes de crises : que ça se comprend plutôt vite sans rien pouvoir y modifier, sans même y cromprendre quoi que ce soit... Nous y voici... Et, ainsi nous y sommes :
Voici ce que j’ai découvert sur un élan de la pensée de Schopenhauer, qui préconisant ouvertement que l’individu pensant (nous) est souffrant par nécessité, car objectivé, comme par nature, sa nature, (son vouloir-vivre ayant désormais perdu sa mystique au sein d’une humanité qui s’éteint parmi les blocs d’habitation qui surgissent partout en même temps ; oui, sa vocation d’être, d’où les « j’en peux plus ») et c’est exact : on pense à quoi, à qui, en tant qu’être décervelé se façonnant au dressage constant et s’y sentant bien et apte, enfin, aux pires pathologies mentales qu’on arrive plus à démystifier avec la parole ; ou qui tente d’ingurgiter des salades préemballées à un arrêt de bus ?
Il me semble que la solitude a duré depuis trop longtemps ; qu’elle ronge tout et n’importe qui et qui n’aboutit à jamais rien… Elle s’est installée dans le destin à tous. Parmi les plus sordides des projets adaptés à toutes ces vies sur terre, il y a ce fait de danser au rythme de la vie ou la goûter ou la mordre à pleines dents, etc… La solitude a duré trop longuement devant les mêmes images tarabiscotées ; devant ces mêmes sons à la demande des traîtres autosuffisants qui bâtissent des palissades afin de pouvoir se protéger des voisins plantant des poireaux à quelques mètres de là. Toute l’agonie de se faire l’illusion la plus totale de pouvoir s’endormir sans trop se crasser d’amour et le beau-faire de ménage ridicule me semble être l’interminable poison bien peigné que nous sommes...
En achevant à la hussarde toute raison de vivre ici sur terre où il ne reste plus rien que l’universalité, l’uniformité ; toute dénudation à son humble tour devient alors dénué de sens dans le but de se reconquérir ; sans questionnements, sans commodités, sans rien… Je me demande à quoi s’attendre ici si on est désormais plus capable de déterminer les statistiques d’âge ? Peut être pour y aller ? Parce que c’était réussi il y a fort peu longtemps avant que le ravage économique s’essaye à tout prix à élaborer des tomates aux formes carrées afin de les acheminer plus vite. Mais à quoi bon ?
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