Quelques nouvelles de la toile profonde
Nous sommes quelques-uns à produire encore de l'internet qui se veut participatif avec le sentiment de parler dans le désert. Voici des extraits d'un blog qui n'a eu aucun visiteur depuis sa création le 23 mars.
Il faut que je me mêle du html qui s'emmêle.
Mon premier ordinateur était un Texas Instrument qui fonctionnait avec des cassettes audio et une télé. Après le basic, je suis passé par Works, Word, Libre Office ainsi que différents éditeurs html ou CSS de sites aussi prometteurs que décevants.
Orange a supprimé du jour au lendemain tous les sites Gaétan Solo, d'où un transfert sur Google sites, fastidieux donc peu structuré.
Toutes ces péripéties, depuis plus de 10 ans, font que le html du maxi-dico du Dictho est un patchwork auquel je n'ose guère toucher.
Avec un ordinateur portable, je me suis rendu compte dernièrement que, contrairement à mon ordinateur, le texte apparaissait en différentes tailles. Je pensais avoir résolu le problème, il y a déjà un certain temps, en sélectionnant sur Nvu devenu Kompozer, l'ensemble des fichiers pour choisir la taille de caractères "petit".
Grossière erreur ! Petit ne correspond pas à small mais m'a amené une ribambelle de font size="-1" (plus petit).
Je viens donc de reprendre les fichiers en supprimant ces parasites. Après la lettre D, il me restera O à S, du moins je l'espère. J'en ai profité pour réduire le nombre de pages, d'où des liens internes devenus inopérants.
La tentative malheureuse et la perte de temps d'essai des nouveaux sites Google m'aura permis de nettoyer le html des lettres T à Z.
Site sécurisé
Certaines pages du dictionnaire du Dicthographe ne bénéficient pas du cadenas (à gauche de l'adresse du site) bien qu'étant en https, en raison des cadres RSS (où figurent des titres et en-têtes d'articles d'autres sites).
J'avais commencé à supprimer ces cadres en raison de la directive européenne sur le droit d'auteur, me méfiant de l'interprétation restrictive qui ne manquera pas de s'ensuivre.
L'ensemble des sites retrouvera progressivement sa certification cadenassée.
Où sont les fautes ?
Je parcours chaque jour les titres des actualités pour y prélever des mots mais aussi des fautes que je collecte à cette page :
https://sites.google.com/site/ledicthof/trouvez-la-faute
Quand d'autres écrivent des diatribes clouant au pilori les auteurs, je me contente d'observer et de collecter ces fautes, le plus souvent des erreurs symptomatiques d'une évolution qui durera bien plus que les blogs péremptoires.
Depuis un certain temps, ces fautes me semblent moins nombreuses, notamment sur France info. La tendance me semble être d'éviter les mots et tournures qui obligent à approfondir ou soulèvent un doute, d'où l'emploi de formules stéréotypées.
Production participative
Je ne connais aucun site qui a le même objectif que le dictionnaire du Dicthographe : faciliter la découverte d'un maximum de mots.
Les dictionnaires et encyclopédies en ligne supposent de connaitre au préalable le mot que l'on cherche ou du moins de se douter de son existence.
Et pourtant, les réactions et participations sont rarissimes.
J'ai le sentiment que l'internet n'aurait pas évité le mépris et la solitude pour Furetière et Littré.
Les années 1990 ont vu l'émergence d'un internet participatif et collaboratif. C'est devenu un espace où les interactions sont rares en dehors des sphères familiales, professionnelles ou d'intérêt commun, sauf pour réagir, c'est-à-dire critiquer, éreinter ou financer.
Des erreurs immortelles
J'ai indiqué dans Mémo de mots découverts que l'Académie française a commis une erreur en signalant un emploi fautif.
Je l'ai également écrit sous forme de commentaire dans un blog moins confidentiel, ce qui a suscité ces réponses :
On a en effet confondu là masculin et singulier, féminin et pluriel... Abonné moi-même à ces courts-circuits de l'esprit, je serai le dernier à jeter la pierre : il m'arrive de penser « accent circonflexe » et d'écrire « trait d'union » !
Vous êtes bien gentil mais vous êtes seul, enfin je crois. Que quelqu'un puisse commettre une erreur, c'est tout à fait excusable, compréhensible. Le contraire serait anormal. Dans le cas présent, ce n'est pas quelqu'un mais un groupe de personnes solidaires censées travailler ensemble. Je suis nettement moins tolérant ; disons que je ne réussis pas à comprendre et je crains ne jamais y arriver.
C'est une vieille dame qui a écrit cela. On lui pardonnera donc..."
J'ai le sentiment que cette erreur ne sera jamais corrigée à la façon des inepties sur l'impératif reprises régulièrement par des médias. http://www.academie-francaise.fr/questions-de-langue#40_strong-em-impratif-em-strong
Des index désindexés
Pour créer un index (une liste des mots, des entrées), j'utilise les fichiers htlm.
Si je les copie dans Libre Office, je ne sais pas obtenir un index sans numérotation, ce qui m'amène à le créer dans Kompozer.
Cet index ayant une forme assez désordonnée, je le copie sans mise en forme dans un autre fichier de Kompozer et afin de le nettoyer, je mets l'affichage en mode html, ce qui permet de supprimer les nombreuses lignes et suites de caractères inutiles et enfin de le copier dans un des sites du Dicthographe.
Ces listes seront donc vraisemblablement rarement mises à jour...
5 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON