Qui est-ce qui a dit ?

 Relevé exotique et non exhaustif de phrases relevées ici et là en feuilletant le web qui n’en manque pas.

 Acte I - Un "etron" (sic) libre, proche de la droite économiquement, plus sociale que les socialistes, qui se présente en "suppléante" d'un candidat des français à l'étranger créateur et animateur d'un site à forte consonance israélienne pour ne pas dire sioniste, qui vit et qui gagne très bien sa vie en France depuis tant ou trop d'années dans un rôle figé qui fait la joie des imbéciles, qui n'a jamais mis les pieds et ne les mettra jamais dans les pays où vivent les français qu'elle prétend vouloir "défendre" (heureusement pas le mien) et qui, cerise sur le gâteau se dit islamophobe car elle a la "frousse" - comme la majorité des français a-t-elle dit - d'une religion qu'elle doit certainement ne pas connaitre (peut-être qu'elle le fera en Turquie)…. Cela fait beaucoup pour un commissaire de police en jupons de pacotille dont la qualité première devrait être l'intelligence.

 Au fait, a-t-elle cherché sur un dico à savoir ce qui signifiait ce mot, « Intelligence ». Comme elle l'a fait pour "phobie" ?

 Acte II -  Mon équipe de foot (celle de Paris bien sûr), la perle du monde ….pour le foot (décidément il pullule celui-là sur le web), venue se ranger dans la panoplie déjà bien remplie de la plus grande avenue du monde, l’une des sept merveilles du monde, du plus grand musée du monde, la plus vaste place du monde, bijoutiers, couturiers et patin et couffin du monde…. Mon équipe de footeux, donc, multinationale du ballon qui est loin d’être toujours rond, n’est « pas faite pour jouer le championnat de France mais pour régner sur l’Europe » (sic à nouveau). 

 Pas mal du tout comme intelligence là aussi pour un homme qui, primo n’est pas français, qui n’est pas le propriétaire du club mais seulement l’un des gestionnaires, qui se croit sorti des Hautes Ecoles dès l’instant où il a pu assoir sa culotte de soie Zénia (de mon temps il s’agissait d’un couturier pour hommes) sur une Lamborghini, gagnée à la sueur de ses flatteries de courtisan globe trotter acharné, pendant des années, au pied des riches ou plutôt de leurs portefeuilles – cela va de soi – afin de s’empiffrer de petros dollars venus à dos de chameau d’un désert grand comme un timbre poste.

 Je pense sincèrement que malgré ses fringues, sa dégaine, ses vantardises, son égo et sa gouaille de belle gueule (elle aurait pu plaire à une ancienne grande dame qui sait si bien chuchoter), bref que ce dandy ne sait peut-être pas que pour être sur le toit de l’Europe ….du foot il, faut avant tout que Paris, la perle du monde rond, a le devoir d’être championne de France ou tout au moins parmi les trois premiers du tournoi gaulois. Sinon « tchao » !!!

  Il est vrai que cela n’existe pas encore et c’est tant mieux dans l’Encyclopédia Universalis ou même le Petit Robert. Et puis de toute façon je peux vous le dire, je crois que notre homme ne sait pas lire le français. … ni même le qatari d’ailleurs.

 Acte III - Un chef d’Etat respectable –l’espèce est sir rare selon moi bien sûr – vient de mourir et comme toujours les louanges affluent, pleuvent de toutes parts y compris de celles qui le haïssaient. C’est la coutume.

 L’homme de la plus puissante part de ce monde, qu’on croyait être le Nouveau Messsie et qui, vous vous en doutez, ne l’a jamais été a étalé une diatribe pour le moins surprenante. « …au moment où le Venezuela entame un nouveau chapitre de son histoire, les Etats-Unis continuent à soutenir des politiques qui soutiennent les principes démocratiques, l'Etat de droit et le respect des droits de l'homme »

 Dans ce cas je pense que c’est la mémoire qui flanche et le très mauvais usage à deux reprises du mot soutenir. Question mémoire il serait bon de rappeler que l’or noir du Vénézuela était tellement convoité par son pays que celui-ci bafouait le peuple avant que le défunt du jour n’intervienne. Il le faisait, en cachettet par personnes interposées comme d’habitude.

 « Les principes démocratiques » ainsi vantés comme il continue de le faire dans un tas d’autres Etats toujours bien camouflé (ouvrez les yeux vers l’Orient et reniflez bien l’odeur des sables) et en y incluant celui d’Israël. C’est là comme en Arabie Saoudite et au Qatar, vous savez ces nids de vipères où sont nés le wahaabisme, et admirés, armés en raison de leurs « leurs principes hautement démocratiques" et qui de ce fait sont les principaux alliés du Grand Chef Sioux pour détruire la Mésopotamie, étrangler le petit Bahreïn, ennuyer l’Egypte et essayer d’étouffer dans « un islam modéré « (un mot qui n’a pas sa place lorsqu’on évoque la religion) l’une de mes deux patries qu’est avec la France, la Tunisie.

 Dans ce contexte les mots qu’on prononce à un tel niveau sont dangereux et le sont plus qu'un canon ou même la bombe atomique que le Puissant en question a été le SEUL au Monde à l'avoir utlisée. Et par deux fois.

 Acte IV - Et ce sera le mot de la fin. Je vous dévoilerai pas le nom du beau parleur. A vous de deviner. Vous verrez c'est facile tant c'est fort de café. Je transcris sans changer une seule lettre et peut vous dire qu'il sera publié sous peu dans un magazine, foi d’ancien journaleux qui s’est toujours cru sérieux.

« Il y aura malheureusement un moment où la question ne sera plus : ’avez-vous envie ? mais,’aurez-vous le choix ? ’ (...) Dans ce cas, je ne pourrai pas continuer à me dire : je suis heureux, j’emmène ma fille à l’école, et je fais des conférences partout dans le monde. Dans ce cas, effectivement, je serai obligé d’y aller. Pas par envie. Par devoir. Uniquement parce qu’il s’agit de la France ».

 C’est beau, non, de se prendre pour la France. Il faudra lui rappeler, le moment venu (s’il arrive) que notre Gaule en a eu déjà un. Et puis on a le temps. Sa fillle en est encore au biberon !