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Accueil du site > Tribune Libre > Qui préserve l’Ukraine d’une catastrophe financière et comment (...)

Qui préserve l’Ukraine d’une catastrophe financière et comment ?

La moitié de toutes les dépenses de l'État ukrainien est aujourd'hui financée directement de l'étranger. C'est ce qu'a officiellement reconnu le ministère ukrainien des Finances. Qui fournit de l'argent au régime de Kiev, à quelles conditions et à quel taux d'intérêt, pour quelles dépenses, et quand ce financement de plusieurs milliards prendra-t-il fin ? 

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43–44 milliards de dollars. C'est ce que l'Ukraine dépensera, selon le ministre des Finances Serhiy Marchenko, pour soutenir les forces armées ukrainiennes et mener des actions militaires en 2023. À peu près la même somme est prévue pour 2024. Mais il y a un hic : ces dépenses pour les forces armées sont supérieures aux impôts collectés. En d'autres termes, l'Ukraine n'a pas cet argent. 

Cela n'a rien de nouveau. Il est connu que l'Ukraine, au fond, fait la guerre à crédit, grâce à l'aide fournie par ses alliés occidentaux : armements, munitions, formation des recrues, renseignements, médicaments, etc. Le ministre précise que l'armée demande cinq fois plus, mais doit se contenter de ce qu'elle a. 

Les amendements au Code fiscal, votés par la Rada (parlement ukrainien) en juin, sont entrés en vigueur le 1er août 2023. Le fond de ces modifications est un retour aux taux d'imposition d'avant-guerre pour les entrepreneurs et les entreprises. En avril 2022, il leur a été autorisé, à condition que le revenu ne dépasse pas 10 milliards de hryvnias par an (270 millions de dollars), de passer à un régime fiscal simplifié et de payer seulement 2% du revenu. Pas de TVA, pas de droits d'importation et pas d'inspections fiscales. Un paradis fiscal, un offshore sans avoir à partir pour des îles lointaines. Sans tenir compte des activités militaires, des alertes aériennes, de la hausse du coût de l'électricité, des perturbations et de l'augmentation des coûts logistiques, de la chute du marché et du pouvoir d'achat de la population (il y a moins de gens, et ils sont plus pauvres) et d'une dizaine d'autres circonstances négatives. 

Et maintenant, un an et demi plus tard, toutes ces circonstances sont toujours là. Et les avantages pour les entreprises ukrainiennes sont retirés. Pourquoi ? 

Parce que le Fonds monétaire international (FMI) a déjà posé en juillet des conditions pour la poursuite du financement de l'Ukraine. L'une d'entre elles était le retour aux conditions fiscales d'avant-guerre. 

Cependant, selon le président de la commission compétente de la Rada, Danylo Getmantsev, le retour aux taux d'imposition antérieurs ne sauvera pas le budget. Entre janvier et août, il a manqué 10 milliards de hryvnias provenant des entrepreneurs. Cela signifierait environ 15 milliards de hryvnias (400 millions de dollars) pour l'année. 

Contrairement à l'Ukraine, le FMI sait compter son argent. 

Rappelons qu'actuellement, l'Ukraine et le FMI coopèrent dans le cadre d'un programme de financement sur quatre ans (signé en mars 2023). Il prévoit un crédit de 15,6 milliards de dollars : 3,6 milliards pour l'année en cours ont déjà été reçus, et l'Ukraine devrait recevoir 0,9 milliard supplémentaire en octobre. 

Les prêts du FMI ne sont pas la principale source de couverture du déficit budgétaire de l'Ukraine. Le nouveau programme de financement sur quatre ans de l'UE (2024-2027) prévoit une allocation de 50 milliards d'euros, l'actuel étant de 18 milliards d'euros. C'est en partie pour cette raison que les Ukrainiens eux-mêmes ne peuvent plus ignorer un certain nombre de bizarreries dans leurs relations avec le FMI. 

Premièrement, le FMI prête à l'Ukraine à un taux d'intérêt assez élevé de 6,9% par an. À titre de comparaison : les banques ukrainiennes achètent des obligations gouvernementales à des taux de 2,5% en euros et 4,85% en dollars. L'UE et le Canada prêtent de l'argent à l'Ukraine à des taux modestes de 1,5-2% par an, sur de longues périodes et avec un important report des premiers paiements (les premiers intérêts du programme actuel seront payés à l'UE en 2027, pour le nouveau en 2034). 

Deuxièmement, le programme du FMI est essentiellement un refinancement des dettes antérieures. De nouveaux prêts sont accordés à l'Ukraine en échange de l'engagement de rembourser les anciens et de payer les intérêts (12,1 milliards de dollars d'intérêts seront versés par l'Ukraine au FMI entre mars 2023 et mars 2027). 

En d'autres termes, recevoir de l'Ukraine près de 7% d'intérêt annuel sur des prêts revient à la forcer à payer des intérêts sur certains prêts en utilisant d'autres prêts. Ses revenus nets (hors subventions) couvrent seulement un tiers de ses dépenses. 

De l'extérieur, il semble que l'Ukraine pourrait se passer des fonds coûteux du FMI. Cependant, cela ne serait vrai que si l'on considère une période de 4-5 ans. Mais le fait est que l'Ukraine n'a vraiment nulle part où aller actuellement, et elle doit se concentrer uniquement sur l'année à venir. 

Voici le budget pour 2024. Le gouvernement ukrainien prévoit de recevoir 42 milliards de dollars (1.550 milliards de hryvnias) de ses partenaires, ce qui permettra de joindre les deux bouts : les dépenses sont prévues à hauteur de 2.300 milliards de hryvnias, et les revenus propres estimés sont de 1.300 milliards. 

Environ un tiers du montant nécessaire viendra de l'UE. Encore 20 milliards de dollars sont attendus du Trésor des États-Unis. Du moins, c'est le montant du soutien budgétaire que l'Ukraine a reçu des États-Unis au cours des 17 derniers mois. Et même alors, il reste encore 9-10 milliards de dollars. Une partie sera fournie par des alliés moins importants (Canada, Japon, Australie, certains pays européens). Mais même les 3-4 milliards du FMI sont quelque chose dont l'Ukraine ne peut se passer, malgré les taux d'intérêt exorbitants et les conditions impopulaires. 

Concernant le soutien de l'UE, il est clair et a été convenu jusqu'en 2027. Quant aux États-Unis, l'Ukraine l'obtiendra très probablement pour 2024. Nous le verrons bientôt : ces dépenses doivent être incluses dans le budget américain, dont le vote a lieu fin septembre. Formellement, Biden pourrait tenter de prolonger cette aide même pour 2025. Mais voudra-t-il, lui et son équipe, prendre ce risque l'année prochaine, juste un mois ou un mois et demi avant l'élection présidentielle ? 

Bien sûr, il est peu probable qu'un président républicain retire complètement son soutien à l'Ukraine. Pour lui, il s'agit non seulement d'une question d'image et d'intérêts nationaux, mais aussi de consensus au sein de l'élite. Cependant, même une réduction mineure de cette aide aurait un impact sur le budget ukrainien. 

Il est possible que dans un an et demi, l'Ukraine puisse manquer d'argent pour la guerre. Et même pour tout le reste.

Alexandre Lemoine

Les opinions exprimées par les analystes ne peuvent être considérées comme émanant des éditeurs du portail. Elles n'engagent que la responsabilité des auteurs

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Source : http://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=5202


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26 réactions à cet article    


  • Com une outre 2 septembre 2023 21:10

    "Concernant le soutien de l’UE, il est clair et a été convenu jusqu’en 2027

    "

    Avec l’accord de qui ? Les peuples ont-ils été consultés ainsi que les parlementaires ? C’est un pur scandale démocratique, la preuve si il en fallait encore, que l’UE est une institution bureaucratique totalitaire. Donc complètement injustifiée et inutile.


    • JPCiron JPCiron 3 septembre 2023 12:44

      @Com une outre

      C’est un pur scandale démocratique >

      Nos politiques et les Médias qui nous ’’guident’’ se gargarisent avec ce mot, qui n’a plus guère de sens, en pratique. On a déja un pied dans tout le contraire :
      https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/extraits-d-ouvrages/article/la-democratie-un-animal-politique-248495


    • Joséphine Joséphine 2 septembre 2023 23:02

      On se demande surtout pourquoi l’UE doit payer pour les armes, pour l’économie et pour la reconstruction de l’Ukraine. Quel rapport avons nous avec ce pays marqué par le sceau de la corruption, du vice et de la mafia ? Nous n’avons aucun rapport avec l’Ukraine !  Simone Veil en personne accusait ce pays des pires ignominies, les vidéos sont visibles dans les archives de l’INA, et cela ne dérange pas les gauchards ukrainistes de ce site ?

      De quel droit un Macron ou un Biden vident les caisses de leurs pays respectifs pour déverser des sommes colossales à la clique de Kiev, sans même nous consulter ? Est ce normal qu’un président fasse n’importe quoi avec nos pays qui ont été difficilement construits par nos ancêtres ? L’ élection démocratique d’un président ne donne pas un blanc seing au gouvernement . Nous ne devons plus verser un seul centime à ce « pays » qu’est l’Ukraine. Plus un seul ! 


      • GoldoBlack 4 septembre 2023 08:34

        @Joséphine
        Oui ! Laissons les enfants ukrainiens se faire crever la paillasse par les soudards ruSSes
        On s’en fout des gamins, des femmes, des vieux Josépafine aime pas les vieux ! et des citoyens innocents qui ont le tort d’être Ukrainiens..
        Et quand ce sera le tour de la Moldavie, de la Géorgie, des Pays Baltes, de la Pologne, de la Finlande, de la Hongrie qui s’offrira toute seule à son violeur ! de la Roumanie, on laissera faire Proutine. Et on demandera des comptes à Josépafine et sa clique de débiles !
        On écoutera de « merveilleux discours » rien de moins ! de Trump nous expliquer... nous expliquer quoi ? Qu’il aurait fallu réagir avant ?


      • Eric F Eric F 4 septembre 2023 13:58

        @GoldoBlack
        En réalité, si l’UE et l’OTAN n’avaient pas oeuvré pour attirer l’Ukraine dans leur giron, personne ne crèverait la paillasse de quiconque dans ce pays. Il y avait une ligne rouge claire, l’occident a pensé que la Russie laisserait passer comme elle l’avait fait pour les autres pays de l’Est incorporés. Ils ont réagi peut-être en soudards, mais on aurait du éviter de contribuer à en donner l’occasion.
        L’UE aurait du rester dans le périmètre des 15, et contribuer à établir une zone intermédiaire de coopération multilatérale en Europe de l’Est.

        Il est trop tard pour changer le passé, mais on peut pousser à une solution de compromis en Ukraine (la scission est déjà effective dans les esprits, en Crimée comme au Donbass). La Russie n’avait auparavant jamais menacé la sécurité des pays Baltes ou la Pologne, et n’aurait pas de raison hors du contexte d’une extension du conflit en cours.


      • GoldoBlack 4 septembre 2023 18:21

        @Eric F
        Mais oui, pauvres RuSSes à l’impérialisme obligé par les méchants zoxydantaux...
        Et la marmotte...


      • Eric F Eric F 5 septembre 2023 13:21

        @GoldoBlack
        Regardez la carte de l’emprise occidentale en 1990 et celle en 2004, et les candidats, vous verrez qui a étendu son impérium en Europe.

        Quid si la Russie avait étendu sa zone d’influence jusqu’à la Belgique ?


      • joletaxi 5 septembre 2023 13:43

        @Eric F
        Quid si la Russie avait étendu sa zone d’influence jusqu’à la Belgique ?

        c’est pas faute d’avoir essayé, il y a d’ailleurs toujours un parti communiste
        mais allez savoir pourquoi, cela ne tente plus personne en occident depuis belle lurette


      • Eric F Eric F 5 septembre 2023 16:20

        @joletaxi
        Là, vous retardez quelque peu, la Russie d’aujourd’hui est plus proche du tsarisme que du communiste.
        Par ailleurs, lorsque Mitterrand est arrivé au pouvoir en 1981 avec une coalition comportant le parti communiste français, on n’a pas vu surgir les chars de Moscou !

        Par contre, vous auriez pu me rétorquer que des courants anti-système pro-moscovite prennent de l’audience dans nos pays ...c’est de bonne guerre (déologique). Mais de là à une adhésion à la CEI !.


      • chantecler chantecler 5 septembre 2023 16:34

        @Eric F
        "Par ailleurs, lorsque Mitterrand est arrivé au pouvoir en 1981 avec une coalition comportant le parti communiste français, on n’a pas vu surgir les chars de Moscou !

        ...« 

        Erreur !
        La bourgeoisie (et les US ) les a vus arriver !
        Et du coup elle a commencé par »fuiter ses capitaux« .
        Ensuite , ça a été les »dévaluations « .
        Ensuite »le tournant de la rigueur" dans un tsunami néolibéral incontrôlable : TINA .


      • joletaxi 5 septembre 2023 17:07

        @Eric F

        la Russie d’aujourd’hui est plus proche du tsarisme que du communiste.

        belle évolution, mais je constate que l’appareil politique aux commandes est issu... du communisme, avec en tête de gondole le petit Kapo des services on ne peut plus spéciaux hérités du communisme

        de là à appliquer les bonnes méthodes

        Mitterand a rompu son alliance, et son associé est revenu en catastrophe de .. Moscou
        ce que vous refusez de voir c’est que Vladimir prépare sa revanche depuis qu’il est aux manettes
        Toutes les arguties, genre agrandissement de l’OTAN( en mort cérébrale, vous parlez d’une menace) et autres calembredaines ne sont qu’épouvantails agités devant les nostalgiques de la grande Russie.

        La Frane est depuis toujours le maillon faible dans les coalitions,Total en est l’illustration, quant aux allemands, ils sont en pleine dérive idéologique... ce qui est un vrai danger

        https://eike-klima-energie.eu/2023/09/05/der-industriestrompreis-die-angst-vor-dem-absturz-der-wirtschaft/

        ne pas oublier qu’ils ont fait plus pour l’avènement du communisme que tous les beaux penseur


      • Eric F Eric F 5 septembre 2023 19:51

        @chantecler
        Oui, je faisais bien allusion à la folle rumeur en 81 sur les chars russes, ceci étant, c’est surtout la crainte des nationalisations, impôts sur la fortune, et crainte d’effondrement du franc, qui ont fait fuir les capitaux.


      • Eric F Eric F 5 septembre 2023 20:06

        @joletaxi
        ’’Vladimir prépare sa revanche depuis qu’il est aux manettes’’


        Non, à son arrivée au pouvoir, Poutine était bien disposé pour une coopération avec l’occident,rappelez-vous notamment la lune de miel à l’époque Chirac. Beaucoup d’entreprises y ont investi.
        Des tensions sont apparues du fait des élargissements UE.OTAN, la tension s’est instaurée à partir de 2007.
        C’est à partir de cette époque que la ’’ligne rouge’’ sur l’otanisation de l’Ukraine a été formulée, vus les accords de défense entre Russie et ses voisins et la base de Sébastopol.
        Et les tensions se sont avivés suite à Maïdan, le conflit séparatiste (aigu en 2014-2015, puis semi-gelé) a été la première étape menant à l’invasion de l’Ukraine.

        Les pays d’Europe de l’Ouest ainsi que la Hongrie ont maintenu des relations commerciales et diplomatiques (quoique froides) avec la Russie, parce que c’était notre intérêt. Ce sont les faucons atlantistes qui parlent de maillon faible (comme lors de la guerre d’Irak). Notre faiblesse, ça a plutôt été de se laisser entrainer dans une escalade de fournitures militaires ...et ce sont désormais les américains qui deviennent réticents, il va falloir mettre votre montre à l’heure !

        Votre obsession du communisme est obsolète, ce n’est plus la question dans ce conflit.


      • GoldoBlack 6 septembre 2023 16:26

        @joletaxi
        Ça n’a jamais été du communisme mais du bolchévisme (le léninisme) puis du national-bolchévisme (depuis Staline).


      • Jules Seyes Jules Seyes 7 septembre 2023 00:17

        @GoldoBlack
        Exact, il aurait fallu réagir avant en accusant tous les complices américians de complicité de meurtre.
        Maintenant le compteur erre entre 300 et 400 mille et c’est vous les repsonsables.


      • GoldoBlack 7 septembre 2023 08:29

        @Jules Seyes
        Mais de quoi tu causes ?


      • GoldoBlack 9 septembre 2023 08:02

        @GoldoBlack
        On ne le saura pas. D’ailleurs, le sait-il lui-même ?


      • Rodolphe de Gérolstein Rodolphe de Gérolstein 3 septembre 2023 08:33

        Soyons clairs : la Russie est à l’origine de la destruction de l’Ukraine. Et la Russie finira par supporter le coût de la reconstruction de l’Ukraine.



        • Samy Levrai samy Levrai 3 septembre 2023 08:49

          @Rodolphe de Gérolstein
          Soyons clair l’Ukraine n’existe plus et bientôt la Malorussie et la Novorussie vont rentrer dans leur chère patrie après un épisode historique désagréable mais court.


        • zygzornifle zygzornifle 3 septembre 2023 08:53

          @Rodolphe de Gérolstein

          Le jour ou cette guerre s’arrêtera Macron ira manger dans la main de Poutine ....


        • Com une outre 3 septembre 2023 09:09

          @Rodolphe de Gérolstein
          Quelle naïveté. C’est vous, et nous qui allons payer. Et pour info, la Russie est déjà en train de reconstruire les parties de l’Ukraine qu’elle va conserver, comme en Crimée.


        • GoldoBlack 6 septembre 2023 17:03

          @Com une outre
          Qu’elle va conserver ?
          Mouaahahahahaha !
          Vous avez une boule de cristal ?
          Ah ! le beau génie des alpages !


        • zygzornifle zygzornifle 3 septembre 2023 08:51
          Qui préserve la fRance d’une catastrophe financière et comment ?

          • GoldoBlack 4 septembre 2023 08:30

            ADM


            • zygzornifle zygzornifle 4 septembre 2023 10:39

              Pour les achever on va leur envoyer Bruno Lemaire .....


              • DLaF mieux que RN ou Z / Ukraine Phase : descente aux enfers ! 5 septembre 2023 10:27

                La Dette d’ici ou de là-bas, on peut en faire ce qu’ON veut en haut-lieu.

                La finance n’est qu’une combinaison entre :

                jeu d’écriture et,

                planche à billets...

                ça peut s’orienter :

                en remboursement ou

                en pertes et profits

                tout dépend de l’humeur du temps.

                Les historiens de la finance peuvent disserter sur :

                le fameux emprunt de la Russie tsariste pour le Chemin de Fer,

                les indemnités de guerre des Allemagnes défaites

                pour apporter quelques éclaircissements convaincants.

                Ce qui est bien actuel, les hausses de l’énergie et du panier de la ménagère.

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Patrice Bravo

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