Rachida Dati : la chute !
Une reprise de travail expresse pour rien ? Après une césarienne, sortir de la clinique après 5 jours, avec en prime, des escarpins à hauts talons, a proprement choqué la gent féminine. Terrorisée après son accouchement semble-t-il, à l’idée de perdre son emploi Place Vendôme, au ministère de la Justice, la Garde des Sceaux, Rachida Dati, est pourtant remerciée, débarquée on ne sait trop par qui ni pourquoi. Mauvais point de chute de son piédestal. Nicolas Sarkozy ? Carla Bruni-Sarkozy ? Malgré les assurances de son gourou Nicolas, la ministre risque de ne jamais revenir au gouvernement. Pourquoi gourou ? On prête au président de la République, cette phrase assassine : « Rachida, quand je lui dis de faire quelque chose, elle le fait ». Pauvre Rama Yade ! Quitter son ministère, quel déchirement. Mais, finalement, c’est à croire que la présidence Sarkozy est une vaste fumisterie digne de la secte du Mandarom de feu Gilbert Bourdin, et que les adeptes croient en leur « messie cosmoplanétaire », Nicolas.

On a vu quelque chose ce week-end en France, évènement que les grands médias éludent bien évidemment. Avec la promesse faite par Nicolas Sarkozy, d’octroyer à la presse une rallonge sous forme d’aide de l’ordre de 600 millions d’euros, il y a de quoi devenir une carpe, non ? Fait sans précédent, donc, le locataire de l’Elysée est le seul et unique chef de l’Etat français, qui n’est pas au dessus des partis. A part la France, il est aussi le président omniscient et omnipotent de l’UMP. Ubiquité époustouflante s’il en est. Passons. Ce rendez-vous qui intronisait son homme-lige, Xavier Bertrand, à l’unanimité, a vu aussi, l’encensement dithyrambique et hypocrite de Rachida Dati, sorte de tonneau des Danaïdes, qu’il remerciait avec une élégance sans faille, dans un parangon de communication de haute voltige.
Carla Bruni-Sarkozy a-t-elle démissionné Rachida ?
Les grands de ce monde ont toujours des courtisans aux bouches calamiteuses qui leur rapportent tout ce qui se dit dans la presse et en dehors. Ils exagèrent parfois, mais, ne portent plus forcément des talons rouges, comme au temps de la France pittoresque de la royauté. Finalement, c’est parfois des indics de la pire espèce, parfois même d’autres, sont des allumés, des disjonctés, payés à la petite semaine pour leur médisance. Selon la presse britannique, cette presse assez virulente parfois, Carla Bruni-Sarkozy serait très furieuse par cette rumeur persistante selon laquelle, si Rachida Dati garde le silence sur la paternité de sa fille Zohra, c’est parce que le géniteur est le président. C’est le tabloïd The Sun qui rapporte cette information.
Quant à The Independente, si Nicolas Sarkozy n’est pas le père de la petite princesse Zohra, il faut aller chercher du côté des banques de sperme. Il revient aussi sur le goût du luxe affiché par la ministre. Mais, ou ça devient intéressant, c’est ce réquisitoire porté par la première dame de France, qui aurait accusé Rachida Dati de vouloir entrer dans le lit de son mari. « She makes no secret of liking clothes and has even on occasion upstaged Carla Bruni-Sarkozy, who reportedly taunted her during a reception and accused Ms Dati of having wanted to share the President’s bed » Fichtre.
Député européenne pour quoi faire ?
L’illusion qu’elle s’engage dans un nouveau combat pour son parti peut faire croire à Rachida Dati, si elle est naïve bien sûr, que, c’est une promotion. Mais, en trompe-l’œil surtout. Se retrouver 2e sur une liste conduite par Michel Barnier, ministre de l’Agriculture et de la Pêche, qui, sur le plan hiérarchique est un ministre qui a moins de poids qu’elle, est plutôt un désaveu. Quant on sait que Ramatoulaye Yade a refusé de conduire cette liste, il y a de quoi s’inquiéter, sachant qu’elle n’est que sous-ministre sous le Gouvernement Fillon. Cette dernière, tancée par Sarkozy, aura-t-elle le courage de quitter les choses avant qu’elles ne la quittent ?
Rachida qui semble partir donc vers d’autres lieux d’autres cieux, est plutôt mieux loties que ces filles de la diversité telles Rama Yade, battu aux municipales à Colombes, ou encore Fadela Amara, qui n’a aucun mandat électif. Le président se tournera vers qui pour choisir une remplaçante à Rama Yade ? On parle de l’écrivaine aux multiples prix littéraires, Calixthe Beyala, qui sera en librairie le 4 février prochain, avec son nouvel opuscule, « Le roman de Pauline » que je suis entrain de dévorer en ce moment, et, Fatine Layt, quant à elle, semble tenir la corde pour remplacer Rachida Dati.
>>>Allain Jules
67 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON