Reconnaissance du vote blanc : association ou Parti politique ?
Parti blanc : une initiative dommageable !
Souhaitant ne pas voir un amalgame se créer entre l’association "Blanc c’est exprimé" et le Parti blanc, il semble important d’apporter aux citoyens, aux médias, aux politiques l’information suivante.
L'association "Blanc c’est exprimé", à caractère civique, "non partisane" a été créée à Saint-Brieuc en Bretagne en 1989 par Gérard GAUTIER. Ce dernier n’a pas d’inscription politique dans quelque parti que ce soit.
Le Mouvement milite pour la reconnaissance du vote blanc comme étant un suffrage exprimé. Cela pour faire diminuer le nombre des abstentions qui permettent l’émergence de courants minoritaires, xénophobes et racistes. Cela dans le but de participer à redonner une légitimité, une crédibilité aux élus.
Blanc C’est Exprimé se veut, dans un esprit de tolérance, acteur de tout ce qui peut favoriser, permettre l’expression de la démocratie, le respect des doits de l’Homme et de la diversité culturelle et linguistique. Son action est d’amener TOUS les électeurs à être sensibilisés au devoir de voter, cela pour le candidat de leur choix, et dans la mesure où ils voudraient s’abstenir, à ne le faire en aucun cas, à voter blanc en dernier recours, mais à voter !
Le Mouvement Blanc C’Est Exprimé n’a jamais accepté de devenir un parti politique.
Cela serait peu responsable, voire incivique, nihiliste et ajouterait, en tout état de cause, à la confusion ambiante qui existe déjà..
Le vote blanc « véritable épée de Damoclès » au dessus de la tête des élus n’est pas plus de gauche que de droite, c’est un vote citoyen, une démarche responsable.
Depuis 1989, le Mouvement s’est attaché à traiter les causes et non les conséquences du divorce existant entre les citoyens et les politiques et à faire des propositions pour améliorer le système. Dans cet esprit il a fait, en permanence, de très nombreuses propositions qui auraient pu permettre aux élus de regagner la confiance perdue. - loi contre le cumul des mandats et des fonctions basée sur le principe « un Homme un mandat ». - création d’un véritable statut de l’ élu - réforme de la pyramide institutionnelle - loi sur l’inéligibilité à vie des élus impliqués dans des « affaires » avec prise d’intérêt direct ou indirect. - loi sur les conditions d’éligibilité des hauts fonctionnaires…
Les partis et parlementaires qui ont confisqué la démocratie à leur seul et unique profit n’ont jamais jugé bon de donner un début de concrétisation sincère et responsable à ces propositions.
D'où la présence de son président Gérard Gautier dans la présente campagne de la présidentielle.
Comme cela a toujours été indiqué, la recherche du nombre de membres n’a jamais été une préoccupation pour l’association. Après en avoir exploré, après de nombreuses sollicitations, l’opportunité et la faisabilité, l’association n’a jamais souhaité créer des comités locaux. L’expérience a démontré à son responsable que les veilles d’élections nationales étaient porteuses de volontés d’entrisme et de prise en mains par des opportunistes
Le Mouvement a toujours eu la volonté de rester un lieu « de pensée » et d’action permanente. Sa seule ambition est de militer pour ce qui concerne les objectifs de l’association. Il ne s’est jamais agit, ce qui serait antinomique et dangereux, de créer, pour en tirer parti… un nouveau « parti » structuré »…
A côté des très nombreuses tentatives citées plus avant et dont on peut considérer quelles ont pu exister pour casser sa dynamique, infiltrer ou phagocyter le Mouvement et cela avec des méthodes diverses, il est une initiative qui a longtemps posé et pose toujours questions.
Il, s’agit de la création du Parti blanc.
Il est bon de rappeler qu’avant de lancer l’association Blanc C’est Exprimé, considérant le sujet trop grave pour agir à la légère et pour éviter une dispersion des énergies, j’ai recherché, par tous les moyens à ma disposition à ce moment - là, s’il existait ou non d’autres initiatives traitant de ce sujet.
Seul, à ma connaissance, le Centre d’ Information Civique, devenu depuis Cidem, s’était emparé, depuis longtemps, du sujet.
Il s’est avéra que les nombreux contacts pris et surtout, sans doute, la campagne menée dans le cadre des régionales de 1992, ont permis une médiatisation qui a donné une certaine notoriété nationale à l’association.
Or ce n’est seulement en janvier 2000 que le Parti blanc a été créé, à Caen.
Dés ce moment (voir site) l’association a indiqué en quoi la démarche était dangereuse.
Du fait de ce qui précède, il n’était donc pas anormal que notre association ait transmis, lors des municipales de Caen en 2001, « rappelant qu’elle était à caractère purement civique et qu’elle n’entendait pas se réserver le monopole des actions permettant de faire avancer le dossier » un communiqué à la presse dans lequel il était indiqué : « Ayant eu connaissance de la présence d’une liste du Parti blanc, nous affirmons ne rien avoir de commun avec ce dernier. Un mandat électoral mérite le plus grand respect, il ne faut pas prendre le risque de mettre en péril la démocratie par des manœuvres personnelles.
Nous ne pouvons cautionner une démarche qui risque de porter atteinte aux avancées nombreuses que nous avons déjà enregistrées.
Constituer une liste en indiquant que les candidats démissionneront, en cas d’élection, apparaît comme peu responsable, voire incivique. C’est une démarche qui s’apparente à du nihilisme. »…/…
A ce sujet il est intéressant de lire le texte, repris intégralement, sur le site même du Forum Social Européen, en 2003 auquel le Parti blanc était invité en conclusion de la synthèse des débats de la table-ronde animée par Blaise Hersent Lechatreux président à l'époque du Parti blanc..
…/… « Le parti blanc n’a aucun programme,( pas même celui de faire voter une loi sur le vote blanc) Il présente des candidats qui prêtent leur nom au vote blanc et qui adoptent sa déontologie naturelle : ne pas afficher d’idées politiques, ne pas faire de propagande et donc de ne pas inciter à voter blanc, de ne pas accepter de mandat. »…/…
Dont acte.
Le Parti Blanc était en « sommeil » depuis les élections législatives de 2007 dont les résultats m’avaient valus des contacts avec des candidats qui avaient pris conscience de l’importance d’un engagement citoyen.
Depuis plus rien jusqu’au début de 2010 et la reprise sous la férule d’un jeune avec lequel l’association a eu un ou deux contacts.
La démarche restant la même, les contacts se sont rompus.
Cette information permettra à chacun d'en connaître et d’agir en fonction de sa perception et de sa volonté, mais en étant éclairé.
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