Les actes commis furent atroces et abjects, mais au-delà des actes aussi odieux soient-ils, n’est-il pas temps que chacun pèse bien les mots, les citations et les références, qu’il emploie quand il à l’occasion de s’adresser aux autres, quel que soit le lieu où il s’exprime ?
Existe-t-il une place au pays des droits de l’homme les discours qui peu à peu ont fissurés la digue faisant de l’autre le problème, ou qui fait de l’étranger le bouc émissaire et qui fait de la différence la source de tous les maux ?
Ne devons-nous pas individuellement et collectivement dénoncer cette tentation abjecte du choc des civilisations, au travers les petits phrases, les discours qui se font entendre ici ou là, et qui nous plongent toujours d’avantage dans la haine et la barbarie ?
Parce que ces phrases, ces mots sapent peu à peu les fondamentaux de notre République, celle qui accueille, celle qui défend, celle qui permet parce qu’elle est laïque de vivre en concorde, chacun et chacune étant l’égal de l’autre chacun et chacune pouvant vivre selon ses choix et ce depuis 200 ans.
Notre devoir d’homme et de femme libres c’est de ne rien lâcher dans la période et de continuer de combattre pied à pied, arguments contre arguments, tous ceux et celles qui sèment la haine et qui par leur mensonges tentent de faire fructifier leur fonds de commerce depuis des années.
Nous savons historiquement ou cela nous mène et que nous ne laisserons pas faire demain, ce que nous avons combattu hier quelques soient les circonstances, si difficiles soient elles.
Nous devons reconstruire cette digue citoyenne qui protège et combat tous ceux et celles, qui veulent repeindre les murs de France aux couleurs du racisme, de la xénophobie, de l’antisémitisme et tous les intégrismes d’où qu’ils viennent.
Nous serons d’autant plus déterminés à combattre tous ceux qui ont en commun la haine des autres, la guerre religieuse et les autres habillages de la démence criminelle si à la violence et à l’abjection, nous pouvons opposer l’égalité et la fraternité, et que nous démontons dans tout débats leurs « argumensonges. »
Comme hier dans cette campagne, partout où nous serons notre premier devoir sera de de lutter contre les assimilations et stigmatisations haineuses à une horrible situation pour qu’elle ne devienne un prétexte. Ils essaient depuis ce matin, mais si nous faisons front, mais ils ne passeront pas !!!
