Réduire le chômage. Magnifique supercherie !
Seuls les attachés aux médias pourraient être convaincus. Les gens incorruptibles, sensés ne peuvent que sourire à cette proposition digne de l'Arlésienne.
Pourquoi ?
Dans le monde technologique et économique actuels toute proposition allant dans le sens de la réduction du chômage n'est que discours de parlementaires, qu'un miroir aux alouettes, ne pouvant en aucune manière être réalisé. Les preuves suivent.
4 Livres majeurs, ne souffrant la contradiction, s'imposent sur le sujet.
- La clé de la crise de René Montgranier,
- La fin du travail de Jérémy Rifkins,
- Stop ! Tirons les leçons de la crise d'Olivier Berruyer,
- Quand les multinationales gouvernent le Monde de David Korten.
A ces livres s'ajoute la déclaration de Charles Loriant en 1993, responsable de l'autogestion distributive.
"Pour nous, depuis l'avènement massif de la productivité (rapport producteurs/produits), vers 1930, deux des facteurs précités (loi de capitalisation de l'argent et loi du marché), sous la contrainte d'une concurrence sans concession entre tous les producteurs (alimentation, biens, services), exigent le rendement financier maximal du capital investi, ce qui contraint tous les employeurs à supprimer au maximum l'élément humain dans les processus de production.
C'est un impératif, une question de survie pour l'économie de marché, le patronat, les financiers. Ces règles du jeu ne peuvent qu'engendrer le chômage massif, et surtout, transférer des budgets privés vers des budgets publics, le maximum de leurs dépenses ainsi que le coput du traitement du chômage. Mais aussi, reprendre à l'Etat les entreprises publiques encore rentables.
Or, les progrès des sciences et techniques, donc de la productivité de plus en plus informatisée, devenue productique, sont des progrès non linéaires. Le chômage qui en résulte, ne peut-être qu'en progression croissante, comme le sont et le seront tous les désordres qui s'ensuivent en écologie, psychologie, philosophie, économie, finance, politique et dans le culturel."
S'était-il trompé ? Je vous laisse le soin d'y répondre et de virer de bord rapidement.
L'économie capitaliste est morte, elle ne fait plus de bénéfices, l'ultra-libéralisme enfant mort-né ne peut que nous précipiter dans la guerre.
P-S Des réformes profondes ont été déjà proposées par plusieurs économistes. Elles se retrouvent, sur : www.depute-daudon-2012.com chapitre Economie.
Rangeons la réflexion "si c'était vrai cela se saurait" au placard et tentons d'informer nos correspondants à l'instinct grégaire.
Jacques Daudon - www.peuple-français-resistants.com
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