Réduire les charges patronales en modifiant l’assiette du calcul
J'ai déjà lu des remarques sur l'idée d'une taxe en rapport avec la Valeur Ajoutée qui ne présentait pas d'avantage car effectivement c'est souvent répercuté sur le consommateur, donc il n'y a pas d'amélioration de la compétitivité.
C'est pourquoi je propose une CSEVA (contribution Sociale Entreprise sur la Valeur Ajoutée)
Toute la "mécanique" se fait inter-entreprise.
Les entreprises Françaises vont mal, tout le monde est maintenant d’accord mais comment y remédier sans tuer la croissance ?
Avant propos : je considère l’Entreprise au sens large sous toutes ses formes juridiques pour la gestion d’une entreprise je considère les principaux postes comptables des entreprises :
Les charges sociales obligatoires fixées par l'état
- cotisations, contributions
- prélèvements sociaux
Les impôts
Les frais de l'entreprise (professionnels, bénéfices, Recherche & Développement, publicité, ..)
Les recettes (chiffre d’affaire) : vente des produits, subventions …..
Je traite pour l’instant le premier point : Les charges sociales patronales obligatoires fixées par l'état
1 Moduler les charges patronales en modifiant l’assiette du calcul
La seule solution proposée : l’augmentation « sociale » de la TVA .
J'ai essayé d'appliquer le bon sens à la proposition en son temps de M. Guaino d’augmenter de 1,6 % la TVA. Cette augmentation aurait eue une trop faible efficacité sur le problème avec baisse du pouvoir d'achat frappant plus les retraités (dont je fais parti) et pensionnés. Les salariés pouvant effectivement recevoir quelques miettes. Les 35 heures, la baisse de la TVA dans la restauration, m’ont ôté tous espoir dans l'application sociale des lois, sans contrainte, par la majorité des entreprises.
Nous ne sommes pas en Allemagne et la proposition de M. Gallois d’introduire les représentants des salariés dans les conseils d’administrations pourra éventuellement améliorer ce point quand on en connaîtra les modalités précises.
Donc non à l’augmentation de la TVA pour ce motif.
J'aurai pu accepter une augmentation minime pour éventuellement accélérer le remboursement de la dette mais c'est tout, le principal doit venir des économies sur les dépenses (improductives..) de gestion de la France et le plus important améliorer la compétitivité de nos entreprises pour réduire le chômage.
Rappel de la Règle N° 1 ; pour sa pérennité l'entreprise doit équilibrer ses comptes.
C’est à l’initiative des dirigeants, comme les choix concernant ; le « produit », le type de production les techniques utilisées, le personnel nécessaire et l’environnement.
La réglementation doit laisser la liberté dans les « dosages » ce qu’elle pourra faire en choisissant les solutions conformes à la législation. C’est donc la qualité de la législation qui induira les orientations utiles à l’état. L’entreprise choisira la solution la plus simple ou la plus économique et il semble qu’aujourd’hui elle favorise l’utilisation des salariés comme variable d’ajustement ou à l’extrême la délocalisation.
Il faut favoriser l’utilisation des périodes creuses pour servir la formation interne et l’amélioration des procédures et ainsi préparer la « reprise » avec du personnel « connu, formé » et performant mais actuellement cela coûte cher.
La premier poste des entreprises aujourd’hui concerne les charges sociales.
Le calcul actuel des charges sociales :
Les charges sociales sont actuellement basées sur les salaires versés et :
- sont proportionnelles aux nombres de salarié,
- sont compliquées à gérer, suivant les niches fiscales (on peut lire dans les documents officiels taux variable ?),
- peuvent évoluer dans le temps et se compliquer,
- oblige une formation permanente du « gestionnaire » ou lui impose le recour à un spécialiste, avec répercussion sur les frais professionnels.
-
Rebute et pénalise les petits entrepreneurs.
J'ai d'abord regardé la proposition de M. Dassault faite dans le figaro économique du 28 mai 1997.Il proposait de calculer la taxe sur le chiffre d'Affaires, dont on déduirait le montant des salaires de l'entreprise. Avec cette méthode, les entreprises les plus pénalisées seraient les entreprises commerciales qui achètent et qui vendent avec peu de personnel mais qui ne créent rien. En revanche, les entreprises de main-d'œuvre qui fabriquent seraient favorisées et on pourrait se développer et embaucher, il s'agit en fait d'une TVA à l'envers. Au lieu de taxer les salaires sans les achats, on taxe les achats sans les salaires. Plus on vend, plus on paie, mais plus on embauche, moins on paie. C’est un élément formidable de réduction du chômage.
J’ajouterai de compétitivité donc d’anti-délocalisation.
L’inconvénient du système c'est le cumul pour les assembleurs.
Pour éviter ce problème il est préférable que cette contribution sociale entreprise CSE se fasse sur la valeur ajoutée avec les mêmes règle de déduction que la TVA
Donc CSE-VA = Contribution Sociale Entreprise sur la Valeur Ajoutée
Exemple pour un (CA) Constructeur Automobile mais valable pour toute les entreprises.
(Le cas correspond à la délocalisation de l'assemblage des voitures par les CA).
Les pièces détachées fabriquées en France sont expédiées et vendues aux usines d'assemblage délocalisées comme à tous clients. Le prix de vente sera établi suivant les règles internes de la société
elle ne doit pas perdre d'argent. La CSE-VA devra être payée par le CA en France elle doit apparaître sur les factures inter entreprises.
A la vente d'une voiture en France le CA devra payer cette contribution déduction faites de toutes les "contributions" payées à la France en amont sur les composants. Si la voiture est importée après délocalisation il pourra déduire les contributions déjà payées.
C'est le même principe que pour la TVA payée par les consommateurs on peut là, véritablement, parler d'une TVA sociale car elle ne se répercute pas directement sur le prix de vente..
Il est possible de moduler l'application de ce principe.
Point importants
Réduction des charges de 50% à 30 % ? (doit être calculée par les spécialiste qui dispose des données)
Favorise l'embauche : la taxe n'est pas fonction du nombre de salarié mais de la production.
Favorise le fabriquer en France La taxe sera plus sévère qu'actuellement pour les entreprises qui ont délocalisé leur productions et se contente du travail d'importateur avec quelques salariés.
Taxe les intermédiaires inutiles(TRADER)
Application de la CSE-VA à toutes les entreprises internationales Françaises et étrangères dans leurs échanges.
Voilà qui ferait un choc de compétitivité ?
L'idéal étendre à l’Europe
La fiscalité est la seule arme qui reste aux états Européens.
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