Réferendum populaire contre dictature sanitaire !
Il faut en finir avec cette dictature sanitaire, qui nous impose chaque jour un peu plus une restriction de nos libertés individuelles et collectives. Le but de ce papier est de proposer un référendum en tenant compte des réalités actuelles afin de ne pas laisser s'installer en France cette existence au rabais que nous subissons.
Il est vrai que les chiffres ont longtemps été manipulés par des experts de tout bord afin de nous expliquer à quel point nous devions accepter l'irrémédiable.
Mais pour autant, après une année de privation, d'interdiction, de condamnations, il est temps de passer à l'offensive. Nous n'avons plus rien à défendre aujourd’hui, sauf le droit de sortir de chez nous pour respirer et faire les courses.
Ca suffit !
L’intérêt de l'analyse de ces cas que vous pourrez trouver ici, montre simplement que l'incidence de ce virus sur le nombre de décès est en réalité surévalué et qu'il ne dépend pas de restrictions sanitaires, mais bien plus de la volonté des gouvernements de s'en servir afin d'instaurer une société liberticide.
Cet article de France Culture sur l’œuvre de Georges Orwell, nous montre bien que quelque chose dérange, que quelque chose nous entrave, et qu'en situation de léthargie intellectuelle, nous ne voulons nous donner les moyens de regarder les choses en face :
A qui revient la décision finale de confiner ou non sur la base de quelles statistiques données à la population ? Car enfin, qui mieux que la population dans son ensemble serait à même de décider si oui ou non elle peut accepter les risques majeurs que le coronavirus ferait courir sur sa santé ?
Nombre d'articles et de spécialistes fustigent ceux qui résistent face à ces mesures surréalistes et dictatoriales. Dans cet article du monde : on comprend à sa lecture que des milliers de décès et d'infections sont à l’œuvre chaque jour, mais à aucun moment vous ne trouverez de pourcentage relatif : pas de rapports déterminés entre ces nombres qui font peur et la totalité des foules qu'ils déterminent.
C'est pourquoi, si vous comparez ici, avec le nombre de morts liés au tabac depuis le début de l'année, vous constaterez que pour des morts évitables (car le tabac s’interdit puisque c'est une drogue dure) on arrive à un total de 2 000 000 de décès en 4 mois, quand le COVID 19 a tué près de 3 000 000 de personnes en un an.
Vous comprendrez donc que les priorités sanitaires des pays qui imposent le confinement strict relèvent bien plus d'un contrôle volontaire de la population que de mesures de prises en charge et de soin de leurs ressortissants.
Le modèle asiatique
Cette interview de Sophie Boisseau du Rocher, docteur en sciences politiques, chercheure associée au Centre asie IFRI et qui travaille sur les questions politiques et géostratégiques en Asie du Sud-Est.
Montre que l'Etat a failli dans sa gestion de crise et qu'aujourd'hui, nous avons le choix, nous citoyens, de déterminer quelles libertés doivent être sacrifiées ou non afin de retrouver un équilibre acceptable.
L'enseignement à prendre en compte est simple : les mesures qui auraient dû être appliquées dès le début de l'épidémie ne l'ont pas été, aujourd'hui donc, c'est à la population française de choisir sur la base du nombre total de décès pour un million d'habitant, si oui ou non ces mesures coercitives sont acceptables ou non.
L’Asie a en effet utilisé son expérience afin de contrer rapidement cette diffusion du coronavirus. Il faut à l'avenir étudier de très près son travail et adopter immédiatement la bonne stratégie afin de réagir rapidement à toutes nouvelles maladies infectieuses.
C'est au prix de la responsabilité de nos dirigeants que nous pourrions arriver à un compromis efficace et rapide entre privations des libertés individuelles et sortie de crise.
Exigeons un référendum !
Car enfin oui, après l’exposition de trop nombreux calendriers, se contredisant eux mêmes, et qui font davantage figure de carotte plutôt que de réelles mesures efficaces, exigeons ensemble un référendum sur la base d'une proposition de gestion épidémiologique tenant compte de la situation actuelle :
1. Confinement total de la population sans aucune sortie possible sauf courses et personnels soignants) pendant un mois : oui/non (fin au 1er mai)
2. Mis en place d'un calendrier vaccinal efficient à partir de la date du déconfinement. C'est à dire que le nombre de doses est suffisant pour protéger l'ensemble de la population à risque (60 ans et plus) : oui/non (début 1er mai)
3. Port du masque dans les lieux publiques et fortes amende en cas de non respect des règles pendant encore un mois après le déconfinement + gestes barrières : oui/non (fin 1er juin)
4. Fin du confinement et levée de toutes les mesures le 1er juillet, sans aucune réserve. Interdiction de sortie du territoire jusqu'à la fin des vacances d'été puis levée totale de toutes les mesures sanitaires : oui/non (fin 1er septembre)
5. Nouvelle campagne de vaccination (sur la base du volontariat) à destination des autres publics (- de 60 ans) : oui/non
6. Abandon des réformes de l'assurance chômage pour limiter les effets de la crise post-Covid : oui/non
7. Mise en place d'un revenu minimum garanti sur la base du smic sans aucune contrepartie de travail salarié afin de ne plus plonger les gens dans la misère en cas de crise (financé par la taxation de 0.1% des dividendes versés aux actionnaires des entreprises françaises) : oui/non
Et maintenant, vivons !
Face à l'incurie de ce gouvernement, face à tout ce qu'il véhicule comme image d'amateurisme, de gestion financiarisé de la France, de sa méconnaissance profonde de l'Histoire de notre nation, de son manque d'humanisme (fermer les lieux de culture et laisser les grandes surface ouvertes !!!!) souvenons nous que l'élection présidentielle a lieu l'année prochaine.
Un autre monde est là, déjà là, mais que nous ne voyons pas : nos jeunes se mobilisent pour lutter contre les politiques d’irresponsabilités écologiques, nos soignants ont fait les frais des coupes budgétaires dans l’hôpital public, la catastrophe de l'éducation a laissé sur le carreau des milliers de jeunes en situation de décrochage scolaire et en a empêché d'autre à l'université de passer leurs diplômes ; exigent de nous que nous sortions de ces politiques abjectes de destruction du service public, garantie de la démocratie.
Il n'existe pas de fatalité, il n'existe pas de monde où les choses sont figées et gravées dans le marbre sans espoirs de changement, de volonté de révolte, d’insoumission et de propositions.
Nous savons grâce à de nouveaux économistes (Porcher, Picketty, Lordon...) que le monde peut prendre une autre direction.
Nous savons grâce aux proposition de Friot par exemple, qu'un minimum garanti pour tous selon son grade est exigible.
L'ennemi principal de nos sociétés est la résignation. Rien ni personne ne doit nous expliquer comment vivre, ce qu'il faut penser, accepter ou refuser. Nous sommes libres ! Ne l'oublions jamais, et pour nos enfants, exigeons le meilleur, une société où l'on travaille mieux, où chacun peut subvenir à ses besoins, et où chacun peut choisir son avenir.
Tout cela est possible car notre monde n'a jamais été aussi riche, simplement, nous avons laissé à l’initiative de sa gestion une caste d'individus qui se regarde le nombril et nous invente des théorèmes qui servent sa cause (le remboursent de la dette qui entraine des politiques d'austérité budgétaire).
Le printemps est là, et comme nous l'a si bien écrit Zola :
Maintenant, en plein ciel, le soleil d'avril rayonnait dans sa gloire, échauffant la terre qui enfantait. Du flanc nourricier jaillissait la vie, les bourgeons crevaient en feuilles vertes, les champs tressaillaient de la poussée des herbes. De toutes parts, des graines se gonflaient, s'allongeaient, gerçaient la plaine, travaillées d'un besoin de chaleur et de lumière. Un débordement de sève coulait avec des voix chuchotantes, le bruit des germes s'épandait en un grand baiser. Encore, encore, de plus en plus distinctement, comme s'ils se fussent rapprochés du sol, les camarades tapaient. Aux rayons enflammés de l'astre, par cette matinée de jeunesse, c'était de cette rumeur que la campagne était grosse. Des hommes poussaient, une armée noire, vengeresse, qui germait lentement dans les sillons, grandissant pour les récoltes du siècle futur, et dont la germination allait faire bientôt éclater la terre.
Révolutionnairement vôtre,
Boris Rannou
46 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON