Réflexion sur l’Occident et les révoltes en Afrique du Nord

Qu'on laisse les peuples décider de leur destinéé par eux-mêmes. Je suis contre l'interventionnisme occidental.

On peut constater que sur toute la planète notre civilisation de prédateurs a fait des ravages au nom de la civilisation ! et a laissé des blessures impossibles à guérir. Nous avons ravagé, violé, assassiné et dépouillé non seulement les peuples mais aussi la planète !

Partout nous avons imposé notre façon de vivre, nos armes, notre technologie pour exploiter et gagner toujours plus de marchés tel un monstre insatiable qui dévore tout sur son passage, jusqu'au jour où il n'y aura plus rien à engloutir, et le monstre finira par se dévorer lui-même.

Qu'on laisse les citoyens Lybiens faire leur révolution, ils en seront plus fiers et ne devront rien au grand frère occidental, qui loin d'être désintéressé, lorgne avidement sur ce pétrole dont il ne veut pas s'en passer ; cela fait de tels profits faramineux, n'est-ce pas ! qu'on en ferait une dépression si on loupait l'affaire ! C'est pour cela qu'en catimini certains ont envoyé des chars anti-émeutes a Khadafi.

Les Tunisiens ont réussi leur révolution ansi que les égyptiens au grand dam du requin blanc, qui avec un sourire légèrement faux-jeton, les a félicité en se demandant si, du coup, les islamistes radicaux n'allaient pas pointer leur nez ! 

Tous les gouvernements de notre merveilleuse civilisation, mère des droits de l'homme, savaient depuis toujours que les dirigeants de ces trois nations révoltées étaient des salauds et des dictateurs assoiffés de pouvoir et d'argent, qui oprimaeint leur propre peuple. Cela ne les a pas empêché de leur lécher les bottes et de leur serrer la main avec de grands sourires en se frottant les mains sur de futurs marchés éventuels qu'ils pourraient obtenir.

Mais quelle ne fut la surprise de ces braves politiques quand soudain les peuples se réveillèrent et prirent leur destinée en main. On peut imaginer que leur surprise fut tintée d'angoisse, car en cette ère de changement, qui sait, si les exclus de cette richesse arrogante, les paumés du nouvel ordre mondial, c'est a dire nos chômeurs, nos sans-abris, nos travailleurs précaires n'aient pas l'idée de s'inspirer de ces révolutions pour éjecter ces politiques menteurs soumis au grand capital et qui nous dirigent.

Car maintenant c'est l'heure de l'inattendu !

Hélène Champaloux