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Réforme des retraites pour un futur naufrage électoral des partis présidentiels ?

Le Parti présidentiel « Renaissance » et ses alliés, tels « Horizon et le Modem », risquent fort de connaître un terrible naufrage électoral lors des prochaines élections ? La cause principale étant du à la réforme des retraites, sans oublier celle l’assurance chômage, faite dans une situation très inflationniste avec refus de taxation des très riches, alors que certains d’entre eux le réclame.

L’erreur fondamentale commise par Emmanuel Macron et le gouvernement, avec le report de l’âge de départ à la retraite à 64 ans est de le faire quand les français éprouvent de graves difficultés dans une période inflationniste, qui sera durable

Plutôt que d’engager une réforme des retraites avec un report de l’âge de départ à 64 ans qui initialement était prévu à 65 ans, vu la situation fortement inflationniste qui met en grande difficulté une partie très importante de la population Française, ne fallait-il pas dans l’immédiat rechercher des solutions pour alléger le déficit des retraites, via un un financement extérieur à l’État ?

Il faut que les dirigeants politiques, quel que soit leur bord politique et quelles que soient les réformes qu’ils souhaitent faire, aient à l’esprit qu’il sera impossible de réduire de façon très importante le déficit des retraites et encore moins de le supprimer. Sauf à remettre en cause le système de solidarité intergénérationnel, qu’il convient d’ailleurs de préserver, Il est évident que malgré l’allongement de la durée des cotisations, du report du départ de l’age à la retraite ou la baisse des indemnités de pension, voire les trois, le système sera durablement déficitaire du fait du déséquilibre entre la croissance démographique avec l’augmentation du nombre de retraités et la baisse du nombre de cotisant(e)s. Situation de déséquilibre qui va s’aggraver avec l’évolution de la révolution numérique, ayant pour effet des entreprises qui vont de plus en plus fonctionner avec peu, voire sans intervention humaine.

Comme l’indique le COR dans ses rapports successifs, l’importance du déficit et sa durée dépendent d'un certain nombre de paramètres, parmi lesquels la productivité et l'intervention financière de l'État. Mais quoi qu'il en soit, le système des retraites se trouvera déficitaire dans les prochaines années, que les règles restent en l'état ou soient modifiées…

Faut-il également rappeler que le COR indiquait que si le système des retraites était déficitaire de 13 milliards d’euros en 2020, il a été excédentaire de près de 900 Millions d’euros en 2021. Principales explications : le redémarrage de l’activité économique et les créations d’emplois après la période Covid. Et cette situation s’est prolongée en 2022 , avec un excédent de 3,2 milliards d’euros.

Mais, à court terme, les prévisions sont plus pessimistes, le COR table sur un déficit allant de 0,5 point de PIB à 0,8 point dès 2023 Résultat, en 2032, le trou sera de 20 milliards d’euros. Dès 2023, selon les prévisions gouvernementales, le déficit des retraites serait de 2,6 milliards d’euros pour la branche vieillesse des régimes obligatoires de base de la sécurité sociale et du fonds de solidarité vieillesse.

A propos de la réforme de l’assurance chômage peu évoquée dans les différentes manifestations, car masquer par la réforme des retraites

Adopté définitivement le 17 novembre 2022, le projet de loi « marché du travail » a été présenté lundi 21 novembre par le gouvernement. Il prévoit l’application de nouvelles mesures liées à l’assurance-chômage en 2023.

Selon le gouvernement, il s’agit de rendre l’assurance-chômage « plus stricte quand trop d’emplois sont non pourvus, plus généreuse quand le chômage est élevé ». Cela signifie que depuis le 1er Février 2023, la loi impacte la durée d’indemnisation, qui évoluera en fonction de la conjoncture économique.

Avec la nouvelle réforme, la durée d’indemnisation des demandeurs d’emploi ouvrant des droits à partir du 1er février 2023 va diminuer de 25 % avec un plancher minimal de 6 mois.

Par exemple, un demandeur d’emploi inscrit au chômage en 2022 qui aurait eu droit de percevoir les allocations chômage pendant 12 mois ne pourra plus être indemnisé que pendant 9 mois s’il s’inscrit à Pôle emploi à partir du 1er février 2023. A lire également : https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A16334

Une mesure qui ne concerne que les nouvelles personnes inscrites à Pôle emploi, de plus la loi supprime désormais l'accès aux allocations à tous les salariés en mission d'intérim ou en CDD qui refusent à deux reprises de convertir leur contrat en CDI. Idem pour les employés qui abandonnent leur poste , ils ne pourront plus faire valoir leurs droits à l'assurance chômage.

Il faut par ailleurs savoir que les règles pourront à nouveau évoluer courant 2023. Le projet de loi « marché du travail » prévoit en effet une modulation de l’assurance-chômage au cours de l’année, rendue possible par décret. Ainsi, l’entrée en vigueur de nouvelles règles pour le 1er janvier 2024 est à prévoir.

Des perspectives inflationnistes peu réjouissantes

Au moment où, selon certains experts, l'inflation (Indice des prix à la consommation harmonisé, IPCH), devrait largement dépasser plus de 6% en France. Quant au chômage, il pourrait atteindre 7,5% de la population active en 2023, contre 7,3% en 2002, puis 8,2% en 2024, une courbe inverse à celle espérée par le gouvernement à l'issue du quinquennat. Bref, Entre la baisse des températures et les impacts de la guerre que fait la Russie à l’Ukraine avec la flambée des prix de l'énergie qui en découle, si en plus on y ajoute les effets de la révolution numérique, avec ses avantages, mais aussi se inconvénients en particulier sur l’emploi, par son impact démographique, l’économie Française entre dans un hiver qui sera long et glacial...

Vu la situation économique actuelle particulièrement inflationniste et ses effets sur la population n’y avait-il pas mieux à faire ?

Comme je le précisais dans un précédent billet, la France qui bat des records en Europe avec 42 régimes de retraites ne peut que les réduire. Par l’usage du numérique qui doit concourir à simplifier les procédures et permettre des économies de gestion, dès lors que c’est le régime général des retraites qui compense le déficit des régimes particuliers, en les intégrant dans le régime général, par le biais de mutualisation des services, il y aura des économies de gestion évidentes. Certains de ces régimes spéciaux vont être supprimés, c’est un début qui va dans le bon sens et plutôt que de se fixer sur l'âge de départ à 64 ans, c'est dans cette voie qu'aurait du se faire la réforme des retraites.

- Pour des recettes nouvelles, il serait indispensable de taxer les super profits des entreprises, dont certaines profitent de la guerre de la Russie à l’Ukraine par divers travers de spéculation, ce qui est totalement immoral quand des centaines de milliers de victimes, avec des destructions, tombent sous les bombes. Selon les organisations qui ont évalué ce que cela pourrait rapporter au budget de l’État, il est estimé que la taxation de ces super profits se situerait entre 5/6 et 10 milliards d’euros.

- En lieu et place de l’actuel impôt sur la fortune immobilière (IFI), qui a remplacé l’impôt sur la fortune (ISF), Ce qui est une aberration ! l’IFI rapporte moins de 2 milliards d’euros, contre 4 à 5 milliards pour l’ISF et ne concerne pas forcément les plus riches, qui eux, par des artifices juridiques peuvent toujours placer actuellement leurs biens immobiliers dans des paradis fiscaux. Il conviendrait donc de créer une contribution solidarité sur la richesse (CSR) pour les très riches (par exemple, au-delà de 7 millions d’euros en y intégrant les biens immobilier, les yachts, jets privés, berlines au delà de 70 000 euros…)

Faut-il rappeler que parmi les plus riches participant au dernier forum économique mondial de Davos, 200 d’entre eux, dont des Français n’hésitaient pas, par ailleurs, à affirmer qu’ils peuvent et veulent faire un effort de solidarité en payant plus d’impôts (https://www.capital.fr/economie-politique/a-davos-200-millionnaires-demandent-a-etre-davantage-taxes-pour-le-bien-commun-1457644 ). Et de « viser » La France, où Certains experts à ce forum économique mondial font observer que notre pays, comparativement à leurs ressources, c’est le pays où les plus riches payent moins d’impôts que les plus pauvres. La France a encore du chemin à faire explique Gabriel Zucman. professeur à l'École d'économie de Paris et à l'université de Berkeley :... »C'est particulièrement extrême en France, où si on regarde les 370 ménages avec les revenus les plus élevés, leur taux effectif d'imposition sur leurs revenus, quand on prend en compte tous leurs revenus économiques, est de l'ordre de 2 % ! »…

 Dans ces conditions, cette disposition de mise en place d'une contribution solidarité richesse (CSR) devrait s’appliquer à tous les citoyens Français, que les gains de leur richesse se fasse en France ou à l’étranger (Dirigeants d’entreprises du CAC40, divers sportifs, dont des footballeurs, comédiens, animateurs télé…). Un accord international dans ce sens doit être trouvé lors d’une réunion du G20…

- Les encouragements à la natalité ne peuvent donc par définition que contribuer à accroître les besoins de consommation et de surconsommation, voire de gaspillages. Il convient également de repenser totalement le système des allocations et prestations familiales, ainsi que la suppression des divers avantages actuels à partir du 3eme enfant.

Faut-il rappeler encore et encore que les deux mesures suggérées concernant les recettes, ainsi que les économies de gestion par le transfert des régimes particuliers au régime général permettraient de réaliser incontestablement entre 8 et 12 milliards d’euros de recette pour le budget de l’État, dont une partie servirait en le finançant à réduire le budget de l’État consacré aux retraites et abroger le déficit à venir du régime général des retraites.

Les 8 à 10 milliards d’euros de recettes permettraient donc aux régimes de retraites de sortir de la spirale des déficits en 2023 et les années suivantes ,et contribuant ainsi à ne pas aggraver les finances de l’État. Mais le gouvernement et ses partenaires de droite préfèrent persister dans le report de l’âge de départ à 64 ans, dont certaines mesures d’accompagnement vont coûter 400 millions d’euros aux contribuables en 2023...

Nul doute que ces deux réformes et le refus de faire participer fiscalement les très riches à l’effort de solidarité aura un coût électoral pour les partis politiques présidentiels et leurs soutiens.

Il suffit d’accorder quelques attentions aux réactions populaires pour être fixer pour la suite politique sur le plan électoral. Si « Renaissance » ex LREM a été créé par Emmanuel Macron pour lui même et qui aurait éprouvé quelques difficultés lors des prochaines élections de 2027 en l’absence de son « leader charismatique » qui ne peut se représenter, une réforme avec des mesures prises qui prolongent l’âge de départ à 64 ans et la baisse de 25 % des indemnités chômage compte tenu de la situation actuelle économico - sociétale du pays risquent fort d’être un « requiem » électoral pour les partis politiques présidentiels actuels

A Gauche ou à la droite, les perspectives électorales ne semblent également être très réjouissantes

Vu la situation politique interne aussi bien à gauche où une candidature unique à la présidentielle de 2027 (ou avant) semble pour le moins très difficile. A gauche, une candidature autour de Jean-Luc Mélenchon, qui apparaît plus comme un repoussoir pour l’opinion publique ne semble guère faire l’unanimité. Une candidature socialiste, en égard à positionnement modéré, pourrait rassembler à gauche et peut-être au delà, mais encore faudrait-il que ce parti trouve « la perle rares » ce qui semble aujourd’hui au dessus de ses moyens...

Pour la droite et le centre, le marquage très à droite Laurent Wauquiez, actuel président de la région Auvergne-Rhône Alpes qui semble être le grand favori pour LR et les médias en vue de la future élection présidentielle, ne va pas encourager les centristes de l’UDF, mais aussi des plus modérés à LR à s’investir autour de cette personnalité.

Pour les partis de Gauche, qui fondent leur politique sur la social-démocratie ou ceux de la droite sur celle du libéralisme-social, il serait temps que les uns et les autres corrigent leur trajectoire idéologique au moment où le "national-économisme" teinté de populisme s'impose et masqué par le slogan un peu trop réducteur avec le "produire français", auquel il est de bon ton de rajouert "et local"...

A l’évidence, seul le RN avec Marine Le Pen tisse sa toile et, face à l'incurie des autres partis politiques, risque fort d’imiter son amie présidente du gouvernement Italien. Mais attention au-delà de l’image rassurante que donne ce parti politique Français et sa présidente, le « national - économisme » teinté de populisme qui se caractérise essentiellement par le « produisons Français, avec des Français » avec en filigrane des diatribes nocives contre les étrangers ne peut que très rapidement refaire surface, ne serait-ce que pour s’attirer les faveurs de son petit concurrent Eric Zemour, spécialiste des dérives révisionnistes en faveur de Pétain et son régime collaborationniste de triste mémoire

Pour conclure

Bien qu’il reste encore 4 ans avant la prochaine élection présidentielle, malgré les efforts sur le plan social qui pourrait être fait, si Elisabeth Borne et son gouvernement maintiennent l’âge de départ à la retraite à 64 ans, les Français ont peut être, comme le disait le général De Gaulle, la mémoire courte, sauf qu’aujourd’hui avec Internet et les réseaux sociaux la mémoire n’est plus aussi courte que cela, mais plutôt permanente. Avec en perspective un naufrage électoral pour les partis politiques présidentiels, mais pas seulement...


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13 réactions à cet article    


  • sylvain sylvain 6 mars 2023 15:22

    bof. Macron n’a jamais compté sur les sans dents pour se faire élire, et son électorat, principalement composé de vieux riches, n’a rien a craindre de cette réforme. Bien au contraire.

    Il n’a de toutes façons pas le droit de se représenter et ne le fera certainement pas. Il a suffisamment bien servi son milieu pour s’assurer un avenir doré et influent au sein de l’oligarchie mondialisée.

    La suite logique est soit le RN soit une truffe de renaissance, l’un étant tout aussi bien que l’autre pour nos oligarques


    • Lynwec 6 mars 2023 15:31

      Une dose de Dominion, deux doses de ministère de l’Intérieur, et n’importe quelle élection, même avec zéro électeur vivant, sera gagnée... Le reste,c’est du cinoche...pour veaux bobos...et sans-dents inconscients...


      • sirocco sirocco 7 mars 2023 20:10

        @Lynwec
        « ...même avec zéro électeur vivant... »

        Pas d’accord !  smiley Pour que l’ordinateur du ministère de l’Intérieur connaisse (à nouveau) un bug dans l’opération addition, permettant d’annoncer la victoire du candidat des banquiers, il faut qu’il y ait plusieurs votants. Au moins 2... Sinon ça paraîtrait suspect !


      • Octave Lebel Octave Lebel 6 mars 2023 15:44

         Démocratie en berne, conflit d’intérêt, court-termisme.

         

        (1/3) Pour moi, il me semble que cette affaire est un immense révélateur des limites de ce que certains prétendent être une démocratie d’une part. Et aussi d’autre part le révélateur de l’épuisement d’un modèle économique qui n’arrive plus à cacher la réalité de ses effets, le conflit d’intérêt qui est au cœur même du moteur économique et son court-termisme. Nous vivons dans une comédie politique et médiatique permanente. Evidement que ce n’est pas pour rien que le service public de l’information est responsable devant l’exécutif et non devant le parlement par exemple, maintenant à la merci d’un budget annuel et que le reste des médias est accaparé par quelques milliardaires qui ont en réalité un pouvoir immense avec le peu d’encadrement du financement et du fonctionnement des médias. Ce sont de fait des supercitoyens au sens de superman, en capacité de torpiller ou biaiser à leur guise le déroulement d’un processus électoral. En faisant de toutes sortes d’éditorialistes, journalistes, animateurs, porteurs de micros, eux-aussi des supercitoyens  alimentant la confusion, la  fébrilité, la tension qu’ils prétendent surplomber. 70 % des – de 39 ans ont déserté les législatives.


        • Octave Lebel Octave Lebel 6 mars 2023 15:44

          (2/3) Désolé mais l’auteur reprend le narratif habituel, en s’en distanciant c’est vrai, dans lequel les médias tentent en permanence de nous enfermer. On personnalise la politique en en faisant un jeu de personnes et de rivalités politiciennes de partis en nous réduisant au rôle de spectateurs à qui par les sondages on vient dire où ils se situent et ce que pensent les autres à partir de grilles construites par ou pour ceux qui commandent les dits sondages. Étudiées de près les grilles de ces sondages nous renseignent sur certaines réalités mais nous enferment aussi dans le court-termisme et les éléments de langage de l’actualité que les médias fabriquent. Un jeu avec la démocratie qui en réalité étouffe la démocratie et nous a mis dans une impasse qui nous mène à une coalition droite extrême-droite rhabillée de respectabilité. Il y a ici des commentateurs qui travaillent en permanence à cela, discrets bien sûr sur la réalité des options économiques de la maison, pendant que d’autres entretiennent les colères et clichés habituels de la propagande pour leur rentabilité électoraliste. Impasse dont l’échappatoire est la mise à plat de nos institutions épuisées et la reprise en responsabilité par le politique du pouvoir économique dans un cadre authentiquement démocratique à la mesure de ce que nous sommes en 2023.Sûrement pas une bande d’attardés ignorants, mal formés, prompts à la querelle et au chacun pour soi et laisser-aller. Je crois qu’il y a plus d’ignorants souhaitant être mieux informés et comprendre que d’ignorants contents d’eux-mêmes ou à plat ventre devant les sommités nous faisant la leçon ou souscrivant au rôle de perroquets qu’on leur assigne jusqu’à voter contre leurs intérêts ou s’abstenir. Nous savons tous depuis longtemps que la démocratie et la justice sociale, quand elles sont prises au sérieux, présentent, pour quelques-uns de sérieux inconvénients.


          • Octave Lebel Octave Lebel 6 mars 2023 15:45

            (3/3) La réalité de notre société, depuis un moment déjà, c’est un mouvement social permanent qui traverse toutes les couches sociales et qui aspire à plus de démocratie, de justice sociale et à une réelle responsabilité écologique. Le moteur, c’est l’intelligence collective et la responsabilité et la rigueur à laquelle oblige une authentique démocratie maîtrisée. Cela nourrit et dépasse tous les partis et mouvements politiques dont le mouvement social a aussi besoin afin de construire les réponses politiques et les mettre en œuvre. Tout cela se construit pas à pas au quotidien. Ce ne sera pas facile. Mais sûrement plus intéressant et constructif que la comédie actuelle vouée à continuer vers plus de dégringolade.

             


            • Florian LeBaroudeur Florian LeBaroudeur 6 mars 2023 15:52

              Mon pauvre ami, dans 4 ans les dés seront déjà jetés.

              Les mesures principales dans le cadre de l’Agenda 2030 doivent passés impérativement durant ce mandat.

              En 2027, le parti présidentiel sera affaibli et les oppositions discrédités par leur incapacité à tiré profit de leur poids additionné à l’assemblée.

              Le sauveur providentiel par défaut issue d’un paysage politique en ruine sera condamner à patauger dans une France en ruine qui aura son destin définitivement scellé.

              Quand on a été en incapacité de faire fonctionner ses méninges lorsque les signaux d’alertes étaient à leur summum, on ne peut s’en prendre qu’a soi-même.


              • saint louis 6 mars 2023 18:30

                L’espoir de voir un renouveau politique en France est bien faible.

                La réélection de Macron nous a laissé baba suite à son premier mandat où il a osé tout ce que nous pensions impossible en France (notamment mettre toute la population sous résidence surveillé) sans faire éclater une révolution.

                Le deuxième sera pire, mais le troupeau ne bronche pas, juste symboliquement pour les retraites dont la réforme est déjà acté sauf pour les régimes spéciaux où il ne faut pas toucher.

                Même si le sauveur providentiel venait à oser se présenter, il ne serait pas forcément écouté.


                • Attila Attila 7 mars 2023 15:32

                  @saint louis
                  « Même si le sauveur providentiel venait à oser se présenter, il ne serait pas forcément écouté. »
                  Prémonitoire
                  .
                  Un candidat providentiel ne pourra rien faire s’il est tout seul. Au préalable, il est impératif de construire un mouvement populaire puissant pour le soutenir.
                  Donc, que les français se sortent les doigts du cul.

                  .


                • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 7 mars 2023 11:54

                  VOUS EN AVEZ PAS MARRE DE RACONTER DES CONNERIES ET FAKES NEWS ?

                  Oui le système de retraite est déficitaire, ET LARGEMENT !

                  Cette fake new dite et redite par les ecolos-marxistes juste que l’overdose est une tartufferie. Mais il faut dire que les promoteurs de cette FAKE-NEW jusque l’(overdose sont tous des fonctionnaires.

                  Chaque année l’état reverse 33 milliards de « subventions » pour ses « fonctionnaires ».

                  Vous imaginez que l’état avec ses subvention donne une cotisation de 75 % pour les retraites civiles et 120 % du salaire pour les retraites militaires.

                  L’état transforme un déficit abyssal par une subvention pharaonique.

                  FIN DE BLAGUE ! ces articles sont des tartufferie remplis soit par des ignorants des faits, soit par des gens manipulateurs qui font passer leurs désirs et leurs illusions avant les faits, soit par des gens issus de la caste des fonctionnaires qui se savent privilégiés et ne veulent pas que les quidams comprennent a quel point ils sont des favorisés.

                  La subvention de cotisations patronales des fonctionnaires est purement et proprement exorbitantes ( 4 à 5 fois supérieures à celles du privé !) 

                  Le "non deficit est une tartufferie, un mensonge pour entretenir l’illusion face a des gens qui ne savent rien de ce que leur employeur paye et ne regardent que leur salaire net sans réfléchir.

                  Triste France qui vit dans la propagande écolo et marxiste qui ne comprend pas les mensonges et manipulation.


                  • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 7 mars 2023 12:14

                    FORMIDABLE et bien marxistes ces idées a la con de spoliation des autres pour maintenir un système de merde.

                    Au nom de quoi les « riches » ont a voir avec le système de retraite ? 

                    Ils n’en sont pas « responsables » n’en sont pas les « gérants » et n’en bénéficient pas car contrairement à la capitalisation, 

                    La seule chose qui motive ce sont les marxistes jaloux et leurs niaiseries.

                    Une taxe sur les riche ne solutionnerait rien, et passé la 1ere année, le déficit reviendrait immédiatement puisque la répartition est un système de ponzi.

                    La vraie solution est la capitalisation.

                    Les gauchistes se plaignent de la richesses de ceux qui font de l’argent en bourse, mais de l’autre, pas gênés a un paradoxe près refusent la capitalisation aux individus et veulent imposer un système pourri aux autres.

                    Absolument aucun pays n’est à la capitalisation. AUCUN.

                    Un seul pays a essayé, le Chili. 

                    La capitalisation engendré avec le financement de l’économie et un taux de croissance économique historique de 7 % en moyenne par ans durant les 12 années.

                    Le taux d’épargne chilien a augmenté jusqu’à 28 % du PNB et le taux de chômage a baissé jusqu’à 5%.

                    Le pays est passé de dernière a 1erre économie d’Amérique du SUD.

                    Le Chilien est celui qui encore aujourd’hui, malgré les destructions de la capitale par les hordes débiles marxistes, est l’habitant moyen le plus riche de tout le continent.

                    Malheureusement les gauchistes ont détruit le système car il y a eu un problème.

                    Pour le que le système se mette en place et soit génial, il faut 40 années de cotisation et les premières retraites versées en ont fait de la mauvaise publicité.

                    Le gouvernement qui l’a mis en place était un gouvernement tyrannique, et par principe tout ce qu’il a mis en place a été caricaturé. Notamment les marxistes au pouvoir élevé sur ce continent

                    C’était la 1ere expérience et la cotisation a 10% a montré que la cotisation devrait être de 15%.

                    On retenir de l’expérience.

                    Passer de la répartition a la capitalisation nécessite de changer l’état d’esprit des gens et les dé-marxiser. Que la solidarité, c’est le financement économique qui enrichi globalement l’économie et tous les gens.

                    Que ceux qui sont « coincés » dans la merde de "répartition doivent être accompagnés pour en sortir.

                    Que la cotisation idéale est de 15%.


                    • https://reseauinternational.net/la-pieuvre-du-complexe-numerico-financier-devoilement-de-la-pieuvre-financiere/

                      par Kla.TV

                      Une crise après l’autre secoue le monde. La récession, la faim et la pauvreté menacent des millions de personnes. Est-ce le fruit d’un hasard ou d’une force capable de contrôler de telles évolutions à l’échelle mondiale ?

                      Transcription :

                      La fusion des groupes informatiques et financiers a donné naissance à la plus grande concentration de pouvoir de tous les temps. Mais qu’est-ce qui confère à ce puissant complexe une influence telle qu’il est même en mesure de diriger le destin du monde ?

                      Le dévoilement de la pieuvre

                      Ce monde est tombé dans les griffes d’une société secrète terroriste d’envergure mondiale. Telle une pieuvre, ses tentacules s’emparent de tes biens, de ta santé et du libre accès au savoir. Une enquête de Kla.TV, votre chaîne indépendante n°1 !

                      À peine la crise du Covid semble-t-elle surmontée que le monde est massivement ébranlé par la guerre en Ukraine et, par conséquent, par la crise énergétique et économique. Une récession mondiale ainsi que la pauvreté et la famine menacent désormais des millions de personnes. En dépit de cela, même des hommes politiques autrefois pacifistes continuent d’attiser la guerre. Cette évolution négative à l’échelle mondiale est-elle le fruit du hasard, d’une erreur humaine ou y a-t-il quelque chose de plus derrière tout cela ? Si c’est le cas, il devrait y avoir une puissance capable de contrôler et de maîtriser de telles évolutions à l’échelle mondiale. Mais un tel pouvoir existe-t-il vraiment ?

                      « Oui », répond clairement l’expert en finance et en économie Ernst Wolff. Selon Wolff, le complexe numérico-financier, c’est-à-dire les grands groupes informatiques et financiers avec BlackRock et Vanguard à leur tête, est devenu une puissance dominante dans le monde. BlackRock et Vanguard sont ce que l’on appelle des gestionnaires de fortune, qui gèrent essentiellement l’argent des super-riches. BlackRock, par exemple, est devenu d’un seul coup le plus grand gestionnaire de fortune du monde, les Rothschild lui ayant transféré quelque 2,8 billions de dollars. Aujourd’hui, les dix plus grands gestionnaires de fortune du monde gèrent une fortune de 45 billions de dollars américains. C’est plus que le rendement économique (produit intérieur brut) des États-Unis, de la Chine, du Japon et de l’Allemagne réunis. Il est significatif que BlackRock et Vanguard dominent ensemble, par leurs parts d’actions, presque tous les autres grands gestionnaires d’actifs, les multinationales et également les grands groupes informatiques comme Microsoft, Apple, Alphabet, Amazon et Facebook. Mais comme ils dépendent à leur tour de leurs services informatiques, une dépendance mutuelle s’est créée, qui les a quasiment fondus en une seule entité : le « complexe numérico-financier ».

                      Le pouvoir des groupes informatiques réside en effet dans le fait qu’ils contrôlent le flux mondial de données et qu’ils ont ainsi un aperçu de tout et de tout le monde. Ce savoir a un tel poids qu’en parallèle à l’argent, le contrôle des données dirige aujourd’hui le monde. Ainsi, la fusion des groupes informatiques et financiers a donné naissance à la plus grande concentration de pouvoir de tous les temps.


                      • sirocco sirocco 7 mars 2023 20:28

                        Le JT de FR2 vient d’évoquer le double bras d’honneur du garde des Seaux (de vomi...) Dupond-Moretti à l’intention d’un député qui lui rappelait ses casseroles lors d’une séance à l’AN.

                        P’tain !... Il a encore forcé sur la coke, le mafieux ! Depuis qu’il a lui-même réapprovisionné la macronie l’été dernier (il s’était fendu d’un voyage en Guyane, d’où il avait ramené une cargaison dans ses valises ministérielles) il se contrôle plus !  smiley

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