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Accueil du site > Tribune Libre > Reformons la démocratie, vive la révolution !

Reformons la démocratie, vive la révolution !

Tant que le capitalisme peut pratiquer l’exploitation sociale dans un cadre dit « démocratique », il tolère des ilots de liberté. Mais dès lors que cette exploitation sociale devient compliquée, le capitalisme impose ses lois de façon plus autoritaire. Le capitalisme contient toujours en lui cette propension à durcir ses institutions. Tout le malentendu vient du fait que l’on a appelé « démocratie » ces espaces de liberté qui sont la presse, les élections, l’assemblée parlementaire, etc…. En fait, ces espaces de « liberté » n’existent que s’ils sont dûment contrôlés par le système. Autant dire que ces espaces de liberté ne subsistent que tant qu’ils sont des leurres.

Tandis qu’on fait gentiment voter les citoyens sur des « programmes » réformistes, les officines prennent la température quant au risque d’éventuels mouvements sociaux de grande ampleur. Ces officines détiennent un authentique savoir quant à la situation sociale et anticipent les réponses à opposer. Ne doutons pas un seul instant de leur capacité à pouvoir maîtriser des situations « risquées ». Il n’est plus question du beau gosse formé par les grandes écoles à papa et faisant rempart de son attaché-case. Mais bel et bien d’une police et d’une armée formées à l’anti-insurrection, augmentées de structures parallèles et beaucoup moins amateurs que les SAC et les CDR. Tout parti révolutionnaire se devrait d’évoquer cette grave question. Il en va de la liberté, voire de la vie, des militants engagés.

Le capitalisme fonctionne doublement sur le couple oppression/exploitation. C’est son état « naturel ». Et l’on parle de fascisme à partir d’une quantité (trop) voyante d’oppression, mise en place pour continuer l’exploitation. On définit trop souvent le fascisme comme une rupture, or il n’est pas rupture, mais l’aménagement des conditions de l’exploitation qui continue dans un contexte autre. Le fascisme est la roue de secours du capitalisme.

C’est proprement ce qui s’appelle la lutte des classes. Les salariés, avec la classe ouvrière, luttent pour gagner des droits sociaux. Le patronat inlassablement tente (et parvient) de/à récupérer ce qu’il a dû concéder. Toute l’Histoire des sociétés humaines est l’Histoire de cette lutte des classes. C’est encore le cas aujourd’hui.

C’est pourquoi il importe de ne pas céder aux sirènes réformistes qui s’appuient sur l’idée que nous avons atteint un niveau de démocratie permettant de conquérir des droits nouveaux par le jeu électoral et institutionnel. L’Etat est l’Etat de la grande bourgeoisie qui ne se laissera JAMAIS déposséder. Les conquêtes (toutes les conquêtes) s’obtiendront par la lutte de classe consciente et agissante. Et plus le niveau d’exigence des travailleurs sera élevé, plus le risque d’affrontement violent augmentera. Car en définitive se posera INELUCTABLEMENT la question du renversement du capitalisme et de son remplacement par le socialisme. Ce renversement sera social (ce sont les salariés qui imposeront une société conforme à leurs intérêts) et politique (il sera nécessaire de renverser l’Etat pour lui substituer l’Etat socialiste).

Aussi ai-je un regard critique vis-à-vis du phénomène Front de Gauche : il ne pose pas du tout la question du soulèvement populaire dans la lutte pour renverser le système capitaliste et l’Etat bourgeois. Au contraire, il crée l’illusion que la « démocratie » permettra des conquêtes sociales. La bourgeoisie ne renonce jamais et elle ne renoncera pas. Le Front de Gauche ne suffit pas. Il faut aller plus loin. Ce qui fait hésiter les travailleurs, c’est la peur précisément, de l’affrontement violent. Le peuple se laisse convaincre par ces illusions sociale-démocrates car il espère faire l’économie de l’affrontement de classe et de la révolution.

Mais le recours à la violence révolutionnaire n’est pas un rêve romantique, c’est une nécessité historique.

Ecrit par Yapadaxan sur Conscience Citoyenne Responsable

http://2ccr.unblog.fr/2012/03/30/democratie-reforme-et-revolution/


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58 réactions à cet article    


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 21 juin 2012 08:58

    1 de 2 

    À l’auteur :
    « C’est proprement ce qui s’appelle la lutte des classes. Les salariés, avec la classe ouvrière, luttent pour gagner des droits sociaux. Le patronat inlassablement tente (et parvient) de/à récupérer ce qu’il a dû concéder. Toute l’Histoire des sociétés humaines est l’Histoire de cette lutte des classes. »

    Depuis plus de 160 ans, Karl Marx fourvoie le prolétariat, de manière criminelle, en le focalisant sur la lutte des classes (éradication de la bourgeoisie) et la possession prolétarienne des moyens de production.

    Aujourd’hui encore, la situation semble lui donner raison puisque le capital boursier mondial, d’environ 36.000 milliards d’Euros, est majoritairement détenu par une minorité de « nantis ».

    Toutefois, il est vain d’espérer une plus juste répartition des moyens de production par des nationalisations, voire des révolutions. Cela a déjà été fait avec les tristes résultats que chacun connaît...

    Puisque le capital boursier mondial est en permanence disponible à la vente et à l’achat, pour que le prolétariat, les « démunis », puisse accéder à la possession des moyens de production, la solution la plus simple consisterait à produire un effort soutenu d’épargne et d’investissement à long terme afin d’acheter ce capital financier des entreprises, banques incluses, et parvenir à l’Acquisition collective et citoyenne du Pouvoir Économique.



    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 21 juin 2012 09:03

      2 de 2

      En ces temps de crise, on ne cesse de parler de déficits budgétaires, de dette, d’inflation, de réduction des charges, d’augmentation des impôts, et cætera...
      Il n’y a personne pour prononcer ce qui semble être LE gros mot absolu : ÉPARGNE ! ! !
      Pourtant, que ne pourrait-on faire avec de l’ÉPARGNE ? ? ?...

      Refondation du Capitalisme & Dividende Universel


      Le 
      Parti Capitaliste Français ( PCF ) propose une synthèse socio-économique permettant d’instaurer une authentique compatibilité entre compétitivité et cohésion sociale ; entre compétitivité et solidarité.


      Ce projet de « Refondation du Capitalisme et de création d’un Dividende Universel » se compose d’un Objectif Principal et de deux Objectifs Spécifiques qui découlent de l’objectif principal.


      Objectif Principal :

      Acquisition Citoyenne & Collective du Pouvoir Économique


      Objectifs Spécifiques :

      I)
      Transformer le « capitalisme ordinaire » en un véritable 
      Capitalisme Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.
      II)
      Faire bénéficier chaque citoyen, même mineur, d’un 
      Dividende Universel évolutif qui, de facto, éradiquera définitivement le concept même de chômage et celui de la lutte des classes.




    • Francis, agnotologue JL1 21 juin 2012 09:16

      la solution la plus simple consisterait à dire que l’effort soutenu a été fait depuis longtemps qui permet de se réapproprier le capital financier des entreprises, banques incluses, et déclarer  Acquis de fait, collectivement et citoyennement le Pouvoir Économique.

      Cela se nomme : le communisme.


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 21 juin 2012 10:04

      Par schweizer.ch (xxx.xxx.xxx.235) 21 juin 09:55
      « Ensuite de quoi, on gère tout ça au suffrage universel direct et permanent »

      Si vous aviez, seulement et simplement, pris la peine de lire le texte lié à mon commentaire, vous ne formuleriez pas une telle contrevérité accompagnée de votre rire suffisant.


    • momo momo 21 juin 2012 13:20

      Mais il n’y pas que le FdG qui trahi la classe ouvrière. On peut en dire autant du NPA, parti bourgeois, et de LO, secte passéïste. Le POI est peut-être le plus intéressant... mais aussi le moins couru. Pourquoi ?
      Reste finalement et étonnament le FN comme parti le plus susceptble de défendre la classe ouvrière et le plus révolutionnaire malgré paradoxalement sa clique de réac. catho etc...


    • Chiitedeservice subcommandante 21 juin 2012 14:37

      j’y crois pas à tout ça.... surtout quand on sait comment fonctionne le monde : controle du monde


    • bigglop bigglop 21 juin 2012 18:24

      Bonsoir à tous

      Entendez-vous le silence assourdissant entretenu par les politiques et médias aux ordres sur le pacte budgétaire européen qui sera très certainement ratifié lors de la première session parlementaire de juillet.

      Après la ratification du MES en février, nous abandonnerons l’essentiel, après celle du Pacte budgétaire, de notre souveraineté nationale à le Commission Européenne qui aura la haute main sur nos Lois de Finances (politique budgétaire) et ceci sans référendum.

      Pour vous rafraîchir la mémoire sur le MES, TSCG, Six et Two Pack

      Parmi ceux qui ont dénoncé le MES et le TSCG

      Ainsi, je relaie cette lettre ouverte à François Hollande :

      Pas d’Europe sans citoyens !

      Lettre ouverte à François Hollande pour un référendum sur le Pacte budgétaire  :
      http://www.france.attac.org/lettre-ouverte-francois-hollande-pour-un-referendum-sur-le-pacte-budgetaire
      A signer et faire circuler !

      La crise européenne est arrivée à un point crucial. Aveugles volontaires, nos dirigeants s’obstinent dans des politiques brutales d’austérité alors que la crise provient des dérives de la finance et de l’absence d’une véritable solidarité européenne.

      Le « Pacte budgétaire » a été élaboré par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy pour corseter définitivement les politiques économiques, et imposer l’austérité au mépris du débat démocratique et contre les aspirations des peuples.

      François Hollande se prépare à le faire ratifier par le Parlement nouvellement élu s’il parvient à faire adopter tout ou partie du « Pacte pour la croissance » qu’il propose aux autres dirigeants européens. Mais seul un débat démocratique avec une large participation populaire peut légitimement trancher sur des enjeux aussi essentiels.

      A l’initiative d’Attac et de la Fondation Copernic, des responsables associatifs, syndicaux et politiques et des chercheurs (voir la liste ci-après) lancent une lettre ouverte à François Hollande : « Non au Pacte budgétaire, pas d’Europe sans citoyens ! », demandant l’organisation d’un débat tranché par un référendum.

      Pour lire la lettre, consulter les signataires, et la signer : http://www.france.attac.org/lettre-ouverte-francois-hollande-pour-un-referendum-sur-le-pacte-budgetaire



    • Le péripate Le péripate 21 juin 2012 09:23

      Ah oui, l’Histoire avec un grand H, cette taupe selon le mot de Marx, qui creuse sa route sous terre pour surgir à l’improviste et révéler la Vérité.

      Tous les totalitarismes ont usé de l’historicisme.


      • citoyenrené citoyenrené 21 juin 2012 11:21

        l’Histoire avec sa grande Hache,

        tout les gouvernements, totalitaires ou non, écrivent l’histoire à leur sauce ! l’Histoire est écrite par les vainqueurs, pas seulement dans les régimes totalitaires

        votre commentaire est pertinent mais réducteur si vous m’permettez


      • ourston 21 juin 2012 10:32

        Que c’est beau cet appel à la violence révolutionnaire, lancé bien au chaud derrière son clavier, en utilisant les moyens de l’odieuse répression capitaliste que sont le PC (pas celui de Marchais) et le web.


        • citoyenrené citoyenrené 21 juin 2012 11:16

          et bien , bonne analyse, qui va droit au but

          particulièrement pertinent le fascisme comme prolongement « naturel » du capitalisme

          une refonte du système institutionnel pour aller enfin vers la démocratie ( et non l’état représentatif) peut elle advenir sans révolution ’violente’ ? par idéalisme je l’espère

          relisant actuellement « les raisins de la colère » de Steinbeck, (formidable), je trouve des parallèles avec la situation présente, avec votre article


          • Le péripate Le péripate 21 juin 2012 17:01

            Vous parliez ailleurs d’ineptie. Mais « le fascisme stade suprême du capitalisme » est pire qu’une simple et innocente ineptie, c’est une mystification.
            Faut-il rappeler que partout, tout le temps, tous les mouvements fascistes sont issus des socialismes ?
            La seule vraie différence est pragmatique : les pays communistes étaient tous des pays sans capital, et les pays fascistes (ou national-socialiste) des pays industrialisés. Et comme il était hors de question de faire fonctionner l’économie par la collectivisation (on l’a bien vu par la suite) on a gardé les propriétaires, avec juste un pistolet sur la tempe.

            Et ne venez pas me sortir les autres fables sur le financement des fascismes par des capitalistes (d’abord parce c’est un domaine où l’antisémitisme n’est jamais très loin), les capitalistes ont aussi financé le communisme.
            Lénine ne disait-il pas : les capitalistes nous vendront la corde pour les pendre.


          • citoyenrené citoyenrené 21 juin 2012 17:37

            @ Péripate

            le « national-socialisme » des nazis n’avait de socialiste que le nom

            là est la mystification

            "partout, tout le temps, tous les mouvements fascistes sont issus des socialismes"

            de tout temps, de l’histoire humaine ?

            et les dictatures militaires tournant mal, c’est une sorte de fascisme, toutes n’advenaient pas du socialisme

            et encore qu’appelle t’on socialiste, vu la mystification faite par les nazis

            les monarchies à la Saoud sont une forme de fascisme

            les théocraties autoritaires sont une forme de fascisme

            vous êtes péremptoire dans votre affirmation


          • Le péripate Le péripate 21 juin 2012 17:39

            Et vous proprement lobotomisé.

            J’aurais dit ce que j’avais à dire.


          • citoyenrené citoyenrené 21 juin 2012 18:01

            @ Péripate,

            profonde argumentation, chapeau l’artiste, devant un tel déroulé d’idées, le respect s’impose

            ce bras d’honneur est donc votre intime marque de fabrique ?


          • Le péripate Le péripate 21 juin 2012 18:18

            Oui, je sais. En même temps j’ai maintenant une certaine expérience des forums. Et je sais que vous ne voulez pas écouter.
            Confondre une dictature militaire avec le fascisme a achevé de vous déconsidérer à mes yeux comme interlocuteur éventuellement disposé à entendre. Vous niez par là l’existence même du totalitarisme. Vous utilisez le mot fascisme comme la propagande du Komintern a recommandé de l’utiliser.
            Quand vous ne pouvez changer les choses changez les mots... un certain Jaurès qui n’a pas dit que des conneries.


          • citoyenrené citoyenrené 21 juin 2012 18:31

            @ Péripate

            « et je sais que vous ne voulez pas écouter » si vous le savez, c’est le principal

            les extralucides m’ont toujours paru douteux

            j’ai écrit « les dictatures militaires tournant mal »

            si vous ne pouvez pas changez les mots, déformez les


          • anty 21 juin 2012 21:24

            Attentionn le faschisme d’hitler ou celui de moussolini était très interventionniste et socialisant surtout celui d’hitler

            Est-ce que vous ne confondez pas quelque chose ?

          • citoyenrené citoyenrené 22 juin 2012 08:08

            @ Anty

            « le fascisme d’hitler socialisant » ???????????

            la discrimination communautaire est socialisante ? les ghettos ethniques sont socialisants ?

            Anty, arrêtez les conneries, vous vous faites du mal


          • anty 21 juin 2012 11:58

            Le prolongement naturel du capitalisme est la démocratie

            En effet le capitalisme peut prospérer sous toutes les forme des gouvernements mais c’est la démocratie qui exploite le mieux le capitalisme au profit de tout le monde

            • citoyenrené citoyenrené 21 juin 2012 12:35

              faudrait s’entendre sur le mot « démocratie »

              vous semblez faire allusion au gouvernement représentatif, ce qui n’a rien à voir avec la démocratie, cf discours de Sieyès

              Emmanuel-Joseph Sieyès, un des « barons » de la Revolution française, Discours du 7 septembre 1789 :"Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer.

              S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un État démocratique.

              Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants."

            • ffi ffi 21 juin 2012 14:47

              Vous tenez la démocratie pour une chose capitale...

              Mais la démocratie est en politique ce que le capitalisme est en économie.

              Les entreprises concourent au marché.
              Les partis concourent au suffrage (Art 4 de la constitution)

              Mettre en bulletin dans l’urne pour élire le candidat de notre parti préféré au suffrage.
              Mettre un billet dans la caisse pour acheter le produit de notre marque préférée au supermarché.

              Faire de la propagande pour les idées de son parti.
              Faire de la publicité pour les produits de sa marque.

              Le militantisme est un travail déguisé.

              Le parti est une marque dont le produit est une idéologie, et dont le modèle économique consiste à conquérir des parts de marchés au grand bazar du suffrage électoral,

              Le parti est une entreprise spécialisée dans la réponse aux appels d’offre du marché politique.


            • anty 21 juin 2012 12:38

              La nature essentielle du capitalisme est l’harmonie sociale par la poursuite de l’intérêt personnel. Sous le capitalisme, la poursuite de l’individu de ses propres intérêts économiques des prestations en même temps l’indépendance économique des intérêts de tous les autres. En permettant à chaque individu d’agir sans être gêné par la réglementation gouvernementale, le capitalisme provoque la richesse à créer de la manière la plus efficace possible ce qui pose à terme le niveau de vie, augmente les possibilités économiques, et met à disposition une offre toujours croissante de produits pour tout le monde. Le libre marché fonctionne de telle façon à ce que comme un seul homme crée plus de richesse pour lui-même, il crée en même temps davantage de richesses et des opportunités pour tous les autres, ce qui signifie que les riches s’enrichissent, les pauvres deviennent plus riches..


              • citoyenrené citoyenrené 21 juin 2012 12:49

                « La nature essentielle du capitalisme est l’harmonie sociale »

                vous avez appris ça en cours ? l’esclavagisme du travailleur amené par l’ultra-libéralisme, le total mépris de notre environnement par ce même capitalisme, la répartition 1% 99% richesse / population en est chaque jour la preuve...tu parles d’une harmonie ton truc

                vous avez l’air aussi calé la dessus que sur le sens du mot « démocratie »


              • anty 21 juin 2012 13:01

                Pour que le capitalisme se developpe il luifaut un certain nombre des conditions parmi elle l’harmonie et stabilité sociale,la propriété privé ;des moyens de production etc


              • citoyenrené citoyenrené 21 juin 2012 13:34

                tquel rapport entre dire que la condition permettant l’avènement du capitalisme est entre autres une certaine harmonie sociale et « La nature essentielle du capitalisme est l’harmonie sociale » vous dites par là que le but du capitalisme serait l’harmonie

                aucun rapport entre vos 2 commentaires, un peu à la peine on dirait, vos cours n’écrivent pas vos réponses ?

                le capitalisme dont l’adn le pousse à muer en ultra-libéralisme repose avant tout sur l’idéologie du profit et sur l’exploitation de l’homme et des ressources naturelles, au mépris de toute viabilité humaine et écologique

                le profit est aveugle ! alors parler d’harmonie... faut voir la gueule de l’harmonie !


              • ffi ffi 21 juin 2012 14:50

                Vous pensez réellement que l’harmonie sociale peut être le résultat de la lutte de tous contre tous ?

                Rien ne l’avère dans les faits.


              • anty 21 juin 2012 12:40

                Il faut comprendre que le capitalisme sert l’indépendance économique des intérêts de tous, y compris les non-capitalistes..


                • cassios 21 juin 2012 13:02

                  Il ne faut pas se leurrer. La violence est inutile et contre productive de nos jours.

                  Elle est même détournée de nos jours quand les services secrets pro capital infiltre des mouvements non violents révolutionnaires pour les rendre violent et les transformer en monstres pour les gens qui votent (exemple : les brigades rouges....).

                  La révolution par les armes n’est plus possible non plus car il sera rendu impopulaire par les médias et le rapport de force est de toute manière en faveur du capital.

                  Je pense que la dernière solution est de faire un système dans la système, à l’exemple des scop, ces sociétés où les salariés sont les décideurs et acteurs.

                  De plus, on pourrait faire un système qui renforcerait les scop.

                  Par exemple, une scop qui fait un produit le vendrait avec une marde de 1% à une autre scop et avec une marge de 10% pour les non scop.

                  Bref, je pense qu’il faut se recréer le système que l’on veut à l’intérieur du système actuel tout en pronant une totale non violence (car si comme par hasard des bombes sautaient au nom des mouvements scop, comme par hasard les entreprises seraient démantelées...).

                  Bref, il y a des choses à faire mais il faut oublier toutes les révolutions passées et tout repenser de 0 car actuellement le système est complètement adapté à résister aux révolutions anciennes.


                  • Daniel D. Daniel D. 21 juin 2012 21:35

                    Peut être serait-il temps de se réveiller et de constater que faire du vent en parlant de changement ne change rien.
                    Combien de personnes pacifique dans la rue pour les retraites ? quel résultat ? rien, aucun changement, pire du mepris et des politicologues moisis qui parlais tout les jours au journal et dans les autres émissions propagandistes du pseudo essoufflement du mouvement.(tout en expliquant que les Français sont des ronchons, mais qu’ils finiront par retourner bosser quand ils auront faim)

                    Vous êtes des rêveurs, vous parlez de créer un système dans le système, et vous vous imaginez qu’on vas vous laisser faire sans réagir ?
                    Que vous pouvez faire ce que vous voulez en France ?
                    Que cela ne passe pas par les institution en place et qu’elle n’interviendront pas ?

                    La violence n’est pas une solution, c’est un moyen de communication. Le terrorisme est un acte d’expression politique (même si il est perpétré au nom de principes autres, il conserve comme but une préssion sur l’institution et les populations). Il as pour but de changer les choses et découle de l’immobilisme des structures en place.

                    Le système est adapté pour lutter contre les gros réseaux organisés, principalement grâce a la maitrise des approvisionnement en arme et explosifs et l’infiltration. Ils sont totalement démunis contre les petites structures autonome fermées (explosifs maisons, armes et munitions civiles donc hors catégorie des armes de guerre)

                    Sans la force le système ne changeras pas, il l’as déjà prouvé, et ce qu’il est devient de plus en plus évident pour de plus en plus de monde. Lui utilise la force et la violence, verbale, physique, et psychologique. Le système est déjà en guerre contre l’Homme, l’abêtissement volontaire des masses par le biais des médias, les attaques sur les économies des états providences, la faim provoqué dans le monde a cotés de gaspillage monstrueux (destruction des denrées au lieu de don au nécessiteux etc), la privatisation du vivant, la spoliation des terres arables, la déstructuration de l’éducation, la promotion des pensées déstructurantes (théorie du genre et autres billevesées nuisibles)

                    La mondialisation est son crédo, et l’uniformité la norme. Le système hait la différence et la combat en permanence. La lutte est un impératif de survie !

                    Daniel D.


                  • anty 21 juin 2012 13:28

                    Ce qui faut comprendre ce que le capitalisme est tellement indispensable que m^eme Marx en son temps ne voyait pas la nécessité de se séparer du capitalisme de la société et a crée le capitalisme d’état en oubliant l’individualisme qui caractérise le capitalisme.

                    Cet oubli les sociétés communistes de naguère ont payé au prix fort

                    • citoyenrené citoyenrené 21 juin 2012 13:40

                      @ Anty,

                      qui remet en cause le capitalisme ?

                      l’ultra-libéralisme est autre chose, et est par nature aveugle et nocif à l’intérêt général

                      l’invisible main invisible est une histoire pour les petits

                      je répondrai à vos posts tant que vous raconterez ineptie sur connerie


                    • anty 21 juin 2012 16:26

                      Ce n’est pas au libéralisme de s’occuper de l’intérêt générale mais au gouvernement et c’est au gouvernement de limiter ou de prolonger ses effets dans la mesure de ses possibilités


                    • citoyenrené citoyenrené 21 juin 2012 17:08

                      @ Anty,

                      En effet, le libéralisme n’a pour seule motivation que le profit, mue par l’avidité

                      Ainsi donc, d’après vous, le rôle des gouvernements est de « limiter »,  de contrebalancer ce penchant naturel et aveugle de l’ultra-libéralisme

                      Mais alors vous êtes pour l’intervention étatique ! pour la main humaine plus que la main invisible !

                      "La nature essentielle du capitalisme est l’harmonie sociale" était du gros baratin de croyant


                    • soimême 21 juin 2012 13:39

                      Vous êtes des rêveurs dangereux, vous n’avez encore rien compris à quoi amène une révolution, à l’opposer de ce que l’on en attend !
                      vous idéalistes congénitales, c’est frappant que vous n’avez pas compris qu’il est préférable de favorisé la métamorphose que la rupture brutal !

                      En réalité vous faites pensé aux dératiseurs de la pensé après votre passage on ne peut plus compté que sur un champ de ruine !

                      Les quelques révolutions contemporaines que l’on a peu être témoin, montrent pour la plus part, elles ont finie en eau de boudin et que le peuple n’a pas retrouvé son compte !

                       


                      • citoyenrené citoyenrené 21 juin 2012 14:15

                        @ Soimême,

                        sûr que la métamorphose est la voie du changement

                        de la même manière que la royauté aurait promulgué le suffrage universel en se supprimant,

                         les nouveaux rois vont d’eux même supprimer les paradis fiscaux et d’eux même taxer à 19,6% les transactions boursières, ils vont s’autoréguler, se métamorphoser pour défendre l’intérêt général...c’est cousu de fil blanc, les 1% ne demandent qu’à partager

                        étant pacifique, je souhaite bien sûr que la refonte des institutions, pour aller vers la démocratie, se fasse sans heurts


                      • perlseb 21 juin 2012 21:16

                        C’est amusant, vos avis divergent mais je trouve que vous avez raison tous les 2.

                        Bien évidemment, une métamorphose du système politique ne se fera jamais par nos propres politiques : ils sont bien assez égoïstes pour garder leurs avantages et ne pas s’obliger à aller travailler (ou chômer) comme tout le monde.

                        Mais il est clair aussi qu’une révolution, avec l’esprit tel qu’il est aujourd’hui, ne serait qu’un tour sur soi-même (révolution) : on mettrait rapidement un nouveau système pyramidal en place, peu importe son fondement (religion, naissance, propriété privée, caste, ...).

                        Il existerait une vraie solution. C’est une métamorphose lente simultanée à la décadence du système à broyer l’environnement et l’humain. La métamorphose devrait se faire en créant un embryon de système à gratuité intégrale par coopération active. Actuellement, un tel système est impossible globalement avec l’esprit individualiste que notre société a façonné volontairement depuis des siècles. Mais si certaines personnes sont capables de s’en soustraire, alors elles peuvent partager dès à présent. Partageons la terre que nous possédons en commun, travaillons-là en commun, et partageons les récoltes. Pourquoi faudrait-il payer ? Le travail bénévole intégral avec un esprit de responsabilité (contraire de l’avidité actuelle) conduit à la gratuité intégrale.

                        En somme, la seule qualité nécessaire au fondement d’une société pérenne est la responsabilité de ses acteurs. Responsabilité que l’on ne trouve nulle part dans les systèmes pyramidaux d’aujourd’hui (les décideurs ne peuvent pas assumer leurs décisions, bien trop lourdes de conséquences pour un seul humain, et les soumis, qui décuplent passivement le pouvoir de leur chef, ne se sentent pas responsables des actions qu’ils n’ont pas choisies).


                      • citoyenrené citoyenrené 22 juin 2012 08:03

                        @ Perlseb

                        c’est très intéressant, s’extirper du système en développant une structure autre, la viabilité, le bien être, la convivialité seraient les outils de propagation

                        cependant, plusieurs réserves : je ne pense pas que l’on puisse s’extirper du système sans que celui ci finisse par nous atteindre

                        sans lois environnementales, comment empêcher les multinationales de contaminer « les oasis » par les OGM, comment faire si elles interdisent de développer ses propres semences sans acheter les leur ?

                        si nous faisons socièté, il nous faut bien quelques règles communes, donc mettre les mains dans le cambouis, surtout pour arrêter ces multinationales, aveugles à toute contrainte environnementale

                        pour casser l’organisation pyramidale, les travaux d’Etienne Chouard sur la démocratie athénienne, ainsi qu’une forte démocratie directe, sont des outils magnifiques

                        cela dit, la description que vous faites me fait rêver


                      • dom y loulou dom y loulou 21 juin 2012 14:00
                        Rockefeller vous adore, auteur, sisi, réellement, car c’est exactement ce que sa secte nous impose

                        du stalinisme pur et dur sous couvert de discours social et de capitalisme mêlé, le progrès et le changement dans toutes les bouches

                        en ruinant le monde dans tous ses aspects tant ce sont les divertissements et la destruction des savoir-faire et l’anéantissement de toute autonomie qui priment




                        • LE CHAT LE CHAT 21 juin 2012 14:12

                          faire les révolutions , ça entraine rapidement des contre révolutions , je ne sais pas si finalement ceux qui ont fait « le printemps arabe » sont satisfait du résultat final ..............


                          • elmi 21 juin 2012 15:18

                            « Une Révolution doit être la ruine non pas d’un gouvernement, mais du gouvernement »
                            (Anselme Belleguarrigue)

                            "La seule révolution possible, c’est d’essayer de s’améliorer soi-même, en espérant que les autres fassent la même démarche. Le monde ira mieux alors.« 
                            (Georges Brassens)

                             »La révolution veut changer les institutions. La révolte consiste à refuser de se laisser gouverner par des institutions."
                            (Max Stirner)


                            • bernard29 bernard29 21 juin 2012 16:32

                              Le plus petit et minable révolutionnaire des sociétés développées est un gros et sale bourgeois colonisateur pour les classes défavorisées des sociétés en développement.

                              Partant de là, on comprend bien que les révolutions dans nos propres sociétés ne sont pas pour demain. On a de la marge et il en faudra des crises et des pertes de pouvoir d’achat et de bas de laine, avant que « nos indignés français » réussissent à remplir plus d’une cabine téléphonique.

                              Reste donc à réformer nos institutions pour espérer revigorer le mieux possible une démocratie totalement dégradée et pour faire en sorte que les idées transformatrices aient au moins une chance de s’exprimer avec la force nécessaire. C’est le combat prioritaire. 

                              http://pacte-democratique.blogspot.fr/search?updated-max=2010-12-29T00:56:00-08:00&max-results=1 


                              • anty 21 juin 2012 16:40

                                C’est à croire que celles et ceux qui rejettent le capitalisme, s’imaginent encore sincèrement qu’on puisse faire sans alors qu’on l’a inventé il y a 300 ans et que tout ceux, des milliards !, qui n’en font pas partie ne rêvent que d’une chose : l’intégrer. Allez demander aux centaines de milliers d’immigrants clandestins qui se pressent à nos frontières ce qu’ils pensent du capitalisme en comparaison des systèmes qu’ils ont fui...En Chine seulement, ils sont des centaines de millions à travailler à la construction d’une pyramide capitaliste qu’une poignée d’idéalistes en France rêvent de renverser. C’est marrant, car les chinois se souviennent très bien d’où ils viennent et ils fuient à toute vitesse, ce que nos amis voudraient créer ! Et dire que ces idéalistes, sont éduqués, lisent le Monde, connaissent notre histoire, savent que le XXème siècle a essayé le Communisme qui est le système, consciemment ou inconsciemment, qu’ils voudraient et que c’est une catastrophe. Il faut l’écrire même si ça fait peur : dans une démocratie, il n’y a pas d’alternative au capitalisme. Cela posé, ce n’est plus qu’une question de nuances..


                                • citoyenrené citoyenrené 21 juin 2012 17:13

                                  @ Anty (pathique)

                                  "La nature essentielle de l’ultra-libéralisme est l’harmonie sociale  » ?">


                                • anty 21 juin 2012 16:47

                                  Le capitalisme, comme système économique s’est développé progressivement à partir du xvie siècle en Europe44, bien que des organisations semblables au capitalisme existaient dans le monde antique, et les aspects du capitalisme marchand a prospéré au cours de la fin du Moyen Age8,45,36. Le capitalisme est devenu dominant dans le monde occidental après la chute du féodalisme36. Le capitalisme s’est progressivement étendu dans toute l’Europe au court du xixe et du xxe siècle, il a fourni le moyen principal de l’industrialisation dans la majeure partie du monde41. Ce modèle économique a affronté durant une grande partie du XXe siècle celui des régimes communistes, basés sur la collectivisation des moyens de production. La chute du Bloc de l’Est et de cette alternative d’inspiration marxiste a ensuite permis au capitalisme de s’étendre au delà de l’Occident, pour devenir le modèle économique dominant de la planète, sous l’impulsion de la mondialisation.


                                  Sources Wiki.

                                  • citoyenrené citoyenrené 21 juin 2012 17:21

                                    @ Anty

                                    l’accumulation de capital a commencée dès que les humains se sont sédentarisés

                                    la question est « comment gérer cette humaine volonté pour le bien être collectif ? »

                                    « bien être » ce n’est peut être pas le mot, « survie » ou « cohésion » serait plus approprié

                                    et encore « humain », les écureuils faisant leur stock de noisettes ne font pas autre chose

                                    sortez donc la page wiki de l’ultra-libéralisme, et ajoutez vos observations personnelles


                                  • Lou Lou 21 juin 2012 18:12

                                    Mettons OK pour la révolution violente, mais qu’ est ce qu’ on fait face aux missiles et au bombardement au phosphore et à l’ uranium appauvri, quand on n’ a juste des fusils ?
                                    Tant que l’ armée et une partie de la bourgeoisie ne s’ allie pas avec le peuple les révolutions par la force sont justes des fantasmes ...
                                    Nous ne somme plus au XII ième siècle ...


                                    • Daniel D. Daniel D. 21 juin 2012 22:04

                                      "qu’ est ce qu’ on fait face aux missiles et au bombardement au phosphore et à l’ uranium appauvri, quand on n’ a juste des fusils ?"

                                      ...
                                      Mais bien sur l’État Français utiliseras des missiles, des bombardements au phosphore et a l’uranium appauvri sur ses propres citoyens. Et pourquoi pas des bombes A pour pacifier les quartiers pour lesquels cela n’aurais pas été suffisant ?

                                      L’armée puise une grande partie de ses troupes parmi la plèbe, et par ce biais pourrais basculer vers le peuple, mais imaginer la bourgeoisie intéressé par la chute du système qui les as enrichi est proche du phantasme.

                                      Avant de faire la révolution, il faut vouloir le changement et constater qu’il est impossible pour des raisons systémique. La conscience révolutionnaire précède l’action révolutionnaire.

                                      Daniel D.


                                    • papi 21 juin 2012 18:35

                                      @ l’auteur

                                      Il ne peut y avoir de révolution que la révolution de ventres vides !!
                                      Lorsque les assiettes se vident le rues se remplissent ..
                                       Ils l’avaient compris en donnant du pain et des jeux ,
                                      Le pain c’est le RSA entre autres, et les jeux ,les innombrables conneries qui font courir les foules !..
                                      Lorsque la population laborieuse n’aura plus les moyens de manger, de se loger, de se chauffer, et d’avoir le minimum vital , alors le terreau de la révolution fera pousser sa fleur ..

                                       ça bouture partout en Europe ! c’est un fait,

                                       


                                      • anty 21 juin 2012 19:01

                                        Une révolution pacifique de préference

                                        Changer de situation à force des réformes dans le cadre d’un état démocratique

                                      • citoyenrené citoyenrené 21 juin 2012 19:04

                                        @ Papi

                                        très pertinent commentaire

                                        ça rejoint un peu ce que me disait quelqu’un il y a quelques jours : "rien ne bougera tant que les classes moyennes ne seront pas touchées’

                                        mais c’est moins bien formulé et pas tout à fait pareil

                                        ça arrivera par l’un ou l’autre, cela dit, que les classes moyennes soient touchées signifie que les classes laborieuses le sont aussi et même avant

                                        votre analyse prime en fait


                                      • tf1Goupie 21 juin 2012 20:51

                                        Avant on disait « révolutionnaire en chambre ».

                                        Maintenant on dit « révolutionnaire bloggeur citoyen ».


                                        • Prometheus Jeremy971 21 juin 2012 20:52

                                          Le capitalisme est limité à la lutte des classes, et la seule solution est la révolution prolétarienne. Ca me parait une solution innovante...

                                          La propriété privée n’est pas mal en soi. Le terme capitaliste signifiant porteur de capitaux cad un personne qui mise sur une idée et qui entreprend en investissant ses fonds. Si le capitalisme n’existait pas vous ne pourriez même pas me répondre avec vos beaux ordinateurs ou sur votre nouvel iphone sur un réseau adsl ou fibre optique. Et même Hollande est capitaliste, tout comme Mélenchon. Trouvez moi une seule phrase sur l’abolition de la propriété privée dans le programme du Front de Gauche !

                                          Le gros problème sur Avox c’est cette accumulation de clichés gauchistes qui vire à l’absurde. Vouloir donner des solutions à un problème sans l’analyser correctement, je suis pas certain que ça donne des solutions durables...


                                          • perlseb 21 juin 2012 21:50

                                            C’est vrai que les individualistes fermement attachés à la propriété privée sont fondamentalement capitalistes. Ceux qui peuvent rêver d’un nouveau système sont ceux qui sont contre l’héritage et ils sont très peu nombreux.

                                            Par contre, affecter les (faux) progrès au capitalisme et en faire du coup le meilleur des systèmes et un peu facile. Après tout, le faux communisme des russes n’avait peut-être pas inventé l’i-pod, mais le chômage n’avait aucun sens chez eux et c’était, à mon avis, un but plus noble que d’avoir un i-pod.


                                          • Prometheus Jeremy971 21 juin 2012 22:25

                                            Et sans capitaux ces progrès circulent comment dans la société ? On est doué sur Avox pour parler d’inventions géniales qui ne se popularisent jamais. Pourquoi ? Sans investissement ca ne sert a rien. Après on peut discuter des oligopoles qui bloquent les innovations. Et de l’abolition des lois anti trust dans quasiment tous les pays du monde : « Si nous refusons qu’un roi gouverne notre pays, nous ne pouvons accepter qu’un roi gouverne notre production, nos transports ou la vente de nos produits. »


                                          • anty 21 juin 2012 22:29

                                            Ils avaient pas de I’pod 

                                             mais ils avaient d’excellents camps de travail où les gens travaillaient gratuitement et en général jusqu’à la fin de la vie
                                            Quant aux autres ceux qui n’étaient dans les camps c’était la pénurie généralisé également jusqu’à la fin de le la vie

                                            Entre le camps de travail et les capitalisme pur et dur avec ses I’pod mon choix est vite fait

                                          • perlseb 22 juin 2012 21:41

                                            Entre le camps de travail et les capitalisme pur et dur avec ses I’pod mon choix est vite fait

                                            Si vous êtes au chômage, l’i-pod c’est juste pour les autres. Si vous tenez absolument à l’i-pod, vous pourrez toujours vous prostituer ou vendre un de vos reins (un chinois l’a fait, je crois). Bref, vous parlez dans le vide. De plus, je n’ai jamais dit qu’il fallait suivre l’exemple des russes qui n’avait pas grand chose à voir avec le communisme. J’ai juste dit qu’on pouvait avoir un autre idéal que d’amasser des objets. Mais vous avez raison, le capitalisme s’adresse exvclusivement aux neuneus.

                                            Quant aux capitaux absolument nécessaire à toute production, c’est une vision ... capitaliste des choses. Le capital n’a strictement aucune existence réelle. On peut considérer que c’est un amas de travail accumulé (volé) que l’on peut faire fructifier ... par le travail des autres. Seul le travail est concret et nécessaire. D’ailleurs pour montrer que le capital est une idée fausse, on peut imaginer la situation suivante : des gens qui, même en travaillant tous dans l’agriculture, n’arrivent pas à manger à leur faim. Si on amène d’énormes capitaux, et bien on ne pourra pas embaucher de personnes puisque tout le monde est aux champs à essayer de produire de quoi se nourrir. Vous pouvez mettre autant d’or sur la tête de crève-la-faim, ils crèveront de faim s’il n’y a aucun excédent nulle part.

                                            Donc plutôt que le capital, c’est le temps libre de certains associé à une surproduction des biens essentiels. Le « capital » permet d’organiser un système hiérarchique où plus on possède, plus on peut voler les autres ... et plus on possède. Il y a des organisations un peu plus démocratiques et plus justes que celle-là, où ceux qui travaillent pourraient aussi décider ce qu’ils ont envie de faire. Les capitalistes sont avant tout totalitaires et contre la liberté des gens. Car ne nous leurrons pas, la liberté d’investir est une fable ... sauf si ça ne vous gène pas de vous prostituer dans tous les sens du terme. Et si tout le monde décide de se prostituer (ce qui est un peu le cas aujourd’hui) et bien même la prostitution ne vous permettra pas d’investir. Il faudra en plus être beau et cher.


                                          • anty 21 juin 2012 22:34

                                            De même avis

                                            Le capitalisme existe depuis que l’homme est l’homme
                                            Dans la mesure où l’homme a toujours su profité des avantages de sa production de son travail où celui d’un groupe d’individus

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Robert GIL

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