C'est pourquoi je profite de ce...dimanche pour y revenir.
Mercredi dernier, 21 septembre, le Conseil de Prud'hommes de Créteil vient de condamner l'enseigne de maxidiscompte Ed à verser à trois de ses anciens salariés 40 000 euros de dommages et intérêts chacun.
Trois caissières du Magasin ED d'Oyonnax avaient été licenciées en 2009 pour avoir refusé de travailler le dimanche !
J'ai déjà consacré plusieurs billets à ce sujet, y compris sur d'autres décisions de justice similaires.
En effet d'autres litiges ont éclaté dans plusieurs magasins. A Albertville (Savoie), six salariées d'un magasin Ed bataillent avec leur hiérarchie depuis deux ans. A la fin de l'été 2009, il leur avait été demandé de travailler certains dimanches matin. Elles avaient dit non, là aussi pour préserver leur vie de famille. Depuis, elles se mettent en grève chaque fois qu'elles sont tenues d'être à leur poste ce jour-là. Des élus, des syndicalistes et des particuliers les soutiennent en se rassemblant tous les dimanches matin devant le magasin.
A Perpignan, la direction d'Auchan souhaitait faire venir son personnel le dimanche, de la fin juillet à la mi-septembre. Saisi en référé par plusieurs syndicats, le tribunal de grande instance a ordonné à l'enseigne de renoncer à son projet, sous peine d'astreinte. Auchan a fait appel.
Début 2010, l'inspection du travail avait rappelé à l'ordre plusieurs supérettes parisiennes qui ouvraient leurs portes le dimanche au-delà de 13 heures.
On sait à qui l'on doit cette riche idée de faire travailler les gens le dimanche.....
Il doit moins rigoler maintenant devant la multiplication des condamnations en justice !
Et c'est bien fait pour tous ces employeurs qui se félicitaient de la loi en question !