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Renault, espionnage… et rôle occulte des officines

Le scandale d’espionnage autour de Renault semble se dégonfler au fil des jours. Le fiasco aura tout de même coûté leur travail à trois personnes sur la foi d’accusations d’une officine privée non-habilitée pour ce type d’enquête et ayant fait preuve d’un amateurisme troublant.

A quoi servent les officines de renseignement privé ? Elles nourrissent depuis longtemps les fantasmes, mais la vérité est sans doute moins glamour que ce que pensent les amateurs de théorie du complot.

Pour les amateurs de films d’espionnage, ces agences de l’ombre tirent toutes les ficelles secrètes de la vie industrielle… En réalité, comme le prouve une fois encore la mascarade Renault , ces « espions privés » ne sont en réalité que des ratés des forces de renseignement traditionnel.

Ces détectives privés de luxe accumulent les bourdes, sont stupéfiants d’amateurisme, et inventent des complots ou des crises sur la base d’éléments parcelaires.

Geos, la société recrutée par Renault, a-t-elle cherché à manipuler le constructeur, ou a-t-elle été elle-même manipulé… ou tout du moins s’est-elle lancée dans une enquête foireuse mais grassement payée ?

A la différence des services de police, les officines n’enquêtent que rémunérées. Et elles ont tout intérêt à démontrer à leurs clients les terribles périls qui les menacent… quitte à les inventer ou à romancer des bribes d’éléments.

Renault est allé vite en besogne en se fiant à une telle société pour mettre à pied certains de ses cadres et mettre le sujet sur la place publique.

En cas de soupçons, il eut été beaucoup plus intelligent de faire appel a priori aux services de la DCRI, dont on peut dire ce que l’on veut mais qui sont quand même quelques crans au dessus en matière de contre-espionnage.

A moins que Renault n’ait eu dans cette affaire un agenda caché…


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2 réactions à cet article    


  • french_car 5 mars 2011 17:19

    Encore une fois ce n’est pas Renault qui a mis l’affaire sur la place publique, préférant la règler discrètement, ce sont les personnels licenciés qui ont souhaité le faire.


    • Furtive Sentinelle Furtive Sentinelle 5 mars 2011 17:51

      Dès le départ,, cela sentait le faisandé voir la chnoute. Les explications alambiquées des patrons de Renault, à propos de la protection de leur supposée avance technologique sur les véhicules électriques, étaient, on ne peut plus, fumeuses et suspectes. Qui a désigné la Chine, dénoncé des comptes en Suisse  pour donner un semblant de preuves, sûrement pas les cadres incriminés. Cadres mais pas cons à ce point.  Non peu importe les futurs développements de l’enquête, le discrédit sur Renault va perdurer surtout que la thèse sur des faits de collaboration non avérés du fondateur se font jour.

      C’est l’entreprise et pas n’importe laquelle qui va être sévèrement pénalisé par la désinvolture et l’irréflexion de son état major soi disant irréprochable et sans états d’âme.          

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