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Accueil du site > Tribune Libre > Rencontres sur internet : critères, présupposés et conditions à (...)

Rencontres sur internet : critères, présupposés et conditions à remplir...

Enregistrement sur une dizaine de sites de rencontres sur les conseils de ses amies, divorcées tout comme elle : « Ne reste pas toute seule ! Avec internet, c’est le plus efficace et le plus rapide si tu veux rencontrer des hommes ! Suis mon conseil ! Tu verras ! »

Durant les premières années qui ont suivi son divorce, internet aura été son seul moyen d’organiser ses relations.

Une dizaine de pseudos choisis à la hâte ; très vite incapable d’assurer le suivi de toutes ces inscriptions - bien en peine qu’elle était d’en retrouver les adresses pour relever ses messages -, les sites de rencontres avec lesquels elle a pu garder le contact ont suffi : les propositions sont arrivées par dizaines ; une chaîne ininterrompue de sollicitations, toutes plus pressantes les unes que les autres, dans une palette de possibilités infinies de rencontres.

Si choisir c’est exclure, rencontrer c’est effectuer une sélection cruelle et le plus souvent, sans état d’âme. Une nouvelle expérience porteuse de tous les dangers ces rencontres ! Expérience de soi vis-à-vis des autres et vice versa. Et là, notre belle souveraineté du moi peut en prendre un sacré coup, et notre ego, hurler au supplice.

***

Au moment de la rencontre, jamais la distinction entre le dedans et le dehors n’aura été aussi prononcée, aussi vive, aussi pertinente et aussi nécessaire pour quiconque souhaite éviter le rejet et l’échec.

Critères, présupposés et conditions à remplir

Pour les hommes : être libres, nouvellement divorcés ou bien célibataires ; avoir une bonne situation ; quant au physique, les femmes leur pardonneront plus facilement les quelques imperfections dues à leur âge si ces dernières se limitent à l’embonpoint et à quelques cheveux en moins.

Quand il s’agit d’établir une relation amoureuse sur le moyen et long terme, les femmes sans enfants à charge seront les plus chanceuses ; les autres devront redoubler d’énergie afin de relativiser les inconvénients de cette charge jusqu’à les faire disparaître comme par enchantement : charge et enfants compris.

Pour couper court à toute demande de précisions, et pour ne plus avoir à y revenir, certaines femmes aborderont le sujet en ces termes : "Ils sont grands maintenant, ils peuvent se débrouiller, vous savez !" Comprenez : ils ont entre 15 et 17 ans et sont très certainement en pleine crise d’adolescence. Ce qui les rend sans doute débrouillards mais... invivables.

Discrétion oblige : on n’en soufflera mot.

D’autres mentionneront une relation privilégiée : "Avec ma fille et mon fils, c’est un peu comme si j’étais leur copine". Ce qui signifie le plus souvent : j’ai renoncé à élever mes enfants maintenant qu’ils ont pris le dessus sur moi qui suis seule ; leur père étant le plus souvent absent ou indisponible ou bien encore, trop éloigné.

Les hommes, eux, ne parleront pas de leurs enfants pour n’avoir pas grand-chose à en dire, sinon qu’ils les aiment puisque c’est leur ex qui, le plus souvent, assume au quotidien la responsabilité et la charge de cet amour elliptique, discret et tout en nuances, chez ces pères absents.

Autant que faire se peut, et pour ce qu’il est possible d’en savoir tant que l’on n’a pas fait plus ample connaissance, on se rencontre dans sa classe - comprenez : dans sa tranche de salaire - ou bien, à défaut d’un même salaire, dans ce qu’on estime être ses repères culturels et dans le cadre d’affinités supposées identiques ou bien parallèles.

Ce qu’il faudra cacher pendant la période qui précède la rencontre - période dont on ne saurait faire l’économie, sinon au risque de perdre son temps -, pour les femmes : les rondeurs.

Les hommes les plus avertis leur demanderont leur tour de taille ; au-delà de 40 : méfiance. Les femmes ne manqueront pas de mentionner une taille moindre : un 44 deviendra un 42 bien tassé.

Après les enfants et les rondeurs, la ménopause devra elle aussi demeurer cachée ; ménopause qui porte en elle l’idée qu’au lit, une femme ménopausée est une femme sans envie, sans talent, sans enthousiasme et, par voie de conséquence, sans inspiration.

Certains hommes devront dissimuler, dans la mesure du possible, une origine ethnique porteuse de préjugés qui les condamnent très vite à l’oubli. Ces derniers devront déployer des efforts surhumains pour rassurer et séduire. En cas d’échec, ils devront chasser là où ces stigmates identitaires n’en sont pas : chez celle ou celui qui les partage avant de les subir et d’en assumer tant bien que mal, toutes les conséquences. Entre victimes, on se sert les coudes, à n’en point douter.

D’autres encore devront taire leurs appréhensions face à la performance qu’on attendra d’eux tôt ou tard ; appréhensions d’hommes fraîchement sortis d’un divorce douloureux ; des hommes au mieux, fragilisés, au pire, traumatisés dans leur masculinité. Sans doute, gardent-ils en mémoire quelques vérités bien sonnées et, très certainement aussi, quelques mensonges lors des dernières confidences que leur ex. n’aura pas manqué de leur hurler au visage, dans le fracas des comment, des pourquoi et des depuis combien de temps... qui mèneront le couple à la séparation et le mari trompé à demander le divorce.

Pour tous ces êtres en quête d’absolu, sinon d’aventures, mieux vaut ne pas parler d’un petit salaire - surtout pour les hommes -, ni du chômage ou du RMI - plus tolérés lorsque ce sont les femmes qui sont touchées. Un logement dans une ville, dans un quartier, un département qui ne jouit pas de la meilleure des réputations devra être tu.

Car, ce qu’il faut dissimuler, les craintes qu’il faut apaiser, c’est le potentiel de dépendance et de nuisances que l’on peut représenter et la peur de n’avoir que les inconvénients de cette nouvelle rencontre, et l’autre, que les avantages. Régression pour l’un, promotion pour l’autre... plus notre situation est précaire, plus il est important d’afficher une situation confortable, tout en sachant qu’il sera toujours temps de faire les comptes une fois qu’un lien aura été établi avec le nouveau partenaire.

Et c’est alors qu’ils partent, l’espoir en poche, eux tous occupés à remettre cent fois l’ouvrage sur le métier : celui de leur vie et d’une existence après laquelle ils ne cessent de courir depuis qu’il leur faut en construire une autre, sous l’arc tout-puissant et tendu dans leur détermination, sans relâche, à la rencontre des meilleurs, des pires, des farfelus, des fiévreux ; les uns bardés de certitudes, les autres, incertains et fébriles.

D’autres prennent la route sans enthousiasme, un rien blasés, la peur au ventre pour les novices, le trac même après des mois ou des années d’expérience, et pour certains d’entre eux, hommes et femmes confondus, habités par tous les ressentiments possibles envers le sexe opposé : ressentiments qu’ils chercheront à dissimuler autant que faire se peut.

D’autres encore : les avisés ! Circonspects, d’une méfiance maladive, ils égrènent méthodiquement les personnalités des uns et des autres jusqu’à en oublier l’objet même de la rencontre : établir un lien, s’investir dans une nouvelle relation. Rigoureux mais... tête en l’air, ceux-là.

Le moral en guenille, certains s’accordent encore une dernière chance ; baroud d’honneur avant de baisser définitivement le rideau, chargés de tout le poids des rencontres passées qui ont débouché sur des frustrations sans nombre, des déceptions cruelles, trompés, manipulés, chahutés, baladés sur des distances à vous couper le souffle, même pour les plus sportifs d’entre eux ; et, puis, les impénitents qui n’hésitent pas à plonger dans l’eau, même glacée, tête la première, en aveugle, quitte à en sortir défaits et déchirés une fois de plus mais... jamais de trop, semble-t-il.

Copyright © Serge ULESKI. Tous droits réservés.


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30 réactions à cet article    


  • Vincent 4 mars 2008 11:07

    Ouais, bon je ne partage pas tout à fait votre analyse, vous vous êtes pris un râteau hier ou quoi ?

     

    Pour avoir fréquenté assidûment ces sites il y a maintenant quelques années, de 2001 à 2003 date à laquelle j’ai rencontré la maman de notre petite fille et ma future femme, à l’époque, je ne fréquentais pas ces site dans le but de me « caser », non ce que je voulais , c’était avant tout sortir du contexte du boulot, car ayant passer quelques temps en dehors de ma région d’origine, le retour fût difficile, les anciens potes étudiants dispersés, il ne restait quel e cercle restreint de collègues de boulot pour les sorties, et à la longue ça pèse, après avoir écumé un bon nombre de bar, passé des soirées à aborder des nanas qui dès que l’on engage la conversation s’offusquent,  j’ai pris la décision de m’inscrire sur plusieurs sites.

     

    Alors bien sûr cela ne « paye » pas tout de suite, il faut affûter son argumentaire, mais au final, ce que je recherchais avant tout était l’élargissement de mon cercle d’amis, ce fût le cas, ce qui était assez marrant ce qu’au fur et à mesure que des amitiés se liaient nous avons formé une petite communauté de personnes qui se rencontrez sur le ternet avant de se rencontrer physiquement. Comme la ville où j’habite a un centre ville assez petit, il était amusant de voir des personnes que vous aviez rencontrées  quelques jours avant en compagnies d’autres personnes. Ainsi de fil en aiguilles nous avons tissé un réseau, échangé des contacts, passés de très bonnes soirée, pour au final maintenant que cela est passé ne pas avoir gardé de contact.

     

    Il m’arrive d’en recroisé certains et certaines, on se dit bonjour et c’est tout.

     

    En conclusion, je pense que le ternet et un très bon filtre, il fait gagner du temps, ne serait-ce qu’au travers du vocabulaire employé au cours des échanges mailistiques

     

    Cela permet déjà de faire un tri, plus profond que l’habituel tri sélectif effectué sur le physique, d’ailleurs pour le physique, cela reste la plus part du temps la grande inconnue, car bon nombre de nanas ne mettent pas leur photos, ou trichent largement.

     

    Enfin il est assez simple d’envoyer deux où trois mails dans la journée lorsque vous êtes au taf. Ainsi vous ne perdez plus de temps en recherche de contact en début de soirée.

     

    Finalement cette période m’a bien plu, c’était une sorte d’aventure, de remise en question de soit même et forte en échange. J’ai rencontré pas mal de personnes, en m’interdisant de les catégoriser, toutes différentes avec et sans enfants, de différentes origines et j’ai appris pas mal car je le précise le but n’était pas de rencontrer l’âme sœur, mais de se refaire un réseau connaissances, et il est vrai que parmi ce réseau j’ai rencontré ma future femme mais bon c’est du bol.

     


    • breizhnana 8 mars 2008 11:53

       Entièrement d’accord, Vincent, j’ai moi aussi ajouté un post dans ce sens...


    • Forest Ent Forest Ent 4 mars 2008 12:04

      Bien écrit, bien observé, intelligent, mais un peu lugubre. Quel regard désabusé ! Il y a bien quand même quelque chose de positif à dire sur l’être humain ?


      • Martin Lucas Martin Lucas 4 mars 2008 12:22

        Il ya du vrai dans ce que vous dites. Cependant, comme le dit Vincent, le net est aussi un moyen de sortir de son milieu, tout en pouvant sélectionner assez rapidement les personnes avec lesquelles on a des chances de s’entendre.

        Contrairement à ce que vous prétendez, les repoussoirs ne sont pas toujours physiques (et les hommes qui aiment les femmes charnues, ou l’inverse, ça existe).

        Etre lourd et malpoli, ou ne pas savoir lire les signes d’impatience chez quelqu’un peut vraiment peser dans les critères de sélection d’autres gens. De cela résulte souvent une incompréhension totale de la part de l’éconduit(e).

        Va-t-on taxer de discrimination ceux -celles- qui ne veulent pas parler aux cons - connes ? Sachant qu’on est toujours le con d’un autre, chacun doit pouvoir trouver chaussure à son pied, s’il ne fait pas trop preuve d’aveuglement.

        Enfin, vous avez à peine évoqué le véritable problème de ces sites : l’incitation, que dis-je, l’addiction à l’inconstance. En effet, comment peut-on rester avec quelqu’un longtemps si on peut toujours trouver, plus beau, plus jeune, plus ceci ou plus cela, en farfouillant un peu sur le net ? Le donjuanisme était jusque là une tare réservée aux plus aguerris des dragueurs, mais avec le net, qui fait voler en éclat l’inhibition, il est devenu un sport national.


        • pallas 4 mars 2008 12:47

          Pour l’auteur, tu a voulu tiré un coup, tu t’est fait jetter, pas la peine d’ecrire un article. t’est moche, ininteressant, les filles ne veulent pas de toi, point. C’est fait pour s’amuser, plein de mondes couche facilement avec une femme marié ou un homme marié ou celibataire pour une petite histoire. N’est ce pas le fameux slogan de Mai 68 ? la jouissance a tout prix. Pourquoi critiquez vous la quintessance d’un systeme que vous defendez, car simplement les nanas ne veulent pas de vous et preferent des beaux gosses pas de prises de tetes, juste un plan sexe, c’est pas le bonheur sa ?. Tu couche sans te prendre la tete sur le couple, c’est cool.

           


          • Rosemarie Fanfan1204 4 mars 2008 13:49

            Pallas, c’est la marionette de Marco avec Zaza aux Guignols.


          • snoopy86 4 mars 2008 13:55

            Salut Fanfan

            L’image est parfaite...


          • Sandro Ferretti SANDRO 4 mars 2008 14:01

            Pallas, c’est le meilleur et le plus fin, quand Lerma est en vacances.


          • Mercure610 Mercure610 4 mars 2008 15:55

            Le net permet de faire des rencontres, c’est sûr ! le seul problème c’est que tout le monde veut quelqu’un de beau, de jeune, de friqué alors que le même demandeur n’est sûrement rien tout cela.

            Une femme de 55 ans veut un homme de 45/48 et homme de 55 une femme de 25/30 (aux mensurations interessantes aussi !) et ce même s’ils sont moches et avec des bourrelets partout.
            Remarquez quand même que les femmes sont un peu moins exigeantes que les hommes.

            Le résultat c’est que bien souvent ils vont de partenaires en partenaires, jamais convaincu d’avoir trouvé la perle rare, l’alter ego, la 2ème moitié d’orange. On peut toujors trouver mieux n’est ce pas ? Le rêve aide à espérer.

            De temps en temps, il y a un miracle et un couple qui dure se forme, mais bon : c’est pas souvent.

            Le côté positif c’est qu’au moins la solitude est moins grande.


            • Rosemarie Fanfan1204 4 mars 2008 16:05

              @ Mercure, d’accord avec votre approche sauf la dernière phrase.

              On se sent PLUS seul et non moins quand on va de désillusion en désillusion.

              Je crois que les sites de rencontres sont des supermarchés, on sait qu’il y a toujours du réassortiment, donc tenté de retourner voir et en plus on mentalise un idéal qui n’existe pas forcément. Si un homme a un faible par exemple pour les blondes aux yeux bleus, il mentalise pourquoi pas Adriana Karembeu ou Estelle Lefébure. Il va trouver des annonces de blondes aux yeux bleus. Ils se maileront, chatteront et il sera au 7ème ciel, il donnera de lui la meilleure image possible, comme la dame de l’autre côté de l’écran. Et le jour où i l la voit, elle ne rentre pas dans l’i mage qu’il s’est faite. Zut. Il sera donc déçu. Et retournera voir sil n’y a pas d’autres blondes aux yeux bleus plus conformes à ses attentes.

              Car c’est çà le hic, on établit un portrait robot physique et moral de l’être convoité et on attend que celui-ci prenne corps rien que pour nous ! 


            • Serge ULESKI Serge Uleski 4 mars 2008 16:06

              Bonjour à vous !

              Merci pour votre commentaire qui vient "compléter" mon analyse entre fiction et réalité.

              (texte extrait du titre inédit : "La consolation".

               

              Cordialement

              Serge ULESKI


            • Vincent 4 mars 2008 17:17

              Ben le meilleur moyen de ne pas être déçu est de passer rapidement au stade de la rencontre, ça ne sert à rien d’échanger des mails durant des jours et des jours avant de se rencontrer physiquement.

              C’est la méthode que j’avais fini par employer, un ou deux mails pas plus, je rejetais systématiquement les messages en mode texto, ou bourrés de fautes d’orthographe, non pas que je sois un crac, mais bon il y a certaines limites.

              Puis si au bout de quelques messages le courant passait, on trouvait vite un créneau pour aller boire une mousse en terrasse.

              Le ternet m’a évité de me prendre des râteaux au comptoir, c’est tout, cela permettait de faire le premier pas entre guillemets, pas plus, au pire vous passiez quelques temps à vous faire chier avec un personnes inintéressante, au mieux, ben comme moi, vous créez une relation et une petite famille heureuse.

              Nous étions un couple Meetic, nous somme une famille ordinaire maintenant.

              Il faut se servir des moyens de communications actuels, nous sommes dans une société hyper médiatique et communicante plein de célibataires pour x raisons, professionnels, échec amoureux, …..et bizarrement dès que vous allez aborder une nana qui sera la plus part du temps en groupe, pour lui offrir un verre, vous vous faîtes remballer par celle-ci ou une de ses copines, qui en croyant faire un bon mot se prive ou prive sa copine d’un possible échange.

              Et le soir, bilan de la soirée, vous avez refait le monde entre pote, mais au final connu personne d’autre ; alors vous vous collez plein d’espoir derrière votre clavier à la recherche de l’être idéal.

              Si seulement nous acceptions plus souvent  les conversations qui s’engagent sur des futilités au comptoir sans avoir forcement en tête que la personne d’en face tente une drague à deux balleS, nous vivrions un peu mieux, enfin c’est l’état d’esprit dans lequel j’étais (et j’y suis toujours) au moment où j’ai rencontré maman de notre petite fille. Je m’en porte très bien et je suis capable de discuter de tout et de rien avec n’importe qui sans que cela me gène ou que je me sente agressé. Je pense être ouvert, et c’est ce qui  manque à mon avis à la plus part d’entre nous.

               


            • philou 4 mars 2008 22:34

              Fanfan ton raisonnement tient debout sauf que tu aurais pu pour une fois inverser les rôles homme/femme dans ton illustration, l’attitude consumériste n’est pas une caractéristique uniquement masculine !

              Bisous

              Philou


            • Rosemarie Fanfan1204 4 mars 2008 22:46

              je suis entièrement d’accord avec toi Philou smiley

              Cependant, je sais qu’il y a des exceptions, des parles rares. Ainsi certains trouvent sur un site de rencontre, comme vincent l’a écrit dans un post., la femme de leur vie. J’ai un ami à moi également dans ce cas.

              Mais bon faut pas rêver. Ce sont les exceptions qui confirment la règle

              tnti basgi (c’est mon copain corse qui dit cela)

               


            • philou 5 mars 2008 09:47

              Bonjour Fanfan

               Les gens sont ce qu’ils sont, ce n’est pas le Net qui va les changer : les cons restent cons hélàs.

               Celà permet simplement de rapprocher les êtres au delà des barrières géographiques ou socio-culturo-professionnelles.

               Et comme le dit très justement l’auteur de l’article, de se laisser approcher sans crainte du rateau ou d’être la risée des copines.

              Bisous

              Philou


            • Rosemarie Fanfan1204 5 mars 2008 12:40

              Mn chèr Philou, les rateaux sur le net c’est pas ce qui manque, on pourrait remplir un magasin de jardinage. !


            • breizhnana 8 mars 2008 11:58

               @ Fanfan... tttssss...tu manques un peu de vécu sur le sujet, je crois... Faut se méfier des clichés, la plupart des gens sont plus intelligents que ça, heureusement... 


            • mr.powers mr.powers 4 mars 2008 21:40

              Bonjour,

              excusez mon intervention, car elle ne porte pas sur le contenu de l’article (je n’ai pas d’avis à donner sur ce sujet).

              Par contre, je m’étonne du logo copyright situé en bas de l’article. C’est la première fois que je le vois sur Agoravox. Si je pensais qu’Agoravox était sous licence creative common, je n’en trouve nulle trace. Cependant, pourquoi copyrighté ce texte, d’autant que le mention "tout droits réservés" est inscrite alors que l’article est repris par "yahoo actualites" ? Avez-vous expressément donné votre accord pour que Yahoo reprenne votre texte ? Si tel n’est pas le cas, pourquoi faire mention de ce copyright ?

              Pour les modérateurs : si j’écris un commentaire en y ajoutant la mention "copyright-touts droits réservés", cela signifie-t-il que je pourrai exiger le retrait des commentaires me citant ?

              De même, si la mention copyright n’est pas indiquée, cela signifie-t-il que le copyright revient à Agoravox ?

              Encore pardon pour faire dévier votre sujet, mais je suis curieux de la manière dont le copyright peut être géré sur un média participatif.


              • Serge ULESKI Serge Uleski 5 mars 2008 08:36

                Bonjour à vous !

                "Copyright © Serge ULESKI. Tous droits réservés" signifie que cet article a une origine, un auteur : Serge ULESKI et que le nom de l’auteur doit être mentionné à chaque fois que cet article est utilisé ; cela signifie aussi que je suis le seul à pouvoir m’opposer à la reproduction du dit article. 

                Cordialement

                Serge ULESKI

                 


              • mr.powers mr.powers 5 mars 2008 14:27

                Merci d’avoir pris le temps de me répondre, mais je sais ce qu’est un copyright. Je me demande seulement dans quelle mesure vous pouvez l’apposer sur un site participatif comme Agoravox : vous êtes le premier (et le seul) contributeur que je connaisse à procéder de la sorte.

                De même, je me demande dans quelle mesure Agoravox reconnaît votre initiative (vu qu’on a validé votre article, je me doute bien que les modérateurs en ont conscience).

                Je ne comprends pas trop l’intêret de poster sur un média participatif si c’est pour en copyrighté le contenu, d’autant que la charte des rédacteurs d’Agoravox précise bien que poster un texte ici revient à accepter que celui-ci puisse être diffusé ailleurs. J’y vois quelque chose de contradictoire.

                N’y voyez rien de personnel, mais c’est comme si quelqu’un écrivait un article sur Wikipédia et qu’il en copyrighté le contenu : je pense que c’est contraire aux régles qui prévalent sur ce type de site, mais je me trompe visiblement (ce qui, je dois l’avouer, réduit considérablement l’intêret d’un site comme Agoravox du coup).

                Je ne cherche absolument pas à nier la paternité du texte : je fais seulement partie de ceux qui voient le copyright comme un recul de la culture et de sa diffusion. Libre à vous de diffuser sous cette licence, mais si votre texte avait à mes yeux une réelle valeur documentaire, je ne pourrais pas le communiquer aux usagers de ma bibliothèque, alors qu’avec les creative common, je le pourrai. Enfin bref, je ne souhaite pas donner l’impression de polémiquer inutilement sur cet article, d’autant que mon intervention n’a rien à voir avec le sujet abordé.


              • Serge ULESKI Serge Uleski 5 mars 2008 21:51

                re-bonjour !

                 

                vous écrivez : "je ne pourrais pas le communiquer aux usagers de ma bibliothèque, alors qu’avec les creative common, je le pourrai"

                 

                vous avez tout le loisir d’utiliser mon article à condition de mentionner sa source, son origine, son auteur.

                merci.

                 


              • breizhnana 8 mars 2008 11:52

                  Désolée mais je le trouve très quelconque votre texte, très basique et bourré de clichés sans aucune sensation de vécu. A commencer par cette histoire d’inscription à 10 sites à la fois, et "d’organiser ses relations" (? ??) qui va à l’encontre d’un comportement féminin dans ce genre de situation. Tout ça fait fable tirée de la lecture d’une poignée d’articles qui paraissent régulièrement sur le sujet, comme dans une certaine presse féminine qui se la joue en psy pour ménagère en mal de rêves, à défaut de vécu. Ce n’est qu’une énumération d’avatars négatifs que l’on peut vivre, certes, mais se fondre dans l’univers de ces sites peut apporter bien d’autres choses, et heureusement plus positives. Souvenirs de crises de fou rire en chat à faire mal aux côtes, délires de mots et échanges d’idées, magie de certaines rencontres, et naissance d’amitiés véritables qui durent... 

                Les rencontres humaines via des sites de rencontre peuvent être, heureusement, beaucoup plus intéressantes et enrichissantes que vous ne le dites. D’ailleurs, ceux qui ont vécu ça de façon positive l’analysent bien mieux que vous dans les post, contrairement aux bienheureux qui n’ont pas vraiment vécu l’expérience et vous approuvent en affirmant des lieux communs dans votre sens. 

                Et puis je suis d’accord avec M.Powers au sujet du copyright. Vous nagez en plein délire nombriliste... Ecrire sur le web faut assumer. Sinon éditez. Vous allez faire quoi à quelqu’un qui va reproduire votre texte quelque part ? Un procès ? 

                 


                • Serge ULESKI Serge Uleski 8 mars 2008 12:16
                  Bonjour à vous !
                   
                  Merci d’avoir pris le temps de commenter mon article.
                   
                   

                  Vous écrivez : "10 sites à la fois, et "d’organiser ses relations" ( ???) qui va à l’encontre d’un comportement féminin dans ce genre "

                  Il semblerait que vous en sachiez dix fois moins que moi sur le comportement féminin.

                  Vous écrivez : "Les rencontres humaines via des sites de rencontre peuvent être, heureusement, beaucoup plus intéressantes et enrichissantes que vous ne le dites"
                   

                  Vous voulez vous essayer à une littérature qui ne parlerait que des trains qui arrivent à l’heure ??????

                  De plus, il s’agit bien de "rencontres physiques via Internet" et pas de "chat"

                   

                  vous écrivez : " Vous allez faire quoi à quelqu’un qui va reproduire votre texte quelque part ? Un procès ? "

                  Je lui demanderais de bien vouloir mentionner le nom de l’auteur : Serge ULESKI

                  (les auteurs, ça existe vous savez !!!!!!!! Et je ne vois pas pourquoi je laisserais le premier cancre venu, me voler mon travail !!!!!)

                   

                  Cordialement

                   

                  Serge ULESKI


                • breizhnana 8 mars 2008 14:57

                   ah en tant que femme je dois donc en savoir 10 moins que vous sur le comportement féminin ??  Bon allez on va dire comme ça... C’est la journée de la femme, honneur aux hommes pour dire n’importe quoi !! 

                  Quant aux rencontres, vous avez lu un peu vite mon post. J’ai parlé de chat, étape parmi d’autres, mais aussi de rencontres. Et ça fait belle lurette que je connais ce système virtuel, bien avant même que meetic n’existe, et je ne suis pas non plus du genre à rester planquée derrière un écran. Parmi les plus belles rencontres, j’ai gardé de vrais amis, fidèles depuis des années, un grand amour et un des hommes qui a partagé ma vie durant 6 ans. Je suis donc bien placée, il me semble, pour savoir comment ça marche. Et que ça peut marcher. 

                  Ce que vous décrivez existe, bien sûr, mais comme disait Vincent il n’y a heureusement pas que ça et ça sent plutôt le râteau. Comme lui j’ai aimé le côté aventure de la chose et de remise en question de soi-même, en passant par certaines de vos remarques qu’il faut dépasser, sinon y a plus qu’à se jeter dans la Seine. "Ressentiment, méfiance, frustrations, victimes, traumatisés"... , j’en passe et des meilleurs... Olala, allez danser, ça vous changera les idées !! Elle est belle, la vie, avec ou sans Meetic !! 


                • olechka 8 mars 2008 16:27

                  Très bel article à mon goût, non pas lugubre, mais réaliste.

                  Juste un brin synthétique et en surface mais très juste dans l’ensemble.

                  Internet représente nos pires craintes et nos meilleures attentes. C’est aussi le reflet d’une société, une civilisation qui ne sait plus vraiment communiquer et qui a besoin de supports artificiels pour recréer un semblant de communication : msn messenger, caramail et les tchats, facebook ou meetic, netinthecity et tant d’autres... Sans parler des mails, abonnements téléphoniques illimités ou textos- tout est là pour garder un maximum de contact, contact qui se réduit pourtant au final à sa forme la plus rudimentaire et miséreuse...

                  La réalité, c’est que tout va très vite maintenant : on a pas trouvé ce que l’on veut, on passe à autre chose, vite fait et souvent ’mal’ fait, sans aucune précaution, ni considération pour l’autre. 

                  Les occidentaux sont devenus trop ’egocentrés’ : on veut tout, tout de suite, sans avoir à fournir le moindre effort ou investissement. On ne veut plus ’donner’ mais on attend de ’recevoir’ beaucoup des autres, que l’on ejecte au moindre faux pas...

                  Et internet est juste le point culminant, le paroxysme et révelateur d’un société qui a perdu les ’vrais’ outils de communication.


                  • del Toro Kabyle d’Espagne 9 mars 2008 01:03

                    Très belles peintures. Merci


                    • Serge ULESKI Serge ULESKI 9 mars 2008 14:39

                      Bonjour à vous !

                       

                      Merci pour votre compliment.

                      Ce n’est pas moi qu’il faut remercier mais l’artiste peintre franco-polonaise Ursula ULESKI

                      sa galerie à l’adresse suivante : htt ://peinture.artiste.uleski.over-blog.com

                       

                      cordialement

                       

                      Serge ULESKI


                    • Imhotep Imhotep 9 mars 2008 07:47

                       Pour poursuivre le post de mr.powers :

                       

                      Permettez-moi de faire comme il est écrit dans ce commentaire et dans sa réponse, je suis assez choqué de la publication de cet article. Quatre points m’ont particulièrement surpris :

                       

                      1- la vignette est un tableau, de l’épouse (sœur) de l’auteur je suppose, qui ne représente en rien l’article

                       

                      2- le CV de l’auteur est une promotion pour une manifestation des tableaux de l’épouse (sœur) de l’auteur et ne remplit en rien son office

                       

                      3- en accord avec mr.powers, le copyright (que nous explique gentiment l’auteur) est assez étrange ici. C’est la première fois que le vois. Mon avis se range complètement au second commentaire de mr.powers (pourquoi alors est-il publié sur Yahoo ?)

                       

                      4- un commentaire de l’auteur nous apprend que ce texte est tiré d’une de ses œuvres littéraires.

                      Bonjour à vous !

                      Merci pour votre commentaire qui vient "compléter" mon analyse entre fiction et réalité.

                      (texte extrait du titre inédit : "La consolation".

                       Cordialement

                      Serge ULESKI

                       

                      Quelle est donc sa place dans témoignages ?

                      J’en conclue qu’il y a deux aspects choquants :

                       

                      1- tout n’est que promotion de l’auteur et sa réponse à mr.powers est d’une suffisance qui n’a pas sa place ici.

                       

                      2- cet auteur n’a pas pris la peine d’écrire un article spécifique pour Agoravox, et si cela arrive de temps en temps et même pour certain les publications ici ne sont que des reprises de leur blog, dans le contexte d’autopromotion de la famille de l’auteur et de l’auteur lui-même, je trouve cela très détestable.

                       

                      Il est stipulé que les articles ne doivent pas être de la publicité, ici tout est publicité, vignette, CV, copyright, et commentaires.


                      • Serge ULESKI Serge ULESKI 9 mars 2008 15:05

                         Bonjour à vous !

                        Vous écrivez : "autopromotion de la famille de l’auteur et de l’auteur lui-même".

                        Parlons plutôt d’incitation à découvrir un auteur - Serge ULESKI - et une artiste peintre - Ursula ULESKI comme le fait si justement remarquer la personne qui a rédigé le commentaire suivant.

                        En espérant vous compter parmi mes lecteurs assidus...

                        Bien cordialement

                        Serge ULESKI

                         


                      • fredleborgne fredleborgne 9 mars 2008 11:10

                        Pour répondre à Imhotep

                        Bien observé en matière de lutte "anti-pub".

                        Bien que personnellement, je parlerai d’auto-promotion "groupée" et ’d’incitation à la découverte".

                        Oui, je ris un peu à la définition du copyright donnée par Serge Uleski. Il semble méconnaitre les immenses avantages de la licence libre, voire un CC-BY-ND qui lui garantissent tous les paramètres de protection qu’il désire de manière plus explicite, tout en permettant à tous ses "admirateurs" de le citer et le diffuser.

                        Mais peut-on lui en vouloir d’ainsi procéder pour sa notoriété sur le Net ? Il a aussi raison en plaçant l’auteur au centre de la diffusion (au lieu d’un agent, un éditeur ou un industriel de la culture quelconque).

                        Offrir un article assez intéressant, même base d’une critique négative est un travail qui en retour mérite bien un peu de considération.

                        Son "auto-promotion" est tout de même préférable à de la pub qui masque pendant dix à quinze secondes les données qu’un lien vous a promises.

                        Quand à faire un procés pour un "voleur", certainement pas. Il suffit de "dénoncer" en ligne le coupable. La notoriété de celui-ci sera atteinte et il devra se rebatir un nouveau pseudo vierge. La "justice" de la nettiquette du monde du libre est bien préférable aux procés stupides des mercantilistes qui gâchent le surf avec leurs pubs et leurs articles plagiés (mais achetés) aux grandes agences type Reuter ou AFP.

                        Non ?

                         

                         

                         

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