Entre les deux tours de l’élection municipale de Puteaux, j’ai eu droit à des attaques de la droite comme de la gauche : Joëlle Ceccaldi-Raynaud a fait distribuer un tract anonyme "le vrai visage de C. Grébert" comportant des affirmations mensongères et diffamatoires... et le Parti socialiste a opportunément publié sur son site, la veille du second tour (donc ne me laissant pas le temps d’y répondre publiquement), une note laissant entendre que j’avais détourné 1 000 euros des caisses du PS ! Diffamez, il en restera toujours quelque chose !
Cette attaque est parfaitement odieuse. Je m’attendais à tout durant cette campagne, mais certainement pas à être diffamé par les socialistes.
Les faits :
En septembre 2004, après la publication sur le site municipal de Puteaux d’un texte diffamatoire, je porte plainte contre Joëlle et Charles Ceccaldi-Raynaud. Pour instruire ma plainte, le juge de Nanterre me demande de verser une consignation de 1 000 euros. Cette consignation a notamment pour but de limiter les plaintes abusives. La section locale du PS, dont à l’époque je suis un simple membre, se propose de m’avancer cette somme qui est mise en dépôt à la régie du tribunal de Nanterre. Elle s’y trouve toujours !
En septembre 2006, Joëlle et Charles Ceccaldi sont condamnés pour diffamation par le tribunal de Nanterre. Ils font appel. En avril 2007, la Cour d’appel de Versailles confirme la condamnation. Ils font Cassation. La Cour de cassation de Paris doit rendre sa décision cette année, après quatre ans de procédure !
Les 1 000 euros ne pourront être débloqués que lorsque la Cour de cassation aura rendu cette ultime décision. Pas avant. Le Parti socialiste, qui compte des avocats dans ses rangs, le sait bien. Alors pourquoi cette attaque diffamatoire à la veille du second tour ? Etait-ce une tentative désespérée pour essayer de récupérer les voix de Putéoliens qui ont préféré l’ouverture de "Puteaux ensemble" au sectarisme de la liste locale du PS ? Cette fin de campagne a été bien "cracra". Socialistes et ceccaldistes se sont mis au même niveau. Résultat : le plus mauvais score enregistré par un Ceccaldi depuis quarante ans et le plus mauvais résultat enregistré par les socialistes putéoliens depuis un siècle.
Christophe Grébert
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