Résistance contre l’oppression
De plus en plus, aux yeux du monde salarié et en particulier ouvrier, la lutte semble perdue contre cet adversaire puissant et sans scrupules.
L’enjeu de ces luttes est le partage des richesses c’est le social contre l’exploitation, c’est la démocratie contre la dictature.
Deux forces s’affrontent : la pauvreté contre le capital. Le peuple contre les dominants.
Les forces en présence, sont constituées de forces syndicales représentant les diverses corporations ou couches de la population et le grand patronat qui défends ses seuls intérêts.
Toutes ces organisations, en principe, représentent les intérêts de leurs adhérents, Que ce soit le monde agricole, le monde industriel ou la grande distribution ces organisations doivent lutter pour la sauvegarde des droits sociaux, des conditions de travail et salariales.
Le combat se résume en quelques mots « partage des richesses créées ».
Bien évidemment la lutte est acharnée entre ceux qui veulent partager et ceux qui veulent tout garder Mais est il normal qu’au cours d’une vie professionnelle des travailleurs finissent prématurément à cause de mauvaises conditions de travail, ou finissent leur vie dans la misère et la pauvreté pendant que leur exploiteurs ou complices se partagent des paradis dorés ??
Les moyens qui s’opposent sont disproportionnés : La classe ouvrière ne dispose que de son courage et de ses pauvres moyens. Le patronat quant à lui dispose du Capital, de sa presse, de ses politiciens.
Avec es moyens financiers, le patronat s’équipe des armes les plus efficaces, par sa presse il ment , il oriente les courants de pensées. Avec son fric, il corrompt les politiques et favorise certaines minorités qu’il utilise à la division des travailleurs entre eux. Dans l’ombre il finance des organisations politiques ou autres pour s’assurer de sa domination sur le peuple.
Dans ce combat inégal lutter contre ces exploiteurs revêt un caractère héroïque. Souvent à contre courant de la pensée manipulée, dirigée, les militants sont confrontés a des tirs croisés terribles qui font malheureusement des victimes. Bien sur il ne s’agit pas d’armes comme des fusils ou des canons, mais d’armes tout aussi mortelles moralement.
Dans les entreprises les patrons, avec la complicité de leurs cadres ou de leurs hommes de mains, s’attaquent au syndicat le plus virulent ou aux militants les plus combatifs. En se servant d’invectives, de compromissions, de manœuvres vicieuses, ces maitres et leurs valets cherchent à diviser les travailleurs entre eux et de minoriser ainsi l’action Syndicale, et porter atteinte à sa représentativité au sein de l’entreprise.
C’est par ces moyens que le patronat arrive à maintenir le faible taux de syndicalisation donc le faible taux de moyens financiers, c’est par ces moyens qu’il divise les travailleurs entre eux. Pendant que les syndicats des salariés se font la guerre pour des raisons électorales ou mercantiles, lui le patron jubile et fait apparaitre les travailleurs comme des gens incapables de s’organiser. Voila l’une des grandes forces du Capital et c’est à cause de cela que son système économique et politique perdure au travers du temps !
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