Résistance face aux lois de ségrégation sanitaire

Si vous adhérez aux propos de ce billet, rien ne vous empêche de le transmettre à votre député. Ils ont le cadre constitutionnel légal pour refuser les mesures sanitaires imposées par le président Macron.
Les Français attachés à notre longue histoire et notre identité de nation ayant porté au pinacle des valeurs universelles, la liberté, la fraternité, l’égalité, les droits de l’homme, ne peuvent qu’être choqués par les mesures récentes prises par le président Macron. Les Français se souviennent des grands moments de luttes et de combats, depuis la Révolution fêtée ce 14 juillet, jusqu’à la résistance et son cortège d’horreurs perpétrées par les criminels nazis. Nos anciens ont péri dans ces terribles affrontements, d’autres se sont engagés et ont échappé au pire. C’est le cas de Marcel, né en 1925, engagé dans l’armée de libération, décoré de la médaille militaire, qui perdit un poumon dans cet épisode. Marcel était mon père. Je refuse que ces combats menés pour la Liberté soient trahis par des amateurs épidémiologistes édictant des mesures que l’on a jamais vues depuis Vichy, des mesures interdisant à des Français de prendre le train, d’accéder aux restaurants, aux terrasses, aux centres commerciaux, parce qu’il ont fait le choix de ne pas être vaccinés, pour diverses raisons, le plus souvent éclairées. Notamment les jeunes pour qui la balance bénéfice risque (à court et moyen termes) ne penche pas en faveur de la vaccination.
Le vaccin contre le Covid présente une balance bénéfice risque dont la science nous dit qu’elle varie considérablement d’un individu à un autre. L’âge avancé ou les pathologies chroniques sont des critères justifiant une vaccination préventive. En revanche, une personne jeune ou dans la force de l’âge, en bonne santé, pratiquant régulièrement un exercice physique, est en droit d’apprécier la balance bénéfice risque, d’autant plus que les vaccins à ARN sont expérimentés pour la première fois et donc nous ne sommes pas dans la configuration vaccinale du tétanos ou de la polio. Nul scientifique ne peut garantir que ces nouveaux vaccins n’auront pas des effets à moyen terme, par exemple des pathologies neuro-inflammatoires, en sachant que le vaccin peut traverser en petite quantité la barrière hémato-encéphalique. En conséquence, la vaccination obligatoire est une décision qui s’oppose à la liberté de jugement et de raison. C’est une trahison des Lumières dont la devise est selon Kant « aies le courage ou l’audace de te servir de ta raison ». Refuser à un homme l’usage de la raison en acte, c’est en faire un esclave nous enseigne Aristote dans Le Politique, livre où est aussi évoquée la barbarie comme un régime dans lequel (entre autres choses) les hommes obéissent au chef despotique. Autant dire que les décisions du président Macron relèvent d’un despotisme éclairé par un pseudo-clergé scientifique qui réalise une expérience à grande échelle pour stopper un virus, alors que la santé publique a pour objectif le soin apporté aux personnes. Cet acharnement thérapeutique laisse penser à des raisons idéologiques propres à une partie du corps scientifique et politique cherchant à placer la science comme idéologie suprême guidant les sociétés. En ce sens, la science vaccinale joue un rôle symétrique à la doctrine du PC chinois ou à l’idéologie communiste dans l’Empire soviétique. Cette opération vaccinale ressemble aussi à une expérience de Milgram à grande échelle. Jusqu’où les populations consentent à abandonner les valeurs fondamentales en se fiant à une autorité scientifique ?
Les mesures sanitaires prises par le président Macron font de la France un pays régi par un régime chimérique, fait de démocratie et de despotisme ou autoritarisme sanitaire. Ce régime est arrivé comme un moment d’égarement, une sorte de peur irraisonnée. Un schéma très rare dans une démocratie mais qui affecta les Etats-Unis au moment du maccarthysme. En 1950, une partie de l’appareil politique fut saisi d’une crainte irrationnelle et exacerbée face au communisme. En 2021, un virus bientôt sous contrôle relatif a engendré une sorte de folie de régime, comparable à la panique lancée par le sénateur McCarthy dont l’impact sur la société américaine s’explique par une complicité et une docilité des gouvernants, des cadres de l’Etat, sans oublier des relais dans les universités et les médias. On retrouve les mêmes en France en 2021.
Le régime actuel a donc décrété que les Français n’auront pas le libre usage de la Raison et le droit de décider ce qui est nécessaire à leur santé. Le principe fondamental de la médecine est de proposer des soins et non pas les imposer. Le pass sanitaire est une mesure coercitive, punitive, à l’encontre de citoyens n’ayant commis aucun délit, sauf si user de sa raison pour le choix d’une vaccination constitue un délit. Les gens se servant de leur raison, appliquant une prudence pour leurs ados, sont punis, exclus des restaurants, des centres commerciaux, des trains. En Amérique, la ségrégation raciale opérait dans quelques états du sud avant l’abolition après le milieu du XXe siècle. Si les mots ont encore un sens, alors les lois que le parlement s’apprête à voter s’appellent des lois de ségrégation sanitaire. Les héritiers des Lumières apprécieront !
Le ressort de la république est la vertu, celui du despotisme est la crainte. Les citoyens vivent dans la crainte depuis plus d’un an. La peur de prendre 135 euros pour défaut d’attestation, puis défaut de masque et maintenant défaut de pass sanitaire. Les professionnels sous pression, malmenés par les derniers mois de restriction et devant faire la police sanitaire sous la menace d’une loi spéciale. Comment cette loi sera-t-elle appliquée ? Des patrouilles de police pénétrant dans les centres commerciaux, les hôtels, les salles de cinéma, les bars, les restaurants ? Déjà, des voix se prononcent en faveur d’une obligation vaccinale pour tous, afin de d’exonérer les professionnels de ces contraintes de police sanitaire.
Les Français sont invités à réfléchir face aux dérives despotiques menées au nom d’une science devenue idéologie qui bafoue les valeurs spirituelles et les libertés. La société française doit choisir entre une forme de despotisme et la république fondée sur la Liberté et les valeurs.
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Pour compléter, info publiée par France Bleu
Cette professionnelle de santé ne se dit pas contre la vaccination en général, elle défend un "vaccin utile et propre" et estime qu'il y a un manque de recul sur les effets secondaires liés aux différents sérums contre le Covid-19. "Nous avons le droit de disposer de notre corps : si j'ai un cancer, que je ne veux pas de chimiothérapie, je peux refuser la chimiothérapie. J'aimerais que pour le vaccin cela reste aussi mon choix", ajoute l'infirmière.
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