Rétablir l’ordre, rétablir l’ordre, rétablir l’ordre
Dans la théorie du chaos, rétablir l’ordre revient à accroitre le désordre, cela promet avec le ministre Bruno Retailleau de la droite conservatrice, voire réactionnaire.
Les médias ne s’y sont pas trompé, c’est le ministre de l’Intérieur qui est sous le flash des journalistes.
J’ai cherché sur le net quel était l’ordre qu’il fallait rétablir, n’ayant rien trouvé, j’ai posé la question au Chatbot GPT. Où y a-t-il du désordre en France ? Réponse :Le désordre peut se manifester de différentes manières en France, que ce soit à travers des manifestations, des grèves ou des problèmes sociaux. Certaines grandes villes comme Paris, Marseille ou Lyon peuvent parfois connaître des situations de désordre en raison de mouvements sociaux ou d'événements particuliers. Si tu souhaites des informations plus précises ou des exemples récents, je peux essayer de t'aider davantage !
Pour l’IA l’opposition et la manifestation de celle-ci sont du désordre.
La lutte contre les narcos trafiquants fait-elle partie du désordre ?
Oui, la lutte contre le narcotrafic est souvent considérée comme un élément du désordre, surtout dans les zones où le trafic de drogues est particulièrement actif. Cela peut entraîner des conflits entre les forces de l'ordre et les trafiquants, ainsi que des violences associées à ce milieu. Les conséquences du narcotrafic peuvent également affecter la sécurité publique et la qualité de vie dans certaines régions. La lutte contre ce phénomène est un défi complexe qui nécessite des efforts coordonnés au niveau local, national et international. Si tu as d'autres questions sur ce sujet, n'hésite pas à demander !
Pour son premier déplacement officiel, le nouveau ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau tient un langage de fermeté dans un commissariat de La Courneuve (Seine-Saint-Denis). Il a évoqué deux sujets prioritaires : la lutte contre le trafic de drogue et l'immigration clandestine. "Je ne tolèrerai aucune offense" envers les forces de l'ordre, a-t-il notamment déclaré, dénonçant des conditions de travail "de plus en plus difficiles".
Voilà de quoi rassurer Alliance le syndicat de police proche de la RN et la RN elle-même, cela suffira-t-il pour se préserver d’une motion de censure ?
Depuis 1984 il y a eu 19 gouvernements différents, à chaque nouveau ministre de l’intérieur nous entendions le même discours, assurer la sécurité des citoyens. Les gouvernements de gauche étaient toujours taxés de laxisme par la droite et l’extrême droite, après 7 ans de gestion macroniste, c’est toujours le désordre et Retailleau veut rétablir l’ordre, faut-il y croire encore ?
J’indique souvent que depuis 1995 la délinquance et la criminalité tournent bon an, mal an autour d’une moyenne de 3 500 000 crimes et délits, avec une fluctuation de ceux-ci qui s’adaptent à l’évolution et aux technologies. De fait compte tenu de l’augmentation de la population, il n’y a pas plus de crimes et de délits. Parcontre nous devons construire des prisons, car le taux d’occupation dépasse les cent pour cent. Le taux d'occupation dépasse en moyenne 150%, voire 200% dans 17 prisons.
Cela est le symbole, et la preuve évidente d’une justice, qui sanctionne plus et plus lourdement, contrairement à toutes les rumeurs politiques que fait circuler la RN et la droite quand elle n’est pas au pouvoir. Naturellement, l’on peut toujours trouver un chiffre qui justifie les propos tenus, car la délinquance et la criminalité ne sont pas une science exacte, mais l’expression des comportements humains asociaux fluctuant au gré de l’évolution dans le quotidien de la vie ; et cela depuis des siècles.
Certes, la délinquance et la criminalité ont augmenté à partir du momment où les trente glorieuses ont pris fin. C’est ainsi que la délinquance et la criminalité restent accolées au développement du consumérisme, aux réductions salariales dans la lutte contre l’inflation, l’accroissement du chômage et la recherche constante d’une plus-value.
Mais, le facteur qui faut y adjoindre est celui psychologique, sauf dans quelques études c’est abordé, mais généralement il est passé sous silence. Or il est absolument nécessaire pour comprendre que des pays dans la pauvreté que les pauvres en général ne deviennent pas des délinquants ou des criminels. L’environnement socio-économique est naturellement déterminant pour que de jeunes gens ou des citoyens versent dans la délinquance et la criminalité.
L’influence de l’information, des contes, des lectures, BD et vidéos, du cinéma, des séries télévisées ne justifie pas les passages à l’acte, sinon nous serions tous des délinquants et criminels tellement nous sommes « cafis » de cette dominance.
De tout temps, ceux qui sont passés aux actes devaient disposer d’un désir de se sortir d’un environnement les empêchant de réaliser leurs besoins, quelles que soient les couches sociales.
Il faut à ceux qui passent aux actes un caractère de dominant, soit acquis par mimétisme soit tenant au tempérament naturel inégal des hommes. Si les pauvres disposaient systématiquement d’un caractère de dominant, nous aurions une révolution tous les jours. Tous les salariés seraient syndiqués, ou tous patrons. Ce n’est pas par miracle que l’anarchisme ait engendré le syndicalisme.
Cela permet de comprendre pourquoi dans toutes les sociétés économiquement inégalitaires, la peur du gendarme et de la justice ne suffit pas, sauf pour les dominés qui se demandent ce qu’ils ont bien pu faire quand un gendarme les arrête pour un contrôle. J’ai utilisé le terme dominé qui est générique, car la faiblesse dans notre société nous en avons honte, or c’est grâce à elle que le capitalisme est dominant et exploite le salariat, même si le dominant est systémique (SA) dirigée par un homme ou une femme qui ont été cooptés pour leurs compétences de gestion pour réaliser de la plus-value sur le dos du salariat.
Par la pauvreté de l’information et de l’enseignement, les citoyens ne tiennent pas compte de cela, car tous ont besoin de se croire dominants pour vivre (en psychologie l’on dit de s’aimer).
Dans la suite de l’évolution de la délinquance et la criminalité dans les années 80, celle de 90 fut un passage clé où l’information est devenue émotionnelle et la notion de gravité est devenue l’expression bateau qui se mélange à toutes les sauces, particulièrement à celle du FN qui en a fabriqué beaucoup. La conséquence en fut le développement de l’intolérance et la rupture du lien entre délinquance et criminalité dépendante du tempérament des gens et des inégalités de l’économie.
Prise dans des filets électoralistes pérennes et des promesses de solutions salvatrices grâce à la fermeté, la police, les vidéos de surveillance, la sévérité de la justice, tout cela en accroissant dans le même temps les inégalités sociales, par toutes les restrictions financières découlant des accords européens. Les médias et autres interrogeaient les citoyens sur l’accroissement de la violence et chaque cas rapporté par les médias, et parfois fâcheusement commenté, servaient et servent toujours d’exutoires. Ils servaient au besoin de ceux qui vivaient électoralement sur l’insécurité pour justifier d’une situation générale, ce qui bien sûr n’était pas le cas. Tout cela a permis au sentiment d’insécurité de se généraliser avec à l’appui de cas bien concrets triés sur le volet par la presse parmi plus de trois millions.
À tout cela il faut ajouter le développement de la victimisation, un domaine ou de bonnes choses ont été réalisés pour soutenir les victimes de drames, mais cet excès d’exposition a engendré deux phénomènes. Le premier c’est que chacun se sent obligé d’y faire allégeance et d’avoir un petit mot de compassion, sinon ?. Le second est que cette exposition médiatique a jeté son ombre sur toutes les aides apportées à ceux qui sont délinquants ou criminels, comme s’il s’agissait de parias et non de citoyens ou de personnes humaines, et certains sont devenus honnis, et considérés comme dans une condition irréversible sans possible résilience. Si bien que si la résilience demande du temps et ne conduit pas à des miracles, la prison encore moins et elle est une perte de temps dans la prise en charge des délinquants et criminels, mais donne satisfaction aux réactionnaires qui en reviendraient volontiers à la Question. Les spectateurs de la première exécution à la guillotine trouvaient que c’était trop expéditif et que le coupable n’avait pas le temps de souffrir.
Je pense que les citoyens au lieu d’aller à la curée médiatique, à laquelle ils sont conviés tous les jours, devraient s’interroger sur l’efficacité d’une justice punitive qui depuis des siècles perdure de manière récurrente dans tous les pays du monde.
Au lieu de cela nous avons l’imbécilité crasse de la RN et de certains hommes politiques de droite qui en appellent à toujours plus de peine, toujours plus de sanctions punitives, toujours plus de surveillance, toujours plus de polices, voire des sanctions sur les prestations pour les familles de jeunes délinquants.
Quelques chiffres qui méritent que l’on s’interroge.
Le tabac est responsable de plus de 75 000 décès par an. La mortalité attribuable à l’alcool est estimée à 49 000 décès par an, les drogues entre 450 et 500 overdoses par an, et les maladies liées à la surcharge pondérale tueraient près de 180 000 personnes par an. Ces chiffres relativisent les discours empressés sur le trafic de drogues et les luttes intestines pour conquérir des marchés dans certaines villes.
Ils sont comme moi, ils savent où trouver la réalité qui indique que le taux de criminalité et de la délinquance a baissé.
Ils sont comme moi, ils savent où trouver les études qui démontrent l’inefficacité des vidéos de surveillance. Ils savent ou trouver les études qui démontrent la complexité des sources des crimes et délits, etc.
c’est donc un choix politique de se complaire dans, ce que j’appelle le sécuritarisme, c’est-à-dire se servir du besoin naturel de sécurité des citoyens, pour en faire un commerce électoral.
À ce jeu, c’est la RN qui a retiré les marrons du feu, et aujourd’hui pour la brosser dans le sens du poil, un ministre de l’intérieur invente des désordres imaginaires qui nécessiteraient énergiquement de rétablir l’ordre, là où il n’y a qu’un appel du pied au RN.
Les manifestations qui ont émaillé Mayotte, la Calédonie, et maintenant la Martinique ne sont pas le fait de délinquances ou de crimes, mais comme Chatbot GPT le dit, le désordre peut se manifester en France, que ce soit à travers des manifestations, des grèves ou des problèmes sociaux.
Je ne partage pas du tout la réponse de Chatbot GPT, manifester faire grève et poser les problèmes sociaux, ne sont pas des situations de désordre qu’il faut réprimer avec les forces de l’ordre, mais avec le débat démocratique pour y apporter des solutions. Si l’on ne veut plus de la liberté d’opposition, il faut voter pour une dictature.
Dans ce gouvernement qui échouera comme ont échoué tous les précédents puisqu’il ne s’écarte pas des lignes directrices de ces prédécesseurs, il n’y a pas une seule personnalité politique présidentiable qui ait pris le risque de postuler. Nous y trouvons donc un Premier ministre qui n’a pas d’ambition politique, comme les membres de son gouvernement.
Économiquement, un appel est fait du pied à la LFI avec la proposition de taxé les super profits.
Je pense que ce sera peine perdue. D’autant plus que seuls ceux qui travaillent financent tout quand ils consomment. Nos difficultés sont financières ? COMME CELLE DU MONDE.
C’est plus qu’un choix de société, c’est abandonné par la société d’exploitation de l’Homme par l’Homme pour réaliser de la plus-value à laquelle nous nous livrons tous.
Mais une fois de plus ce ne sont pas les structures systémiques qui nous en empêchent, mais le caractère inné dont nous sommes porteurs. Pour en changer, il ne faut pas attendre qu’un ministre de l’intérieur veuille rétablir l’ordre capitaliste, mais s’engager dans la solidarité humaine et l’enseignement des populations pour créer une économie de la connaissance avec une monnaie universelle basée sur la consommation de l’énergie humaine. Cette connaissance et l’énergie à laquelle nous devons notre confort et le prolongement de nos existences.
Alors il faut cesser de plébisciter la police et la justice pour trouver une solution. Leur existence ne dépend que de la manière dont nous concevons la solidarité humaine. Il vaut mieux punir les asociaux à s’instruire qu’à perdre leur temps en prison.
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