Retour sur la deuxième édition du Doha Goals Forum

La principale spécificité de ces journées c’est qu’elles furent centrées sur les contributions de leurs participants. Pour les organisateurs, c’est l’engagement des acteurs qui doit être à l’origine du succès de l’opération. Laisser le pouvoir aux membres de la communauté, c’est le moyen qui a été choisi pour permettre de répondre à la problématique de l’intégrité dans le sport.

« Business Monday » : les problématiques économiques du secteur

Après l’ouverture de la session et l’organisation d’un petit challenge sportif, les réflexions ont débuté à l’hôtel Torch. C’est l’occasion d’aborder des questions aussi larges que le financement des installations ou la seconde carrière des sportifs. Les nombreux brainstormings des professionnels ont évoqué certains cas où les investissements pouvaient être rentabilisés, ou encore fait des propositions pour que l’ensemble de la filière réfléchisse à un système équivalent à la « valorisation d’acquis d’expérience »…

L’après-midi, après un module digital ouvert à tous les participants, les Ministres du G 20 des sports se sont réunis : les fédérations sportives mais aussi les étudiants furent à l’honneur. Le soir, un ball de bienvenue a été organisé, une manière de montrer que ces réunions ne se cantonnent pas aux salles de conférences, aux attachés–cases, une autre façon de nouer des contacts, plus conviviale, une invitation à aller vers l’autre.

« Social Monday » : une journée pour combattre les inégalités

La seconde journée a débuté par un discours du Sheikh Faisal Al Thani et de Richard Attias. De très nombreuses conférences ont ponctué la journée, le matin d’abord, sur le rôle des Ministre des sports dans le développement de l’activité, mais aussi sur les moyens de renforcer la lutte contre la corruption. Une dernière session a été organisé avant la pause déjeuner vers 13h30, le thème : la redistribution dans le sport. Une idée chère au producteur exécutive, Richard Attias, qui défend depuis plusieurs années l’instauration d’une taxe Tobin sur les très hauts revenus.

Après la pause, les travaux universitaires se sont poursuivis avec les étudiants de l’Université de Coventry, de Paris Sciences et Lettres (Dauphine, CNRS, Normal Sup), ou encore du College North Atlantic du Qatar. Des axes de réflexion très contemporains se sont dégagés : le développement du private equity, mais aussi le développement du concept de communauté appliqué au marketing sportif, ou encore la réhabilitation à travers la pratique sportive, et l’insertion des femmes dans nos sociétés…

« Final Wednesday » : un programme dense pour aborder le sport par tous ses aspects

Le sport est aussi le vecteur d’un développement accéléré pour de nombreux pays qui aspirent à une amélioration de leurs conditions d’existence. Il rejoint ainsi la question de la priorité des investissements, comme celle de l’arbitrage entre le capital patrimonial et le capital humain. Par ailleurs ils nécessitent le développement de la médecine sportive, permettant un accès aux soins plus étendu pour la population locale.

Enfin, les participants ont voulu insister sur les emplois créés dans le sport et réfléchir aux moyens d'amplifier ces recrutements. De nombreuses idées se sont aussi rapidement imposées : renforcer la place du sport dans l’éducation des enfants, développer les sports extrêmes, ou l’employer comme un moyen de régénérer le tissu urbain. Toutes ces pistes montrent que le sport est un véritable moyen d’influence sur notre culture et sur notre mode de vie, une véritable opportunité pour faire rimer mondialisation avec progrès !