Dettes des Etats, si vous n’avez pas encore compris, que ce sont les banques, qui vont en tirer les bénéfices (à court terme....), en demandant aux Etats de prendre dans votre poche, ce qui devrait servir à financer les études de vos enfants, la maison de retraite de vos parents, l’entretien de votre départementale ou nationale, c’est que vous ne lisez aucun journaux, ne regardez aucune TV, même Georges Sorros, le vieux Banquier Gourou de Wall Street , reconnait que les banques sont en train de spolier le bien public, c’est dire (Lire l’Express).
Retraites, et bien là nous n’avons pas encore compris, car nos gouvernements bien aimés, nous serinent, avec des médias bien compatissant, que notre régime de répartition est en danger, et qu’il va falloir travailler plus pour le sauver (sauf que l’on fait comme si il y avait du travail et que celui-ci était garanti pour tous jusqu’à la retraite, un détail dont personne ne vous parle car c’est le détail qui tue !)
Et voici en conclusion un rappel de l’auteur aux commentaire de son article
Pour s’en tenir aux seules pensions de retraite, et sans préjuger du financement de la dépendance et du renchérissement du coût de la santé dû au vieillissement, le problème se pose ainsi : coût des pensions en 2007 : 13% du PIB ; coût des pensions en 2020 : 14,4% du PIB, selon les calculs de la Commission européenne( Pour la France qui fait 2 fois mieux que l’Allemagne !). Cela revient à relever les cotisations retraites, en termes réels, d’environ 10% en treize ans, soit 0,7% par an. Etant entendu qu’il suffira ensuite de s’en tenir là jusqu’en 2060.
Faut-il absolument se faire peur pour ça ?
Bien entendu, on entend déjà les cris d’orfraie dénonçant cet insupportable prélèvement public sur la richesse produite. Qu’ils réfléchissent un peu avant de s’étrangler.
La seule question qui vaille est celle-ci :
est-il oui ou non indispensable de maintenir le pouvoir d’achat actuel des pensions de retraite, voire de le relever un peu pour certains ?
Si l’on répond « oui », la question subsidiaire vient d’elle-même.
Le prélèvement correspondant doit-il être effectué par un organisme public, sur la base d’accords collectifs entre partenaires sociaux, voire de lois débattues démocratiquement ?
Ou bien le prélèvement correspondant doit-il être effectué par des banques et des compagnies d’assurance privées, dans la transparence qui les caractérise – sans même parler de leur appréciation du risque financier ? (parlez en aux Anglais et Américains qui pour le coup, eux, non à ce jour, pour beaucoup, plus de retraites à cause justement du risque financier pris par les banques. Notes de Stop-War)
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Au fait pensez-vous que les intérêts versés par nos gouvernements aux marchés financiers -donc principalement les banques (pris bien sur dans nos poches) serviront à payer les retraites des américains et autres anglo-saxons ?