RETRAITES : L’union des contraires
L’union des contraires ? ...Enfin...Presque....Par ce titre je fais références aux deux extrêmes, (ainsi qualifiés par la doxa politico médiatique), LFI et le RN
Le premier étant plus intransigeant envers le second que n’e l’est, ce même second, à l’égard du premier. Que cela plaise ou non, ils ont en point commun la politique sociale au service du prolétariat. Le premier s’enorgueillit par tropisme de défendre les plus fragiles, quand le second le fait par pur opportunisme, récoltant la colère sociale à laquelle le parjure P.S reste incroyablement sourd. Mais revenons à nos contraires. Le premier, sous la coupe de Mélenchon, exècre le racisme, même si en ce moment d’aucuns lui prêtent une indignation sélective, que l’on voudrait plus stratégique que sincère.
Le second à l’inverse en a fait le corrosif ciment de l’empire Le Pen, du père patibulaire à la fille rusée, qui travestit les bas du front au verbe haut en respectables élu(e)s de la nation, le temps d’une habile parenthèse politique qu’elle rêve de voir se refermer sur l’Elysée. Pour preuve du machiavélisme de la Marine et de ses gars : Eux sont prêts à voter avec la FI, composante majeure du NPF, pour l’abrogation de la loi retraite, chose que, comme dit plus haut, les Mélenchonistes et leurs affiliés de gauche cornérisés sont incapables de faire, mais, disent-ils, pour des raisons plus nobles, puisqu’idéologiques.
Mais voilà… !
Si l’on exclut la dernière tambouille électorale sortie du chaudron magique des législatives, ce sont bien ces deux extrêmes qui sont majoritaires en France. On peut le regretter mais c’est ainsi. De sorte qu’ils tiennent le sort du gouvernement Barnier (et donc le nôtre) entre leurs mains. Concernant la réforme des retraites, tous deux sont pour son abrogation. Attendu que, rassemblées, leurs voix suffisent à l’obtenir, les travailleurs, quelle que soit leur obédience, de gauche ou de droite, ne feront pas la fine bouche si l’un de leurs opposants, participe à cette remise en cause. Là encore la différence entre ces deux partis, pour le moins populistes, est flagrante. Autant LFI et une bonne partie de la gauche plus modérée a obstinément refusé de voter la proposition d’abrogation portée par le RN, autant celui-ci votera sans coup férir celle que la gauche soumettra à l’occasion de sa niche parlementaire du 28 novembre prochain. Une posture de gauche délétère que ses électeurs ne lui pardonneront pas, car avec moins de calculs et plus d’égards pour la revendication des travailleurs, cette abrogation, portée en octobre par le RN, aurait déjà pu être adoptée.
Une fois de plus la gauche a manqué son RDV avec les ouvriers, par ce qu’un Mélenchon présidentiable rejette en bloc un parti nationaliste qu’il espère devoir affronter à l’abri d’un hypothétique et fragile plafond de verre, en 2027. A l’opposé, le RN, et son nouveau gendre idéal, Bardella, dont les dents rayent le plancher, va voter avec la gauche, tant l’abrogation que la prochaine motion de censure, s’arguant de ne point être regardant quant aux couleurs politiques auxquelles il s’associe, quand l’intérêt des Français est en jeu. Il engrangera ainsi toujours plus de voix issues de la classe laborieuse. Bref une fois encore le peuple reste otage des vils calculs politiques de ceux qui visent le pouvoir suprême. Il faut croire qu’au sommet de ce pouvoir, la soupe doit être bonne, pour attirer autant d’individus louches. Toujours est-il que le combat, malgré les savantes manipulations de la droite républicaine, reste bien celui du Rouge vif contre le Bleu Marine.
ESPÉRONS SEULEMENT QUE LE PEUPLE N’EN SORTE PAS MARRON
Che64
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