Réussir sa vie ou réussir dans la vie ?
J'ai appris, avec le temps, à ne jamais donner de conseils à personne. Même si, à titre humain, je ressens ce besoin de solidarité et d'empathie qui me relie aux autres. Donner un conseil à autrui, ne fera que nous créer des ennemis, virtuels ou réels soient-ils, qui nous empoisonneront la vie, une fois qu'un rayon de soleil illumine leur existence.
Le seul conseil utile, paraît-il, c'est le silence ou l'acquiescement par la tête, en signe de contentement "hypocrite". La plupart des gens s'entêtent à se voiler la face et à voir partout des jaloux qui leur envient leur "soi-disant" réussite ! Or, le mot "réussite" est un mot vague, très connotatif, et sujet à de multiples versions.
Réussir sa vie ? Réussir dans la vie ? Réussir pour soi ? Ou réussir pour les autres ? C'est pratiquement des choses complètement différentes. Si je vis riche et gère un laboratoire scientifique aux Etats Unis alors que je ne suis d'aucune utilité ni pour mon village ni pour ma région ni pour mon pays, est-ce une réussite ? Et si je vis pauvre dans mon quartier, mais que je compatis à tout ce qui se passe dans ma région, est-ce un échec ? Tout est relatif ma foi. Il y a un an, j'étais avec ma mère, en train de regarder une chaîne de télévision locale, mais dont le siège est basé à l'étranger. Ma mère me dit : "ce journaliste qui passe les infos est différent des autres. Il a de la lumière dans les yeux, il fait les choses avec son cœur". C'est un avis d'une personne âgée et les personnes âgées ne se trompent que rarement. Bien entendu, ce journaliste qui vit, travaille et cotise à l'étranger ne connaît pas ma mère, mais il a conquis son cœur. Mais grâce à quoi ? L'empathie et cette onde positive de solidarité.
Pourquoi empathie ? Parce que, tout simplement, ma mère ressent qu'il (le présentateur) fait des efforts, qu'il essaie d'apporter un plus à la communauté, qu'il fait des pieds et des mains pour améliorer les choses, même s'il est loin de son pays. C'est quelqu'un d'actif, de positif. C'est une valeur ajoutée à la société, malgré la distance. En Kabylie, on dit "el ghachi y'ella, lemwansa ulac", je traduis : "il y a beaucoup de monde mais très peu de compagnie". Quand la société est vide "moralement", elle ne peut pas produire du positif, au contraire, elle renforce notre solitude, parce qu'elle est dans le négatif. Or, pour produire de la lumière , il faut un courant alternatif (négatif+positif). Positivons alors le négatif qui nous entoure pour avancer...
Kamal Guerroua.
12 réactions à cet article
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Vivre pleinement sa vie, peut-être ?
Les jugements de valeur, au moment de passer de l’autre côté, perdront quelque peu de leur intérêt .
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Bonsoir Kamal Guerroua,
Si j’avais un conseil à donner à votre mère cela serait de bazarder sa tv. Ça n’est qu’un instrument de propagande.
« C’est un avis d’une personne âgée et les personnes âgées ne se trompent que rarement. »
Ben tiens ... Depuis 50 ans nos boomers ont voté pour les pures merdes politiques existantes jusqu’à macron 1er.
Le temps ne fait rien à l’affaire, quand on est ...
Lisez Edouard Bernays « Propaganda » (Edit. Zone -Isbn 978-2-35522-001-2) pour savoir comment il est si simple de manipuler l’opinion publique ainsi que le « Petit traité de manipulation à l’usage de honnêtes gens » de Robert-Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois (Edit. PUG Isbn 2-7061-1044-9) qui fera de vous un parfait manipulateur d’opinions et je ne vous parle pas de Catherine Cudicio et ses ouvrages « Comprendre la P.N.L » et « Maîtriser la P.N.L. » (PNL=Programmation Neuro-Linguistique) et enfin « L’Analyse transactionnelle » de Cardon, Lenhardt et Nicolas.
Bien sûr je n’oublie pas les oeuvres de d’Henri Laborit comme par exemple « L’Eloge de la fuite », « La Nouvelle grille », « L’Homme Imaginant » etc.
Vous voilà parez, à vous d’en faire bon usage
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Et pourquoi ne pas parler de réussir sa « Mort », non celle qui détruit mais celle qui libère…
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@Étirév
Salut, une question clé..
suite à notre dégénérescence, il y a des milliers d’années,nous ne sommes plus apte à vivre cet absolu qui est naître = mourir..donc plus apte à vivre ce que la vie est ..
ceci empêche notre psyché de se développer dès l’enfance..nos autres capacités innées ne marchent plus, nous n’avons plus accès à la vie etc..cheerio
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Confusion de « réussir sa vie » et « être heureux dans la vie ».
Ca se ressemble mais c’est pas tout a fait pareil.
je vis riche et gère un laboratoire scientifique aux Etats Unis alors que je ne suis d’aucune utilité ni pour mon village ni pour ma région ni pour mon pays, est-ce une réussite ?
La question implique un complexe de peur du risque.
C’est sur que rester au village, c’est la solution de facilité.
Si il est parti c’est surement qu’au « village » il y avait un manque pour être heureux ou réussir sa vie.
Celui qui part aux USA a pris un risque. C’est très condescendant d’expliquer que cette personne serait inutile.
Réussir sa vie, c’est souvent avoir hésité de monter dans le train de risque, et en avoir bénéficié et en être heureux
La rater, c’est de ne pas être monté dans le train du risque par terreur intellectuelle de l’échec.
Alors on se satisfait d’être resté au village pour se mentir a soi-même en se disant que quand même heureux on a réussit sa vie, ce qui est un mensonge a soi même.
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@Spartacus Lequidam
Chacun est différent. L’essentiel est de choisir une voie qui correspond à nos capacités et à nos attentes, sans se mentir à soi-même, vous avez raison là-dessus. Certains ont le goût du risque et des capacités de prendre des coups, d’autres pas ou beaucoup moins. Je ne vois aucun problème à rester dans son village si c’est ce qui correspond intimement à la personne. -
Et d’abord, pourquoi ’’réussir’’ ? La vie n’est pas une course au trophée, mieux vaut la voir comme un périple au jour le jour avec ses belles découvertes, ses déconvenues aussi. Carpe diem... Sinon, regrets et déceptions seront au rendez-vous à l’heure du bilan..
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@ZenZoe
Oui, je crois que c’est sans doute la clé, ou du moins, une des clés...ne pas avoir de regrets (ou le moins possible) parce qu’on a pu prendre les décisions en accord avec nous-mêmes, même si ce n’était pas toujours les « bonnes » (on s’est ramassé)... ou surtout si ce n’était pas les bonnes.. ? puis on s’est relevé ("tomber 7 fois se relever 8)... -
@Bonjour Pauline pas Bismutée
A vrai dire, je crois bien que je me suis ramassée bien plus que sept fois, et vraiment relevée bien moins que huit, et je boite toujours, et j’ai toujours l’air un peu sonnée...
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@ZenZoe
Sérieux je n’ai pas rêvé, je viens de voir le point bleu sur mon commentaire (le dernier, celui auquel vous répondez)
C’est quoi ce bordel ? primée pour la chair a saucisses a base de végétariens ?
me transformer de force en Max la menace ? continuer a supprimer mes commentaires ?
Bande de lâches ... -
@ZenZoe
Pardon ZenZoe, rien a voir avec vous.....des fois, comme Alinea, les tarés du coin me gonflent...
A bah moi aussi, je continue d’ailleurs de trébucher, de marcher un peu de travers et de prendre des sens presque interdits, mais toujours debout (c’est pas faute de me faire des croche pieds)
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gagner sa vie à la perdre,seul des maffias peuvent faire un syteme comme ça,et tout le monde y croit,car il faut la gagner pour ne pas la perdre....lol
et on en revient a etienne de la boëtie et son, « pourquoi »...orwel en a fait un constat, c’est la force, celle qui régie le reste des discours,,,,,c’était un constat pas une anticipation,et d’autre l’on réduit a l’état d’abrutissement des masses, alors pourquoi doit -on gagner sa vie pour la réussir ?
no pain no gain ? arbeit mach frei ? fuck you all (celui que je préfere) ?
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