Révélations étonnantes sur Quintus Naevius Sutorius Macro, dit Macron
Il arrive que des gens connus aient eu un homonyme qui ont laissé une trace dans l’histoire. Ainsi François Coppée était l’un des poètes les plus en vue du Paris du XIX° . Celui-ci était connu pour son conservatisme. Un peu comme son homonyme,,. Ou Eduardo de Filippo, célèbre auteur de pièces de théâtre, qui disait « Il n’y a pas de langage unique pour le théâtre... » tout comme son homologue Edouard Philippe pourrait dire : il n’y a pas d’engagement unique… François Filiol, prêtre catholique et martyr de la Révolution française a son paronyme, François Fillon, martyr de la République. Etc.
Quintus Naevius Sutorius Macro fut l’un de ceux-là. Il a vécu de 21 av. J.-C. à 38 ap. J.-C, soit 59 ans. On savait peu de choses de lui sauf qu’on l’appelait Macron, qu’il avait fait partie de la garde prétorienne, qu’il s’était fait proche du futur empereur Caligula en lui offrant sa femme, qu’il avait tué l’empereur Tibère et qu’enfin il avait intrigué auprès des consuls pour qu’ils reconnaissent le testament impérial trafiqué par Caligula. On savait peu de choses sur les circonstances de son décès. Il aurait été contraint de se suicider par l’armée. Dernièrement, il nous est parvenu diverses tablettes relatant des témoignages semblant parler de ce personnage. Elles restent cependant à être authentifiées.
Ce Macron serait né au nord de la Gaule près du village de Samarobriva, l’actuelle ville d’Amiens. Son père était médecin. Il rencontra sa femme, Ennia Brigittia Trognus alors qu’il allait encore à l’école. Il eut la chance de mener de brillantes études auprès d’un rhéteur. Fidèle à sa devise : si j'étais chômeur, je n'attendrais pas tout de l'autre, j'essaierais de me battre d'abord, il entra dans la garde prétorienne, une élite militaire dont s’entouraient les magistrats républicains connus sous le nom de préteurs.
Rapidement, il se dit qu’il fallait que les jeunes Gaulois aient envie de devenir milliardaires. C’est ainsi qu’il entra chez un argentarii, le banquier Rothschius où il continua à tisser son réseau.
Carriériste, il voulait se hisser aux plus hautes fonctions. Après tout, le jeune Octave n’avait pas été pris au sérieux par ses ennemis politiques lorsqu’il vient réclamer l'héritage de Jules César en entrant dans Rome le 6 mai 44 av. J.-C.. C’est pourtant lui qui devint empereur. Notre Macron romain aurait dit : « L'ambition n'est jamais modeste. Si la modestie signifie avoir un succès médiocre, alors je peux seulement dire : cela ne m'intéresse pas ». Par l’intermédiaire d’un certain Hollandius, il se débrouille pour se rapprocher de Caïus, l’un des fils de l’empereur Tibère, car il pressent qu’il lui succèdera, l’armée ayant exigé de l’empereur qu’il le nommât dans son testament. Pour s’en faire un ami, il a l’idée géniale de lui offrir sa femme Ennia Brigittia comme maîtresse, misant sur le fait qu’un mari cocu trouve des affinités avec son concurrent. Ce Macron est d’ailleurs connu pour avoir une chance de cocu alors autant en profiter. Il a, du reste, une haute estime de l’esprit concurrentiel où tout est bon pour parvenir à ses fins.
Tibère ne mourant pas et ayant l’esprit d’entreprise, il n’hésite pas à prendre l’initiative de tuer l’empereur en l’étouffant. Dans ses mémoires il a justifié cela ainsi : « Quand les choses demandent du temps, il est plus urgent encore de les entreprendre ».
Malheureusement, Tibère avait assigné sa succession conjointement à Gemellus, son petit-fils, et à Caïus. Qu’à cela ne tienne, Macron se chargea d’aller expliquer aux consuls que leur intérêt était de reconnaître le testament. Macron était maintenant dans les faveurs de Caligula. Du moins, le croyait-il : « J'ai une loyauté personnelle envers Caligula. Je lui dois de m'avoir fait confiance et de m'avoir nommé au gouvernement » du moins le croyait-il. Et tandis que tous les espoirs lui étaient permis, Caligula regardait son complice comme celui qui avait trahi Tibère et n’avait pas hésité à lui donner sa femme pour parvenir à ses fins. Quelle confiance pouvait-il lui accorder ? Ne lui avait-il pas dit un jour : « Il ne faut jamais écouter les mecs de la sécurité. [...] Parce que si vous écoutez les mecs de la sécurité, vous finissez comme Hollandius. Peut-être que vous êtes en sécurité mais vous êtes mort ». Du reste, il se lassait d’Ennia Brigittia. Alors, il envoya au couple ses soldats qui forcèrent les époux à se suicider. C’est ainsi que Quintus Naevius Sutorius Macro cessa ses intrigues.
Ne souhaitons pas à notre Macron national cette même fin. Après tout, Octave Auguste est mort dans son lit. Souhaitons seulement qu’il soit inspiré pour échapper au destin de l’un et mourir comme le second. Si tout cela est confirmé par la science, évidemment. Mais, comme il le dit lui-même : « Parallèlement à l’augmentation du besoin de science, la remise en cause du discours scientifique n’a cessé de se développer dans nos sociétés. » Alors « alea jacta est ».
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