Revue de presse : sex box - sperminator - prédateurs et autres poussières

Place au Grimsvötn

Donc plumeau coquin et aspirateur suceur ne sont pas des allusions érotiques. Ils servent, chacun le sait, à nettoyer la poussière. Parce, voilà, ça recommence, la poussière. Poussière de volcan. Cette fois c’est le Grimsvötn qui se fait remarquer. Soyons heureux, c’est plus facile à prononcer qu’Eyjafjöll ! C’était attendu depuis novembre. Mais l’éruption n’est pas prévue pour durer et ses poussières seraient moins corrosives. Toutefois la la conjugaison d’une dépression sur l’Angleterre et d’un anticyclone qui remonte des Açores pourrait conduire le nuage vers l’Europe de l’ouest dans les jours à venir. A suivre.

Cette page conduit à un site qui tient chronique sur le volcan et l'Islande. On peut y voir l’éruption filmée depuis l’espace. Un lien conduit sur le site de la société Mila, où l’on trouve des images live des webcams installées à proximité de l’éruption. Deux seulement sont en fonction ce matin, dont une où l’image est opaque. La meilleure image est celle de Jökulsárlón ici, même si l’on ne voit pas précisément le panache, mais plutôt le nuage bas probable des cendres.

Sex box

Bâle-Ville va se doter d’outils pour l’éducation sexuelle. Les enfants de 4 à 10 ans disposeront de puzzles et de vidéos. Ceux de plus de 10 ans ans recevront un kit pédagogique avec des organes génitaux en peluche : vagin et sexe masculin. Ils pourront ainsi les tenir en main ou glisser le doigt dedans... Ben quoi, vous croyez qu’ils vont seulement regarder ? De plus vu la ressemblance avec une saucisse et des pommes de terre, je n'ose imaginer ce qu'ils vont en faire !

Certains élus s’offusquent : « Avec un tel matériel, on se rapproche de la pornographie ».

Des sexes en peluche : Nounours va avoir une rude concurrence ! Et puis, quand ils seront grands, un jour ils regarderont ces peluches usées avec nostalgie, en se disant : « Mon premier sex toy »...

Tous des prédateurs

Hier à Paris quelques centaines de féministes ont défilé avec des pancartes, dont celle-ci : « Sortez les hommes des cavernes ». Et un slogan : « Nous sommes toutes des femmes de chambres ».

Bon. D’abord les cavernes c’est bien. C’est écologique, naturel, solide et calme. Je ne vois pas pourquoi, en cette période d’écophilie, on devrait en ressortir. Ensuite j’imagine les hommes en Pierrafeu. Des primitifs non civilisés. Je me dis que nos mères ont dû se tromper dans l’éducation. Elle ont confondu Françoise Dolto et l’encyclopédie des dinosaures.

Et ce slogan : « Nous sommes toutes des femmes de chambre ». Ce qui laisse entendre que tous les hommes sont des violeurs, des agresseurs et des prédateurs. Je crois que ce n’est plus la peine de lutter. Faisons-leur plaisir messieurs : devenons tous des prédateurs. Depuis le temps qu’elles l’affirment elles méritent de l’avoir. Quand elles auront vu ce que c’est de vivre dans un monde où la moitié des humains sont de réels prédateurs, elles trouveront l'homme du 21e siècle finalement très agréable et civilisé.

Tiens, je sens pousser des ailes de ptérodactyle dans mon dos. Et une mâchoire de T-Rex. Attention les filles, j’arrive !

Spermarella

Schwarzenegger a un enfant illégitime. On le sait. Cela lui vaut son divorce. Un divorce où il risque de perdre la moitié de ses avoirs : 190 millions de dollars sur 380. Notez qu’il lui restera encore de quoi s'offrir un p'tit noir au bistrot du coin. (PS : on ne dit pas : Un p'tit noir ; on dit : Un ristretto de couleur). Et bien ce ne serait pas tout. Il en aurait deux autres, des enfants, selon une journaliste américaine.

Pour le caricaturer on le surnomme désormais « sperminator ». Et les femmes, comment les surnomme-t-on ? Car il semble qu’il n’était pas seul à les faire ces enfants. Il semble que les femmes concernées en aient bien voulu, de son sperme. Elles ne connaissaient pas la contraception ? Elles n’étaient pas dérangées par son infidélité ? Bref, si Schwarzie est surnommé sperminator, je propose de nommer les femmes qui ont fricoté avec lui des « spermarella ». Juste par souci d’égalité, ou de réciprocité. Ou pour enquiquiner ces journalistes qui adorent fouiller dans la vie des autres et les jeter en pâture au public.

Mais qui donc un jour va aller fouiller dans la vie privée de ces journalistes, histoire que l’on s’amuse aussi à leurs dépens ? On pourrait créer le prix « Spermullitzer » pour récompenser les plus accros à la « chose »...