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Accueil du site > Tribune Libre > Richard Wagner : génie musical et antisémite virulent
#8 des Tendances

Richard Wagner : génie musical et antisémite virulent

Richard Wagner, titan de l'opéra allemand du XIXe siècle, compositeur de génie dont les œuvres monumentales continuent de fasciner et d'inspirer, reste une figure controversée. Au-delà de son apport indéniable à la musique, plane l'ombre de son antisémitisme virulent, une idéologie nauséabonde qui a imprégné ses écrits et sa correspondance, et qui continue de soulever des questions complexes et nombreuses sur la relation entre l'art et la morale.

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Les racines d'une haine : Wagner et le contexte de son époque

Le XIXe siècle en Europe est marqué par une montée des nationalismes et une recrudescence de l'antisémitisme, alimentée par des préjugés religieux centenaires et des théories raciales pseudo-scientifiques. L'émancipation progressive des Juifs, qui accèdent à de nouvelles sphères de la société, suscite des réactions hostiles de la part de ceux qui voient en eux une menace pour l'identité et la cohésion nationale.

Richard Wagner, profondément imprégné de l'idéologie romantique allemande, adhère à une vision idéalisée de la nation allemande, qu'il conçoit comme une communauté organique et homogène. Dans ce cadre, les Juifs, perçus comme un élément étranger et perturbateur, sont accusés de corrompre la culture allemande et de miner l'unité nationale. Il reprend à son compte les stéréotypes et poncifs antisémites classiques, dépeignant les Juifs comme avides, calculateurs et dépourvus de véritable créativité artistique.

 

Wagner, Richard - Polska Biblioteka Muzyczna :Polska Biblioteka Muzyczna

 

L'antisémitisme de Wagner est également nourri par des ressentiments personnels. Il jalouse le succès de certains compositeurs juifs, comme Felix Mendelssohn et Giacomo Meyerbeer, qu'il accuse de plagier son style et de dominer la scène musicale grâce à leur influence supposée. Cette rivalité artistique se teinte d'une dimension ouvertement raciste, Wagner affirmant que les Juifs sont incapables de créer une véritable musique allemande, car ils sont déconnectés de l'âme du peuple.

 

"Le judaïsme dans la musique" : un pamphlet haineux

L'essai "Le judaïsme dans la musique" ("Das Judenthum in der Musik"), publié anonymement en 1850, constitue la manifestation la plus explicite et la plus virulente de l'antisémitisme de Wagner. Dans ce pamphlet, il développe une théorie selon laquelle les Juifs sont inaptes à la création artistique authentique, car leur musique est superficielle, imitative et dépourvue d'émotion véritable.

 

 

Wagner y affirme que la musique juive est "une caricature de la musique allemande", reflétant l'incapacité des Juifs à s'intégrer à la culture allemande. Il les accuse de corrompre le goût du public par leur mercantilisme et leur domination de l'industrie musicale. L'essai se conclut par un appel à la "disparition" des Juifs de la culture allemande, qu'il assimile à une "rédemption" pour l'art et la nation.

"Le judaïsme dans la musique" suscite une très vive polémique dès sa publication. Si certains critiques partagent les opinions antisémites de Wagner, d'autres dénoncent la violence et l'irrationalité de ses propos. L'essai contribue à diffuser des stéréotypes antisémites dans le monde musical et à marginaliser davantage les compositeurs juifs. Wagner rééditera le pamphlet en 1869 sous son nom, assumant pleinement ses idées haineuses et nauséabondes.

 

Des stéréotypes antisémites dans l'œuvre wagnérienne ?

Si "Le judaïsme dans la musique" constitue la manifestation la plus explicite de l'antisémitisme de Richard Wagner, certains critiques ont cherché à identifier des traces de cette idéologie dans ses opéras. L'analyse des personnages et des thèmes de certaines œuvres révèle en effet des éléments troublants, qui peuvent être interprétés comme des stéréotypes antisémites.

Dans "L'Or du Rhin", premier volet de la Tétralogie, le personnage de Mime, le nain cupide et manipulateur, présente des traits traditionnellement associés aux Juifs dans l'imagerie antisémite. Son obsession pour l'or, son physique difforme et son langage nasillard rappellent les caricatures antisémites de l'époque. De même, le personnage de Beckmesser, le maître chanteur pédant et ridicule des "Maîtres chanteurs de Nuremberg", peut être interprété comme une satire des Juifs, accusés de s'approprier la culture allemande sans la comprendre.

 

 

 

Il est important de noter que ces interprétations sont sujettes à débat. Certains musicologues rejettent l'idée que Wagner ait consciemment introduit des stéréotypes antisémites dans ses œuvres, soulignant la complexité et l'ambiguïté de ses personnages. Néanmoins, la présence de ces éléments troublants contribue à alimenter la controverse autour de l'héritage wagnérien.

 

L'héritage empoisonné : Wagner et le nazisme

L'antisémitisme de Richard Wagner aura des conséquences désastreuses au XXe siècle, lorsque ses idées seront récupérées et instrumentalisées par le régime nazi. Hitler, fervent admirateur du compositeur, voit en lui un précurseur de l'idéologie nazie et fait de sa musique un symbole de la grandeur allemande. Les opéras de Wagner sont mis en scène avec une pompe et une démesure sans précédent, et sa musique est utilisée pour galvaniser les foules et promouvoir le culte du Führer.

 

Wagner Operas -- Productions -- Bayreuth during the Third Reich

 

La famille de Wagner, et notamment sa belle-fille Winifred, joue un rôle central dans la promotion de l'héritage wagnérien sous le régime nazi. Winifred, amie très intime d'Hitler qu'elle tutoyait et appelait "Wolf", dirige le Festival de Bayreuth pendant de nombreuses années, le transformant en un lieu de pèlerinage pour les dignitaires nazis. Elle contribue à diffuser l'image d'un Wagner prophète de la nation allemande et justifie l'utilisation de sa musique par le régime.

 

Vor 75 Jahren in Bayreuth - Das Urteil gegen die "Hitleristin" Winifred  Wagner

 

Après la Seconde Guerre mondiale, l'héritage de Wagner reste profondément marqué par son association au nazisme. La représentation de ses œuvres suscite des débats passionnés, et certains artistes et intellectuels juifs appellent à boycotter sa musique. Le Festival de Bayreuth, symbole de la récupération de Wagner par le nazisme, s'efforce de se réinventer et de se confronter au passé trouble du compositeur.

 

Wagner et Israël : une relation complexe

La question de la représentation des œuvres de Wagner en Israël est particulièrement sensible. La mémoire de la Shoah et la souffrance du peuple juif rendent difficile l'écoute de la musique d'un compositeur qui a exprimé une haine aussi virulente envers les Juifs. Pendant de nombreuses années, un boycott officieux a empêché la diffusion de la musique de Wagner en Israël.

Cependant, certains artistes et intellectuels israéliens ont plaidé pour une réappropriation de l'œuvre wagnérienne, arguant qu'il est important de séparer l'art de l'artiste et de ne pas laisser le nazisme confisquer la musique d'un génie. Des concerts et des conférences ont été organisés pour permettre au public israélien de découvrir Wagner et de débattre de son héritage complexe.

La question de la représentation de Wagner en Israël reste un sujet de controverse, témoignant de la difficulté de concilier l'appréciation artistique et la mémoire historique. Elle soulève des questions fondamentales sur la relation entre l'art et la morale, et sur la responsabilité des artistes face à leurs idées et à leurs actes.

 

L'antisémitisme de Wagner : un sujet qui continue de faire débat

L'antisémitisme de Wagner continue de susciter des débats passionnés parmi les musicologues, les historiens et le grand public. Certains cherchent à minimiser l'importance de ses écrits antisémites, les considérant comme des égarements isolés d'un génie par ailleurs admirable. D'autres soulignent au contraire la persistance et la virulence de ses idées, et leur influence néfaste sur la culture européenne.

La question de la réception de l'œuvre wagnérienne reste également ouverte. Faut-il boycotter la musique d'un compositeur antisémite, ou est-il possible de l'apprécier tout en condamnant ses idées ? Comment concilier l'admiration pour le génie artistique et le rejet de la haine et de l'intolérance ?

L'étude de l'antisémitisme de Wagner est essentielle pour comprendre les mécanismes de la discrimination et du racisme. Elle nous rappelle que même les plus grands artistes peuvent être porteurs d'idées dangereuses, et que l'art ne peut jamais être dissocié de son contexte historique et social. En confrontant l'œuvre de Wagner à la réalité de ses idées, nous pouvons apprendre à apprécier la beauté tout en restant vigilants face aux dangers de la haine et de l'intolérance.

 

 

"Quand j'écoute trop Wagner, j'ai envie d'envahir la Pologne."

 

Woody Allen

 

 


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21 réactions à cet article    


  • Laconique Laconique 13 janvier 18:12

    Merci pour cet article.


    • @Laconique

      Bonsoir,

      Je vous remercie pour votre commentaire. Qu’est-ce qui vous a plus dans cet article ?


    • Laconique Laconique 13 janvier 18:31

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      « Qu’est-ce qui vous a plus dans cet article ? »

       

      Vous avez été très factuel et très complet, sur un sujet qui m’intéresse beaucoup. Sur les personnages de Mime et de Beckmesser, que vous évoquez fort opportunément, les soupçons me semblent tout à fait légitimes. Je sais, par ailleurs, que vous avez écrit sur les stéréotypes antisémites, notamment dans le cinéma. C’est donc un sujet que vous connaissez.

       

      On pourrait élargir la réflexion. Le panthéisme romantique de Wagner et de ses devanciers était très hostile au paradigme biblique. C’est une autre conception du monde, une autre Weltanschauung. À cet égard rien n’a changé, et sur ce site vous avez une production quotidienne d’articles et de commentaires pour prouver à quel point le paradigme biblique serait mortifère. Vous en avez vous-même fait les frais sous vos articles, je ne l’ignore pas.


    • Enki Enki 14 janvier 00:11

      @Laconique

      On pourrait élargir la réflexion. Le panthéisme romantique de Wagner et de ses devanciers était très hostile au paradigme biblique.

      En effet. Ce n’est pas aussi simple changer de paradigme sans se fourvoyer, comme cela s’est produit avec la mystique nazie. L’hindouisme est un panthéisme complet, puisque les dieux sont l’expression de l’Univers intelligent. C’est une religion pacifiste qui a absorbé les ardeurs destructrices des envahisseurs successifs de l’Inde. Le taoïsme n’a rien de destructeur, c’est même le contraire.

      Les travaux théologiques sont en cours avec la bible. Les juifs sionistes sont en train de récupérer lentement le pays confié par leur dieu il y a 2500 ans, qui va du Nil à l’Euphrate. Avec des bombes. Et avec les applaudissements des autorités des pays des occidentaux, encore biblistes ou qui l’ont été.


    • Enki Enki 14 janvier 00:16

      @Enki

      Ce n’est pas aussi simple de changer de paradigme...


    • La Bête du Gévaudan 13 janvier 20:01

      Wagner était antisémite, et a exprimé ses théories antisémites dans ses écrits, mais sa musique n’en comporte pas l’écho... Toute personne qui connaît bien la musique de Wagner le sait parfaitement. Il eut été d’ailleurs extrêmement simple à Wagner, qui concevait et rédigeait lui-même ses livrets, d’y insérer la figure du « Juif », de « l’usurier » ou du « fesse mathieu » comme l’ont fait tant d’autres auteurs célèbres. Il ne l’a pas fait, et c’est significatif à prendre en compte au moment du bilan.

      Sans doute que son éminent génie musical ne pouvait pas s’abaisser à des conceptions aussi crétines. Bien que doué pour l’écriture (ses essais et mémoires valent la lecture), Wagner restait un écrivain de second ordre. Ses opinions antisémites se sont donc exprimées dans la part la plus basse de son oeuvre. Je pense que cela dit tout. 

      Restent les zozos wokistes qui essayent en vain de nous faire croire que sa musique est antisémite, cependant que les zozos antisémites limitent leur connaissance de Wagner à ses écrits et ignorent sa musique (c’est trop intelligent pour eux). 

      Quant au nazisme, à l’instar du socialo-communisme dont il est un avatar, il exprime parfaitement le déclin cognitif de l’homme blanc. Il faut vraiment n’avoir rien compris à l’Occident helleno-chrétien et à son suprême génie pour sombrer dans de pareilles doctrines.


      • Fergus Fergus 14 janvier 09:45

        Bonjour, La Bête du Gévaudan

        Vous avez raison, l’oeuvre de Wagner ne comporte rien d’« antisémite ». C’est d’ailleurs pour cela que, malgré ses écrits, plusieurs opus de de compositeur ont été dirigés par Barenboïm.


      • @Fergus

        J’ai demandé l’avis d’une amie historienne de la musique qui m’a conforté dans mon idée, qui n’est que personnelle, qu’il y avait des références antisémites dans certaines oeuvres de Wagner. Je sais que de nombreux spécialistes sont également de cet avis. Après, il s’agit d’une histoire d’interprétation. Je n’ai pas la prétention d’être omniscient. 


      • mursili mursili 13 janvier 20:29

        On a compris en lisant vos articles que ce n’est pas bien d’être antisémite...
        Je ne sais pas si c’est la même chose pour vous mais après Gaza je ne veux plus entendre parler de la Shoah et des souffrances de ces pôvres juifs, qui ont tant souffert.
        Je n’en ai plus rien à f...


        • La Bête du Gévaudan 13 janvier 21:13

          @mursili

          après les horreurs de la Conquête islamique, et ses génocides innombrables depuis l’Inde jusqu’à Zanzibar en passant par le Proche Orient et les immondes razzias sur nos rivages, je ne veux plus entendre parler de l’islamisme ni des pauvres musulmans colonisés qui ont tant souffert...

          Idem après les horreurs de l’athéisme socialo-communiste et du néopaganisme nazi...


        • Louis 14 janvier 22:45

          @La Bête du Gévaudan
          vous avez bien tort ,même le Front National fait amis amis avec nos frères du narco état 


        • Louis 14 janvier 22:51

          Vous avez bien tort même le FN sous son nouveau nom fraternise amicalement avec le narco état


        • Louis 14 janvier 22:57

          @La Bête du Gévaudan

          Vous avez bien tort même le FN sous son nouveau nom fraternise amicalement avec le narco état


        • Étirév 14 janvier 09:11

          Il ne faut pas confondre les Juifs (Charles Maurras parlait de « convoi de bateleurs et d’agitateurs sans patries ») et les Israélites, comme sans doute le faisaient les Romains, et comme le font encore presque tous les historiens modernes. Les Sémites formaient deux partis en lutte. Les Israélites restèrent toujours séparés du monde juif, qui représentait pour eux l’usurpation du pouvoir religieux ; ils gardaient fidèlement leurs principes théogoniques et leur grande loi morale.
          Rappelons que le Coran utilise deux expressions différentes pour désigner les juifs : soit « fils d’Israël » (banû Isrâ’îl) quand il s’agit des authentiques dépositaires de la tradition hébraïque, soit proprement « juifs » (yahûd) quand il s’agit des représentants de ses formes déviées.
          La confusion qui s’établit entre les Juifs et les Israélites commence au premier siècle.
          Les Juifs, qui sont partout méprisés, se font appeler « fils d’Israël », croyant par cette supercherie reconquérir l’estime perdue. C’est ceux-là que Voltaire prend à parti lorsqu’il écrit : « Les juifs ne sont qu’un peuple ignorant et barbare qui allie depuis longtemps la plus répugnante avarice et la plus abominable superstition à une haine inextinguible pour tous les peuples qui les tolèrent et grâce auxquels ils s’enrichissent. ».
          La confusion qui s’établit entre les Juifs et les Israélites commence au premier siècle. Les Juifs, qui sont partout méprisés, se font appeler « fils d’Israël », croyant par cette supercherie reconquérir l’estime perdue. Au commencement du premier Christianisme, ce sont eux que l’on considère comme des pharisiens hypocrites, des « Hommes sans Thorah », des « Sépulcres blanchis » qui imposent aux autres des devoirs qu’ils ne remplissent pas eux-mêmes et créent dans la société une aristocratie factice basée sur les privilèges qu’ils se donnent. D’un « royaume divisé contre lui-même », ils forment des sectes qui se détestent et se méprisent entre elles autant qu’elles détestent et qu’elles méprisent le genre humain.
          Pour comprendre la persécution dirigée contre les Sémites, il faut savoir que ce sont les Israélites (féministes) qu’on persécute, et non les Juifs qui les ont renversés pour établir un régime masculiniste. Ces précisions sont susceptibles d’apporter un éclairage nouveau sur certains évènements tragiques de l’histoire, notamment ceux ayant eu lieu au cours de ces trois derniers siècles, et aussi sur l’utilisation abusive, voire la manipulation aujourd’hui, autour de l’argument, devenu l’argutie, de l’« antisémitisme », brandit à tout propos et en toute occasion par l’oligarchie « masculiniste » et toutes ses marionnettes.
          De l’Israélisme au Judaïsme


          • Fergus Fergus 14 janvier 09:39

            Bonjour, Giuseppe

            Wagner « génie musical », cela se discute. Personnellement, je lui préfère, et de loin, Bach, Beethoven, Brahms, Dvorak, Haydn, Mozart, Vivaldi et Schubert. Les goûts et les couleurs... smiley

            Wagner « antisémite » en revanche, c’est indiscutable. Mais ni plus ni moins que nombre de personnes à son époque, surtout dans le cadre d’une Allemagne où se développait un goût pour un nationalisme empreint d’une mythologie louant la puissance et le courage.


            • Maître Yoda Maître Yoda 14 janvier 11:10

              @Fergus
              Que ce soit musicalement ou en niveau idéologique, Wagner a eu une influence extraordinaire sur son époque. C’est la référence musicale de la culture Allemande, comme Goethe l’est ou l’a été pour la littérature.
              Sinon, l’auteur ne rappelle pas la vie très aventureuse qu’a vécue Wagner et qui a peut-être joué sur son antisémitisme ; on imagine donc que l’antisémitisme doit être une sorte de maladie mentale puisque cela leur arrive sans aucune explication.


            • Bonjour Fergus,

              Merci pour votre commentaire. Vous avez raison : qualifier Wagner de « génie musical », ça se discute. Etant donné mon nom de famille, vous comprendrez que je préfère, et de loin, les opéras italiens.

              Je ne vais pas faire preuve d’originalité mais j’aime beaucoup Giuseppe Verdi. De plus, la langue allemande est beaucoup trop gluturale pour mes oreilles... Je préfère l’italien que je comprends parfaitement et qui est une langue très musicale, contrairement à l’allemand. D’ailleurs, les dresseurs de fauves utilisent la langue allemande pour se faire obéir...


            • Fergus Fergus 14 janvier 13:27

              @ Giuseppe di Bella di Santa Sofia

              Personnellement, bien que grand « consommateur » de musique classique, je ne suis pas fan du genre opéra. Je n’ai d’ailleurs vu sur scène que La flûte enchantée à Berlin, Le barbier de Séville à Paris-Bastille et Peer Gynt à Oslo.
              Cela dit, j’ai écouté (ou vu en vidéo) pas mal d’autres opéras, en bénéficiant de l’avantage de pouvoir avancer plus rapidement lors des moments ennuyeux à mes oreilles.
              A cet égard, il a des arias extraordinaires dans les opéras de Verdi ou de Puccini, mais noyés dans des durées d’oeuvre souvent trop longues, à l’image de La force du Destin : moins de 1 heure de musique magnifique sur un total de 3 heures.
              Il est vrai que c’est souvent compensé par le spectacle du plateau, du moins lorsqu’il n’est pas saboté par un metteur en scène minimaliste ou avant-gardiste qui n’a pas compris que l’opéra est un spectacle total, alliant musique orchestrale, performance des chanteurs, costumes et décors.
              Mais là encore, il s’agit d’un avis personnel. smiley


            • Maître Yoda Maître Yoda 14 janvier 10:59

              Mon commentaire s’est réalisé... pourtant c’était plutôt du second degré, je n’aurais pas imaginé que 2 jours après un article allait être pondu. 

               smiley


              • @Maître Yoda

                Bonjour, 

                J’avais lu votre commentaire. A vrai dire, l’article sur Wagner avait déjà été écrit. Pour ma part, j’estime que « Les Protocoles des Sages de Sion », l’antisémitisme obsessionnel d’Henry Ford et Richard Wagner ont joué un rôle très important, voire même déterminant, dans la folie génocidaire d’Adolf Hitler.

                Dans la bibliothèque privée d’Adolf Hilter, il y avait, en bonne place, « Les Protocoles des Sages de Sion », « The International Jew » d’Henry Ford et « Le judaïsme dans la musique » de Wagner. Hitler a mentionné Henry Ford dans « Mein Kampf » et il était un grand admirateur des compositions musicales de Richard Wagner. Quant aux Protocoles des Juifs de Sion, ils sont également cités dans « Mein Kamp » et ont largement été utilisés dans la propagande antisémite nazie. 


              • Maître Yoda Maître Yoda 14 janvier 11:21

                « Son obsession pour l’or, son physique difforme et son langage nasillard rappellent les caricatures antisémites de l’époque. »

                La sorcière de Blanche Neige aussi était une carricature antisémite. (second degré)

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