Salaire du
Président
Nicolas Sarkozy ne gagne pas
plus que ses prédécesseurs.
Son indemnité est désormais
celle du Premier ministre et comparable à celle des autres chefs
d’État étrangers
Les dépenses privées du président de la République
sont à sa charge
Il est faux de dire
que le président de la République gagne 140, 170 ou 200 % de
plus que son prédécesseur ! Il gagne, en fait,
moins : 19 331 euros net, contre 20 144 euros net pour
l’ancien président de la République.
En revanche, il est
vrai que son « indemnité », c’est-à-dire ce que la
République lui donne pour vivre, a été alignée sur celle du
Premier ministre : 20 859 euros brut par mois.
Il y a quelque chose de
choquant à ne pas indemniser le Président comme le Premier
ministre.
Il n’est pas normal que
le président de la République française ne gagne pas l’équivalent
de ses homologues étrangers.
Il faut rappeler que
le budget de l’Élysée ne prend pas en charge les dépenses privées
du Président. Celui-ci doit payer de sa poche ses
vêtements, ses vacances ou la taxe d’habitation de son appartement à
l’Élysée. Maintenant, c’est clair, les tee shirts du président,
les voyages à Assouan ou à Maurice ou à Gordes chez la maîtresse
ne seront plus prises en charge par l’Etat.
Pour la première
fois, l’indemnisation du Président a été fixée par le Parlement,
dans le respect de la démocratie. Autrefois, c’était le
Président lui-même qui fixait le montant de son indemnité, en la
cumulant avec d’autres revenus comme des pensions, des indemnités
diverses. Ce n’est plus possible aujourd’hui. En cumulant pensions
de retraites et rémunérations, Mitterand et Chirac gagnaient plus
que Sarkozy.
Ce qui prévaut désormais, c’est la légalité
et la transparence.
C’est la première fois que tout le monde peut savoir combien gagne
le président de la République et que le budget de l’Elysée dont les salaires sont votées par le parlement.
Autre nouveauté ; c’est désormais la cour des comptes qui contrôle les dépenses de l’Elysée.
Tout cela depuis 2007 grâce à la volonté de Sarkpzy.
De 1958 à 2007, rien n’avait été fait en matière de transparence.