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Accueil du site > Tribune Libre > RSI … deuxième couche !

RSI … deuxième couche !

Voici un petit missile (!) lancé par la CGT du centre informatique de Valbonne du RSI.

 

D’abord, un peu d’histoire : le centre informatique de Valbonne (à Sophia-Antipolis) a été créé par le directeur informatique de l’Organic (ancienne caisse de retraite des commerçants) de l'époque. Il constituait un peu un état dans l’état, le directeur y avait bâti sa citadelle, à une époque à laquelle le coût des liaisons informatiques n’était pas négligable. Mais comme Sophia-Antipolis devait être la Silicone Valley française … !

Passons sur la création d’un GIE informatique Organic/AVA qui a vu la prise du pouvoir informatique par l’Organic, qui avait déjà une forte culture d'externalisation informatique, comme d'ailleurs la Canam. A noter qu'à Valbonne, près de la moitié du personnel (sur environ 300 salariés) travaillait pour la C3S.

En 2006, l’Organic (retraite des commerçants), les AVA (retraite des artisans), la Canam (assurance maladie des indépendants), ont été fusionnés par ordonnances en 2006, par le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, sous le nom R.S.I (régime social des indépendants).

 

Le missile en question est une lettre adressé, en particulier à ;

- Dominique GIORGI (inspecteur général des affaires sociales à l’IGAS, chargé par le gouvernement, de la coordination des travaux préparatoires de la réforme du RSI ),

- Stéphane SEILLER (directeur général de la caisse nationale du RSI),

- Louis GRASSI (président du conseil d’administration de la caisse nationale du RSI, élu en juillet 2017)

 

Pour plus de clarté, voici ce que recouvrent les différents sigles utilisés dans ce communiqué :

 

IGAS = inspection générale des affaires sociales ( www.igas.gouv.fr/ )

PLFSS = projet de loi de financement de la sécurité sociale ( www.securite-sociale.fr/LFSS-2017 )

C3S = contribution sociale de solidarité des sociétés ( https://lc.cx/GPd7 )

RG = régime général

ISU = interlocuteur social unique ( https://lc.cx/GPnP )

SI = Service informatique

IRP = instances représentatives du personnel ( https://lc.cx/GP7T )

DSS = Direction de la Sécurité Sociale ( https://lc.cx/GPug )

TI = travailleur indépendant

GIP = groupement d’intérêt public ( https://lc.cx/GPvC )

SGMAP = secrétariaf général pour la modernisation de l’action publique

( http://www.modernisation.gouv.fr/le-sgmap )

 

Ouf !

On pourra penser que ce communiqué traduit simplement des revendications catégorielles des personnels du RSI, mais vous allez comprendre qu’il contient aussi une dénonciation des méthodes de management, et qu’il pointe clairement certains responsabilités hors du strict cadre du RSI. La base n’a pas envie de payer les conséquence des erreurs des cadres de direction du RSI qui pourraient éventuellemnt partir avec un fort pactole. Et encore moins celles de l'état par le biais de ses hauts fonctionnaires.

A la fin du document, ce paragraphe : ‘’Passé ce délai, nous engagerons notre plan média et saisirons les élus de la nation afin de rétablir la vérité concernant le RSI mais surtout d’indiquer qu’une future catastrophe industrielle se profile à la fois pour les salariés et pour les travailleurs indépendants.’’ , me semble très lourd de sens et même de menace. Aurons-nous droit à des révélations fracassantes ?

Un second angle de vision du dessous des cartes, qui vient compléter celui présenté dans mon article précédent sur le RSI : https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/rsi-le-gros-mensonge-196622

 

 

Le communiqué :

 

‘’ Valbonne, le 19 septembre 2017

 

Messieurs,

 

Le 11 septembre 2017, le Directeur Général a fait un discours concernant la suppression du RSI et notre avenir en nous indiquant qu’il ne fallait pas que l’on s’inquiète trop, que l’on avait démarré le processus, que les salariés seraient bien évidemment associés et qu’enfin il n’y aurait pas de précipitation.

 

La réalité est toute autre !!

Nous avons pris connaissance de documents qui se nomment « Séminaire de lancement » et « Transformation du RSI ».

Ces 2 documents émanent de la mission IGAS et ils sont édifiants !

- La gouvernance de projet est établie

- Les jalons et les livrables également : le schéma de transformation du RSI sera bouclé fin

novembre

- Les orientations stratégiques sont déjà arrêtées

- Les participants et le rythme des réunions de travail également (Exclusivement des agents de direction de tous les régimes, de la haute fonction publique au travers des intervenants DSS, SGMAP, etc.)

 

Tout cela pour aboutir en 3 mois à un « schéma directeur de transformation » SANS L’ASSOCIATION DES SALARIES ET DE LEURS REPRESENTANTS.

La haute fonction publique, dont l‘IGAS, n’a pas su aider, orienter, soutenir et appuyer pour transformer le service rendu au Travailleur Indépendant en 10 ans. Par quelle magie pourrait-elle le faire en 3 mois !!!!!!?

Incompétence, jeu de pouvoir ou suffisance ? Peu importe, le résultat sera le même : Des objectifs déconnectés du terrain et de la réalité opérationnelle, avec l’assurance d’une dégradation du service aux assurés et de nos conditions de travail.

A titre d’exemple la mission IGAS parle de « manœuvre RH » concernant l’atelier N° 1 « Transferts du personnel RSI vers le RG, dialogue social et alignement des conventions collectives ».

L’objectif est clair : c’est de nous imposer ce qu’ils veulent en ne laissant quasiment aucune marge de manœuvre à la négociation. Et pour ceux qui ne seraient pas satisfaits, ce sera la porte comme le prévoient les ordonnances à venir sur la loi travail.

Encore une fois, pour sauver les apparences, nous allons avoir un simulacre de dialogue social. Nous pensions que le président de la république voulait un réel dialogue, nous en sommes loin !

Pour notre part ce n’est pas faute d’avoir essayé depuis plus de 10 ans, au travers de propositions et recommandations.

Le staff de direction du RSI et l’Etat (DSS, Ministères des affaires sociales etc..) sont restés sourds,nous ont écoutés en nous faisant bien comprendre que c’était eux les stratèges et qu’ils avaient les solutions à tous nos problèmes.

 

L’exemple le plus illustre est l’ISU où les représentants des salariés avaient indiqué au regard de la stratégie et des délais annoncés la future « catastrophe industrielle », tout comme ASUR, GAYA, CALI…

Depuis il y a eu bien d’autres sujets où la direction du RSI et l’état n’ont jamais retenu aucune des propositions des représentants du personnel et des organisations syndicales

- Demande de stabilité de la législation durant la stabilisation du SI

- Arrêt de l’externalisation systématique de la gestion de notre SI qui aboutit à une perte de

connaissance et de maîtrise de notre patrimoine

- Organisation du travail au sein du RSI en processus produit pour clarifier les responsabilités

- Une gouvernance où les objectifs collectifs sont partagés et la responsabilité collective assumée

- Un management et une culture d’entreprise adaptés à des besoins en évolution constante et non pas figés

- Des embauches à la hauteur des défis à relever

- Une réelle gestion prévisionnelle de l’emploi et des carrières au lieu de s’attacher à mettre les salariés dans des cases

Etc..

 

C’est pour l’essentiel ces choix stratégiques externes mais aussi internes qui nous ont amenés à vivre 10 ans de galère (ASUR, l’ISU, CALI, ...) pour finir par la conclusion que nous connaissons, à savoir la suppression du RSI.

Aujourd’hui, ce sont les mêmes (Agents de direction, IGAS, ...) qui, unilatéralement et dans les mêmes conditions que lors de la création RSI, vont décider de notre sort !!!!

Dans ces conditions, nous ne l’accepterons pas car nous connaissons, pour l’avoir déjà vécu, les conséquences sur les salariés et la qualité de service que nous devons aux travailleurs indépendants.

C’est à se demander si nous, simples collaborateurs ou cadres du RSI, avons les mêmes objectifs que nos dirigeants, à savoir un service public de qualité pour les travailleurs indépendants !

 

Comme indiqué aux salariés RSI de l’établissement de Valbonne ce mardi 12 septembre, étant donné le calendrier très contraint que vous souhaitez, notre organisation Syndicale CGT RSI Valbonne vous saisit par la présente pour vous demander expressément les 10 points suivants qui sont les bases à minima d’un dialogue social équilibré et constructif :

 

1. L’inscription au PLFSS 2018 qui doit être arrêté d’ici la fin du mois de septembre, de l’engagement de non licenciement et de non mobilité géographique pour tous les salariés.

 

2. L’inscription au PLFSS d’une dotation financière exceptionnelle pour assurer la transformation du RSI, en particulier pour les systèmes d’information, pour faire face à la fois à la charge de production quotidienne et d’évolution réglementaire, et aux travaux de transformation du SI. De même nous exigeons une garantie sur la dotation de postes pour le remplacement des départs (retraite ou rupture conventionnelle) pendant toute la durée d’existence du GIP.

 

3. Définition d’un accord d’accompagnement des personnels rattachés au GIP garantissant les mêmes conditions de reclassement (non mobilité géographique, absence de licenciement etc...) que les autres salariés pendant toute la durée d’existence du GIP.

 

4. Dans le cadre des plans d’accompagnement des salariés lors de la transformation du RSI, une égalité de traitement entre l’ensemble des salariés en cas de rupture conventionnelle (Agents de Direction, Médecins conseil, Agents Comptables, cadres et employés) sous la surveillance d’un comité de contrôle paritaire. A l’instar des revendications du collectif des agents de directions, prêts à engager des contentieux judiciaires pour obtenir ce qu’ils demandent, les cadres et employés du RSI méritent plus que largement de bénéficier des mêmes conditions de départ. Il en va bien sûr de même pour la reconnaissance de leurs compétences et la garantie d’évolution salariale et de carrière dans leurs nouveaux postes.

 

5. Nous demandons que la mission IGAS vienne à la rencontre des IRP de la caisse nationale, et notamment du site de Valbonne d’ici la fin septembre.

 

6. La participation des IRP dans tous les ateliers pilotés par l’IGAS et notamment l’atelier n°1 : Transfert du personnel du RSI vers le RG, dialogue social et alignement des conventions collectives.

 

7. Un atelier dédié pour traiter des activités spécifiques de la direction du recouvrement de Valbonne (C3S, Fiabilisation des revenus, Radiation et recouvrement réseau) et la participation des IRP de Valbonne dans cet atelier, ainsi qu’un atelier propre aux activités support du site de Valbonne (Administration générale RH, Comptabilité et Gestion de la dépense).

 

8. L’établissement et la mise en œuvre d’un projet d’avenir pour chacun des sites de la Caisse Nationale, et notamment de Valbonne sous le pilotage d’un comité stratégique dont les représentants du personnel seront membres, tel que cela s’est fait lors de la disparition de la C3S.

 

9. La nomination rapide des futurs responsables opérationnels pour les futures structures (GIP...) afin qu’ils soient associés aux orientations stratégiques, encore une fois arrêtées par des consultants IGAS-IGF « hors-sol », et que ces choix aient une réalité opérationnelle et applicable sur le terrain dès leur démarrage en 2018.

 

10. Enfin, afin d’assurer la continuité de fonctionnement des CE tel qu’aujourd’hui, le maintien de la dotation financières aux CE selon les règles actuelles, et ce pendant toute la période de transition d’activité du site de Valbonne.

 

Nous attendons votre réponse pour le 25 septembre 2017 au plus tard.

Passé ce délai, nous engagerons notre plan média et saisirons les élus de la nation afin de rétablir la vérité concernant le RSI mais surtout d’indiquer qu’une future catastrophe industrielle se profile à la fois pour les salariés et pour les travailleurs indépendants.

Cela permettra à l’ensemble des parties prenantes au niveau local et national et de ne pas être surpris par la suite.

Comme nous l’avons toujours fait, nous nous attacherons à défendre les intérêts des collaborateurs du RSI qui ont toujours fait montre de persévérance et de qualité dans leur travail, et d’un engagement sans faille dans la qualité de service auprès de leurs assurés malgré les vents et marées médiatiques, et le mécontentement parfois très violemment exprimé des TI.

Nous vous demandons d’être aujourd’hui à la hauteur de cet engagement collectif et que tous les salariés soient traités dignement et avec respect dans cette transformation.

 

Le collectif CGT RSI Valbonne’’

 

Fin du communiqué.

 


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21 réactions à cet article    


  • fatallah 22 septembre 2017 18:22

    Enfin un plan média ... . mais pourquoi si tard ? Pourquoi se réveiller quand il est trop tard. Tous les travailleurs devraient partager les informations dont ils disposent, pour équilibrer les rapports de force. Faire fuiter les informations, les bilans, les manuels de procédures .... les pauvres craignent pour leurs emplois et sont prets à toutes les compromissions .... mais il est bien tard pour solliciter l’aide de tous quand tous ont été floués ...


    • Garibaldi2 22 septembre 2017 23:43

      @fatallah

      Les bilans du RSI sont publics.

      Les ’’petites mains’’ du RSI ne demandent pas qu’on les aide, elles préviennent simplement qu’une nouvelle catastrophe industrielle est annoncée si on persiste à appliquer des méthodes qui ont échoué, et elles ne veulent pas en faire les frais.


    • Garibaldi2 22 septembre 2017 23:52

      Précision :


      ’’C’est pour l’essentiel ces choix stratégiques externes mais aussi internes qui nous ont amenés à vivre 10 ans de galère (ASUR, l’ISU, CALI, ...) ...’’

      ASUR, CALI, sont des logiciels développés à grand frais par des prestataires informatiques. On ne peut pas dire que ces logiciels aient été plébiscités par les personnels du RSI tant ils sont truffés de bugs !


      • HELIOS HELIOS 23 septembre 2017 12:05

        @Garibaldi2
        euh.... il faudrait distinguer plusieurs éléments dans vos propos :


        --- Les arguments politiques : On sait ce que c’est, on connait la CGT, mais on connait aussi les mécanismes qui partent souvent de causes réelles mais qui sont scenarisées et participent aux conflits, aux erreurs et aux blocages qui s’ensuivent.
        Dans le cas specifique, on comprend bien que les personnels de Sophia n’ont pas envie de changer... a ce titre ils sont comme certains de ces parisiens qui démisionnent lorsque leur entreprise deménage leurs bureaux de l’autre coté du periph !

        --- Les arguments fonctionnels : Là se trouve la vrai difficulté. je ne veux pas jeter la pierre a ceux qui ont bossé, mais le moins qu’on puisse dire est que leur competences, leurs objectifs et leure reussites sont bien pauvres.
        C’est a ce niveau qu’il faut des professionnels et des visions politiques. Comment demander a certains d’Organic de venir participer alors que leur nullité depuis plus de 35 ans est patente ? Comme pour le point suivant, les bons sont en train de bosser pendant que ceux la sillonnent les couloirs pour développer leurs magouilles et leurs petit pouvoirs.

        --- Les arguments techniques : Comme pour beaucoup d’activités tertiaires, l’outil principal est evidement le systeme informatique piloté par ceux qui sont au contact direct avec les « soumis (lol) ».. je reformule... les assujetis. .....

        ..... Or il s’avère qu’a Sophia, comme dans quasiment tous les centres de ce type, publics ou privés, il existe une « dynamique » interressante mais parfaitement pervertie.
        Nous avons a faire a des Directions qui travaillent dans des milieux consanguins où les uns et les autres s’entendent pour augmenter leurs pouvoirs et se répartissent les budgets et donc les travaux sans aucune vison technique ni responsabilité. Une erreur, plus elle est monumentale, plus la promotion ensuite est assurée car l’arrosage financier a la sous traitance paye toujours. .....

        ..... Et je continue sur le niveau d’en dessous ou les cadres installés, boulonnés, que dis-je soudés a la boite qui n’en respectent (lorsqu’ils les connaissent) les objectifs se contentent de diminuer leurs charge de travail sur les entreprises exterieures de sous traitance, chacun d’entre eux agissant comme des petits dictateurs, roitelets de leurs projets, alors qu’ils sont a des années lumières de l’evolution technologiques... même lorsque leur formation initiale etait elle-même technique.....

        .... a) Ce petit monde en cascade les uns poussés par l’incompetences de la direction tentent d’appliquer des budgets dont ils ne maitrisent même pas les limites, mais savent qu’on doit les contenir, les baisser et en profiter pour equiper son service de materiels...
        ... b) les travaux achetés, toujours nommés pompeusement « schema directeur », « optimisation et convergence », « re-fondation opérationnelle »... bref des trucs impossibkes pais excessivement couteux car externalisés et générateurs d’erreurs, aussi bien fonctionnelles que techniques, des demandes de formation lorsqu’un champs change de position sur l’ecran ou d’un regroupement d’imprimante (n’est-ce pas, la CGT)
        --- c) rajoutons a tout cela des fautes (je dis fautes) conceptuelles et souvent organisationnelles aussi bien dans la conception des systemes que dans l’organisation des traitements rendant impossible ( l’ordinateur ne peut pas... qu’ils disent, donc allez vous faire foutre)... tout cela passé a travers les validations -qui devraient etre faites par les differentes direction mais laissée a la charge du pauvre programmeur- et a toute la logistique operationnelle dont personne n’a pensé a en etudier les circuits laissante en place des trous, des bouchons dont profitent quelques « bureaux » pour exister....




        Voila... tout votre sympathique discours est bien interressant, sauf que la réalité n’est pas là.
        Le RSI aurait pu marcher, le centre de Sophia Antipolis aurait pu etre serein et les sociétés de services informatiques (auxquelles ont peut aire les mêmes reproches dans leurs domaines) etre performantes et moins couteuses... et c’est le contraire qu’il se passe, tout cela bien huilé par des contestations perverses, contaminantes et effectivement mortifère si le RSI accusé disparait et le centre de Sophia avec... contestatioons destructrices au lieu d’etre constructives avec la CGT majoritairement a l’origine.

        N’allons pas, comme vous le faites chercher ailleurs des responsabilités, vous en avez (la CGT) suffisament.

        Allons, c’est samedi, je ne sais pas combien d’entre vous liront ce long commentaire. J’ai largement de quoi, dans mes notes, d’en faire un article, que dis-je, un vrai livre, avec des noms et leurs appartenances syndicales.

        Bon week end a tous pour ce qu’il en reste

      • Garibaldi2 23 septembre 2017 12:53

        @HELIOS

        Puis-je vous faire remarquer qu’avant la fusion des 3 organismes ceux-ci fonctionnaient correctement, quels que soient les problèmes de management, les copinages, les promo imméritées, les incompétences de certains, mais que c’est bien la fusion à coup de trique qui est réellement à l’origine du binze au RSI. Sans parler du rôle des URSSAF. De plus, là où des économies étaient prévues, ce fut l’inverse et le budget de fonctionnement a explosé.

        Pour votre info, je ne suis pas salarié du centre informatique de Valbonne.

        Il semble que vous n’avez pas bien lu ce que j’ai écrit :

        ’’D’abord, un peu d’histoire : le centre informatique de Valbonne (à Sophia-Antipolis) a été créé par le directeur informatique de l’Organic (ancienne caisse de retraite des commerçants) de l’époque. Il constituait un peu un état dans l’état, le directeur y avait bâti sa citadelle, à une époque à laquelle le coût des liaisons informatiques n’était pas négligable. Mais comme Sophia-Antipolis devait être la Silicone Valley française … !

        Passons sur la création d’un GIE informatique Organic/AVA qui a vu la prise du pouvoir informatique par l’Organic, qui avait déjà une forte culture d’externalisation informatique, comme d’ailleurs la Canam. A noter qu’à Valbonne, près de la moitié du personnel (sur environ 300 salariés) travaillait pour la C3S.’’

        ’’On pourra penser que ce communiqué traduit simplement des revendications catégorielles des personnels du RSI, mais vous allez comprendre qu’il contient aussi une dénonciation des méthodes de management, et qu’il pointe clairement certains responsabilités hors du strict cadre du RSI.’’ 

        Vous accusez la CGT du centre de Valbonne d’être responsable du fiasco du RSI. Vous ne manquez pas d’air ! Vous pensez que les différents directeurs de l’informatique qui se sont succédés à la caisse nationale depuis la création du RSI étaient adhérents à la CGT ? Vous vous moquez de qui ?!

        ’’N’allons pas, comme vous le faites chercher ailleurs des responsabilités,’’

        C’est la CGT qui est responsable du fiasco de la plate-forme téléphonique ?

        C’est la CGT qui est responsable de l’hypertrophie du service comptable du siège ?

        C’est la CGT qui a décidé de confier aux URSSAF la maîtrise des fichiers, les appels de cotisations, ... ?

        C’est la CGT qui préside au conseil d’administration de la caisse nationale ?


      • HELIOS HELIOS 23 septembre 2017 15:00

        @Garibaldi2


        ... désolé... je n’accuse personne !

        Mon propos est peut-être légèrement hors sujet, mais, moi, j’ai été - avec tous les défauts cités- un des acteurs. J’ai changé de monde depuis.... il ne m’en reste pas moins dans ma mémoire toutes les aventures.


      • HELIOS HELIOS 23 septembre 2017 15:30

        @Elric de Melniboné

        ... comme je vous l’ai écrit, j’ai changé de monde.

      • Garibaldi2 23 septembre 2017 19:37

        @HELIOS

        Vous avez tort de n’accuser personne. Dans une entreprise qui s’appuie à 90% sur l’informatique pour remplir sa mission, laisser dysfonctionner ce service majeur est gravissime. Des catastrophes comme OCB, ASUR, CALI, et d’autres, et dans les caisses de base les personnels proches du burn-out sont le résultat d’une totale incompétence des dirigeants, conseil d’administration de la caisse nationale inclus.

        D’après vous, combien de salariés comme vous se sont dits à la caisse nationale : untel est un imbécile incompétent et il passe devant tout le monde, alors ok, je m’occupe de mon pré carré et quand on sera dans le mur peut-être qu’on m’écoutera.

        Le problème, c’est qu’on ne s’est pas retourné vers les gens compétents pour leur demander d’aider à redresser la barre quand les dégâts ont été visibles, mais qu’on s’est obstiné dans l’erreur.

        Le fait que la responsable à la caisse nationale de la plate-forme téléphonique, sous-traitée à un prestataire, n’est pas été virée immédiatement à la vue du reportage de M6, fut pour les personnels de base de la caisse nationale, le signe que rien ne pouvait changer sous la direction de l’équipe en place. Ils n’avaient pas tort.


      • Vers 23 septembre 2017 08:25

        Ah oui vite !

        On aimerait bien tout savoir
        Ce serait justice pour ceux qui on dû fermer leurs boites, ceux qui se sont suicidés et qui on eu à subir cette saloperie.
        Dites nous tout !
        Et pour le personnel du RSI qui s’inquiète pour son avenir, ils ont une solution très simple : ils devraient monter leur boite
        Après tout, ils sont bien placés pour ça
        Allez y, vous verrez c’est simple
        Nan, je déconne, vous êtes juste capables de rester planqués à attendre tranquillement votre salaire en vous foutant royalement des conséquences de vos agissements 
        Beurk !

        • Garibaldi2 23 septembre 2017 09:57

          @Vers
           
          Je l’ai déjà rappelé ici ; le conseil d’administration de la caisse nationale du RSI est élu par les membres des conseils d’administration des caisses de base, lesquels sont élus par TOUS les assurés du RSI lors d’élections au scrutin direct. On ne peut faire plus démocratique.

          Vous êtes certainement un travailleur indépendant, qui comme nombre de ses semblables n’a pas voté lors de ces élections !

          Le directeur général du RSI met en application la politique décidée par le conseil d’administration de la caisse nationale, ce conseil d’administration peut le révoquer.

          Quand ceux qui sont supposés défendre les indépendants délirent, on se pose des questions. Par exemple, sur https://lc.cx/G7kW , Pascal Geay, président de l’association Sauvons nos Entreprises  déclare :

          ’Nous demandons un mode de calcul par trimestre, qui nous permettra de vérifier plus facilement ce qu’on nous demande de payer. Cela nous permettrait de contrôler, et de pouvoir provisionner. Si on fait zéro chiffre d’affaires, on paie zéro charge, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui. Et cela permet de supprimer les régularisations de fin d’année du RSI. C’est un mode de calcul légitime, mais ça ils ne veulent pas en entendre parler.’’

          Vous en connaissez beaucoup d’assurances qui vous couvrent quand vous ne payez rien tout en continuant de rouler avec votre voiture ?

          Dans la même interview, un peu plus de lucidité :

          ’’les syndicats logiquement devraient nous défendre. Pour moi, un syndicat honnête vit de ses adhérents, cela implique qu’il travaille et qu’il bouge. Aujourd’hui les syndicats qu’on connaît, on a bien compris qu’ils ne feraient rien pour les TPE. On les a déjà appelés à plusieurs reprises, ils n’ont jamais voulu parler de rien, en plus ils siègent dans les caisses du RSI. Nous on les accuse d’être corrompus, on n’a pas peur des mots. Aujourd’hui les syndicats de patronat c’est le Medef, CGPME et UPA, et ils sont financés par les gouvernements, donc à partir de là, il y a obligatoirement conflit d’intérêt.’’.

          Ils siègent dans les caisses du RSI ... qui les y a élus ?!!!

          Je renonce à relever toutes les erreurs dans l’interview, ce serait trop long.

          Un reportage de M6 a révélé le pot aux roses pour la plate-forme des appels téléphoniques au RSI. Le conseil d’administration a-t-il demandé le départ du cadre de direction RSI responsable de ce fiasco ?

          NON !

          Les personnels de base du RSI ne vous demandent rien, ils vous préviennent simplement d’une nouvelle ’’catastrophe industrielle’’ à venir. Et qu’ils n’ont pas l’intention d’en faire les frais !


        • Vers 23 septembre 2017 11:23

          @Garibaldi2
          Nombre de personnes ont été affiliés au RSI (rip) sans n’avoir rien demandé 

          De mon côté j’ai réglé le problème en me délocalisant 
          Et bien savez vous, je m’en félicite chaque jour
          Je n’ai plus à subir le système « que le monde entier nous envie » !
          Que du bonheur !
          Quand au personnel du RSI (rip) qui ne veut pas en faire les frais, vous avez failli m’arracher une larme.
          Malheureusement je n’ai plus de mouchoir pour pleurer
          De Profondis, RSI, RIP

        • Garibaldi2 23 septembre 2017 12:07

          @Vers

          Vous vous êtes délocalisé, grand bien vous fasse. J’espère que vous percevrez une bonne retraite dans le pays où vous cotisez ! Surtout restez où vous êtes et ne venez pas vous faire soigner gratuitement en France où vous ne cotisez pas.

          Il me semble que vous n’êtes pas très compétent sur le plan juridique car il existe une possibilité légale d’être en fait un travailleur indépendant sans cotiser au RSI !

          Lire : https://lc.cx/G73M


        • leypanou 23 septembre 2017 13:32

          @Garibaldi2

          Un Français qui croyait au système états-unien est parti là-bas avec femme et enfants. Bon salaire car cadre, et tout et tout. Patatras, quand sa femme est tombée gravement malade -cancer-, ses soins étaient impayables malgré leur couverture. Et qu’est ce qu’il a fait le cadre dynamique qui croit au système états-unien ? Rentrer en France avec sa famille pour faire soigner sa femme ici. Je ne connais pas la fin de l’histoire mais j’espère que la SS l’a laissée crever comme elle le mérite.

          Ce commentaire va dans votre sens. Macron a trouvé mieux : faire payer aux retraités et aux fonctionnaires les inter-missions des indépendants.


        • Armelle Armelle 23 septembre 2017 13:54

          @Vers
          Je plusse plusse plusse......


        • HELIOS HELIOS 23 septembre 2017 15:04

          @Garibaldi2
           tout ça revient au billet de Spartacus sur ce même site, a propos de la Sécu, il y a peu.

          ... des gens qui veulent être libres et ne participer a rien... nous faire la leçon sur l’efficacité et l’humanité... puis reclamer tout ; une fois que les emmerdes sont arrivés et qu’ils ne peuvent plus y faire face.

          C’est toujours trop cher avant !!!

        • HELIOS HELIOS 23 septembre 2017 15:36

          @Elric de Melniboné

          je ne vois pas le rapport, oubliez.

        • Garibaldi2 23 septembre 2017 19:43

          @leypanou

          C’est pas très charitable. Je suis certain que tu ne le penses pas vraiment.

          Moi aussi je connais quelqu’un qui s’est ’’libéré’’ : pas de cotis en France, on pisse sur le système de santé, sur les impôts, ... et puis un jour retour en catastrophe pour faire soigner un cancer par notre bonne vieille sécu.


        • wesson wesson 24 septembre 2017 00:30

          en élevant un peu le débat, je voudrais me livrer à un petit résumé de ce qu’est le RSI, auquel je cotise personnellement : une « sécurité sociale » privée composée d’une myriade d’entreprises qui passent leur temps à se renvoyer la balles les uns les autres.


          * Impossible de savoir ce que l’on doit payer au moment où l’on prends son salaire, des « recalculs » peuvent intervenir jusqu’à 1 an après avoir touché le salaire/prélèvement de gérance

          * Temps de remboursement moyen d’une prestation médicale : entre 1 et 2 ans

          * Aucun interlocuteur stable, un jeu de renvoi de balle permanent

          * Frais de fonctionnement représentant en proportion le quintuple de ceux de la sécurité sociale publique.

          Bref, cette sécu privée est bel et bien une sécu privée : inefficace, chère (derrière une apparence de bon marché à laquelle les indépendants semblent tenir ... jusqu’à ce qu’ils tombent malade et touchent que dalle) et incompétente.

          • Garibaldi2 24 septembre 2017 10:02

            @wesson

            Je pense que vous n’avez pas très bien compris.

            Le RSI est géré par ses assurés, c’est eux qui élisent le conseil d’administration de la caisse de base à laquelle ils sont affiliés. Ces conseils d’administration élisent à leur tour le conseil d’administration de la caisse nationale. On ne peut pas faire plus démocratique. Dans le cadre de la législation ce C.A. national décide, par exemple, comment va être constitué le bas de laine du RSI qui garanti les prestations à venir du régime complémentaire. Ce n’est donc pas un C.A potiche.

            Les cotisations définitive sont calculées quand le chiffre d’affaires de l’année N est connu. Donc, avant, ce sont des appels de provisions qui sont calculés en fonction des chiffres d’affaires précédents.

            Les personnels ne peuvent pas, en même temps, pallier aux bugs des applications développées par des prestataires, calculer à la main les montants des pensions AVANT de les introduire dans le système informatique (!), et répondre aux questions des assurés qui arrivent souvent avec des dossiers qui ont été pourris par les bugs.

            Avant le RSI c’était la Canam qui gérait la couverture maladie. La Canam a fusionné avec 2 organismes (AVA+Organic) pour créer le RSI. Avant cette fusion personne ne se plaignait de délais trop longs. Ils étaient raisonnables.

            Les caisses de sécurité sociale et les URSSAF sont des organismes de DROIT PRIVÉ CHARGÉS D’UNE MISSION DE SERVICE PUBLIC.

            La comptabilité du RSI est de la comptabilité publique. A ce titre, les ministère de tutelle, l’ACOSS, la cour des comptes peuvent la contrôler

            Avant la fusion, AVA, Organic, CANAM, n’avaient pas des frais de fonctionnement particulièrement élevés, ce n’est que depuis la fusion que ces frais ont explosé.

            Le RSI était en cours de restructuration en divisant le nombre de ses caisses de base par 3. Vous réalisez combien va coûter l’arrêt de cette opération ?!

            Le RSI n’a pas la maîtrise de ses fichiers informatiques et CE N’EST PAS LUI QUI CALCULE LES APPELS DE COTISATIONS ET LES RÉGULARISATIONS (mais les URSSAF), qui sont pourtant imprimés sur papier à entête du RSI. Vous commencez à comprendre le problème !

            La suppression du RSI était un slogan de campagne électorale. Maintenant qu’on est au pied du mur on réalise que si le mur s’écroule ça va faire des dégâts !

            On peut toujours rationaliser et aller vers un régime social unique. Ce n’est pas une mauvaise idée, mais pour la mettre en oeuvre il faut des études de faisabilité, un planning cohérent, ...


          • gaijin gaijin 24 septembre 2017 09:58

            les gens du rsi expérimentent ici ce qui est la norme dans toutes les entreprises* :
            un management ubuesque et destructeur
            ( je ne parle pas bien sur des tpe,pme )

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